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jeudi, 02 novembre 2006

Français dans la mort aussi

Pour nous Français l’intégration est érigé en principe républicain. Nous demandons aux personnes qui immigrent en France de s’intégrer à notre pays, à notre culture et d’assimiler nos valeurs. Dans la vie d’un groupe –une famille, une équipe de sport, une équipe de travail ou une association- on s’attend à ce que la dernière personne arrivée n’impose pas au groupe ses règles mais assimile les règles existantes du groupe.

Nous oublions parfois que l’intégration est un effort à double sens. Pour assimiler les personnes qui immigrent en France, notre pays lui aussi doit évoluer. Comme dans une équipe, la plupart de l’effort de l’adaptation est fait par la dernière personne qui rejoint l’équipe. Mais l’équipe ne peut pas non plus être exactement la même lorsqu’une autre personne la rejoint. Une famille change avec un nouveau né, un groupe change avec un nouveau membre.

La France aussi doit s’adapter. La France est maintenant un pays composé de personnes de différentes origines. Cette diversité est une richesse si nous apprenons à l’assumer. Comme tous les changements, cela n’est pas simple.

Si notre pays demande à ses nouveaux arrivants de s’intégrer de leur vivant, nous leur devons aussi une intégration dans la mort. De nombreux Français musulmans doivent envoyer le corps de leurs défunts dans leur pays d’origine faute de carrés musulmans dans nos cimetières. Alors que nous fêtons les morts, je souhaite qu’il y ait bientôt en France suffisamment de carrés musulmans dans nos cimetières pour que tous les Français puissent reposer en paix dans leur pays.

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lundi, 30 octobre 2006

Le sport pour tous

Les activités sportives ont de très nombreuses vertus dans la vie d'une ville :

  • faciliter les activités sportives est une question de santé publique,
  • renforcer les liens entre les français de toutes origines sociales ou avec les nouveaux arrivants,
  • transmettre des valeurs d'esprit d'équipe et de fair play.

Une politique sportive efficace qui permet au plus grand nombre de pratiquer un ou des sports est donc essentielle à la vie d'une commune (et d'un pays).

Il y a un éternel débat entre les partisans du sport pour tous qui facilite la pratique du plus grand nombre et les partisans du sport spectacle qui souhaite l'émergence d'un club d'élite. Mes discussions avec les associations sportives et les sportives m'ont conduit à comprendre à quel point le sport d'élite est nécessaire pour tirer l'ensemble d'un club.

Pourtant si le sport pour tous à un vrai intérêt public, je crois beaucoup moins à l'intérêt du sport d'élite : le succès d'un club local flatte l'égo d'une partie de la commune, mais l'égo me semble moins important que la santé publique ou le lien social. Le sport d'élite est nécessaire pour dynamiser le sport pour tous, mais ce n'est qu'un moyen de structurer un club autour d'ambitions communes et pas un objectif politique.

 

samedi, 28 octobre 2006

Pourquoi l'UDF ?

Trois raisons principales m'ont conduit à toujours soutenir l'UDF :

1) en premier lieu l'Europe : il me semble que l'essentiel des problèmes qui se posent à la France aujourd'hui doivent être résolus au niveau européen. Défense et sécurite, croissance et création d'emploi, aide au développement et politique d'immigration, approvisionnement énergetique et protection de l'environnement, épidémie et santé, justice et lutte contre le grand banditisme : il n'y a même pas besoin d'entrer dans le detail des sujets pour comprendre à quel point il est abhérant de vouloir régler ces problêmes au niveau national. Le découpage des royaumes du moyen-âge n'est pas l'échelle pertinente pour rêgler les problèmes du 21ième siècle. Nous avons besoin d'une Europe plus démocratique, plus efficace et plus proche du citoyen. De tous les partis politiques Francais, seul l'UDF est franchement pro-européen.

2) L'équilibre entre le social et l'économique : contrairement à la gauche je ne crois pas que le libéralisme soit forcément néfaste. Il me semble que le libéralisme ne doit pas être combattu, mais mis au service de la création d'emplois qui permettront à plus d'individus de se développer et d'être indépendants. Contrairement à la droite, je ne fais pas confiance aux rêgles de marché pour servir les interêts des individus. Or ce sont bien les être humains qui doivent être au coeur des politiques. De tous les partis francais seul l'UDF comprend ce subtil équilibre entre l'économique et le social.

3) Enfin, je trouve abhérant les anathèmes que se lancent la droite et la gauche. Tout cela n'est qu'un cirque dont la France est la seule victime. Personne ne détient toute la verite : à charge pour chacun d'écouter les autres, de les respecter et de les comprendre. C'est par l'écoute et la compréhension que nous pourrons trouver des propositions plus efficaces. Ce travail d'écoute impartial a lieu dans 90% des conseils municipaux apolitiques : pourquoi cela n'est plus possible dès que les débats sont observés par les médias ? L'UDF est le seul parti en France qui ne juge pas les idées à l'étiquette de celui qui les énonce. L'UDF est le seul parti qui sait écouter, dialoguer et construire avec chacun quelques soit ses étiquettes politiques. Ce qu'on appelle chez nous "le parti libre".

Je ne suis pas toujours d'accord avec toutes les positions de l'UDF -par exemple, je n'ai pas d'opposition de principe à l'adhésion de la Turquie à l'Union Europeenne le jour où elle aura rempli les conditions et où nous aurons une Constitution. Loin de me décourager, ces divergences que j'ai parfois m'incitent à m'engager encore plus pour défendre mon point de vue en interne. Notre pays a besoin de beaucoup plus de citoyens engagés pour combler le fossé entre les partis et les citoyens. Quelques soient vos opinions, adhérez au parti dont vous vous sentez le plus proche pour changer les partis de l'intérieur.

Ces trois raisons qui m'ont incitées à m'engager à l'UDF : l'Europe, l'équilibre entre le social et l'économique et cette manière de faire de la politique, je crois que ce sont trois besoins urgents de la France aujourd'hui.

vendredi, 27 octobre 2006

Les jurys citoyens

La proposition de Ségolène Royal de créer des Jurys Citoyens me semble très pertinente. Regardons en face le fossé béant entre les élus et les citoyens. Ce fossé détruit la confiance dans les institutions et en notre avenir. Nous ne pouvons pas continuer à avoir des comptes rendus de mandat seulement lors des élections. Le lien doit être beaucoup plus régulier. La différence de réaction entre les électeurs qui sont favorables à ce type de proposition et les concurrents de Royal qui y sont opposés apporte d'ailleurs une nouvelle preuve de ce décallage.

Le mot Jury qui fait tout de suite penser à tribunal n'est pas approprié - il ne doit pas y avoir de jugement mais un simple avis. Mais dans les faits celà s'approche des comptes rendus de mandat organisés par Delanoë à Paris et par de nombreux Maires : ces comptes rendus ne sont pas seulement appréciés, ils sont extrêmement utiles à la démocratie. Les citoyens ne sont pas des experts techniques mais ce sont les meilleurs experts pour comprendre leurs problèmes et juger de la réalité des résultats des politiques publiques. De nombreux maires le font déjà. Malheureusement très peu de députés rendent comptent régulièrement de leur activité ou encore consultent les citoyens de manière ouverte sur les projets de loi avant de voter.

N'oublions pas le principe de la République : le gouvernement du Peuple, par le Peuple, pour le Peuple. Le seul souverain dans une démocratie c'est le peuple, rien de plus naturel à ce que le souverain demande au serviteur qu'est le politique de rendre plus régulièrement compte de ses activités. 

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mardi, 24 octobre 2006

La scène et la salle

medium_la_scene.jpgIl me semble qu'il y a une déconnection de plus en plus grande entre la scène et la salle en France : la scène c'est tout ce qui est rendu plus visible par les médias, la salle c'est ce que chacun d'entre nous vit dans sa vie de tous les jours.

Il y a toujours eu un décallage important : quelque soit la bonne volonté des journalistes, ils ne pourront jamais synthétiser en quelques secondes la complexité de notre société. Celà est d'autant plus difficile qu'on leur accorde de moins en moins de temps.

Dans les années 60 nous n'avions pas nécessairement conscience de ce décallage. Du temps de de Gaulle, l'information était contrôlée. Les moyens de communication étaient limités. Nous n'avions pas aussi facilement la possibilité de communiquer avec des personnes aux quatres coins du pays qui vivaient des situations personnelles bien différentes des nôtres.

La liberté de l'information, la baisse des coûts des télécommunication et plus maintenant internet ont en quelques sortes allumé les projecteurs dans la salle. Désormais on s'apercoit plus facilement du décallage entre la simplicité des images chocs rapportées par les médias et la complexe réalité de nos vies.

Les élus de la nouvelle génération devront de plus en plus être dans la salle plutôt que sur la scène. Etre à l'écoute des gens plutôt que de proposer des idées toutes faites, préférer se faire insulter en allant à la rencontre des gens plutôt que de se faire flatter par les médias, organiser des réunions thématiques plutôt que d'annoncer dans la presse des permanences auxquelles personnes ne se rend.

S'engager pour ses convictions nécessite de se mettre au service des électeurs.

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dimanche, 22 octobre 2006

La société de confiance

medium_Confiance.jpgLa confiance est un catalysateur du succès de toute équipe. La confiance doit être à la base de toute relation humaine. Dans une société le coût de la méfiance c'est le contrôle, c'est l'absence d'ambition, celà empêche de s'aventurer dans de nouveaux projets ou de nouvelles découvertes.

Comment créer une entreprise si l'on n'a pas confiance en ses associés ? Comment fonder une famille sans la confiance mutuelle du couple ? Comment s'informer si on ne peut plus faire confiance aux médias ? Comment voter si l'on ne fait plus confiance aux candidats ni aux institutions ?

Ne soyons pas naïfs non plus : nous ne sommes que des êtres humains pleins de défauts et d'imperfections. Ne nous accordons pas une confiance aveugle, mais la confiance mesurée que l'on peut confier à des individus qui ont leurs propres motivations et leurs propres faiblesses.

Le terrorisme nous a couté énormément de confiance : celà se traduit par plus de contrôle dans toute la société. Le Chiraquisme et ses dérives (corruptions, faux électeurs, détournements de fonds publics, financement illégaux, contrôle de la justice) a détruit une bonne partie de la confiance que les Français avaient encore dans les institutions.

Depuis maintenant près de 20 ans dans l'ensemble des sociétés du monde occidental, la confiance que les citoyens places dans les institutions chute : on fait moins confiance aux journalistes pour nous informer impartiallement, aux institutions représentatives pour nous représenter, aux élus, aux entreprises et aux dirigeants, aux marques que l'on achète, aux syndicats.

Nous devrons reconstruire la confiance dans les institutions de notre pays pour retrouver la confiance en nous même. Je pense que l'on peut reconstruire la confiance dans nos institutions. Pour celà il faudra plus de transparence, plus de cohérence sur le long terme et plus de proximité. Plus de transparence en politique, c'est afficher plus clairement ses ambitions, assumer le fait que s'engager pour ses convictions et ses valeurs nécessite forcément aussi de conquérir des mandats : il est sain d'être ambitieux pour ses convictions. Plus de cohérence sur le long terme est nécessaire car la confiance s'accorde sur la durée : on ne fait pas confiance au premier venu. Enfin plus de proximité, nous avons besoin d'action politique dans le monde réel, au coin de la rue, pas dans l'irréel des médias.

Tout celà nécessite aussi que les dirigeants et responsables lorsqu'ils trahissent la confiance qui leur est donnée, soit sanctionés de manière exemplaire : lorsqu'un élu viole la loi, il ne fait pas que violer la loi mais il viole aussi l'idée même de loi.

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samedi, 07 octobre 2006

Remettre les Français au coeur des décisions publiques

 L'Express a sorti la semaine dernière un classement des députés en fonction du nombre de leurs interventions en séance publique. Ce classement a été fait par les auteurs du livre "députés sous influences". http://blogs.lexpress.fr/influence/  Il est vrai que les interventions en séance publique ne sont qu'une petite partie du travail parlementaire. Cependant c'est l'une des rares parties du travail qui soit soumis à la transparence. Ce classement révèle l'étendu du cancer de l'absentéisme parlementaire. Si on supprimait le siège de la moitié des députés les moins présents on ne se priverait que de 15% des interventions en séance publique.

Claude Birraux, député de la circonscription d'Annemasse y figure en 223ième position sur 577 députés avec en moyenne une intervention par mois en séance publique. Il ne doit pas en être particulièrement fier puisque dans un communiqué de presse jeudi il affirmait être au 85ième rang ! Pour parvenir à son calcul, il ne compte que pour un rang unique tous les parlementaires plus actifs qui lui qui ont le même nombre d'interventions ! Un peu comme si un élève rentrait chez lui avec un 10 sur 20 et affirmait être le 10ième de la classe car il n'y a que 10 notes qui sont plus élevées que 10.

Pour les groupes parlementaires c'est le PC qui est le plus actif avec 84 interventions par députés en moyenne, suivi par l'UDF avec 46 interventions, le PS avec 37 et enfin l'UMP avec seulement 28 interventions par député.

medium_un_huron_a_l_assemblee.jpgLe Parlement est faible en France pour des raisons institutionnelles en partie, mais aussi en grande partie parce que de trop nombreux députés ont démissioné de leur responsabilité de représenter les Français. Le scandale du cumul des mandats y est pour beaucoup. Nous sommes le seul pays en Europe dans lequel 9 députés sur 10 cumulent leur mandat de parlementaire avec un mandat local. Ils ne peuvent pas assumer correctement ces deux responsabilités qui demande un investissement personnel à temps plein.

Je lis également un livre passionant d'un jeune député UMP qui décrit les travers de l'Assemblée Nationale en générale et du groupe UMP en particulier. Il décrit sans concession les consignes partisanes, les pressions en tout genre, le dénuement de moyen. Il décrit à quel point l'organisation du pouvoir en France conduit à la marginalisation de ceux qui doivent être le lien entre les citoyens et le pouvoir.

Je crois fermement que l'avenir de notre pays doit se bâtir par la confiance des Français dans leurs insitutions. Cette confiance doit être restaurée en recréant un lien beaucoup plus fort entre la décision publique et le citoyen. Et celà n'est possible que par un renforcement du rôle et de la représentativité des élus qui représentent les citoyens.

Le principe de la République dans la Constitution n'est il pas : le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple.

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mercredi, 04 octobre 2006

Faut-il être fou pour s'engager en politique ?

La politique suscite tant de rejet qu'on se demande parfois ce qui peut pousser un jeune à s'engager. Lorsque j'ai pris la décision de soutenir un mouvement politique, il me semblait qu'il serait égoiste de ma part de ne me soucier que de mes problèmes personnels sans avoir quelques convictions sur l'avenir de la société. Il m'a ensuite semblé qu'il serait lâche de ma part de garder ces convictions pour moi sans même essayer de les défendre - dans le respect des convictions des autres.

Aujourd'hui mon engagement politique m'enthousiasme pour 3 raisons principales dans l'ordre croissant d'importance :

1) intellectuellement : on est amené à se poser des questions très diverses sur la culture, l'emploi, les affaires étrangères ou le social. Cette diversité des sujets est un constant défi intellectuel. Une source de développement personnel par rapport aux questions professionnelles qui sont souvent de nature similaire.

2) humainement : l'activité politique est l'une des rares activités qui permet d'aller à la rencontre de personnes de tous horizons. En campagne il m'est arrivé de parler successivement à quelques minutes d'intervalles à un notable bien établi puis à un jeune marginal dépendant de la drogue. Je trouve dans chacun de ces échanges humains une occasion d'apprendre. Chaque contact humain est pour moi une nouvelle source d'inspiration et de motivation.

3) donner un sens à ma vie : me mettre au service des autres est un moyen pour moi de donner un sens à ma vie qui puisse modestement survivre à moi-même.

Notre pays à besoin que nous soyons plus nombreux à nous engager à son service.

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