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lundi, 08 mai 2017
8 mai 1945 : La France est grande quand elle est unie
(Vous trouverez ci-dessous le texte de mon allocution à l'occasion de la cérémonie de commémoration de l'armistice du 8 mai 1945)
Mesdames, Messieurs,
Nous sommes rassemblés ici aujourd’hui autour du monument aux morts pour commémorer l’armistice du 8 mai 1945 qui mit fin non seulement aux combats meurtriers de la seconde guerre mondiale, mais également au plus grand génocide de l’histoire de l’humanité et qui consacra la victoire des forces démocratiques sur les mouvements nazis et pétainistes.
Depuis quelques années maintenant, nous commémorons en ce jour l’ensemble des événements de la seconde guerre mondiale de l’appel du 18 juin 1940 jusqu’à l’armistice du 8 mai 1945. Nous honorons également la mémoire des déportés. Janine Chaléat, Conseillère Municipale dont la famille a été décimée par la déportation lira dans quelques instants le message des associations de déportés.
L’actualité du moment nous rappelle que la victoire du 8 mai 1945 ne fut une victoire définitive que pour la seconde guerre mondiale. Les idées qui avaient conduit à l’émergence du nazisme et du pétainisme sont toujours présentent et exigent que le combat des idées se poursuive. En particulier la haine de l’étranger ou de celui qui a une autre foi, la haine de ceux qui sont différent, le repli d’une nation sur elle-même, l’illusion des boucs émissaires dans la résolution des problèmes socio-économiques. Tout cela existe encore aujourd’hui. Tout cela nécessite d’y opposer l’espoir, la détermination, l’unité nationale.
La seconde guerre mondiale nous donne les clefs de ce combat qui se poursuit contre des idées si éloignées de l’idéal républicain de Liberté, d’Egalité et de Fraternité. Lorsque le 18 juin, en pleine débâcle, le Général de Gaulle en appel à l’espérance de chacun, il en appelle autant aux officiers qu’aux soldats, autant aux ingénieurs qu’aux ouvriers.
C’est ainsi que grâce à la cohésion nationale, la victoire s’est construite. Les gaullistes, les démocrates-chrétiens et les communistes se sont alliés dans les ombres de la résistance. Ils ont souffert et sont morts côte à côtes, parfois pour se protéger les uns les autres. Car lorsque l’idéal de la République française est menacée, il n’y a plus de divergences, plus d’hésitations, plus de divisions possible, seule l’unité nationale au service du pays compte.
C’est ainsi que furent jetées les bases de la reconstruction française grâce au programme établi par le Conseil National de la Résistance. Des bases qui doivent sans doute être actualisées aux temps d’aujourd’hui mais qui assurent le fondement de ce qu’est la France moderne.
Cet exemple que nous ont légué les combattants des Forces Françaises de l’Intérieure comme ceux des Forces Françaises Libres est toujours d’actualité : lorsque la France est menacée, cette France, d’ordinaire si prompte à la révolte, est aussi capable de communion nationale au service du pays.
Parce qu’ils ont libéré les camps de concentration, parce qu’ils ont libéré la France et l’Europe, parce qu’ils ont vaincu les nazis, mais aussi parce qu’ils nous ont donné cet exemple si fort d’unité nationale, il est juste d’honorer aujourd’hui la mémoire de tous ceux qui ont combattu.
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