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Différences entre concordance et proportionnelle

A écouter les commentaires récents on pourrait croire que l’UDC a « droit » à deux sièges au Conseil Fédéral. Ce serait effectivement le cas dans un système de représentation proportionnelle. Ce n’est pas le cas des institutions Suisses.

Les institutions prévoient un vote majoritaire. En Suisse un vote majoritaire classique qui établirait une majorité et une opposition conduirait au blocage en raison de la démocratie directe. La minorité pourrait à tout instant bloquer l’action de l’exécutif par des referendums et des initiatives.

Pour éviter cela, l’histoire Suisse a imaginé la concordance. Cette concordance permet de faire participer des partis minoritaires en contre partie de leur collégialité aux décisions prises.

L’UDC demande le bénéfice de la concordance : la participation au Conseil Fédéral. Mais l’UDC refuse les devoirs de la concordance : la collégialité. Elle l’a encore prouvé en ne proposant qu’un seul candidat acceptable au Parlement. Elle est sur le point de le prouvé en lançant une campagne contre le renouvellement des accords bilatéraux.

En votant pour Ueli Maurer aujourd’hui, le Parlement accepte à une courte majorité une dérive de la concordance vers un système proportionnel. Pour la troisième fois de suite depuis 2003, le Parlement a élu un Conseil Fédéral chef de parti plutôt qu’un bâtisseur de consensus. Une telle dérive si elle se confirmait par la pratique du pouvoir d’Ueli Maurer et une réélection en 2011, conduirait inévitablement à la paralysie politique.

Elle priverait le Conseil Fédéral de toute ligne politique. Elle soumettrait l’exécutif aux menaces référendaires partisans de l’UDC aujourd’hui… mais de tous les partis demain car il sera électoralement toujours plus efficace pour les partis de défendre des points de vue partisans plutôt que le consensus fédéral.

A terme, cette évolution conduirait à une paralysie totale des institutions Suisses. La fin de la concordance inter partisane deviendrait alors incompatible avec la démocratie directe. La Suisse devrait alors choisir entre concordance interpartisane et démocratie directe.

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mercredi, 10 décembre 2008 | Lien permanent

L'élection de José Manuel Barroso - un enjeu des élections européennes du 7 juin

Très peu d'Européens connaissent le nom du Président de la Commission, José Manuel Barroso. Un peu plus de Genevois, puisque celui-ci a fait des études et travaillé à l'Université de Genève.

En France, le Parti Socialiste et l'UMP vont suivre les recommandations de leurs groupes politiques qui proposent la reconduction du Président de la Commission. Nicolas Sarkozy a déjà annoncé son soutien à la candidature de Barroso, et on voit en général les élus UMP obéir plutôt aux ordres venus d'en haut plutôt qu'écouter les idées venues d'en bas. Côté socialiste, le groupe socialiste a récemment amendé un rapport parlementaire européen pour ne pas rappeler le rôle qu'a joué Barroso dans les avions prisons américains vers Guantanamo ni dans l'accueil du sommet des Açores qui planifiait la collaboration de pays européens à l'invasion de l'Irak. Signe de collaboration qui indique que le Parti Socialiste Européen soutiendra la candidature de Barroso le libéral.

Depuis les municipales à Saint Julien en Genevois, à Pau et dans pas mal d'autres communes, ce sera bien la première fois que le Parti Socialiste et l'UMP vont défendre dans une campagne un même candidat pour un exécutif. Il faut que le candidat soit exceptionnel ! Non bien au contraire. C'est sa transparence qui plait. Les gouvernements préfèrent un Président de Commission transparents et soumis. Plutôt qu'un Président de Commission fort qui, comme Jacques Delors su le faire en son temps, fait avancer l'efficacité et la transparence de l'Union. Favorise l'intérêt général européen sur les intérêts nationaux. Les socialistes y gagnent au change une Présidence du Parlement Européen... Seul l'Europe et les Européens y perdent.

Je crois au contraire que nous devons avoir un Président de commission qui soit fort. Il doit avoir une stature de chef d'Etat. Il ne doit pas être aux ordres d'un ou de plusieurs chefs d'Etat qui ont des préoccupations électorales nationales. Le Parlement Européen ne doit pas simplement avaliser le choix des Etats, mais imposer le profil d'un candidat qui permettent de faire passer l'intérêt communautaire avant les intérêts nationaux. Les candidats du Mouvement Démocrate aux élections européennes du 7 juin appuiront la candidature d'un vrai Président de commission.

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vendredi, 27 février 2009 | Lien permanent

Augmentation des impôts à la communauté de communes du Genevois

Hier soir avait lieu le débat d'orientation budgétaire au Conseil Communautaire de la Communauté de Communes du Genevois. L'exécutif recommande une augmentation des impôts de 5% en 2009 et 15% en 2010.

Depuis maintenant un an que je participe aux Conseils Municipaux et Communautaires, je suis frappé par l'absence de prévisions financières dans les délibérations qui sont proposées par les exécutifs. Les délibérations arrivent les unes après les autres des commissions, ajoutent des dépenses supplémentaires. A la fin de l'année on fait l'addition, et l'année d'après on augmente les impôts pour équlibrer l'addition des factures -sauf si les élections approchent.

L'autre différence par rapport à mon activité professionnelle, c'est qu'il me semble normal de se comparer au meilleur et d'essayer de faire mieux. Dans les débats d'orientations budgétaires, on se compare à la moyenne des communes et on essaie de faire pareil. Ainsi chaque années les communes vertueuses ajoutent à la surenchère fiscale et font évoluer la moyenne en pire. Il se produit ainsi une course vers l'augmentation de la fiscalité locale... que l'Etat incite dans l'affectation des dotations.

On ne saura jamais si les Conseillers Municipaux de Saint Julien auraient accepté qu'il y ait deux adjoints supplémentaires en 2008 par rapport à 2007 (et trois Conseillers Municipaux délégués) s'ils avaient eu conscience que cela risquait d'entrainer une augmentation des impôts pour les habitants. On ne saura pas plus si les Conseillers Communautaires auraient accepté le transport à la demande au bénéfice de quelques uns sans condition de ressources, s'ils avaient eu conscience que cela entrainerait une augmentation des impôts pour tous.

A l'avenir, nous serons encore plus vigilants sur le financement des dépenses nouvelles. Et nous maintiendrons la ligne fixée durant la campagne, selon laquelle les augmentation d'impôts ne sont justifiées que lorsque toutes les économies ont été faites ET pour financer des services qui correspondent aux priorités des habitants. Ces deux conditions ne sont remplies ni à la Commune de Saint Julien (économies réalisables), ni à la communauté de communes (le transport à la demande n'est pas prioritaire sur le transport collectif).

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mardi, 24 février 2009 | Lien permanent

L'urgence du transport en commun dans le Genevois

Les voies publiques du Genevois sont encombrées de voitures. Chaque année les habitants perdent un peu plus de temps dans les embouteillages. La situation ne peut qu'empirer avec un rythme de croissance de la population de plus de 2% par an - alors que l'espace des voies publiques ne peut augmenter.

Dans 5 ans il y aura entre 10% et 15% d'habitants supplémentaires. Si l'offre de transports en commun n'est pas augmentée considérablement cela se traduira par 10%  à 15% de voitures supplémentaires. Cela signifie une paralysie totale des routes du Genevois et une augmentation proportionnelle de la pollution.

Des lignes existent. Elles répondent à une demande. Leur fréquence, leur rapidité, leur prix, leur accessibilité doit être améliorée pour que qu'un peu plus de déplacement individuels qui consomment près de 8 mètres carrés d'espaces publics soient remplacés par des déplacements collectifs qui n'en consomme qu'un seul. La prolongation vers Valleiry et le Vuache pourrait être ameliorée. La ligne 44 aurait aussi pu être prolongé jusqu'au coeur de Collonges sous Salève.

La communauté de communes du Genevois a décidé hier de consacrer 123 000 euros d'argent public sur la mise en place d'un taxi public dans le canton. Ce taxi public qui sera accessible au prix d'un ticket de bus, déservira les zones rurales du canton. Pour un coût similaire au coût de la ligne D, il permettra 3000 déplacements, contre 300 000 pour la Ligne D opérée par les Transports Publics Genevois. De plus ces déplacements resteront des déplacements individuels qui ne réduiront en rien l'encombrement des routes. Le projet était presenté par Jean Michel Thénard, maire de Saint Julien, à la demande de Bernard Gaud, Maire de Chevrier et Président de la communauté de communes du Genevois.

La subvention d'un déplacement collectif en bus revient pour la communauté de communes à 1 euro par déplacement... mais coûtera 21 euros pour chaque déplacement en taxi public. Un coût exhorbitant pour un intérêt public limité.

Sans succès pour l'instant, j'ai défendu hier soir devant la communauté de communes l'idée que cet argent public serait mieux utilisé à financer les transports en commun plutôt que des transports individuels. Je crains que les embouteillages croissants dans le Genevois ne me donne très vite raison.

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mardi, 16 décembre 2008 | Lien permanent | Commentaires (3)

De la culture de la contestation à la construction

Un appel général à la grève est lancé pour demain. Le mot d'ordre pour la défense du pouvoir d'achat ne peut susciter que de la sympathie. Le contexte actuel de crise, qui voit une forme d'amnistie financière accordée à ceux qui l'ont provoquée favorise cette sympathie. Les amnisties sont toujours révoltantes, mais elles le sont encore plus lorsqu'elles ne s'accompagnent pas au minimum d'une régulation stricte pour éviter que cela ne se reproduise. Il y a eu le sauvetage nécessaire des banques, il y a eu la com' autour de la suppression des bonus des dirigeants (en passant sous silence les bonus des traders pourtant plus importants et plus nombreux), mais aucune des propositions qui ont été faites par beaucoup -y compris sur ce blog- sur la régulation financière n'a été mise en oeuvre.

Je suis surtout inquiet par l'évolution des principes républicains. Une note sera consacrée dans les prochains jours à la lente dérive vers une dictature soft dans laquelle s'enfonce la France. En général une dictature commence par être soft mais ne le reste pas très longtemps. Les révolutions naissent des dictatures.. même soft.

Pour autant, la grève n'est pas une solution viable. Nous ne pouvons pas continuer à être le pays d'Europe le plus grêviste et le moins syndiqué, celui qui change le plus souvent d'institutions mais qui compte le moins d'adhérents à ses partis politiques - seulement un Français sur 100 contre un Suisse sur 10 par exemple-. Il est vrai que participer à un syndicat et un parti politique demande du temps. C'est compliqué. C'est difficile. On y voit à nu les contradictions de la nature humaine. Ses aspects les moins nobles. Mais changer un pays ne se fait pas en un jour de grève, mais par des heures et des heures d'action de terrain. Il est temps que chacun mette les mains dans le camboui de l'engagement et dépasse le comportement consumériste qui consiste à voter un jour et se plaindre tous les autres.

Adhérez au parti et au syndicat dont vous êtes le plus proche. Quel qu'il soit. Changez-les de l'intérieur pour qu'ils représentent vos convictions. Ecoutez celle des autres. Contraignez les à être constructifs, responsables et force de proposition.

Au MODEM Haute Savoie quatre groupes seront constitués cette semaine sur les thêmes départementaux majeurs que sont les transports, le logement, l'aménagement et l'emploi. Un appel à candidature large sera lancé à tous les adhérents pour les régionales de 2010, les cantonales de 2011, les législatives de 2012, les municipales, cantonales et sénatoriales de 2014. En tant que Mouvement politique nous ne participerons pas à la grève de jeudi, mais nous poursuivons notre travail quotidien pour changer ce pays.

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mercredi, 28 janvier 2009 | Lien permanent | Commentaires (5)

« Priez pour nous pauvres pécheurs ! »

Les marins pécheurs se trouvent dans des situations personnelles dramatiques. Limités par les quotas de pèche et l’inflation du prix du pétrole, ils ne parviennent plus à gagner leur vie.

Le Gouvernement a décidé de leur allouer 110 millions d’euros d’aides sociales. 110 millions qui s’ajoutent aux montagnes de dettes que nous laissons aux générations futures. Les pécheurs ont su se faire entendre par la population et par le Gouvernement. Les français de demain qui devront en payer la facture ne peuvent eux pas se faire entendre. Nous devons cesser ces politiques qui orientent les dépenses publiques vers ceux qui se font le plus entendre ou le plus nuire par des blocages.

Des marins pécheurs ont justement souligné le fait que ces aides ne serviront pas à grand-chose car ils ont déjà épuisé leurs quotas de pèche. Ils voudraient que ces quotas soient augmentés. Comment feront les pécheurs de demain lorsque les ressources en poisson seront totalement épuisées ? Nous devons aider les pécheurs.. autant ceux de demain que ceux d’aujourd’hui. C’est l’objet de ces quotas de pèche.

Enfin, 110 million d’euros d’aide pour les marins alors que le pétrole est à 130 dollars le baril. Combien pour les camionneurs, pour les agriculteurs, pour l’industrie aéronautique lorsqu’ils feront des demandes similaires ? Combien celà coutera lorsque le pétrole sera durablement à 200 dollars ? Comment la pèche s’organisera-t-elle lorsqu’il n’y aura plus de pétrole ?

La mission de l’Etat n’est pas de bercer les pécheurs dans l’illusion que les prix du pétrole baisserons un jour mais bien d’aider à une transition qui permette de préserver les ressources de poissons, de faciliter la reconversion de pécheurs et d’aider le secteur de la pèche à trouver des alternatives au pétrole.

La mission de l’Etat c’est aussi et surtout de préserver la solidarité entre les générations en réduisant les montagnes de dettes que nous laissons aux générations futures plutôt que de les augmenter.

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jeudi, 22 mai 2008 | Lien permanent | Commentaires (6)

Sophie Charpié - Mieux Vivre à Saint Julien

56cf30c53004cd9469dee85f01ade39a.jpg Retrouvez chaque jour la présentation d'un membre de l'équipe Mieux Vivre à Saint Julien.

Née à Genève le 29 juillet 1986, j’ai depuis toujours vécu à Saint Julien, et ainsi suivi les évolutions constantes de notre ville. Après un baccalauréat scientifique, j’ai poursuivi un cursus de licence en sciences politiques, orientation relations internationales, à Lyon. C’est ainsi que j’ai pu concrétiser mon projet d’étude, basé sur un intérêt de longue date porté aux études politiques, et plus particulièrement du point de vue supranational. Suite à cette licence, je me suis orientée vers un master universitaire en études du développement à Genève, que je poursuis actuellement, afin d’affiner mon plan d’étude autour du monde des organisations internationales et des ONG’s.

Ce lieu d’étude m’a par ailleurs permis de me rapprocher à nouveau de ma ville d’origine, pour y vivre au quotidien. C’est notamment suite aux nombreux changements récents rencontrés à Saint Julien que j’ai décidé de m’engager plus concrètement, dans l’espoir de pouvoir participer à l’évolution et aux choix futurs qui détermineront notre avenir à tous. Car j’ai la conviction que des modifications récentes apportées à Saint Julien doivent être suivies une série de mesures d’adaptation, en vue de favoriser le bien-être collectif. En particulier, je crois en l’importance du secteur social et associatif, auxquels j’accorde un intérêt tout particulier dans l’action municipale, afin de renforcer le tissu social et les réseaux de solidarité. Parallèlement, je porte un grand intérêt au secteur commercial, auquel la municipalité future devra consacrer un effort particulier afin de diversifier l’offre commerciale pour répondre à des demandes variées et évolutives, et de renforcer les liens et actions collectives entre différents types de commerces.

Sur la base de ces quelques points et des réponses d’ors et déjà avancées par l’équipe regroupée autour d’Antoine Vieillard, je vous propose de parcourir notre programme, ainsi que l’ensemble des propositions faites pour l’amélioration de la vie st juliennoise !

Faites la connaissance demain d'Isabelle Gérard.

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mardi, 29 janvier 2008 | Lien permanent

L'US Saint Julien en Coupe de France : le succès d'un club pour tous

1d407f1d26db128e96077b1260766b06.jpgCe samedi l'US Saint Julien jouait pour les 64ièmes de finale de la Coupe de France. Nous étions nombreux à être fiers de l'exploit sportif des joueurs de Saint Julien qui parviennent à ce niveau de la compétition. Ils ont poursuivit l'exploit en se qualifiant pour les 32ièmes de finale. Le prochain tour sera joué le 16 décembre. Prenez date !

Au delà de l'exploit sportif, il y a un enseignement pour la politique sportive pour la ville. Une municipalité doit soutenir les activités sportives parce qu'elles favorisent l'intégration sociale, l'éducation à des valeurs et la santé publique. L'US Saint Julien et de nombreux autres clubs remplissent cette mission de service public. L'intérêt de la commune est que les bénévoles qui animent ces clubs aient les moyens pratiques d'accueillir le plus de sportifs possibles.

La compétition est un moyen de fédérer des équipes vers un objectif. Cette Coupe de France est un fantastique objectif pour une équipe soudée et un club motivé. Mais pour la municipalité la compétition n'est qu'un moyen de fédérer, pas un objectif de la politique municipale.

Les résultats en compétition doivent être la conséquence logique d'une politique sportive réussie : lorsque les clubs fédèrent des sportifs motivés, ils est probable qu'un jour ou l'autre cela se retrouve dans les résultats de compétition. C'est le cas pour l'US Saint Julien.

Mais la municipalité ne doit pas financer la compétition au détriment du sport pour tous. A Saint-Julien-en-Genevois, la répartition des subventions municipale se fait en partie sur la base des kilomètres parcourus pour participer aux compétitions plutôt que par rapport au nombre de sportifs qui participent aux clubs. Parfois cela permet de financer des sportifs semi professionels dont le seul lien avec la commune est le maillot qu'ils portent.

Si l'athlé de St Julien, le basket, le rugby, le tennis et tout particulierement l'US Saint Julien doivent être mieux soutenus ce n'est pas pour leurs brillants résultats en competition, mais bien pour leur remarquable travail d'intégration, d'éducation et de santé public.

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mardi, 27 novembre 2007 | Lien permanent

Juré à la cour d'assises de Haute Savoie (6) : le deuil

 Saint-Julien-en-Genevois 

Lors d'une des réquisitions du ministère public, l'avocat général a rappelé que la peine devait être déterminée en fonction des intérêts des victimes, des accusés mais aussi de la société. Se retournant vers la famille de la victime il a affirmé que le quantum de la peine infligée n'aiderait pas au travail de deuil de la famille en regrettant de n'avoir pas le temps d'expliquer plus en avant cette idée dans son réquisitoire. ll argumentait que la peine devait être une peine juste par rapport aux faits et à la personnalité des accusés mais ne devait pas être considérée comme un outil pour le deuil.

Je me souviens des expériences des familles des victimes de meurtres aux Etats Unis qui pourchassent le meurtier en justice jusqu'à l'obtention de sa condamnation à mort... et qui le lendemain de l'exécution se retrouvent désespérées en face de ce même travail de deuil. Elles avaient cru que l'exécution les aiderait à passer à autre chose et elles s'aperçoivent qu'en réalité il n'en est rien. Même après l'exécution il leur faut accepter la perte.

Dans plusieurs cas, le procès, les débats, les paroles des accusés permettent aux uns et aux autres de s'expliquer et de mieux comprendre le contexte social et humain. Tout cela est encore à des années lumières du pardon. Mais on voit des familles s'adresser la parole calmement pendant les pauses et malgré les faits. L'audience a de toute évidence une utilité psychologique. Elle aide les accusés à prendre conscience de la gravité de leurs actes et de leurs conséquences et aux familles de vivre malgré les faits. Mais il reste un travail personnel long et difficile d'acceptation des drames.

Souvent les familles remettent à après le procès le travail de deuil. Difficile d'accepter avant de comprendre, mais en même temps pourquoi remettre à plusieurs années ce travail personnel qui pourrait commencer plus vite ? Comment peut on apprendre du deuil des disparitions involontaires pour aider les familles des victimes à apprendre à vivre malgré tout ?

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lundi, 22 octobre 2007 | Lien permanent

Une équipe à votre service et un projet pour Mieux Vivre à Saint Julien

 

Téléchargez notre projet de ville complet en cliquant ici : projet de ville

Nous vous donnons rendez vous ce soir pour notre réunion publique de fin de campagne ce vendredi 14 mars à 20h00 à la salle du Savoie au dessus du cinéma le rouge et le noir.

 

Une équipe qui rassemble de multiples compétences pour être plus efficace.

Nom, Prénom, Âge
1 VIELLIARD Antoine 36 ans
2 JOUBERT Catherine 50 ans
3 BRUNET Pierre 51 ans
4 LEMERLE Lydie 36 ans
5 SANSA Frédéric 27 ans
6 GUEGUEN Dominique 53 ans
7 MARX Cédric 35 ans
8 GERARD Isabelle 39 ans
9 CARL Edy 57 ans
10 GHOSN Dorina 50 ans
11 BOUGHANEM Samir 32 ans
12 CHARPIE Sophie 21 ans
13 TANRIKULU Stéphane 29 ans
14 PÉLISSON Nicole 60 ans
15 HARTER Philippe 40 ans
16 MAISSA Jeannette 64 ans
17 DUPARC Paul 43 ans
18 GAUGHRAN Catherine 41 ans
19 BRINGOLLET Stéphane 36 ans
20 DELEPINE Amélie 25 ans
21 DUVERNEY Rémy 25 ans
22 DUBOURGEOIS Odette 39 ans
23 PONCET Grégoire 35 ans
24 BRUYAS Emilie 30 ans
25 SEVERAC Laurent 33 ans
26 BIRMELE Emilie 24 ans
27 STEFFENINO Olivier 36 ans
28 ERMENEUX Maroussia 34 ans
29 LECAQUE Vincent 26 ans
30 VAUFREY Valérie 42 ans
31 PALENZUELA Marc 39 ans
32 CARL Béatrice 33 ans
33 DUCHENE Claude 62 ans

 

PS : Le code électoral nous oblige à fermer les commentaires et à ne plus publier de note à compter de ce vendredi  à minuit et jusqu'à dimanche à 20H (attention les bureaux de vote ferment eux à 18H00). Nous vous donnons RDV à la Mairie dimanche pour le dépouillement. Nous mettrons les résultats en ligne dimanche vers 20H00 environ. 

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vendredi, 14 mars 2008 | Lien permanent | Commentaires (12)

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