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Logements : les deux premiers partis genevois s’opposent aux logements

A quelques semaines d’intervalles les deux premiers partis genevois ont fait preuve de la même irresponsabilité en s’opposant à la construction de logements alors que la pénurie s’aggrave : toujours aussi peu de logements construits, toujours plus de traders et d’expatriés arrivent.

Les Verts genevois ont appuyé le referendum contre le projet de construire 3000 logements aux Cherpines, alors que les Libéraux genevois se sont opposés à la construction d’une quarantaine de logements à Troinex.

Lors des dernières élections cantonales, les Libéraux Genevois représentaient 16,71% des voix et était le premier parti du canton. Les Verts avec 15,34% étaient le second.

Les Libéraux Genevois ignorent la gravité de la pénurie de logements qui oblige toute une génération de genevois à aller s’installer dans le Genevois français au détriment des salaries en euros contraints de devenir frontaliers pour avoir encore les moyens de se loger dans leur commune. Mais comment peuvent-ils ignorer que la pénurie de logements menace désormais le développement économique de Genève par la paralysie des transports qu’elle cause ? Les Libéraux genevois croient-ils que l’économie genevoise pourra fonctionner avec seulement des ambassadeurs, des expatriés et des traders et sans maçons, sans policiers, sans infirmières et sans caissières chassés faute d’avoir les moyens de se loger ? Les Libéraux Genevois ignorent peut être encore que les deux tiers de la croissance démographique du Genevois français – et donc les deux tiers de l’accroissement du trafic automobile - est créé par les résidents genevois qui fuient la pénurie de logements au cœur de l’agglomération ? Les habitants de Veyrier, de Troinex et des Trois Chênes subissent chaque jour les nuisances du trafic des Genevois qu’ils n’ont pas voulu loger !

Les Verts Genevois ignorent que chaque logement qui ne se construit pas à Genève c’est une voiture de plus qui traversera le canton chaque jour pendant plusieurs décennies ! Il y a déjà 20 000 voitures qui traversent Perly chaque jour et on y compte 76 pompes a essence… ce n’est qu’un début puisque les Verts s’opposent encore à la densification du cœur de l’agglomération – tout particulièrement dans les communes urbaines qu’ils dirigent. Si les Verts voulaient réellement s’opposer à la croissance urbaine alors ils prendraient l’initiative d’imposer un moratoire sur les exonérations fiscales pour les traders et expatriés tant que la pénurie de logements perdurera, mais loin de prendre une telle initiative, ils mettent en œuvre au travers de leur Conseiller d’Etat la politique économique exogène expansive et laisse le Genevois français en assumer les conséquences urbaines et tous les Genevois en assumer les nuisances.

L’opposition des Libéraux Genevois à la construction de logements à Troinex (mais aussi à Veyrier, Thônex, Chêne-Bougeries et Chêne-Bourg) autant que l’opposition des Verts Genevois aux 3000 logements des Cherpines doit nous inciter coté français à constater que les dirigeants genevois, à l’image des votants de Troinex n’ont pas la volonté d’assumer leurs responsabilités dans la crise du logement. Une situation inquiétante car la volonté politique serait nécessaire mais n’est déjà plus suffisante : il n’y a probablement déjà plus assez d’ouvriers du bâtiment qui ont les moyens de se loger à Genève pour construire assez de logements même si les Genevois en avait la volonté sincère.

Alors que l’exode massif de la jeunesse genevois dans le Genevois français marginalise les salariés en euros, les retraités et les fonctionnaires, le temps est peut être venu de suspendre toute coopération transfrontalière afin de laisser aux autorités genevoise le temps de remplir leur part du contrat : construire assez de logements proche des lieux d’emploi et des réseaux de transport en commun pour les dizaines de milliers de familles que Genève fait venir à coup d’exonérations fiscales. Faut-il suspendre le développement des transports en commun transfrontaliers jusqu'à ce que les Verts Genevois se montrent plus responsables ? On peut maintenant clairement répondre OUI à cette derniere question.

La construction effective de logements à Genève doit désormais être un préalable à la poursuite de la coopération transfrontalière.

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mardi, 30 novembre 2010 | Lien permanent

75ème anniversaire de la commémoration de St Julien en Genevois

C83F5729-B741-41AA-B005-E68EB506C300.jpegLa commémoration du 75ème anniversaire de la libération se déroule un peu partout en France depuis quelques mois et pour encore quelques mois. Comme un écho de ces journées historiques, ville après ville, jour après jour, les cérémonies d’aujourd’hui résonnent en écho de l’avancée des armées de libération et de combats de la résistance.

Parmi toutes ces cérémonies, celle de St Julien est particulière, tout comme le fut cette journée du 16 août 1944 : première ville libérée par elle-même, après combats, du premier département libéré par lui-même.

Bien sûr, cela doit être restitué dans son histoire. Cela faisait déjà près d’un an que l’Italie avait signé l’armistice et rejoins les alliés, quelques mois après le débarquement de Sicile. Ici, à St Julien, les armées d’occupation Italiennes avaient fui en Suisse subrepticement à la nuit tombée le 8 septembre 1943 de crainte d’être fait prisonniers par les armées Allemandes. Les troupes d’occupation Allemande les avaient remplacées quelques jours plus tard.

Avec le succès du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, l’issue de la guerre approchait. Les troupes d’occupation devenaient de plus en plus nerveuses. Les miliciens aussi. Les arrestations, les contrôles, les exécutions et les déportations se multipliaient.

Le débarquement de Provence le 15 août 1944 annonce le soulèvement national avec des combats de libération un peu partout en France. Ces combats libèrent des villes et des départements, mais contribue aussi à désorganiser l’armée d’occupation et à l’empêcher de contre attaquer.

Le 15 août ce sont 350 000 hommes qui débarquent entre Toulon et Cannes, dont 250'000 Français. Ce second débarquement a pour objectif de faire la liaison avec les troupes débarquées en Normandie pour assurer le lien logistique.

En Haute-Savoie, les combats sont planifiés pour le 17 août. Pierre Ruche juge la situation intenable à la frontière suisse et demande à ses hommes de se tenir prêt. Ayant repéré les préparatifs de combat, les Allemands prennent l’initiative dès 7h du matin le 16 août. Sur tous les points du secteur frontalier ce ne sont que fusillades et éclatement de grenades. Les forces d’occupation résistent. A midi aucun poste n’est tombé.

Le commandant Ruche décide de concentrer les forces successivement sur chacun des postes.

Après de lourds combats qui feront 1 mort côté français et 2 morts côté Allemand c’est le poste de Perly qui tombe en premier sous les yeux des habitants de Perly massés à la frontière. Le poste de Valleiry suit avec 22 morts côté Allemand et 2 morts côté français. Et enfin le poste de commandement de St Julien. Les nazis reviennent à la charge de Fort l’Ecluse et incendient les villages de Bloux, Chevrier et Valleiry fusillant sept civils innocents. Ils sont finalement repoussés définitivement jusqu’au Pont Carnot. Le bilan de cette journée de libération s’élève à 9 morts côté français et 24 côté allemand.

L’histoire de la libération de St Julien est la contribution des combattants de St Julien à l’histoire de France. Un peu partout en Haute-Savoie et dans la Vallée du Rhône, le soulèvement national parvient à désorganiser l’armée d’occupation. Les alliés arrivent à Lyon début septembre, avec deux mois d’avance sur les prévisions. Un mois seulement après le débarquement, les hommes de la deuxième division blindée de Leclerc, rejoignent en Bourgogne ceux de la première division blindée de De Lattre.

Saint-Julien-en-Genevois est la première ville de Haute-Savoie libérée après combat, par elle-même, ou plutôt par ces hommes qui ont pris l’initiative de se battre pour notre liberté jusqu’à la mort. Lancer la révolte en premier c’est aussi héroïque que de choisir de partir au front en première ligne. Ils ont vécu jusqu’au sacrifice suprême cette maxime de la résistance héritée de la révolution : Vivre Libre ou Mourir.

M. Pinsard, votre présence parmi nous ce matin est un honneur. Quelques soit notre reconnaissance et nos remerciements pour votre action, ils resteront dérisoires face au cadeau de la liberté que vous avez contribué à nous rendre. Témoin de ces jours historiques, compagnon d’armes de ces héros et héro vous-même, vous êtes notre mémoire mais aussi une source d’inspiration.

Cette commémoration est pour nous l’occasion de vous rendre hommage ainsi qu’à tous vos camarades disparus ce jour là et depuis. Que cette commémoration soit pour nous l’occasion de leur rendre hommage et à notre échelle, de manière pacifique en ces temps de paix, poursuivons leur combat pour la liberté, l’égalité et la fraternité.

 

 

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vendredi, 16 août 2019 | Lien permanent

Améliorer dès maintenant l'urbanisme à St-Julien-en-Genevois

Il y a quelques semaines nous avons fait une enquête auprès des St Juliennois pour savoir si nous étions les seuls à vouloir préserver les espaces agricoles, développer les mobilités douces et les transports publics, préserver des espaces de respiration dans la ville. Vos réponses se sont traduit par un soutien massif.

Nous pouvons dès maintenant mettre en œuvre. Nous avons fait part de vos préoccupations auprès du commissaire enquêteur. La balle est désormais dans le camp de la municipalité. Est-ce qu'elle saura vous écouter ?

Vous trouverez ci-dessous la lettre que j'ai adressé au commissaire enquêteur lors de l'enquête publique.

 

                                                     St Julien-en-Genevois, le 18 octobre 2013

Madame le Commissaire Enquêteur,

Je vous adresse ci-dessous mes remarques concernant le projet de PLU de la commune de St Julien-en-Genevois.

Le SCOT arrêté par la communauté de commune  limite les extensions urbaines à 10ha pour St Julien à échéance de 10 ans. Les extensions urbaines prévu par le PLU ne sont pas compatible avec le SCOT pour les raisons suivantes : 1) ce PLU devra être révisé dès son adoption pour être mis en conformité avec le SCOT qui sera approuvé juste après, dès lors il semble excessif de consommer immédiatement l’ensemble du potentiel d’extension prévu par le SCOT sur 10 ans. Cela conduirait à une augmentation importante de l’urbanisation dans les années à venir, suivi d’un blocage total jusqu’au terme de la période des 10 ans, ce qui serait dangereux tant pour les équilibres du marché du logement que pour la maitrise des dépenses publiques liées à cette croissance démographique mal lissée, 2) les extensions prévues sont inutiles puisque les 700 logements prévus dans le quartier de la gare, en rénovation urbaine et en densification ainsi que sur les dents creuses existantes (mal comptabilisées dans le projet) sont largement suffisants pour faire face aux besoins de la commune pour les années à venir avant l’adoption d’un nouveau PLU rendu obligatoire par la loi. L’intérêt général commande au contraire de phaser les extensions urbaines au cours du temps. A ce titre nous demandons que soient réduites les extensions urbaines sur les terres agricoles.

Les extensions urbaines des hameaux contreviennent à la fois à l’ancien SCOT et au nouveau SCOT. En effet le nouveau SCOT ne prévoit aucune extension urbaine des hameaux à l’exception des dents creuses. En application du SCOT adopté le 27 mai 2013 nous demandons que seules les extensions urbaines liées à des régularisations soient conservées. Les autres extensions urbaines sur les hameaux de Norcier, Crache, Thairy et Cervonnex doivent être supprimées. En effet, tant le SCOT que le projet d’agglomération signé par les collectivités prévoit que le développement de St Julien et des bourgs doit permettre le développement des réseaux de transports en commun. Dès lors, les extensions urbaines dans les hameaux vont à l’encontre de ces principes opposables à la commune. Par ailleurs, lors du jugement en appel du tribunal administratif de Lyon, le commissaire du gouvernement avait jugé que les espaces déjà urbanisés en zone encore agricole devaient être comptabilisé en extension urbaine et inclus dans les limites fixées par l’ancien SCOT à 1ha par hameau. En incluant ces régularisations d’urbanisation comme le préconise le commissaire du gouvernement, il apparait que les extensions urbaines sur les hameaux de Crache, Thairy et Cervonnex contreviennent à l’ancien SCOT encore en vigueur. Par ailleurs, le PADD impose de contenir les hameaux (Norcier, Thérens, Crache, Cervonnex, Lathoy). Les extensions urbaines dans ces hameaux sont très significatives. En particulier à Cervonnex identifié comme un « véritable quartier urbain » dans le rapport de présentation. Ces dispositions contreviennent au PADD. Les extensions urbaines des hameaux doivent être supprimées.

La consommation de terres agricoles en entrée de ville en zone 2AU « Le Bazot », « Le chenay », et « les Prés Paget » sont excessives et mal justifiées. Elles contreviennent au PADD qui définit le hameau de Cervonnex comme un « hameau à contenir ». Nous demandons à ce que cette zone soit réduite par sa partie est. Les zones dédiées aux équipements représentent le quart des surfaces urbanisées de la commune. Le besoin en équipement est effectivement important mais au cœur de la ville et pas dans sa périphérie. A cela s’ajoute des zones qui ne sont pas dédiées à des équipements mais appartenant à la commune et sur lesquels la commune a des projets d’équipement comme pour l’école du quartier de Chabloux. Dès lors ces zonages à urbaniser sont manifestement excessifs.

L’extension 2AU de la technopole d’Archamps aux Crêts d’Aciers contrevient au corridor biologique. Nous demandons que l’extension de la technopole s’arrête simplement une parcelle plus tôt afin de répondre à la fois à la nécessaire extension de la technopole au maintien de ce corridor qui a fait l’objet d’un contrat corridor biologiques signé par le Conseil Général, le canton de Genève, la région Rhône-Alpes et la Communauté de Communes.

Les règles de stationnement contreviennent au SCOT qui prévoit que les emplacements de stationnement doivent être réduits à proximité des réseaux de transports afin d’y favoriser l’installation d’usagers de ces transports. Nous demandons que ces règles du SCOT arrêté le 25 mai 2013 soient inclus dans le PLU en réglementant adaptant les exigences de stationnement à des niveaux plus faibles dans les zones desservies par du transport en commun.

La zone UxaOaP8 conduit à urbaniser une zone inondable et identifiée par la communauté de commune comme permettant la réalisation d’un bassin de rétention pour protéger les biens et les personnes des crues centennales. L’urbanisation de cette zone rendrait impossible la protection des biens et des personnes contre les crues centennales. Nous demandons la suppression de cette zone afin de préserver la capacité de la commune à préserver les biens et les personnes. Ce zonage va à l’encontre du PADD qui affirme (orientation 3 objectif c) : « Lutter contre les risques d’innondation en prenant en compte dans le PLU la mise en œuvre des travaux de gestion des cours d’eau, notamment ceux prévus sur l’Arande.. ».

Le PLU propose de classer constructibles des parcelles situées autour du rond point d’entrée de ville au sud de la voie ferrée. Cela contrevient à l’orientation N°1 qui prévoit d’améliorer le fonctionnement de l’entrée de ville Sur/Ouest et permettre sa requalification progressive. Une urbanisation de ce secteur rendrait au contraire complètement impossible la nécessaire refonte en cours des entrées de ville encore abordée par le conseil municipal le 17 octobre 2013.

Le passage du tram, projet majeur de la ville pour les années à venir ne fait l’objet d’aucun emplacement réservé. Si les largeurs actuelles sont suffisantes, nous souhaitons que la commune indique clairement le projet dans les documents du PLU à l’attention des promoteurs. De manière plus générale, pour une commune de 12 000 habitant intégrée dans un PTU et située dans une agglomération binationale de plus de 800 000 habitants, il nous semble tout à fait problématique d’adopter un PLU sans avoir élaboré un Plan de Déplacement Urbain. De fait les problèmes de circulation sont depuis de nombreuses années l’un des problèmes majeurs de la commune.

Les hauteurs des constructions dans les orientations d’aménagement 1, 2 et 3 à R+5+C ou Attique sont excessives au regard de la nécessité d’inciter les habitants à vivre dans des villes denses. L’excès de densité conduit au contraire les habitants à fuir la ville pour un habitat moins dense et plus qualitatif. Sur la place du crêt et le quartier de la gare ces hauteurs de bâtiments en des lieux de passage quotidien conduisent à bloquer les perspectives et contreviennent donc à l’orientation n°3 du PADD qui définit la nécessité de valoriser le paysage urbain. De tels tours sur ces lieux de passage quotidien vont à l’encontre de l’objectif de requalification des espaces publics tel que définit dans le PADD.

L’OAP n°1 : le projet ajoute 80 places de stationnement supplémentaire par rapport à l’existant ce qui semble démesuré et contreproductif sur la gestion des flux de circulation. Dans le schéma d’aménagement le bâti prend beaucoup d’espace alors qu’il est fait état dans les enjeux d’un manque d’espace de respiration à St Julien. L’UCOAP1 empiète sur le jardin de la Sous Préfecture qui constitue un atout naturel décisif situé en proximité du cœur de ville. Par cohérence avec les orientations d’aménagement nous demandons que cette zone reste en dehors du jardin de la Sous Préfecture.

L’OAPn°2 localise les logements le long de la route départementale. Il semble plus opportun d’y situer les commerces et les activités pour limiter les nuisances sonores pour les habitations.

L’OAP n°3 mentionne un pôle commercial de 5000m2 qui correspond à un flux de 10 000 véhicules par jour qui est incohérent avec la voirie. Il est dessinée sur le plan une voirie existante entre l’avenue de la gare et le nouveau quartier qui passerait en plein milieu de la gare. Cette voirie n’existe pas. Nous demandons que cette erreur soit corrigée.

L’OAP n°4 (mentionnée par erreur OAP5 sur le document graphique) : Le PADD propose de valoriser un paysager de qualité et notamment de développer le concept de nature en ville. Force est de constater que l’urbanisation frénétique de ces dernières années à au contraire saccagé les derniers espaces naturels qui donnaient à la ville un cadre de vie agréable. La zone U2 OAP4 (mentionné en OAP 5 par erreur dans le document graphique) contrevient à ces principes en consacrant à l’urbanisation d’un des derniers espaces libres à proximité du centre ville. Nous demandons la suppression de cette orientation et la préservation de la fonction de respiration publique de cette parcelle. Si cette OAP devait être conservée nous demandons à ce qu’elle prévoit une réduction du stationnement résidentiel en surface afin de préserver plus d’espaces verts et organiser une mutualisation du stationnement avec les parkings publics à proximité.

L’OAP 5 conduirait à détruire l’ancienne fruitière qui est à inclure dans le patrimoine de la commune pour la fonction qu’elle a tenue sur le territoire. A l’heure des circuits courts, il semble que ce patrimoine a une fonction décisive à occuper pour les années à venir. Nous demandons que l’OAP 5 exclue la parcelle sur laquelle se situe l’ancienne fruitière ou prévoit des règles permettant sa préservation.

A Norcier, la zone de préservation du bâti traditionnel est trop limitée. Nous demandons qu’elle soit étendue aux fermes traditionnelles environnantes.

Je vous prie de croire, Madame le Commissaire Enquêteur, à l’expression de ma profonde considération.

 

Antoine Vielliard

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mardi, 22 octobre 2013 | Lien permanent

Engagez-vous avec nous au service des habitants du Genevois Haut-Savoyard !

Legis_Vielliard_Ptit Ft.jpgVous avez été très nombreux à nous féliciter, Gabriel Doublet et moi-même, pour notre engagement au service du Genevois français dans cette élection législative. Nous nous occupons de vous faire parvenir dans les toutes prochaines semaines nos propositions détaillées. Nous les avons voulues simples, concrètes, précises et peu nombreuses pour être plus vérifiables, plus lisibles et pour pouvoir plus facilement vous rendre des comptes au terme du mandat. Pour vous, lecteurs assidus de ce blog, ces propositions vous seront familières.

 Vous êtes chaque jour plus d’un millier à lire ce blog depuis maintenant plusieurs années. Vous nous avez demandé comment vous pouvez, vous aussi, vous engager à nos côtés. Que vous habitiez dans la circonscription ou à l’autre bout de la France ou du monde. Que vous soyez Français, Suisse, Européen ou de toute autre nationalité, vous pouvez nous aider à convaincre un, deux, trois ou quatre habitants supplémentaires de l’agglomération d’Annemasse ou des cantons de St Julien, Frangy et Seyssel (*). Vous êtes déjà plusieurs centaines à participer à cette mobilisation en faisant connaitre notre engagement auprès de votre entourage.

« Votre mission, si vous l’acceptez » au cours des 4 prochaines semaines, sera de convaincre 3, 4, 5 personnes de votre entourage. Pour cela :

  1. Faites connaitre les notes de ce blog en cliquant sur le « J’aime » de bas de page ou partager-les avec vos amis sur les réseaux sociaux ou par mail,
  2. Parlez de notre engagement et de nos propositions au service du Genevois français à vos amis, vos collègues et vos parents,
  3. Partagez votre point de vue autour de vous sur cette élection législative pour des élus pragmatiques, constructifs et vigilants,
  4. Organisez un brunch chez vous avec vos amis les dimanches 10 et 17 juin… en leur disant tout le bien que vous pensez de nos propositions et sous réserve qu’ils aient voté avant de venir,
  5. Vous recevrez dans les tous prochains jours nos propositions détaillées, vous pouvez les faire suivre à tout votre entourage par mail ou en l’imprimant à l’attention de ceux qui n’ont pas de mail.

Plus VOUS vous engagerez, plus le député sera le vôtre et pas celui d’un parti. L’élection législative est la seule élection qui vous permet d’avoir un élu local pour peser sur les décisions nationales. Prenez toute votre part à cette élection décisive.

Merci pour votre soutien et votre engagement à nos côtés.

 

(*) ci-dessous la liste des 53 communes de la circonscription du Genevois Haut-Savoyard dont nous devons convaincre les habitants :

Annemasse, St Julien-en-Genevois, Gaillard, Ville-la-Grand, Ambilly, Vétraz Monthoux, Cranves-Sales, Collonges-sous-Salève, Viry, Valleiry, Bonne, St Cergues, Etrembières, Beaumont, Archamps, Feigères, Seyssel, Arthaz-Pont-Notre-Dame, Neydens, Lucinges, Chessenaz, Frangy, Machilly, Vulbens, Eloise, Juvigny, Bossey, Chilly, Jonzier-Epagny, Vers, Challonges, Savigny, Menthonnex-Sous-Clermont, Minzier, Marlioz, Presilly, Bassy, Chevrier, Chênex, Dingy En Vuache, Franclens, St Germain Sur Rhône, Chaumont, Desingy, Chêne-en-Semine, Usinens, Contamine-Sarzin, Vanzy, Musièges, Chavannaz, Clarafond Arcine, Droisy

 

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dimanche, 13 mai 2012 | Lien permanent | Commentaires (4)

3000 logements aux Cherpines : la politique du pire des Socialistes genevois

Dans une tribune libre publiée dans la Tribune de Genève de vendredi dernier, le brio de Christian Dandrès, député genevois, ne suffit pas à expliquer la position des Socialistes sur le classement en zone constructible des Cherpines. Le texte que vous pourrez lire ici n'est pas d'une clareté limpide, permettez que je vous le résume :

  1. Les Socialistes sont favorables à ce que les Cherpines soient constructibles,
  2. Mais ils veulent plus de logements que ce qui est proposé par Mark Muller (Libéral),
  3. Donc ils votent contre et soutiennent le référendum contre le déclassement,
  4. Et ce sera bien de la faute des Libéraux si les Socialistes arrivent à faire échouer le déclassement des Cherpines.

On serait tenté d'ajouter : "Na, na, na, na, nère !" s'il ne s'agissait pas de la détresse de 3000 jeunes familles genevoises qui n'arrivent pas à se loger ! On se croirait dans une cours d'école pas dans une ville internationale dont la jeunesse souffre de la pénurie de logement. La position des Socialistes a un nom, la politique du pire : "provoquer une aggravation de la situation pour en tirer parti."

Que Mark Muller (Libéral) n'ait pas exactement les mêmes idées sur les Cherpines que les Socialistes n'est pas surprenant. Est-ce que pour autant il faut faire échec à la construction de logements en votant contre comme des Socialistes de la commission aménagement du Grand Conseil ? Certainement pas. D'autant moins que la position des Verts et celle des Socialistes étant différentes, les uns voulant un écoquartier et les autres un quartier dense, il n'y aurait pas de contre projet majoritaire... seulement des oppositions de circonstances pour bloquer les logements... que tout le monde prétend souhaiter !!!

La position Socialiste est d'autant plus indéfendable qu'ils prennent en modèle un fameux quartier de Freiburg qui loge 5500 personnes sur 41 hectares et que le projet des Cherpines avec 3000 logements pourraient en loger 5000 à 7000 sur 58 hectares. Cette très faible différence ne justifie pas l'opposition socialiste.

Enfin, puisque les Socialistes genevois se font les chantres de la densification, ils pourraient montrer l'exemple puisqu'ils sont à la tête des communes urbaines du canton. Précisément les communes où pourrait s'opérer cette densification du coeur de notre agglomération qui permettrait de loger des habitants qui soient des usagers de bus plutôt que des automobilistes du Genevois français. La réalité est tout autre puisque les communes socialistes sont celles qui construisent le moins de logements et donc entretiennent le plus la pénurie actuelle.

Les Libéraux ne sont pas en reste puisqu'eux aussi mettent en pratique la politique du pire en s'opposant à divers projets dans plusieurs communes comme à Troinex. Libre aux Socialistes et aux Libéraux de se suicider politiquement à petit feu en privant les Genevois de logements... mais qu'ils tachent dans leur suicide politique mutuel de cesser de suicider Genève et le Genevois franco suisse.

 

PS : les socialistes genevois peuvent lire dans un excellent article du Messager les consequences qu'ont leurs decisions sur le quotidien des habitants du Genevois francais : des familles modestes que les Socialistes pretendent defendre. La situation dramatique de la famille qui est decrite dans cet article est une situation extreme d'un etat de fait qui est lui generalise. Il serait temps que les opposants aux constructions a Geneve se rendent compte qu'au dela de leurs petits interets partisans personnels, leurs petites convenances ou leurs petits conforts la penurie de logements dans le Genevois franco suisse vire au drame social et a la catastrophe environnementale.

http://www.lemessager.fr/Actualite/Genevois/2010/08/14/ar...

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mardi, 17 août 2010 | Lien permanent

Verts Genevois & Cherpines : les dogmatiques créent 4500 automobilistes et détruisent les espaces naturels

L’histoire regorge d’idéologies qui à force d’avoir poussé le dogme à l’excès ont produit le contraire de ce qu’elles étaient censé apporter.

 

Ce sont les milieux ouvriers qui ont particulièrement subit les effets pervers des dictatures communistes. Rien n’a autant détruit la croissance économique à coup de crises répétées que les abus d’un libéralisme financier incontrôlé. Le socialisme, sa protection des avantages acquis et des locataires créent des murs d'exclusion pour les chômeurs privés d'emplois et les jeunes privés de logements. Avec d’infinies précaution, on pourrait aussi souligner qu’au delà de ses horreurs et de ses crimes, rien n’a été aussi préjudiciable à la nation allemande que le national socialisme.

 

Les idéologies apportent parfois des espoirs, dessinent une route, mais lorsqu’on suit jusqu'au bout le chemin du dogme.. on arrive toujours au précipice. C’est la raison pour laquelle les centristes défendent le pragmatisme contre les dogmatismes.

 

Dans un registre heureusement moins dramatique, les Verts Genevois viennent à nouveau de nous apporter la preuve des contradictions des idéologues. Ils se sont opposés au déclassement des Cherpines. Ils ont refusé que 3000 logements ne soient construits sur des terres agricoles. A première vue, cela pourrait sembler en ligne avec l’idéologie écologiste.

 

Mais lorsqu’on regarde de plus prêt, on s’aperçoit que ce sont aussi les Verts – et notamment leur pourtant brillant Conseiller d’Etat David Hiller – qui met en place les politiques de dérogations fiscales qui incitent plus de 10 000 nouveaux habitants à venir s’installer dans le canton de Genève. Par leur refus de construire des logements aux Cherpines, les Verts vont contraindre 6000 Genevois à l’exil pour laisser la place aux professionnels des hedges funds et aux traders. 6000 Genevois contraints de s’installer dans le Genevois français. 4500 voitures supplémentaires qui encombreront un peu plus les routes du Genevois franco suisse. Autant de pollution, d’embouteillages et de voitures à stationner. Autant qui détruira un peu plus notre qualité de vie et notre cadre de vie.

 

Leur décision ne protège même pas les terres agricoles puisque les Genevois contraint à l’exile s’installeront dans principalement dans le Genevois français, à Saint-Julien-en-Genevoispar exemple. Les Maires du Genevois français devront augmenter d’autant la production de logements et l’urbanisation pour loger leurs propres jeunes en plus des jeunes Genevois. La densité y sera encore plus faible qu’aux Cherpines : la densité est nécessairement plus faible à 15 kilomètres de la ville qu’à 5 kilomètres. Ils devront sacrifier 3 fois plus de terres agricoles pour loger leurs jeunes que ce qui serait nécessaire aux Cherpines.

 

Les idéologues ne trouveront rien à redire à la décision des Verts de s’opposer au déclassement des Cherpines. En revanche, les pragmatiques constateront que par cette décision, les Verts sont responsables de la « création » de 4500 automobilistes supplémentaires et du sacrifice de trois fois plus de terres agricoles.

 

La préservation de l’environnement est une absolue nécessite pour notre qualité de vie. C’est de la paresse de la part des Verts que de défendre l’environnement de manière idéologique sans prendre en compte toutes les conséquences de ses choix. La vraie défense de l’environnement exige au contraire qu’on construise des logements à proximité des réseaux de transport, à proximité de la ville, c'est-à-dire aux Cherpines plutôt qu’à Cernex. Le pragmatisme centriste est plus efficace pour préserver l’environnement que les idéologies toutes faites.

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vendredi, 01 octobre 2010 | Lien permanent

L’avenir du Genevois français se décide aussi à Genève… et réciproquement !

Candidat aux élections cantonales en 2004, j’avais pris l’initiative de demander une autorisation pour tenir un stand dans les rues basses de la ville de Genève pour faire campagne auprès des nombreux frontaliers du canton. A l’époque, Andre Hediger, Conseiller Administratif en Ville de Geneve en charge de la voirie l’avait refusé au motif que c’était la porte ouverte à tous les partis français. Devant le tollé suscité par son refus, il avait du céder.

Depuis je tiens un blog sur internet et un autre sur la plateforme de la Tribune de Genève. Ce blog à longtemps suscité de nombreuses réactions violentes de la part de lecteurs Genevois : « restez chez vous ! » ou encore « pourquoi la tribune accepte un tel blog de la part d’un élu français ». Je répondais systématiquement en promettant de suspendre mon blog le jour ou la tectonique des plaques séparerait le Genevois français de Genève. Ces commentateurs ont fini par se lasser.

J’ai aussi eu des commentaires plus insidieux de la part de responsables politiques Genevois : « vos ingérences dans le débat public genevois dérangent et pourraient renforcer les réactions allergiques du type MCG ». Comme s’il fallait céder devant la xénophobie. A vrai dire le succès du MCG m’a incité à être plus incisif : c’est quand même un comble qu’après avoir exporté les nuisances du développement économique de Genève on nous prenne comme bouc émissaire des flux transfrontaliers. Aujourd’hui chacun comprend que nous habitons dans la même région et que nos problèmes sont communs.

Coté Français aussi cela a suscité de nombreuses réactions. On me qualifie de « trop Genevois », ce qui aux yeux de ces responsables politiques annéciens ou de la Vallée de l’Arve signifierait presque étranger (voir criminel façon UDC)... oubliant que le Genevois est effectivement un territoire de Haute-Savoie et que les Haut-Savoyards qui y résident sont effectivement des Genevois. « L’insulte » me plait.

Au départ il s’agissait simplement de tenir compte d’une réalité pratique : une partie importante des électeurs que je dois rencontrer, écouter et auxquels je dois m’adresser passent l’essentiel de leur journée à Genève.

En acceptant la proposition de la Tribune de Genève de tenir un blog sur leur plateforme j’avais un autre objectif en tête. Une part importante de l’avenir du Genevois français se décide à Genève. La pénurie de logements a des conséquences catastrophiques sur le Genevois français : sur le pouvoir d’achat des salariés en euros, sur l’encombrement des routes, sur le développement économique du Genevois français, sur notre capacité à maintenir nos services publics.

Une majorité de Genevois n’a pas conscience que les deux tiers des nouveaux habitants du Genevois français sont des résidents genevois qui fuient la pénurie de logements. La crise du logement se résoudra à Genève ou ne se résoudra pas. Nous devons participer à ce débat sur notre avenir. Nous devons dejà nous adresser au seul véritable décideur final : le souverain genevois. Nous devons participer au débat public Genevois. Nous devons briser ce tabou de la prétendue ingérence car il s’agit bien de NOS problèmes dont nous devons parler chez nos voisins… et réciproquement.

 Affirmer comme je le fais ici que l’avenir du Genevois français se décide en partie à Genève revient à briser un tabou. Une affirmation qui en choquera plus d’un. C’est pourtant d'une banale évidence. Nos problèmes d’aujourd’hui se moquent des souverainetés nationales, de nos frontières du XIXieme siècle, de nos duchés, royaumes et bourgeoisies du moyen âge. Que les souverainistes français, allergiques de la mondialisation se rassurent : une part de plus en plus importante de l’avenir de Genève se décidera aussi dans le Genevois français. Le temps des souverainetés hermétiques cède la place à l’aire de l’interdépendance réciproque. La capacité de Genève à poursuivre son modèle de développement économique, l’engorgement des voies publiques genevoises, les corridors biologiques, l’eau, les ressources fiscales genevoises, la sécurité des Genevois sont des questions qui se décideront de plus en plus aussi dans le Genevois français.

La Tribune de Genève m’a récemment proposé de faire partie à partir du 15 décembre prochain, d’un panel de 25 experts couvrant 5 thèmes décisifs pour Genève. C'est pour cette meme raison que j'ai accepté. Avec 4 autres « experts » je serai appelé à commenter l’actualité relative à la Région du Genevois franco-suisse. Lorsque les Genevois voteront en mai sur les Cherpines, sur les transports, peut être un jour sur la politique économique exogène expansive, il sera utile qu’ils aient conscience des conséquences de leurs choix sur le Genevois français. Il sera utile que dans nos décisions respectives nous agissions comme une seule région et pas seulement comme des voisins qui s’ignorent. Nos intérêts doivent devenir communs, pour cela nos débats publics doivent de plus en plus être communs. D’autres élus français interviendront plus souvent dans le débat public Genevois et des élus Genevois commencent à intervenir dans les médias français.

 

 

 

Dans les pdf ci-joint vous trouverez qq unes de mes interventions dans le debat public genevois au  cours des 12 derniers mois :

Revue de presse TDG 1.pdf

Revue de presse TDG2 .pdf

Revue de presse TDG 3.pdf

Revue de presse tdg4.pdf

Revue de presse du journal Le Temps.doc

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mercredi, 01 décembre 2010 | Lien permanent

Si je devais voter au Grand Conseil Genevois

A chaque élection cantonale, je suis sollicité par des électeurs binationaux qui me demandent pour qui voter. Mon parcours et mes valeurs me conduiraient à choisir un bulletin PDC. Je suis loin de partager toutes leurs options, mais je me reconnais dans les méthodes et les valeurs du PDC. Dans leur capacité à faire avancer l'intérêt général : le PDC privilégie l'efficacité plutôt que la visibilité médiatique. Leur affiche électorale explique très bien à quel point ils ont l'austérité de ceux qui travaillent plutôt que le bling-bling de ceux qui communiquent.

Pour autant, dans le vote Genevois, le vote nominatif est déterminant. Il a 9 fois plus d'influence pour désigner la composition du Grand Conseil. C'est pourquoi j'ai aussi sélectionné quelques candidats du PS, du PLR et des Verts.

Voilà la liste des candidats pour lesquels je voterai si j'avais le droit de voter :

 

  1. Alexandra Rys (PDC) : pour sa compétence et sa capacité à construire des compromis
  2. Alexandre Chevalier (PDB) : parce que voilà un parti qui défend la Suisse de demain plutôt que celle d’hier !
  3. Alexandre de Senarclens (PLR) : parce que ça fait du bien de voir des PLR qui cessent de s’accrocher à un monde révolu !
  4. Anne-Marie Von Arx Vernon (PDC) : pour la capacité à défendre sans relâche des valeurs humanistes en gardant toujours la bonne humeur.
  5. Antoni Mayer (PDC) : parce qu’il vit le Grand Genève au quotidien
  6. Antonio Hodgers (Verts) : pour appuyer sa candidature au Conseil d’Etat
  7. Béatrice Hirsch (PDC) : pour le travail réalisé à la Présidence du PDC
  8. Brigitte Sarrasin Borel (PBD) : parce que voilà un parti qui défend la Suisse de demain plutôt que celle d’hier !et parce qu’elle vit dans le Grand Genève
  9. Charles Piguet (PBD) : parce que voilà un parti qui défend la Suisse de demain plutôt que celle d’hier !
  10. Charly Schwartz (Vert’libéraux) : un collègue blogueur !
  11. Claudio Marques (PDC) : parce que le PDC a besoin de sang neuf
  12. Daniel Fischer (PDC) : parce qu’en voisin, il ne peut que partager la préoccupation d’une amélioration des conditions de mobilités sur l’axe St Julien-Genève.
  13. Danièle Bounaix (Ensemble à Gauche) : parce qu’elle réside en France et connait forcément bien les problèmes de mobilité, de logement et de discrimination que vivent les habitants du Genevois français.
  14. Denis Bücher (Verts) : parce qu’il vit le Grand Genève au quotidien.
  15. Didier Bonny (Parti Pirate) : parce qu’il vit ses valeurs humanistes jusqu’à en payer le prix.
  16. Dinh Manh Uong (PDC) : pour le bilan courageux et responsable en matière de construction de logements à Confignon.
  17. Emilie Flamand-Lew (Verts) : Parce qu’elle défend une vision constructive de l’écologie, et qu’elle a un super sens de l’humour et de la dérision !
  18. Fabienne Aubry-Conne (PBD) : parce que voilà un parti qui défend la Suisse de demain plutôt que celle d’hier !
  19. François Duc (MCG) : pour le plaisir de voir un frontalier siéger dans la députation du MCG.
  20. François Lance (PDC) : pour son expérience de conseiller administratif à Lancy.
  21. François Lefort (Verts) : Pour sa vision d’une écologie constructive
  22. Frédéric Hohl (PLR) : parce qu’il est radical !
  23. Gabriel Barrillier (PLR) : parce qu’il prend la mesure des enjeux du Grand Genève
  24. Geneviève Arnold (PDC) : pour les réalisations courageuses en matière de construction de logement à Plan les Ouates.
  25. Guy Mettan (PDC) : pour ses positions novatrices et courageuses sur la région
  26. Guy Zwahlen (PLR) : parce qu’il est constructif et humaniste.
  27. Jacqueline Roiz (Verts) : Pour sa vision d’une écologie constructive
  28. Laurent Seydoux (Vert’Libéraux) : pour avoir défendu avec autant de courage et de responsabilité le quartier des Cherpines.
  29. Luc Gioria (PDC) : parce que l’équipe PDC de Bernex est excellente, travailleuse et courageuse sur la question du logement.
  30. Marko Bandler (PS) : parce qu’avec son boulot, il voit l’envers du décor de la Genève internationale !
  31. Martine Roset (PDC) : pour sa vision constructive et responsable d’une région au-delà des frontières
  32. Matthias Buschbeck (Verts) : Pour sa vision d’une écologie constructive
  33. Michel Ducret (PLR) : parce qu'un jour il m'a dit "vous avez raison, il faut leur dire que nous vivons dans une agglomération" !
  34. Michèle Kunzler (Verts) : parce que je mesure et constate son engagement au service de la mobilité
  35. Miguel Limpo (Verts) : Pour sa vision d’une écologie constructive
  36. Murat Julian Alder (PLR) : parce qu’il a contribué à élaborer des consensus qui ont permis le changement de constitution.
  37. Pablo Garcia (PS) : parce que résident à Perly, il peut comprendre les problèmes de mobilité sur l’axe St Julien-Genève
  38. Patrick Malek-Asghar (PLR) : pour qu’il y ait plus de radicaux dans la députation PLR et pour le bilan en matière de logement à Versoix.
  39. Peter Loosli (Verts) : parce qu’il vit le Grand Genève au quotidien
  40. Pierre Conne (PLR) : parce qu’il comprend l'enjeu travaille à la résolution de l’accès au soin pour tous au-delà de la frontière
  41. Pierre Ronget (PLR) : parce qu’il est humaniste… et que chez les Libéraux ça ferait du bien de voir plus d’humanistes, et un peu moins de lobbyistes !
  42. Renaud Gautier (PLR) : pour sa capacité à créer des ponts au-delà des partis… en espérant qu’il arrive à créer des ponts au-delà des frontières.
  43. Romain de St Marie (PS) : parce qu’il comprend les problèmes de l’agglomération pour y avoir grandit et qu’il y a besoin d’une nouvelle génération de socialistes.
  44. Sandrine Salerno (PS) : pour appuyer sa candidature au Conseil d’Etat
  45. Sébastien Kaech (PDC) : pour apporter du sang neuf et de la compétence au PDC
  46. Serge Dal Busco (PDC) : pour appuyer sa candidature au Conseil d’Etat, car son bilan, son parcours et ses compétences montrent qu’il a l’envergure d’un homme d’état.
  47. Sophie Forster Carbonnier (Verts) : pour le travail réalisé pour que Genève ait un budget en 2013 !
  48. Thierry Apotheloz (PS) : pour appuyer sa candidature au Conseil d’Etat
  49. Thomas Puttalaz (PDC) : parce qu’il défend l’idée d’un statut de quasi résident pour les Genevois installés en France.
  50. Xavier Magnin (PDC) : parce que l’équipe PDC de Plan les Ouates a contribué à la construction de logement et pour améliorer la mobilité sur l’axe St Julien-Genève.

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jeudi, 26 septembre 2013 | Lien permanent | Commentaires (1)

Le métro câble, rapide et pas cher pour le Genevois

CIMG2129.JPGMardi soir était organisée une conférence sur le transport par câble en milieu urbain. Une idée qui peut sembler louphoque pour nous qui sommes habitués à ne voir le cable que dans les stations de ski. Pour avoir emprunté celui de Medellin et vu celui de Lisbonne, j'ai voulu en savoir plus.

Selon ses promoteurs le transport par câble en milieu urbain offre de nombreux avantages par rapport à tous les autres modes de transports. Pour se limiter à la comparaison avec le tram, en voilà quelques uns :

- Environ 72% de moins d'énergie consommée par passager transporté -absence de frottement et matériel plus léger,

- Entre 4 à 7 fois moins cher que le tram en investissement par kilomètre parcouru - les pilônes coûtent moins cher que les routes à refaires et les lignes à installer.

- Environ 3 fois moins cher que le tram en coût de fonctionnement

- Entre 1,5 et 2 fois plus rapide que le tram

- Une capacité de transport qui peut aller jusqu'à 5000 passagers à l'heure supérieure, au tram.

Enfin, deux arguments complémentaires, l'impact des travaux d'installation sur la circulation existante est très faible et très courte et le flux de cabine est naturel et continue à l'opposé des horaires fixes et contraignant des trams.

Si le transport par câble s'est imposé en montagne c'est qu'il permet de passer des obstacles naturels avec peu de travaux de génie civil. Un avantage aussi intéressant en milieu urbain dont les obstacles ne sont pas naturels mais au moins aussi nombreux qu'à la montagne.  Le transport par câble à un autre intérêt, le coût de construction est surtout proportionnel au nombre de stations mais assez peu à la distance parcourue. Cela en fait une option à considérer pour notre agglomération qui a la caractéristique unique au monde d'avoir disposé sa campagne entre son centre ville et sa périphérie. Cette particularité bucolique de notre agglomération rend la construction de réseaux de transport en communs transfrontalier exhorbitants en raison des kilomètres à parcourir dans des espaces faiblement habités (route de Chêne, Perly par exemple). Cela rend aussi les transports en commun peu attractif car le temps de transport dépasse les limites acceptables par les usagers. Même en tram, il faudra encore 35 minutes pour aller de Saint Julien à Lancy Pont Rouge par exemple.

Selon ses promoteurs un transport par câble à 4 mètres au dessus de la route entre Saint Julien et Bachet de Pesay coûterait environ 24 millions de francs suisse. Un montant faible en comparaison des 140 millions de francs suisses du tram Cornavin-Meyrin-Cern. La vitesse du du câble pourrait permettre d'effectuer ce déplacement en 18 minutes seulement rendant ce mode de transport particulièrement attractif.

Les transports en commun dans le Genevois franco suisse doivent parcourir des distances élevées dans des zones peu denses. Cela renchérit les coûts et limite l'attractivité des transports classiques. Ce sont les raisons principales qui ont empêché le développement d'un réseau de transport en commun efficace. Le transport par câble en milieu urbain peut être une alternative intéressante. La loi sur le Grenelle de l'environnement contraint les collectivités locales à apporter la preuve que le mode de transport utilisé est le plus attractif pour la collectivité. Le projet du tram de Saint Julien doit donc apporter la preuve que le tram est plus attractif que le transport par câble pour obtenir des financements d'Etat.

Il se développe dans de nombreuses villes : Medellin, Lisbonne, Alger, Bolsano, Rio, Madère, Coblence, Barcelone, Hong Kong, Constantine. vous trouverez plus d'informations sur le sujet en ligne :

http://www.sur-la-toile.com/article-5408-Le-telepherique,...

http://www.ddmagazine.com/831-Le-Le-telepherique-et-la-vi...

http://telepherix.free.fr/

 

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vendredi, 09 avril 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)

Le Genevois autre grand perdant des élections régionales

Les listes pour le second tour sont désormais connues. Au vu des résultats du premier tour c’est la liste conduite par Sylvie Gillet de Thorey qui pourra compter sur la prime majoritaire d’un quart des sièges. Les résultats de dimanche ne feront varié que d’un ou deux sièges la composition de la délégation de Haute-Savoie au Conseil Régional. Selon le résultat de dimanche en Haute-Savoie c’est l’élection de Sylvie Touleron (Front de Gauche), Bernard Bachasson (Europe Ecologie), Marie Favre (FN) ou François-Eric Carbonnel (UMP) ou Virginie Muller (UMP) qui sera en jeu.

 

Une chose est sure : le Genevois ne sera pratiquement pas représenté au Conseil Régional. C’est inquiétant alors que tout le monde s’accorde à reconnaître que le Genevois est la seconde plus grande agglomération de Rhône-Alpes. Notre territoire ne pourra compter que sur le seul Maire d’Annemasse pour expliquer aux 156 autres Conseillers régionaux les enjeux bien spécifiques de pénurie de logement, de rééquilibrage des emplois, d’accès à la sante, de rééquilibre des efforts de formation et d’engorgement des transports de notre territoire frontalier. Les autres élus ont montré leur méconnaissance des enjeux du Genevois.

Composition probable de la délégation de Haute-Savoie au Conseil Régional :


Sylvie Gillet de Thorey (PS)
Alain Coulombel (EE)
Claude Comet (EE)
Christian Dupessey (PS)
Claire Donzel (PS)
Gérard Perrissin-Fabert (PRG)
Jeannie Tremblay (EE)
Noël Communod (EE-MRS)
Nicole Billet (EE)
Jean-Paul Moille (PS)
Sylvie Touleron (FG)???
Bernard Bachasson (EE) ???
Dominique Martin (FN)
Marie Favre (FN) ????
Jean-Claude Carle (UMP)
Sophie Dion (UMP)
Eric Fournier
Annabelle André-Laurent (UMP)
François-Eric Carbonnel (UMP) ???
Virginie Muller (UMP) ????

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mercredi, 17 mars 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)

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