Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 11 août 2010

Le tram : une menace pour l’hôpital de Saint-Julien en Genevois tant que Genève ne construit pas assez de logements

(Texte qui sera publié dans l'édition de Septembre 2010 du Bulletin Municipal de Saint-Julien-en Genevois dans la page que la loi réserve à la libre expression de la minorité)

Le projet de tram à Saint-Julien-en-Genevois avance. Le Conseil d’Etat Genevois a fait de ce dossier une de ses priorités pour la législature. Les travaux pour un tram à Saint-Julien pourraient commencer en 2015-2016. En attendant, la municipalité va lancer des travaux pour créer des couloirs de bus à Saint-Julien. Des travaux de voirie très coûteux pour des couloirs de bus qui ne serviront que quelques années avant le tram.

La croissance démographique se poursuit à un rythme élevé. Saint-Julien-en-Genevois en Genevois est en train de doubler de taille tous les 20 ans. Pendant ce temps là, la paralysie des transports étouffe notre région chaque jour un peu plus. Les transports en commun sont nécessaires.

Mais un tram à Saint-Julien-en-Genevois ne changerait rien à nos problèmes de circulation tant que Genève ne construira pas assez de logements : seulement 1230 logements en 2009 dans le canton de Genève alors que ce dernier a attiré près de 10 000 habitants par ses conditions fiscales dérogatoires. Les nouveaux usagers du tram seraient aussitôt remplacés sur les routes par les habitants chassés de Genève en raison de la pénurie de logements.

Si Genève continue de ne pas construire de logements, un tram à Saint-Julien-en-Genevois accélérerait l’arrivée de jeunes familles genevoises contraintes de quitter le canton pour se loger. Bien malgré eux, ils contribueraient à augmenter les loyers au détriment des salariés en euros. Un tram se traduirait par des logements encore plus inabordables pour les professeurs, les infirmières, les pompiers professionnels, les médecins, les maçons. La dégradation constante des conditions de vie pour les salariés en euros est une menace pour l’avenir de notre hôpital, pour nos écoles, pour la gendarmerie, pour nos maisons de retraites, pour nos entreprises et pour nos mairies.

Notre région bénéficie largement du phénomène frontalier, mais notre commune a aussi besoin d’employés, d’agriculteurs, d’ouvriers et de fonctionnaires qui doivent avoir les moyens de vivre correctement avec des revenus en euros. Les salariés en euro sont tout aussi indispensables que les frontaliers de toutes nationalités pour créer la richesse de notre territoire. Si le tram arrive à Saint-Julien-en-Genevois avant que Genève ne construise assez de logements, il sera une menace directe pour nos entreprises et nos services publics. Quel sera l’avenir de l’hôpital si infirmières et médecins ne peuvent plus se loger à moins de 30 kilomètres de Saint-Julien-en-Genevois ?

Si Genève continue de ne pas construire assez de logements, il nous faudra renoncer au tram pour éviter qu’il ne condamne l’hôpital de Saint-Julien-en-Genevois.

Il existe une solution : parvenir à convaincre Genève de construire enfin assez de logements. Pour cela il faut souligner les effets pervers de la pénurie de logements sur la circulation car chaque logement en moins à Genève c’est une voiture de plus sur les routes du Genevois. Nous devons alerter nos amis et voisins Genevois sur l’immoralité qu’il y a à expulser sa jeunesse faute de logements. Enfin si nécessaire, nous devons aller jusqu’à suspendre la coopération sur les transports en commun transfrontaliers tant que Genève ne tiendra pas ses engagements sur la construction de logements.

Quand Genève construira assez de logements, le tram permettra enfin de réduire les nuisances de la circulation et ne sera plus une menace pour nos entreprises et nos services publics. Il permettra enfin la préservation de la qualité de vie dans l’ensemble de l’agglomération du Genevois franco-suisse.

 

Antoine Vielliard pour le groupe Mieux Vivre à Saint-Julien-en-Genevois

vendredi, 15 février 2008

Dorina Ghosn pour Mieux Vivre à Saint Julien

3554d5d63c468d04df82655c64230dcc.jpgRetrouvez chaque jour la présentation d'un membre de l'équipe de Mieux Vivre à Saint Julien.

 Je m'appelle Dorina Ghosn, j'ai 50 ans et je suis d'origine roumaine. Je suis arrivée à Saint Julien en Genevois en avril 1986 et je travaille depuis à l'hôpital de Saint-Julien en tant que médecin gynécologue-obstétricien.

J'habite à Saint Julien depuis plus de 20 ans et j'ai pu suivre et bénéficier des changements intervenus dans la ville. Mais l'évolution lente vers une ville dortoir, avec une trop grande densité de constructions, sans espaces verts, sans centre piétons m'inquiète et me faire craindre une perte de qualité de vie.

Je souhaite activement participer au conseil municipal dans les secteurs emploi, éducation, logement qui me paraît ô combien améliorable dans notre ville qui subit l'influence de Genève tantôt positive, tantôt négative.

Le développement de l'hôpital de Saint Julien me tient beaucoup à coeur et je pense qu'il faut tout faire pour qu'il continue à rendre service dans les meilleures conditions aux habitants du bassin genevois. Pour ceci, l'accessibilit aux logements du personnel de l'hôpital, comme d'autres entreprises locales doit être améliorée, d'autant plus que la cherté de la vie en zone frontalière rend le recrutement des employés et leur fidélisation très difficiles.

Je n'ai pas d'orientation politique précise, mais j'ai trouvé le programme d'Antoine Vielliard et de la liste Mieux Vivre à Saint Julien proche de mes aspirations pour l'évolution future de notre ville.

Rejoignez-nous !

Faites la connaissance demain de Grégoire Poncet

dimanche, 27 janvier 2008

Eddy Carl - Mieux Vivre à Saint Julien

774124fdb51f080f2a90348fde86baef.jpg

Retrouvez chaque jour la présentation d'un membre de l'équipe Mieux Vivre à Saint Julien.

Né à Grandfontaine, DOUBS en 1950. Je suis arrivé en 1953 en Haute Savoie. J’ai commencé en 1968 ma carrière à La Poste de ST JULIEN. Le métier de facteur est riche de contacts humains divers et il permet aussi de bien connaître le territoire de la commune.

Depuis plusieurs années, je suis investi dans une association à caractère social et administrateur au C.C.A.S. de Saint julien (Centre Communal d'Action Sociale). Dans cette pratique, je constate que les moyens financiers correspondent en partie seulement aux attentes des plus défavorisés, un accompagnement chaleureux est nécessaire pour rétablir le réseau relationnel. Le bénévolat est une école de la vie.

Conseiller Municipal 1997- 2001. Membe du Conseil d'administration de l'Hôpital de Saint Julien comme représentant des usagers. L’hôpital de Saint Julien représente pour notre ville un atout, il est nécessaire de préserver son avenir, de veiller au bien être de ses usagers et à la qualité des soins. Ses moyens humains et techniques permettent un accueil de qualité.

J’ai choisi de m’investir avec Antoine Vielliard. La liste Mieux Vivre à Saint Julien offre un réel changement tant en terme d’équipe que dans le projet de vie élaboré par les groupes de travail. La liste est composée, en partie, de personnes ayant des sensibilités politiques diverses (MODEM, UMP, PRC, divers gauche, indépendants ou autres) l’intérêt local est la seule priorité des colistiers.

Notre liste Mieux Vivre à Saint Julien est porteuse d’un projet de cœur de ville, il est temps que nos efforts portent sur l’animation au lieu de vivre le déclin du commerce de proximité. Notre choix à tous est un bulletin responsable le 9 Mars.

J’ai pour intérêt les travaux utiles à l’embellissement de notre ville, par contre le faire, défaire et refaire des aménagements (rond point, élargissement d’une voie) a un coût et le contribuable ne doit pas supporter des choix précipités. Je suis sensible à un choix pour le développement durable, la préservation de notre environnement et la sécurité. Ce qui me tient à cœur, aussi, ce sont les relations avec le personnel municipal.

Demain faites la connaissance de Dominique Gueguen.