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mercredi, 12 avril 2017

#15 On l'a dit, on le fait : Soutenir le développement de l'Ecoparc de Cervonnex

Ces dernières années, le développement économique dans le Genevois français a surtout été concentré sur l'économie dite présentielle : c'est à dire l'économie liée aux habitants en nombre croissant, tel que le logement ou le commerce par exemple. Pour atténuer notre dépendance économique vis à vis de Genève et pour favoriser la création d'emplois, il est important de réserver des zones de développement pour les entreprises.

Le projet d'Ecoparc de Cervonnex remplis cet objectif. Il a été repris par la Communauté de Communes du Genevois qui le conduit. Les prospects se présentent en nombre. Les travaux commenceront dans les prochains mois.

La commune de St Julien accompagne ce développement, en particulier en ajustant son Plan Local d'Urbanisme pour rendre possible l'Ecoparc du Genevois.

Soutenir le développement de l'Ecoparc du Genevois, on l'a dit, on le fait.

Commentaires

Bonjour,

D'un éco-park qui fait la promotion d'activités durables nous avons glissé sémantiquement vers un parc qui propose aussi des activités liées au bien-être. Vaste définition.
Alors que les PME du territoire ont du mal à trouver des superficies, nous allons implanter (entre autres) des restaurants, des magasins de sport ou de jardinage (alors qu'il y en a déjà dans un rayon de 500m). Vous me répondrez que vous ne pilotez pas ce projet en direct, dans ce cas quelle est la part de responsabilité de la commune? Notre ville devient une zone commerciale (voyez l'entrée de ville côté Biofrais) d'une part, et un espace de loisirs d'autre part. C'est cela notre futur ?? Si oui ça m'interpelle...

Matthias Chardon

Écrit par : Matthias Chardon | mercredi, 12 avril 2017

Bonjour, la majorité des espaces est consacré à des activités de production. Effectivement, les projets commerciaux voient le jour plus rapidement dans notre secteur en raison du pouvoir d'achat qui favorise l'activité commerciale et du coût du foncier qui pénalise les activités de production. Cependant dans le cas présent, les projets commerciaux et bien être parce qu'ils partiront en premier financeront la viabilisation pour les activités productives. Je ne pense pas qu'il faille opposer les uns aux autres. Dans les deux cas ce sont des emplois. Cordialement, Antoine Vielliard

Écrit par : Antoine Vielliard | vendredi, 14 avril 2017

Bonjour,

On parle ici d'équilibre sur le territoire. La question n'est pas d'opposer des activités de commerce à des activités de production.
Nous laissons des groupes commerciaux s'implanter en leur octroyant toujours plus de surface, parce que nous sommes l'arrière-boutique de Genève. Mais nous ne faisons pas de place pour d'autres types d'activité et on ne se pose pas tellement la question des besoins. De plus l'ambition initiale (parc d'activités durables) est détournée de façon flagrante. La logique de pure rentabilité financière, que j'entends, devrait être mise en perspective avec des objectifs de développement pour le territoire. Est-ce que vraiment on a besoin d'un mini "Grand Epagny" ou d'un "Ville-la-Grand bis" à St Julien??

On pourrait même aller jusqu'à penser qu'au lieu de favoriser l'implantation de cabinets de massage ou de kiné (ce qui semble être le cas dans cette zone) nous pourrions avoir une maison médicale avec des généralistes. Vous avez déjà expliqué que vous ne souhaitiez pas, au niveau de la commune, agir dans ce sens; peut-être que le niveau intercommunal serait mieux adapté? Sans "m'opposer" aux professions paramédicales, il me semble qu'on trouve relativement facilement un rdv de kiné ou d'ostéo sur St Julien alors que pour un généraliste c'est beaucoup plus compliqué. Pourquoi ne pas agir selon les besoins dans cet exemple précis ?

Écrit par : Matthias Chardon | vendredi, 28 avril 2017

Nous appuyons fermement le courrier de Matthias Chardon et demandons de toute urgence une Maison Médicale sur Saint Julien en Genevois. Cette ville qui se vide de ses médecins généralistes, semble aux yeux de beaucoup, totalement sinistrée dans ce domaine.
Il serait temps d'y penser. Merci.
Fuchs-Gilibert

Écrit par : Fuchs-Gilibert | mardi, 02 mai 2017

@Matthias Chardon et Fuchs Gilibert : En premier lieu j'ignore où vous m'avez entendu dire que nous ne souhaitions pas travailler sur la question de la pénurie médicale. Nous faisons TOUT ce qu'une commune peut faire raisonnablement. En particulier nous avons indiqué aux professionnels de santé que nous mobiliserions toutes les subventions possibles pour une maison pluridisciplinaire de santé qui puisse être attractive pour de jeunes médecins. Cependant, un tel projet médical ne peut être proposé que par des médecins et des professionnels de santé. Ils travaillent ensemble à l'élaboration d'un tel projet. Lors de notre dernière rencontre sur le sujet, ils indiquaient qu'ils préféraient une implantation sur le site de Cervonnex plutôt qu'en ville et le projet de Kiné prévoit précisément dans le projet une maison médicale. Nous avons revanche souligné que le nombre de médecins formés, les conditions de leur implantation et leur rémunération dépendent de l'ARS, du gouvernement et des parlementaires. A ce stade nous n'avons eu aucune réponse concrète et opérationnels de ces "responsables". J'ignore ce qui vous conduit à comparer l'écopark de Cervonnex au Grand Epagny ou à Ville la Grand, je vous invite à vous renseigner plus précisément sur le projet, car les parties commerciales sont très minoritaires par rapport aux activités, même si la demande est beaucoup beaucoup plus forte en terme d'activités commerciales qui créent également des emplois. Pour ma part, je considère qu'un emploi est un emploi.

M. ou Mme Fuchs Gilibert, nous souhaitons nous aussi de toute urgence une maison médicale. Seuls les profesionnels de santé peuvent être à l'initiative d'un tel projet médical. La commune a indiqué qu'elle aiderait en mobilisant toutes les subventions possibles sur un tel projet. Les médecins y travaillent.

Antoine Vielliard

Écrit par : Antoine Vielliard | jeudi, 15 juin 2017

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