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jeudi, 17 février 2011

Quel est l’objet de la politique économique genevoise ?

Le débat est lancé sur la politique économique genevoise et son sens. Le constat est dressé : la politique économique genevoise a pour effet :

1)      Une augmentation du nombre de chômeurs strictement proportionnelle à l’augmentation du nombre d’emplois depuis 20 ans,

2)      Une dégradation extrême du cadre de vie : paralysie généralisée des transports, urbanisation effrénée de la couronne du Genevois français qui consomme les espaces naturels et agricoles,

3)      Une dégradation forte du pouvoir d’achat au travers d’une inflation infernale des coûts des logements,

4)      Des tensions sur le marché de l’emploi pour les professions intermédiaires et peu qualifiées,

5)      Une aggravation forte des tensions sociales entre chômeurs genevois et frontaliers, entre expatriés et Genevois et entre « colons Genevois dans le Genevois français» et salariés en euros,

6)      Des besoins en infrastructures qui dépasse les moyens tant des collectivités françaises que du canton de Genève et qui conduira à terme à une explosion des déficits cantonaux !

7)      Je passe sous silence ici la profonde et durable dégradation des relations entre le canton de Genève d’une part et d’autre part le district de Nyon, le Genevois français et les autorités fédérales… car je sais que ce sujet là intéresse peu, il est pourtant déterminant pour l’avenir du Genevois franco suisse.

Est-ce vraiment cela l’objet d’une politique économique ? Clairement non. Il est temps d’en changer !

L’objet premier d’une politique économique doit être d’assurer des revenus réguliers à tous les habitants. La réussite d’une politique économique doit être une réduction du taux de chômage : au-delà de toutes les nuisances induites, on ne peut que constater l’échec de la politique genevoise à réduire le chômage.

Une bonne politique économique est une politique qui permet de créer de la croissance au service des habitants (et pas uniquement au bénéfice des constructeurs de bureaux). Une croissance qui crée des emplois…  et pas qui se contente d’en importer au détriment nos amis de Rome, de nos partenaires de Paris, de nos fournisseurs de Londres ou de nos clients de Francfort ! Une politique économique qui génère pour l’Etat plus de recettes que de coûts contrairement aux politiques actuelles qui augmentent la facture des infrastructures de plusieurs milliards chaque année.

Une politique économique qui s’appuie sur le savoir faire local. Qui le développe par des formations et des instituts de recherche. Une politique qui s’attache à mettre à disposition des entreprises les infrastructures de transports et d’éducation qui leur permet de développer leurs affaires. Bref, une politique économique qui crée de la valeur ajoutée plutôt que de se contenter de l’importer !

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