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jeudi, 30 avril 2009

Comment le G20 a sauvé la Suisse

L'objet du G20 de Londres était de stabiliser l'économie mondiale. Depuis un mois les élus et les médias suisses redoublent de critiques contre l'OCDE et le G20. Ils estiment en avoir été les victimes en raison des mesures qui ont été prises contre le secret bancaire déloyale.

Certains élus irresponsables appellent à un boycott des insitutions internationales comme le FMI. Ces élus irresponsables oublient un peu vite que ce G20 a sauvé la Confédération. En augmentant considérablement les ressources du FMI, le G20 a mis un terme à la chute des monnaies est européennes sur les marchés. D'après les informations que j'ai, les Banques suisses ont 40 milliards d'encours de crédit dans les pays d'Europe de l'Est en Francs suisses. Une poursuite de cette dévalorisation des monnaies aurait transformé ces encours de crédit en actifs pourris.

Parce que les banques sont nécessaires au fonctionnement d'un pays, la Confédération aurait au final dû en payer la facture. 40 milliards qui auraient englouti la Confédération. Il n'est pas sûr que cela soit suffisant pour sauver l'Europe de l'Est et les Banques Suisses avec.

Mais à l'opposé faire de la Suisse une victime du G20 est déplacé. Malgré ses montagnes, la Suisse fait bien parti du monde comme tous les autres pays.

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mercredi, 29 avril 2009

Pourquoi l'UMP ne boucle pas ses listes aux européennes ?

A moins de 40 jours du vote, l'UMP n'a toujours pas établi la liste de ses candidats pour les européennes. Situation unique en Europe et inédite depuis des décennies d'histoire électorale.

Depuis sa création l'UMP vit sur l'illusion donnée aux électeurs qu'elle fédère la droite et le centre. Pour donner corps à cette illusion l'UMP présente des candidats centristes qui en échange de leur investiture s'engagent à un mandat de silence et de soumission à des idées qui ne sont pas les leurs. C'est ainsi que Pierre Méhaignerie se tait au sujet du bouclier fiscal, les déficits ou le travail du dimanche ou déserte opportunément la séance. C'est ainsi que les députés "centristes de l'UMP" votent contre la riposte graduée au Parlement Européen.

Les électeurs centristes ne sont pas dupes et s'apercoivent bien que l'UMP ne les représente pas. Elections après élections ils continuent de voter pour leurs candidats.

Il reste un problème pour l'UMP : pour continuer à faire illusion, l'UMP doit ajouter à chaque élection une nouvelle couche de sédimentation de centristes ralliés. Les ralliés de la première heure (les démocratie libérale, les douste blazistes), puis Borloo, puis Lamassoure, puis ceux de 2006 (les de Robien et Santini), puis ceux de 2007 (les Nouveaux Centre), puis ceux de 2008 (Cavada, Cornillet..). Cela finit par faire beaucoup.

Au fur et à mesure de ses ralliements qui ne rapportent aucun électeur, le gateau électoral que l'UMP doit partager devient de plus en plus faible. A la fin, à force de vouloir prétendre fédérer la droite et le centre, les listes UMP risquent de devenir des listes composées uniquement de faux centristes aux ordres de l'UMP. Cela pose quelques problèmes en interne pour les UMP sincères qui ne peuvent plus être candidats.

Cette difficulté n'est pas seulement liée aux européennes. C'est une difficulté structurelle que l'on retrouvera lors des régionales de l'an prochain. C'est une difficulté d'autant plus profonde que l'UMP, faute de pouvoir fédérer lors des seconds tours, perd structurellement tous les scrutins depuis sa création (à la seule exception des Présidentielles et du premier tour des législatives). Cela réduit la capacité de l'UMP à fédérer les opportunistes prêt à vendre leur silence.

Il va devenir de plus en plus difficile pour l'UMP de laisser des places aux centristes. Elle devra soit se débarrasser des ralliés de la première heure au risque de créer une scission, soit constater qu'elle ne fédère pas les électeurs de la droite et du centre. La fin d'une illusion.

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mardi, 28 avril 2009

Une pandémie est elle dangereuse ?

Les épidémies comptent au nombre des quelques phénomènes naturels exponentiels avec les explosions nucléaires et les avalanches. Pour ces trois phénomènes, on en observe parfois le résultat mais heureusement très rarement le phénomène lui-même. Ces trois phénomènes sont souvent dévastateurs en vies humaines.

Un petit exercice pratique permet de prendre conscience du potentiel d’un phénomène exponentiel comme une grippe : Quelle serait l’épaisseur d’une feuille de papier que l’on plierait en deux 50 fois ? 9 personnes sur 10 répondent une épaisseur de moins de 1 mètre. Faute d’expérience pratique le cerveau humain a du mal à concevoir un phénomène exponentiel. Pourtant si l’on pouvait plier une feuille de papier en 2, cinquante fois de suite, l’épaisseur obtenue serait équivalente à la distance entre la terre et le soleil : 0,1mm x 2^50 = 113 millions de kilomètres légèrement inferieurs aux 150 millions de kilomètres qui séparent la terre et le soleil (en réalité la résistance exponentielle du papier empêche de plier n’importe quelle feuille plus de 8 fois).

De la même manière, les morts dramatiques du Mexique peuvent sembler peu nombreux par rapport aux millions de morts annuels des épidémies grippales. Pourtant si l’épidémie se propage de manière exponentielle elle peut toucher des centaines de million de personnes. Un taux de mortalité de 1% se traduirait par des millions de morts en quelques semaines.

Ce fut le cas en 1918 lorsque la grippe espagnole – dont la souche était aussi de la forme H1N1 – a tué en quelques mois 3 fois plus de personnes que la grande guerre n’en avait tué en 4 années de folie humaine.

L’OMS se trouve face à un dilemme. Seule une réaction excessive peut permettre de contenir une épidémie et empêcher sa propagation. Mais chaque réaction excessive qui parvient à empêcher une épidémie réduit la crédibilité sociale de la nécessité des mesures préventives. A posteriori, puisque les pandémies mondiales n’ont pas eu lieu, certains pourraient légitimement trouver excessives les réactions aux menaces de grippe aviaire ou de SRAS.

Dans une épidémie chaque contamination évitée se traduit par des milliers ou millions de vies humaines sauvées quelques semaines ou mois plus tard.

L’urbanisation de ces 50 dernières années favorise des contaminations rapides de populations importantes. La mondialisation favorise la propagation mondiale – on l’a vu ces dernières 48 heures. Ces deux facteurs rendent les pandémies moins contrôlables.

Ces évolutions favorisent l’émergence d’épidémies nouvelles que ne compensent pas vraiment l’amélioration de l’hygiène et de la santé.

Ce risque pandémique mondial croissant s’apparente à l’effet papillon : un éternuement de cochon au Mexique ou un battement d’aile de poulet à Hanoi peut entrainer la mort de million d’être humains sur les cinq continents.

De toute évidence les royaumes du moyen âge, les duchés et les cantons ne sont pas l’échelle pertinente pour prévenir, anticiper et traiter les futures pandémies mondiales. Contre les pandémies nouvelles, nous avons besoin d'institutions supranationales pour sauver les vies des êtres qui nous sont chers.

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Elections européennes : L'UMP n'a pas encore choisi ses petits soldats

A moins de 40 jours du vote, le petit chef de l'UMP n’a toujours pas choisi ses candidats aux élections européennes du dimanche 7 juin.

A vrai dire cela n’empêche en rien les électeurs de faire leur choix. Lorsqu’il s’agit de députés UMP ou PS, la personnalité des candidats n’a aucune importance puisque les uns comme les autres sont soumis à une discipline de vote stricte. Le problème de la discipline de vote c’est que puisque de toute façon les députés ne sont pas libres de leurs votes, ils n’ont aucune raison d’aller écouter sur le terrain ce que pensent les électeurs. A vrai dire ils n’ont même pas vraiment de raison d’être présents au Parlement, ils préfèrent largement jouer les petits chefs dans leur mairie que les soldats aux ordres au Parlement.

Dimanche 7 juin, les électeurs ne sauront pas s’ils élisent un député UMP ou PS pro- ou anti-européen. Ils savent seulement que les uns comme les autres voteront ensemble lors des votes. Personne ne sait quelle majorité partisane interne déterminera de quel coté penchera la balance.

Au Mouvement Démocrate, nous avons comme principe éthique la liberté de conscience. Les uns et les autres discutent du fonds et chacun se fait son propre avis. C’est un principe éthique qui respecte l’article 27 de la constitution « Tout mandat impératif est nul ». Un principe constitutionnel violé quotidiennement par l’UMP et le PS.

Tous les candidats du MODEM estiment que les plans de relance, la préservation de la planète, la régulation économique seront plus efficace lorsqu’ils seront décidés par une Union Européenne plus transparente, plus démocratique et plus efficace. Et chacun votera en conscience au Parlement.

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lundi, 27 avril 2009

le 7 juin choisissez le Président de la commission européenne

Plusieurs Chefs de Gouvernement se sont prononce pour la reconduction de Jose Manuel Barroso. Un Président de la Commission si transparent dont peu de gens savent qu’il était présent au G20 à Londres. Pour les Etats membres un tel Président de Commission c’est du pain béni. L’assurance que l’Europe, dont le monde a besoin, n’avancera pas.

 

Le PPE, la droite Européenne soutient Barroso l’ultra libéral. Ils ont le mérite de la cohérence.

 

Le Parti Socialiste Européen soutient également Barroso l’ultra libéral. Les travaillistes anglais parce que Barrosso est ultra libéral, et les socialistes Ibériques parce qu’il est portugais.

 

Mais c’est à vous, électeurs européens, qu’il revient de choisir le prochain président de la commission grâce aux élections européennes.

 

En votant pour les candidats PS ou UMP vous contribuerez à la réélection d’un Président de commission transparent et ultra libéral. Un Président de commission qui n’a pas pris d’initiative importante durant ces mois de crise. Un Président de commission qui n’a pas contribuer à préserver ni vos emplois ni notre environnement.

 

Vous pouvez au contraire choisir de voter pour des listes démocrates qui contribueront à élire un Président de commission fort, qui impose la solidarité d’une croissance européenne par une politique d’investissement dans les infrastructures, la recherche et l’éducation, qui permette à une Europe forte de protéger la planète.

 

Le choix du Président de la commission vous revient le 7 juin.

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vendredi, 24 avril 2009

Classement des députés de l'Ain, de la Savoie et de la Haute Savoie

Vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulatif du travail parlementaire des députés de l'Ain, de la Savoie et de la Haute Savoie. Encore une fois il ne s'agit que d'un classement avec toutes les limites que cela induit (quantité par rapport à qualité). Mais il a le mérite d'exister.

Ce classement ne débat pas du fond des points de vue défendu. Ce débat la est l'objet des élections mais bien de la réalité du travail parlementaire.

La situation de Bernard Accoyer est un peu particulière puisque sa fonction de Président de l'Assemblée nationale ne lui permet pas de remplir normalement son mandat de député. On peut seulement constater que l'Assemblee nationale a perdu beaucoup de sa crédibilité et de sa légitimité depuis que Bernard Accoyer en est président.

Les rapports sont des travaux importants. Mais a l'Assemblée nationale la compétence n'est pas le seul critère pour se voir confier des rapports. L'obéissance aux consignes partisanes du groupe est un autre critère. Etre rapporteur n'est donc pas un signe de travail parlementaire mais plutôt un signe de l'obeissance aux ordres du groupe plutot qu'aux attentes des habitants.

Le travail parlementaire de notre député Claude Birraux est inferieur de moitie a celui de Lionel Tardy, mais se situe plutot dans la moyenne supérieure. Marc Francina ne produit que le quart de ce que fait Michel Bouvard, et Martial Saddier a peine un dixième. Comme les sanctions financières prévues par le règlement ne sont pas appliquées, les indemnités d'élus sont les mêmes pour tous.

Dans certaines organisations, l'absence ne donne pas lieu seulement à des sanctions financières mais aussi a une déchéance du mandat.

Au sujet de l'absentéisme parlementaire, il était amusant d'entendre Bernard Accoyer dire sur France Inter qu'il n'aimait pas beaucoup le mot "sanction". Il aurait du préciser "sanction contre mes amis absentéistes" car il semble beaucoup plus apprécier le mot sanction lorsqu’il vote les lois les plus répressives de la République.

La France a besoin de Parlementaire engagés, présents, à l’écoute sur le terrain, disponibles. Ces Parlementaires ne doivent pas cumuler des mandats plein temps et doivent être à l’écoute des habitants plutôt que d’être aux ordres des partis.

Le total est calculé de la manière suivante : 1 point par question écrite, 5 pour les auteurs d'une proposition de loi, 1 point pour les signataires,  2 pour un rapport ou une intervention en séance ou commission.

TOTAL
1 Michel Bouvard 715
2 Lionel Tardy 581
3 Michel Voisin 354
4 Claude Birraux 289
5 Etienne Blanc 195
6 Marc Francina 186
7 Dominique Dord 177
8 Herve Gaymard 129
9 Xavier Breton 128
10 Charles de la Verpilliere 97
11 Martial Saddier 79
12 Bernard Accoyer 61

Fichier complet :

Contribution des deputes de Savoie, Haute Savoie et Ain.xls

Pour en savoir plus sur les députés godillots :

http://www.deputesgodillots.info/

et sur la participation de tous les autres députés :

http://www.lesinfos.com/docs/activitesdeputes.pdf

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jeudi, 23 avril 2009

Le Parlement Européen : un modèle pour le Parlement français

Nos députés ont une nouvelle fois brillé par leur absence lors du vote de la loi HADOPI. Ils n'étaient que 36 sur 577 à être présent dans l'hémicycle au moment du vote.

Un scrutin public :

Ce genre de chose n'arrivent pas au Parlement Européen. Au Parlement Européen, tous les votes sont enregistrés nominativement. Cette transparence permet à chaque électeur de constater la présence ou l'absence de son député européen. A l'Assemblée nationale il est rare que les scrutins soient publics. Cela permet aux députés de cacher leurs fréquentes absences.

Des contributions publiques :

Le site du Parlement européen indique pour chaque élu les presences, le nombre d'intervention, de proposition, d'avis et de rapport émis. Chaque électeur peut voir le travail effectué par son député européen. L'Assemblée nationale s'évertue à cacher l'absence de travail réel de ses députés. Les uns et les autres se cachent derrière le "travail en commission" pour prétendre qu'ils travaillent.

Un vote personnel :

Au Parlement européen, le vote est personnel. Seuls les députés présents peuvent voter. A l'Assemblée nationale un député peut donner une procuration à un autre député pour certains votes.

Des indemnités proportionnelles à la présence :

Les indemnités des députés européens sont proportionnelles à leurs participations aux votes. Ils sont présents. A l'Assemblée nationale le règlement prévoit la même chose. Mais la collusion entre les Présidents de groupe fait que ce règlement n'est jamais appliqué.

A vrai dire le Gouvernement est hypocrite lorsqu'il se plaind de l'absentéisme parlementaire. Des députés absents s'est parfois bien pratique. Ce sont des députés qui ne se plaignent pas. Ce sont des députés qui ne sont pas très exigeants. Le cumul des mandats était l'exception, il est aujourd'hui la règle. Un cumul des mandats qui conduit à un cumul d'absentéisme dans deux institutions.

Les députés européens assument leur responsabilité de Parlementaire. Pendant ce temps là, les députés français touchent des indémnités pour obéir aux consignes de vote partisane. Il y a une forme de traffic d'influence dans le fonctionnement de la politique française.

Heureusement les députés européens ont souvent le dernier mot. Le Gouvernement va faire revoter le texte de la loi HADOPI qui a été rejetté. Mais les tribunaux constateront que la loi européenne votée le 10 avril 2008 interdit l'application de la loi HADOPI.

 

NB : un excellent site a été mis en ligne hier qui recense les taux de présence et d'activité des députés. Il prouve que même les pires députés européens français sont plus présents en séance que la moyenne des députés nationaux. Les députés MODEM sont dans la moyenne : ils devront faire mieux sur le prochain mandat. Deux têtes de listes de notre région Jean Marie Le Pen (FN) et Vincent Peillon (PS) sont parmi les pire députés européens. Françoise Grossetête est elle relativement présente.

http://www.parlorama.eu/fr/

 

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mercredi, 22 avril 2009

Compte rendu du Conseil Communautaire du 20 avril

Lundi soir avait lieu le Conseil Communautaire du Genevois. L'ordre du jour de l'assemblée ne comptait que des délibérations relativement courantes. En revanche, avant le Conseil avait lieu un compte rendu du projet d'agglomération sur le PACA de Saint Julien.

Il était intéressant de noter que le sujet du compte rendu d'agglo intéressait manifestement plus d'élus que l'ordre du jour (les élus de certaines commissions étaient invités). De toute évidence, les mentalités ont évolué ces dernières années. Plusieurs élus Genevois du Grand Conseil font la même observation côté suisse. Soit nous gérons ensemble un espace commun soit nous nous enfermons petit à petit dans une paralysie des transports qui dégrade la qualité de vie de tous.

Dans ce contexte l'intervention du Sous Préfet était incongrue. Il abordait les problèmes du Genevois franco-suisse d'un point de vue strictement national : "eux-nous". Cette intervention est compréhensible pour un représentant de l'Etat. Mais une telle attitude est suicidaire pour notre territoire : les trente dernières années l'ont prouvé.

Il est vrai que le changement des mentalités doit se traduire par des actes. A ce jour les intentions de construire suffisament de logements côté genevois ont conduit à un doublement du nombre de nouveaux logements mais cela reste inférieur de moitié à la croissance de la population Genevoise. Les déclassements nécessaires n'ont pas encore eu lieu. Ils seront pourtant nécessaires pour montrer des signes de bonnes volontés qui aillent au delà des déclarations de bonne intention.

L'appel à la vigilance du Sous Préfet est compréhensible. Nous ne devons pas être naïfs et avancer en parallèle : créer des emplois côté français, construire des logements côté suisse, densifier pour permettre d'implanter des transports en commun nécessaires et les financer ensemble.

Mais nous devons aussi prendre conscience que si nous ne gérons pas ensemble ce territoire c'est notre qualité de vie à tous continuera de se dégrader à vue d'oeil, semaines après semaines. Passer du "eux-nous" qui a conduit aux aberrations actuelles au "nous" qui nous permettra de bâtir une agglomération agréable à vivre.

loi Hadopi sur le téléchargement : les votes du 29 avril et du 7 juin 2009

La loi HADOPI instaurant la coupure de la ligne internet aux internautes qui téléchargerait des fichiers a été rejetée la semaine dernière à l'Assemblée nationale par 21 députés contre 15 sur 577 - les autres étaient absents-. Le Gouvernement présentera une nouvelle mouture identique de la loi à l'Assemblée nationale et sifflera un peu plus fort pour faire venir en nombre ses députés aux ordres.

Peu importe. La future loi française déjà inapplicable sera bientôt contraire aux règlements européens. En effet, le 10 avril 2008, le Parlement Européen a déjà voté sur le sujet. Ils ont estimé que l'interruption de l'accès à internet allait à l'encontre des droits de l'homme, des droits civiques et des principes de proportionnalité, d'efficacité et d'effet dissuasif.

Le vote a été serré avec 314 Pour et 297 Contre.

Les députés Européens MODEM ont voté Pour le rapport du Parlement (qui s'opposait à la riposte graduée) avec une abstention. Les députés UMP et nouveau centre ont voté Contre (mais il y avait deux absents). Les socialistes ont voté Pour à 21 voix, 2 abstentions et 8 absents. Parmi les abents du PS ont compte Harlem Désir, Pervenche Bérès et Stéphane Le Foll qui sont à nouveau candidat. Les Villiéristes étaient tous absents, tout comme Marine Le Pen. Avant de se représenter ces députés européens devrait commencer par assumer leur mandat actuel.

Quelques soit le résultat du vote de la nouvelle lecture de la loi HADOPI le mercredi 29 avril à l'Assemblée nationale, cela n'aura aucune conséquence sur le quotidien des internautes. Si la loi n'est pas censurée par le Conseil Constitutionnel, il est probable que cette loi ira rejoindre le vaste cimetière des lois qui n’ont jamais eu de décret d’application. Les tribunaux ne pourront pas appliquer cette loi qui est contraire au droit Européen.

Le seul vote qui compte est celui des élections européennes du dimanche 7 juin. Les internautes auront un grand besoin de députés européens présents et qui ne votent pas aux ordres sans réfléchir des lois inapplicables et  disproportionnées : nous avons besoin de plus de députés européens du Mouvement Démocrate.

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mardi, 21 avril 2009

Le marché de Saint Julien le samedi

CIMG1642.JPGSavez vous pourquoi il y a des arbres le long des routes en France ? Il s'agissait de délimiter la voie public et des cultures privées afin d'éviter que les paysans au moyen âge ne rognent chaque année un peu plus la voie lors des labours. Plusieurs siècles plus tard la tradition des voies ombragées reste causant la mort de dizaines d'automobilistes.

Les effets survivent parfois bien longtemps leur cause.

Le marché de Saint Julien a lieu les vendredi. Cela avait du sens il y a 40 ans. Mais depuis 40 ans, la proportion de familles dont les deux parents travaillent a considérablement augmenté. Il y a 40 ans un marché le vendredi matin avait du sens, aujourd'hui il n'a du sens que pour la faible proportion de familles qui sont disponibles pour faire des achats le vendredi matin.

Lors du vendredi Saint - qui était férié pour les 55% d'actifs frontaliers - on a pu observer qu'elle pourrait être le succès d'un marché qui serait accessible aux actifs.

Déplacer les horaires d'un marché est une chose difficile. Il faut préparer cela longtemps à l'avance. L'annoncer. Le communiquer. L'accompagner par un positionnement - le marché de Saint Julien doit avoir une identité propre, marché bio, marché local, marché de saison ? -. Beaucoup trop risqué selon l'adjointe au commerce de Saint Julien dont le projet est de déplacer le marché de 30 mètres plutôt que de le déplacer dans le temps.

Cela nécessite d'expliquer la démarche aux commercants, de les écouter, de remplacer ceux qui ne veulent pas suivre ce changement.

Ce n'est pas un hasard si les supermarchés font 40% de leur chiffre d'affaire entre le vendredi après midi et le samedi soir. Cela correspond aux disponibilités des actifs.

Un marché implanté sur la voie publique le samedi matin aurait une plus grande fréquentation. Il n'occuperait pas les places de parking et favorisait donc aussi le chiffre d'affaire des commerces. Il permettrait aux clients de pouvoir stationner sur les places de parking habituellement utilisées par les pendulaires.