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vendredi, 08 juillet 2011
Compte rendu du Conseil Municipal du 7 juillet 2011
Peu de délibération à l'ordre du jour du Conseil Municipal mais de nombreux sujets d'actualité.
Il faut rendre hommage à l'engagement de Catherine Balmens qui, semble-t'il, a fait l'aller retour depuis ses vacances à Toulon pour garantir à la municipalité le quorum nécessaire de 17 conseillers présents sur 25 élus !
Le Maire a commencé par une présentation mensongère de la situation sur les effectifs dans les écoles. Selon ses propos c'est l'inspection académique qui aurait renoncé à déplacer un poste de Thairy au Puy St Martin comme proposé par la commission scolaire. Le Maire s'emmelle les pinceaux : il prétend qu'il n'est pas revenu sur la position de la commission scolaire.. mais dit aussi qu'il s'oppose à une fermeture de classe temporaire à Thairy pourtant décidée par la commission scolaire ! Ce qu'il y a de vraiment surprenant dans le débat, c'est que même les adjoints qui étaient présents à la commission scolaire et en ont validé la décision, apprennent manifestement durant le Conseil Municipal que le Maire a unilatéralement outre passé ces pouvoirs. Dans le couloir de la Mairie il a dit à l'inspectrice d'académie qu'il était hors de question de suivre l'avis de la commission scolaire. Ces adjoints qui voient leurs pouvoirs totalement outrepassés par le Maire n'ont vraiment plus aucune dignité ! Pas étonnant que la majorité ne vienne plus aux conseils municipaux !
Le résultat est là : le Maire prend les enfants et les parents en otage pour tenter de contraindre l'éducation nationale à ajouter un poste supplémentaire. Un bras de fer voué à l'échec au détriment des enfants... et totalement irresponsable lorsqu'on connait la situation financière de la France et les montagnes de dettes que cette génération d'irresponsables lègue aux générations suivantes.
Puis vient le sujet de la fermeture des lits à la maison de retraite de St Julien. Situation totalement incroyable et digne d'un pays sous développé : près de 30 lits seront fermés à la maison de retraite faute de personnel. La crise de la formation du personnel soignant est mondiale. Elle est encore plus grave à la frontière en raison des différentiels de salaire. Il semble qu'elle soit encore plus grave à la maison de retraite de St Julien comparé à celle de Viry. Il se trouve que la veille, lors d'une réunion du CRFG, plusieurs élus de la région et en particulier le Maire de St Julien ont applaudi à la mise en place d'une procédure de "validation des acquis de l'expérience" transfrontalière. Jusqu'à présent les maisons de retraite pouvaient encore compter sur la collaboration de personnel dont les diplômes n'étaient pas reconnus dans le canton de Genève. Demain, avec la validation de l'expérience, tous les aides soignants pourront travailler à Genève. La situation risque bien de s'aggraver considérablement avec cette VAE. L'existence même des maisons de retraite actuellement en construction ou en travaux d'extension pourrait bien être menacée à terme. Nous devons mieux orienter les jeunes vers ces fillières à déboucher dès le lycée. Nous devons nous assurer que Genève cesse d'exporter sa surchauffe en faisant en sorte qu'elle tienne ses engagements de construction de logements. Nous devons nous assurer que les logements sociaux soient bien occupés par ceux qui en ont le plus besoin. Nous devons aussi nous assurer que la coût de la vie soit reconnu par l'Etat dans le Genevois français comme à Paris faute de quoi nous n'auront bientôt plus aucun service public.
Nous interpellons aussi la municipalité au sujet des travaux en centre ville. Des travaux dont les commerçants ont été informé le jour de leur commencement. Le Maire qui se prétend un ardent défenseur du commerce à St Julien a oublié d'informer les commerçants que la rue principale allait être fermée au traffic de voiture ! Peut-être ne sait il pas que les commerçants doivent gérer des stocks, des périodes de vacances, des soldes ? A la décharge de la municipalité il est vrai qu'Annie Stalder, adjointe au commerce n'a peut être pas bien communiqué avec Annie Stalder, adjointe à la communication.. sachant qu'Annie Stalder est déjà totalement débordée par la mise en ligne du nouveau site internet de la commune qui a déjà deux ans de retard. Je me permets de demander si la date des travaux a été fixée en concertation avec les commerçants : nouveau mensonge du Maire qui prétend que oui ! Comment les commerçants peuvent-ils ignorer la date des travaux s'ils ont été consultés comme le prétend le Maire ? Selon la municipalité, les commerçants réalisent de très bonnes affaires depuis que la Grand Rue est fermée ! Les commerçants de St Julien apprécieront !
Concernant le PLU, la municipalité confirme que deux permis sont en cours de retrait. Je demande quels permis. François Cena précise qu'il s'agit notamment du permis accordé à la famille Baudet à Norcier. Le Maire prétend qu'il s'agit d'une décision privée qui ne doit pas être rendue publique ! Nouvelle absurdité du Maire : comme si les délivrances et retraits de permis relevaient de la confidentialité privée ! Pour rappel le Maire avait lancé toute une procédure de révision simplifiée du PLU avec publicité et enquête publique pour rendre constructible une unique parcelle pour y construire 5 logements. Une parcelle qui appartenait à la famille de la présidente de l'association des commerçants pendant la campagne des municipales de 2008. Un soutien électoral. 750 000 euros de plus value patrimoniale ! L'annulation du PLU et les recours déposés par les riverains et l'Etat ont permis de mettre un terme à cette opération de clientélisme du Maire de St Julien. Vu les pressions foncières on ne peut pas décider de l'urbanisation de nos communes avec des méthodes pareils !
Nous passons à l'ordre du jour. Nous délibérons pour lancer une nouvelle procédure de PLU. Beaucoup d'affaires courantes suivent.
18:05 Publié dans Conseil Municipal de Saint Julien en Genevois | Commentaires (0) | |
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mercredi, 06 juillet 2011
Les SCOT doivent interdire l'urbanisation excessive dans les communes rurales
Les discussions du Schéma d'Agglomération n°2 achoppent sur la répartition de l'effort de construction de logements. Genève, comme d'habitude depuis maintenant 30 ans, refuse toujours de construire sa part de logements avec pour l'instant un engagement de seulement 50 000 logements alors que nous devons ensemble loger 300 000 habitants d'ici 2030 !
Il est dans l'intérêt du canton de Vaud (1), du département de l'Ain et de celui de Haute-Savoie de cesser d'accepter cet état de fait et de poser comme condition sine qua non d'un éventuel second projet d'agglomération que Genève assume au minimum la moitié de la croissance démographique qu'elle génère par ses politiques fiscales, ses politiques d'immobilier de bureau et par ses politiques économiques. Il n'y aura pas de second projet d'agglo si Genève n'assume pas 75 000 logements d'ici à 2030 pour loger 150 000 nouveaux habitants sur les 300 000 qu'elle fait venir. Le plan directeur cantonal actuellement en discussion avec ses 50 000 logements ne peut être considéré que comme une première étape pour 2020. Ces nouveaux engagements de construction de logements ne doivent plus rester lettre morte comme dans le premier projet d'agglomération mais s'accompagner d'objectifs quantitatifs chiffrés et datés assortis de sanctions financières dissuasives.
Mais nous devons nous aussi, côté français, assumer nos responsabilités écrasantes. Nous construisons beaucoup de logements : nous y sommes contraints par l'insuffisance de la construction de logements à Genève. Dans le canton de St Julien il faut construire 3 logements pour loger une famille : les deux autres logements étant occupés par des Genevois qui fuient la pénurie au coeur de notre agglomération. Si nous réduisions, nous ne logerions que les Genevois et nos habitants seraient contraints de s'éloigner à leur tour dans des proportions plus importantes aggravant ainsi les problèmes de transports pour tous.
Nous devons continuer à construire beaucoup.. mais nous devons le faire de manière mieux répartie. Nous avons fait un effort considérable de densification pour préserver les espaces naturels et agricoles. Dans le canton de St Julien, grâce à l'intercommunalité, les nouveaux logements consomment 4 fois moins d'espaces naturels que les anciens logements.
Mais notre bilan reste catastrophique en terme de transports. Dans le canton de St Julien près de 7 nouveaux logements sur 10 sont construits loin des réseaux de transport en commun. Les routes sont déjà saturées et pourtant dans l'ensemble du canton ce sont près de 4000 logements qui sont autorisés à la construction et "créeront" près de 6000 automobilistes supplémentaires dans les 3 prochaines années. Faute d'anticipation plus personne ne circulera dans le canton dans trois ans.
Pour cesser d'aggraver la situation nous devons concentrer l'effort de construction à proximité des réseaux de transport. Ce qui impose de limiter la croissance dans les communes rurales et de l'accélérer dans les communes urbaines.
Robert Borrel et quelques autres avec lui, estiment que cela est impossible et qu'on ne peut rien imposer aux maires de ces communes. Il a tort. La loi a précisément prévu les Schéma de Cohérence Territoriale : un document d'urbanisme intercommunal qui s'impose aux PLU des communes. Ils sont précisément là pour imposer une volonté intercommunale aux maires minoritaires récalcitrants. Un SCOT adopté à l'unanimité des maires est un SCOT inutile : puisqu'il n'impose rien à aucune commune c'est que les PLU en auraient fait autant. Nous devons sortir de ces intercommunalités où les décisions se "prennent" ou plutôt ne se prennent pas faute de consensus ! Les Présidents de Communautés de Communes et d'Agglo doivent être au service des habitants et pas des maires. Le canton de Genève, l'Etat, les départements et la région devront sans doute à l'avenir plus souvent dire ce qu'ils pensent des SCOT trop permissifs dans le Genevois français.
Dans ce débat qui s'ouvre avec quelques maires, nous devrons faire face non seulement à ces maires qui ont les yeux rivés sur leurs ressources fiscales proportionnelles aux habitants.. et sur des membres de conseils municipaux, souvent propriétaires terriens par ailleurs. Dans certains conseils, les conseillers municipaux et leurs familles sont propriétaires de 70% des surfaces de la commune : il leur est sans doute difficile de défendre une vision d'intérêt général lorsque leur patrimoine est si directement concerné par les décisions d'urbanisme. Mais nous avons pour allié les habitants de ces communes qui souvent sont opposés aux constructions de trop de logements qui dénaturent les villages. Cet effort de restriction urbaine ne pourra être exigé des communes rurales qu'en contrepartie d'un effort de solidarité pour le maintien des lieux de vie (école, commerce de proximité, vie associative).
Cela ne suffira pas. La densification c'est bien joli sur le papier.. mais si personne ne veut vivre en ville on n'arrivera à rien. Il faut donc une densification de qualité qui ramène aussi des espaces naturels en ville : avenues arborées, parcs urbains, toits et murs végétalisés. Nos villes ne doivent plus être seulement minérales mais aussi végétales. Les promoteurs immobiliers l'ont bien compris qui sur leurs prospectus font figurer pléthore de fleurs et d'arbres en tout genre. Ces plantes ne doivent pas être que sur les prospectus commerciaux mais dans nos villes aussi.
(1) petit message à l'attention des Vaudois qui lisent : on mesure la responsabilité de Genève dans la pénurie de logements dans le canton de Vaud lorsqu'on sait que sur les 3000 logements construits dans le canton de Vaud chaque année, environ 750 sont occupés par des Genevois contraints de fuire la pénurie de logement à Genève. La blague qui circule actuellement c'est de dire qu'un Vaudois c'est un Genevois qui a trouvé un logement !
PS : conformément aux principes énoncés ci-dessus, j'ai le plaisir de vous annoncer que le Maire de St Julien s'est vu contraint de retirer le permis d'aménager 5 logements dans le hameau rural de Norcier en faveur de la famille de la présidente de l'association des commerçants durant la campagne électorale de mars 2008. Une décision conforme au projet d'agglomération et rendue légalement obligatoire suite à l'annulation du PLU et aux 3 recours gracieux déposés dont un par l'Etat.
07:31 Publié dans Association Régionale de Coopération du Genevois, Projet d'agglomération franco valdo genevois | Commentaires (0) | |
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lundi, 04 juillet 2011
Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien en Genevois du jeudi 7 juillet 2011
Vous trouverez ci-dessous l'ordre du jour du conseil municipal du jeudi 7 juillet. Le conseil se réunira en séance publique à 20H30 en mairie dans la salle du conseil.
Le principal point à l'ordre du jour est la prescriptin d'un nouveau PLU.
Nous nous tenons à votre disposition pour toute question concernant l'ordre du jour.
CM du 7 juillet 2011-CONVOCATION et PROJETS DES DELIBERATIONS.pdf
09:03 Publié dans Conseil Municipal de Saint Julien en Genevois | Commentaires (1) | |
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