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mercredi, 25 juin 2008

Améliorer le libéralisme : l'actionnariat durable

Sauf erreur de ma part, la durée moyenne de détention des actions est de 6 mois en France. Avec une si courte durée, l'actionnaire n'est plus un membre de l'entreprise qui prend une part active à son avenir. L'actionnaire devient un simple consommateur d'action, un parieur. Il ne codécide plus de l'avenir de l'entreprise. Il ne remplli pas suffisamment son rôle de surveillance de la direction. Il doit donner plus d'ordre à la direction de l'entreprise et un peu moins à son courtier.

Le résultat c'est que les entreprises prennent de plus en plus de décision de court terme qui menace leur développement à long terme. L'actionnariat durable doit être encouragé. Il y a plusieurs manières de le faire. Il pourrait y avoir une taxe à l'achat qui incite les investisseurs à s'engager sur le long terme avec l'entreprise et de prendre donc une part plus active à sa gestion. Il pourrait également s'agir d'une obligation pour les entreprises de verser des dividendes différenciés selon la durée de l'investissement avec un dividende majoré pour les actionnaires durables. Le versement du dividende doit être lié à l'exercice du droit de vote qui doit devenir obligatoire - l'actionnaire est rémunéré pas seulement sur sa décision d'investissement mais aussi sur les choix réalisés en Assemblée Générale.

Nos entreprises doivent investir pour leur avenir à long terme et plus seulement pour les résultats du prochain trimestre.

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lundi, 23 juin 2008

Améliorer le libéralisme : les rémunérations

Les disparités de rémunérations sont scandaleuses. L'excuse habituelle des dirigeants d'entreprises consistent à expliquer qu'ils sont sur un marché de l'emploi international et que la rémunération de leurs homologues américains est beaucoup plus élevée. Cette argumentation est fausse d'une part parce que les sociétés américaines ne sont pratiquement jamais dirigées par des européens, ensuite parce que l'honnêteté consisterait aussi à comparer avec tous les autres pays du monde dont les rémunérations sont plus rationelle et enfin parce qu'ils sont libre d'aller vivre ou même de construire une société au bord de la guerre civile comme l'est la société américaine, mais que ce n'est pas notre choix.

La rémunération scandaleuse des dirigeants d'entreprises provient surtout de l'absence de contrôle effectif sur leurs décisions. Les actionnaires doivent mieux assumer leur rôle -je reviendrai sur ce sujet dans les prochains jours-. Mais en attendant, les pouvoirs publics doivent imposer des normes. Lorsque des groupes sociaux ont des comportements immoraux, il revient à la loi de réprimer ces comportements.

Je pense que nous devons introduire un salaire maximum. Ce salaire sera de 10 fois le salaire minimum du groupe d'entreprises. Une rémunération exceptionnelle pourra être versée. Elle devra être conditionné aux résultats réels de l'entreprise par rapport à son secteur. Cette rémunération exceptionnelle ne se fera pas seulement sur les profits réalisés à court terme mais aussi sur le chiffre d'affaire : l'augmentation du chiffre d'affaire est un meilleur indicateur de satisfaction client, de création d'emploi et de rentabilité durable de l'entreprise. Les parachutes dorés seront interdits.

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vendredi, 20 juin 2008

Améliorer le libéralisme en l'humanisant

L'histoire a montré que le libéralisme est le seul modèle économique qui fonctionne. Dirigisme, autarcie et communisme se sont successivement effondrés. Mais l'actualité nous prouve chaque jour que le libéralisme court à sa perte s'il n'est pas rapidement réformé : augmentation des inégalités sociales, crise des subprimes, scandales financiers à répétition, crise alimentaire, flux migratoires importants qui arrachent des populations de leur pays d'origine contre leur gré... etc.. etc...

Le libéralisme court à sa perte. Notre société avec. Nous devons le réformer, et l'humaniser.

D'abord le libéralisme est fondé sur le principe de libre concurrence. Dans les fait on s'appercoit que cette libre concurrence n'est que partielle. Les exigences de rentabilité des actionnaires ont été telles que seul les leaders et les numéro 2 d'un marché conservent le soutien de leurs actionnaires. Le quatrième et parfois le troisième intervenant dont les rentabilités sont moindre sont incités à se retirer du marche. Dans les faits on se trouve souvent dans des situations de quasi duopole. Les ententes ne sont pas rare. On n'est alors plus dans un système libéral mais bien dans une forme d'oligarchie économique. L'équilibre entre le pouvoir des consommateurs, des actionnaires, des employés et des fournisseurs est alors rompu.

La loi doit être beaucoup plus stricte sur la préservation de la libre concurrence. Elle doit interdire les acquisitions des 3ième ou 4ième intervenents par les 1er ou 2ième.

Cela est vrai tant sur les marchés nationaux que localement. Il serait souhaitable par exemple qu'il y ait une plus grande diversité du nombre de fournisseurs de matériaux de construction. Ces derniers ont vu avec crainte l'arrivée des matériaux issus du chantier du CEVA. Cette arrivée massive semblait pouvoir déstabiliser un marché bien profitable. A Saint Julien, il serait préférable pour les habitants que sur les 3 supermarchés, deux ne fassent pas partie de la même enseigne.

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mardi, 20 novembre 2007

Logements, emplois et transports pour la qualité de vie du Genevois

Du haut du Salève, on peut observer la pression urbaine qui s'étend en dehors du canton de Genève. Parce que les communes du canton ne construisent pas suffisament de logements pour leur croissance démographique, la ville se développe dans le Genevois français et dans le canton de Vaud.

Nous nous retrouvons avec une situation ubuesque dans laquelle la campagne genevoise est située entre le centre ville et la périphérie urbaine du Genevois. Cette situation nous enferme tous dans des problèmes de circulation et d'urbanisation irrésolubles. 

Si les communes frontalières suisses ne veulent plus subir tant de circulation, elles devront s'assurer que leurs propres habitants ne soient plus obligés d'aller se loger toujours plus loin. Elles doivent construire suffisament de logements pour leurs habitants. Le besoin en logements supplémentaires est de l'ordre de 2% par an. Dans le canton de Genève en moyenne seulement 1% de logements supplémentaires ont été construits sur les 20 dernières années.

A l'opposé les communes frontalières françaises subissent une pression immobilière à marche forcée. A Saint Julien en Genevois ce sont 3% de logements supplémentaires par an qui ont été construits en moyenne sur les 6 dernières années. Cette urbanisation accélérée nuit autant à la qualité de vie des Saint Juliennois que les problèmes de circulation nuisent à la qualité de vie des habitants de Perly Certoux.

Pour préserver la qualité de vie dans le Genevois franco-suisse, nous devrons veiller à ce que le besoin de logements soit assumé équitablement dans toutes les communes du Genevois et veiller également à ce que la Haute Savoie crée aussi des emplois. Lorsque des emplois seront créés dans le Genevois français et que des logements seront construits dans le Genevois suisse, alors la pression sur la circulation et l'immobilier ralentira et nous pourrons alors préserver notre qualité de vie.


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mercredi, 08 novembre 2006

Réduire la TVA... mais pas que dans la restauration

Jacques Chirac lors de la campagne présidentielle avait promis de baisser la TVA pour la restauration. Encore une promesse en l'air puisqu'il savait que la France avait décidé de gérer celà au niveau Européen et que donc cette décision n'était plus du ressort du Président. Encore une promesse non tenue.

Les restaurateurs avaient mis en avant à quel point une telle baisse pourrait permettre de créer des emplois. De manière générale les baisses d'impôts permettent souvent de créer des emplois. En réduisant les charges des entreprises on permet à plus d'entreprises de survivre, on permet à plus d'entreprises d'investir plus, de créer plus d'emplois. Evidemment il y a une limite à cela : il faut que les impôts et taxes permettent tout de même de payer les services publics.

Comment savoir s'il vaut mieux augmenter les impôts pour créer des emplois publics ou les baisser pour permettre à plus d'entreprises de créer des emplois ? La seule chose qui compte alors c'est l'efficacité de la dépense pubique. Tant que les impôts sont mieux utilisés lorsqu'ils sont gérés collectivement il vaut mieux les augmenter. Mais à l'opposé si les impôts servent à financer des services publics ou des projets qui n'ont pas une réelle valeur ajoutée pour les français ou s'ils sont dépensés de manière innefficace alors il vaut mieux baisser les impôts et laisser les Français décider eux même ce qu'ils veulent faire de leur argent.

 Je fais partie de ceux qui estime que le niveau des impôts, taxes et charges est beaucoup trop élevé en France : celà pénalise la création d'emploi et le pouvoir d'achat des Français. L'Etat doit être gérer de manière plus efficace. La gestion des fonctionnaires doit être plus juste et plus responsable : ils doivent être mieux rémunérés mais ils doivent aussi être plus responsabilisés - ce qui suppose de renoncer à l'emploi à vie quelque soit les performances.

Les budgets publiques ne doivent pas systématiquement être renouvellés années après années. Au contraire, chaque budget doit être sytématiquement réduit pour dégager des moyens pour de nouvelles actions publiques.

Par une meilleure maîtrise de la dépense publique nous pourrons réduire la dette puis baisser la TVA et pas seulement dans la restauration. C'est ainsi que nous pourrons créer de nouveaux emplois.

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