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lundi, 22 novembre 2010

Chômage : l’échec de la politique économique genevoise

Chaque jour, les habitants de la région genevoise paient un lourd tribut à la politique économique exogène de Genève qui fait venir 15 000 personnes par an : dégradation du pouvoir d’achat en raison de l’aggravation de la pression foncière et dégradation forte, rapide et marquée de la qualité de vie lié à une urbanisation trop rapide et mal pensée.

Il est temps de tordre le cou à l’argumentation habituelle pour défendre la politique économique genevoise : elle permettrait de créer des emplois pour les Genevois. L’argumentation officielle prétend même qu’il y aurait 3,7 emplois créés localement pour chaque emploi importé. Une argumentation fondée sur une étude faite sur commande par l’Université de Genève. Cette étude est fondée sur des données déclaratives des entreprises qui savaient au départ ce qu’elles avaient intérêt à répondre. Ces 3,7 emplois sont le plus souvent des emplois importés eux aussi soit qu’il s’agisse d’emploi de niveau international… dont les procédures ont parfois été lancées à Genève mais dont les salariés sont rarement des Genevois. Ou encore lorsqu’il s’agit au contraire d’emploi très peu qualifié et très peu rémunéré occupé par des salariés non déclarés.

Regardons les chiffres de plus près. Vous trouverez ci-dessous le graphique du nombre d’emploi à Genève et du nombre de chômeurs dans le canton de Genève. Si comme le prétend le Conseil d’Etat les emplois importés créaient des emplois locaux pour les Genevois alors le nombre de chômeurs genevois devrait baisser à mesure que le nombre d’emplois augmente. Dans les faits le chômage reste stable, voir augmente légèrement au fur et à mesure que le canton importe des emplois. Sur la période 2001-2009 il y a eu un chômeurs genevois de plus à chaque fois qu'il y avait 3 emplois supplémentaires dans le canton. La réalité est loin des chiffres énoncés par les défenseurs de la politique économique exogène.

Echec de la politique économique genevoise.JPG

La politique économique genevoise détruit notre qualité de vie, détruit notre pouvoir d’achat mais en plus est sans effet sur le taux de chômage. Le seul effet positif et qui est la véritable raison de cette politique est son effet sur les finances cantonales. Ces importations massives d’emplois génère des rentrées fiscales qui permettent à Genève de financer un niveau d’équipement publics et culturels de niveau international sans commune mesure avec la taille de la ville. Cela fonctionne encore, tant que Genève ne finance pas les infrastructures rendues nécessaires par ces arrivées massives de population (une nouvelle ligne de CEVA tous les 7 ans par exemple).

Mais l’intérêt financier à court terme du canton justifie-t-il que l’on dégrade le pouvoir d’achat de tous les habitants de la région, leur qualité de vie et qu’on abandonne les chômeurs genevois à leur sort ?

 

PS : Pour les partisans du MCG qui voudraient imputer la hausse du chômage aux frontaliers, je les engage à lire la note suivante qui prouve qu'au contraire le chômage et le nombre de frontaliers évoluent en sens opposé.

 http://www.vive-saint-julien-en-genevois.fr/archive/2010/...

 

Commentaires

Article très intéressant, mais pourriez-vous svp mentionner la source des chiffres présentés?

Écrit par : Pablo RAPIN | mardi, 04 octobre 2011

Toutes mes excuses pour l'oubli. Il s'agit des statistiques que vous trouverez sur le site de l'OCSTAT sur le site du canton de Genève.

Cordialement,

Antoine Vielliard

Écrit par : Antoine Vielliard (St Julien en Genevois) | mardi, 04 octobre 2011

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