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mercredi, 10 mai 2017

Des tickets de bus pour payer des bus supplémentaires

Les citoyens Genevois, résidant à Genève ou dans le Genevois français, décideront le 21 mai prochain de valider ou non une légère augmentation des tarifs. Ce débat est important pour la mobilité dans le Grand Genève. Nous avons les mêmes questions dans le Genevois français.

Les transports en commun sont financés partiellement par les tickets de bus et partiellement par les impôts. Depuis de nombreuses années tant côté français que côté suisse, les subventions publiques consacrées aux transports en commun n'ont fait qu'augmenter. Cela a permis d'augmenter le nombre de lignes, les cadences et les amplitudes horaires. L'augmentation continuera probablement vu le retard accumulé et le besoin croissant. Cependant, la question des recettes est aussi décisive dans l'augmentation de l'offre. Plus les recettes sont importantes, plus il y a de moyens pour augmenter les cadences de bus.

C'est la raison pour laquelle, côté français nous avons nettement intensifié les contrôles, augmenté les amendes et que nous mettons en place la montée par l'avant sur la N et la M. La baisse de la fraude a eu un effet sur les recettes qui nous a permis de financer l'augmentation des fréquences. C'est la raison pour laquelle j'engage chacun d'entre vous à contribuer à cette lutte contre la fraude dans les transports en commun. Ou encore à inciter vos amis, voisins et collègues à emprunter également les transports en commun.

Par ailleurs, nous n'avons pas suivi le canton de Genève dans la dramatique décision de baisse des tarifs prise en votation il y a deux ans. Cette baisse a été catastrophique pour notre mobilité à tous. AUCUN usager supplémentaire sur le réseau genevois et au contraire une croissance importante des usagers sur la partie française qui n'avait pas eu de baisse de tarif. Faute d'usagers supplémentaires la baisse des tarifs s'est traduite par une baisse de recette de 12 millions de francs qui s'est traduite par des baisses d'offre de transport. Le tarif n'est JAMAIS un critère pour prendre les transports en commun : car c'est toujours déjà le plus compétitif des modes de transport. Les critères principaux sont la fréquence, la vitesse et la régularité. Or pour améliorer la fréquence, la vitesse et la régularité il faut plus de recettes.

Les votations sur les tarifs le 21 mai auront une influence importante sur notre mobilité à TOUS :

 Plus de recettes = Plus de bus = Moins de voitures = Moins de bouchons

Parce que ces votations sont importantes aussi pour le Genevois français, parce que 15% des habitants originaires de St Julien sont doubles nationaux et que des milliers d'autres sont citoyens suisses, parce que des milliers de Genevois viennent chaque semaine à St Julien et parce que ces débats publics sont les mêmes des deux côtés de la frontière nous avons proposé aux partis genevois d'utiliser les panneaux d'affichage de St Julien pour expliquer leur position.

Il y a une autre raison également. Les votations dites sur l'immigration de masse ou sur le cofinancement des P+R en France ont été adoptées de justesse. Les citoyens genevois et double nationaux qui vivent en France s'étaient peu mobilisés. Leur participation aurait pu faire basculer le résultat. Nous souhaitons contribuer à une mobilisation massive et systématique des genevois vivant en France afin que le souverain Genevois puisse mieux prendre en compte la réalité binationale de notre agglomération.

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