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dimanche, 19 février 2012
Votre emploi, votre logement, votre mobilité : prenez votre avenir en main
Habituellement, les élections présidentielles étaient une sorte de course de chevaux. Les Français les regardaient en spectateurs comme si cela ne les concernait pas. Pourtant l’enjeu des présidentielles n’est pas de miser sur un cheval ou de mieux connaitre la vie du jockey en lisant Paris Match… mais bien nos emplois, notre retraite, l’éducation, la santé, l’environnement, le pouvoir d’achat ou la sécurité.
Il était affligeant de constater en 2007, la passivité des Français : « on confie tous les pouvoirs à un type et on verra bien ce qu’il a fait 5 ans plus tard. » Quel asservissement ! Quel asservissement encore plus insupportable lorsque ces mêmes électeurs ne se donnent même pas la peine de tirer le bilan de l’explosion des déficits commerciaux et budgétaires, de la dégradation de l’autorité de la France et de la perte de crédibilité de ses institutions.
Mais la France est en train de changer. L’actualité de la Grèce prouve à chacun que nous sommes ceux qui devraient subir les conséquences d'un mauvais choix le 22 avril. Nous sommes ceux qui devons choisir soit de poursuivre avec la divisions du clientélisme de droite contre le clientélisme de gauche, ou de nous engager dans le rassemblement de tout le pays pour redresser la France en soutenant la candidature de François Bayrou.
Il nous revient de nous mobiliser pour redresser la compétitive de nos entreprises, créer des emplois, reconstruire le meilleur système éducatif au monde pour restaurer le pouvoir d’achat des Français pour les générations futures.
Les Français ont choisi de ne plus observer le pays comme d’autre regardent un reality show. Les Français se mettent en campagne pour décider de leur avenir.
Vous aussi vous pouvez participer à la reconstruction de la France. Y apporter votre pierre en convainquant 2, 3, 4 ou 5 personnes pour construire la majorité de demain.
1) Inscrivez vous sur le site des Volontaires en cliquant ici.
2) et faites venir vos proches et vos amis à la réunion de soutien à la campagne de François Bayrou ce jeudi 23 février à 20h à la salle polyvalente de Cornier près de La Roche sur Foron en présence de Jean-Luc Bennahmias, député européen et de Bernard Bosson, ancien ministre.
L’avenir de la France commence aujourd’hui.
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samedi, 18 février 2012
Les chiffres cachés des sondages
Les sondages sont comme les contrats d'assurance.. il y a des étoiles et des phrases en petits caractères... c'est là qu'est l'essentiel.
Concernant les sondages les phrases en tout petit indique que :
- les calculs sont effectué sur la base des personnes certaines d'aller voter.. mais ignore les personnes qui disent qu'elles iront probablement voter.
- les calculs ignorent aussi les personnes qui n'ont pas encore fait leur choix.. et qui sont encore très nombreuses
En exclusivité pour les lecteurs de Portevoix aujourd'hui, je vous informe des vrais pourcentages. J'ai pris pour exemple le sondage de l'institut LH2 pour Yahoo! des 3 et 4 février. Un sondage qui annonce à pleine page dans les médias : 34% d'intention de vote pour François Hollande, 25,5% pour Nicolas Sarkozy, 15% pour Marine Le Pen, 12% pour François Bayrou, 7,5% pour Jean Luc Mélenchon. Regardons d'un peu plus près :
Il y a en réalité 9% des personnes interrogées qui iront voter probablement mais dont on ne connait pas les intentions (source LH2 en direct). L'institut les ignore alors qu'il est probable que la moitié d'entre eux iront voter le 22 avril. 18.7% de personnes à la fois sûres d'aller voter qui n'ont pas fait leur choix.. l'institut les ignore.. ils iront pourtant voter et manifestement ils n'ont pas le même comportement que ceux qui ont déjà fait leur choix.
Il y a plus de personnes sûr d'aller voter mais qui n'ont pas encore fait leur choix que de personnes sûr d'aller voter pour Nicolas Sarkozy.. de quoi tout changer aux "intentions de vote".
Au total voilà la répartition réelle des réponses recueillies par l'institut, c'est beaucoup moins sexy pour vendre du journal.. et pourtant beaucoup plus conforme à l'information réelle :
J'irai certainement pas voter | 3,6% | |
J'irai probablement pas voter | 2,1% | |
J'irai probablement voter | 9,0% | |
J'irai certainement voter mais je sais pas pour qui | 18,7% | |
J'irai certainement voter et certainement pour Mélenchon | 5,0% | |
J'irai certainement voter et peut être pour Mélenchon | 1,4% | |
J'irai certainement voter et certainement pour Bayrou | 5,0% | |
J'irai certainement voter et peut être pour Bayrou | 5,2% | |
J'irai certainement voter et certainement pour Sarkozy | 16,5% | |
J'irai certainement voter et peut être pour Sarkozy | 5,2% | |
J'irai certainement voter et certainement pour Hollande | 20,8% | |
J'irai certainement voter et peut être pour Hollande | 8,1% | |
J'irai certainement voter et certainement pour Le Pen | 8,5% | |
J'irai certainement voter et peut être pour Le Pen | 4,2% |
Evidemment, imaginez un journal qui aurait pour titre "20,8% des Français sûr d'aller voter pour François Hollande, 18,7% sûr d'aller voter mais qui ne savent pas encore pour qui, et 16,5% sûr d'aller voter pour Sarkozy" ou encore "Les Français n'ont pas encore choisi leur vote pour le 22 avril"... un tel journal aurait le prix nobel de l'honnêteté.. mais ne gagnerait pas beaucoup d'argent.
Par ailleurs, pour forcer la réponse, les instituts de sondage demande l'intention de vote "si les élections avaient lieu ce dimanche".. si la question posée était "quelle est votre intention de vote pour le 22 avril".. la part des personnes qui répondraient n'avoir pas fait encore leur choix ne serait pas de 22% mais plutôt de 40% à 50%. Bref, le processus de décision commence seulement à s'enclencher. Election après élection on observe que la part des électeurs qui se décident dans les dernières 24 heures augmente.
Enfin, on s'apercoit que plus la date de l'élection approche moins les gens sont sûrs de leur choix. Un paradoxe qui montre que des personnes qui se disent aujourd'hui sûres de leur choix.. vont en changer dans les prochaines semaines.
Même sur le second tour, les intentions de vote sont assez aléatoires.. la seule chose que confirment les études sur le second tour c'est le rejet profond que suscite le président actuel même chez les électeurs de Marine Le Pen, de Dominique de Villepin et de Nicolas Dupont Aignan. Selon LH2, 59% des électeurs de Marine Le Pen voteraient pour François Hollande s'il était opposé à Nicolas Sarkozy au second tour. Selon d'autres instituts, même sur les 3% d'intentions de vote de Nicolas Dupont Aignan et de Dominique de Villepin, il y en aurai les deux tiers en faveur de François Hollande au second tour si celui-ci l'opposait à Nicolas Sarkozy. Dans l'hypothèse d'un second tour Hollande-Sarkozy, François Hollande serait favorisé dans les reports de tous les autres candidats.. un peu comme lors du second tour Chirac-Le Pen de 2002.
Toutes ces analyses indiquent qu'il y a beaucoup de choses très incertaines dans cette élection déterminante pour l'avenir de la France à commencer par le premier tour.. mais qu'il y a en revanche une chose d'absolument certaine, c'est que Nicolas Sarkozy n'a pas la moindre chance de remporter cette élection.
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vendredi, 17 février 2012
Réunion de soutien à François Bayrou en Haute-Savoie Jeudi 23 février
Grande réunion de soutien à François Bayrou en Haute-Savoie jeudi 23 février à 20H à Cornier (Pays Rochois) autour de Jean-Luc Bennahmias, député européen, et de Bernard Bosson, ancien ministre, ancien député-maire d'Annecy.
Une invitation à adresser à toutes les personnes de votre entourage qui veulent remettre la France debout.
14:29 | Commentaires (0) | |
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jeudi, 16 février 2012
La candidature de Sarkozy : une impasse chiffrée à 40% !
Jusqu'à la dernière minute, beaucoup doutaient : il ne va quand même pas être candidat pour une défaite humiliante annoncée. Une défaite programmée depuis un an de manière cohérente, consistante et constante par tous les sondages, toutes les enquêtes, toutes les analyses. Une défaite annoncée par l'histoire de la France comme par l'actualité de l'Europe. Mais surtout programmée par l'opposition ferme de nombreux électeurs de 2007 qui ne supportent plus les abus de pouvoir, la communication érigée en modèle de gouvernement, l'explosion des déficits publics, le détournement des pouvoirs publics au service d'intérêts privés d'un clan et d'une caste, la dérive des valeurs.
La candidature de Sarkozy est une impasse qui a pour mur 40% au second tour. Elle est vouée à l'échec. Tous les parlementaires UMP le savent. Ils côtoient les électeurs. Ils espèrent encore un score au premier tour, pour l'honneur du parti, et l'échec de la France. Mais ils savent pertinemment que le Président sortant est incapable de fédérer une majorité de Français. Ils le savent d'autant plus depuis que le candidat a décidé de reprendre les valeurs de l'extrême droite pour faire campagne en désignant des boucs émissaires pour essayer vainement de masquer ses échecs.
En toute logique, il y aurait du avoir des parlementaires UMP pour se désolidariser publiquement et éviter que ce courant de pensée n'accélère en pleine impasse. De carottes en batons, de menaces en propositions, d'investitures en pressions, les uns et les autres ont préférer garder un silence complice... ou prendre la parole pour énoncer des mensonges, pendant que la situation de la France se dégrade bien plus vite que ses notes. Certains attendaient un appel de Bayrou proposant un ministère, mais un pays se gouverne sainement en fédérant des bonnes volontés pas des clients. Alors ils ont mis en premier les intérêts du duopôle UMP/PS devant les intérêts de la France.
Car la France elle, n'a pas les moyens de se permettre un retour au gouvernement de l'extrême gauche qu'impliquerait une victoire du Parti Socialiste : des Emmanuelli, des Mélenchon, des Hamon, des Fabius, et de leurs lubies de lutte des classes, le retour des barrières douanières qui condamnerai au chômage les français qui travaillent à l'export, le retour au rêve de la retraite à 60 ans qui condamne la jeunesse de France à une vieillesse sans ressources... La France doit d'urgence se remettre debout pour ne pas sombrer dans les dérives de la Grèce. La France doit remettre ses comptes publics d'aplomb par des mesures courageuses et raisonnables tant qu'il en est encore temps, plutôt que par d'illusoires hypothèses de croissance. La France doit reconstruire sa compétitivité plutôt que de voir ses emplois quitter le pays par milliers chaque mois. La France doit rénover son système de formation pour le mettre à la hauteur de nos ambitions sociales : le premier au monde.
Il y a 5 ans, les Français faisaient encore confiance en leurs parlementaires. Ils avaient une autorité et une crédibilité. Mais depuis, la liberté de l'information en ligne d'une part et les carcans des "éléments de language partisans" d'autre part ont achevé de miner leur crédibilité. Personne n'ignore plus que les positions d'un parlementaire sont bien plus liées à son investiture et l'intérêt du parti, qu'à l'intérêt des Français.
Certains espèrent encore, contre toute évidence. Ils le répètent en boucle comme pour se convaincre. Mais la pression va aller croissant, jour après jour, semaine après semaine.. jusqu'au jour et à la minute du vote. Le 22 avril dans l'isoloir des millions d'électeurs n'échapperont plus à la question : voter pour Sarkozy et permettre le retour au gouvernement de l'extrême gauche, ou voter pour François Bayrou et imposer le rassemblement de tous les pragmatiques réformateurs de la droite modérée et de la gauche modérée. Dans l'isoloir, il n'y aura plus d'intérêts particuliers, ni d'investiture, il n'y aura ni carottes, ni bâtons pour parlementaire... il n'y aura que la souveraineté, la conscience et la liberté de 40 millions d'électeurs qui auront à coeur de remettre la France debout en obligant leurs élus à travailler ensemble.
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mercredi, 15 février 2012
L'Hôpital Universitaire de Genève (HUG) viole les accords de libre circulation
A ce jour environ, 6% des frontaliers genevois travaillent pour un seul et unique employeur : l'hôpital cantonal de Genève ! A ma connaissance ils sont près de 4500 actifs de toutes nationalités dont environ 600 suisses, à travailler aux HUG et à résider en France... en réalité plutôt 5000 si on y ajoute les environs 600 collaborateurs suisses qui résident en France en ayant officiellement une résidence principale à Genève. Sur les 8557 collaborateurs cela fait près de 60% qui résident en France ! C'est énorme... comme dans toutes les professions où il y a pénurie. Le problème c'est qu'un Genevois qui souhaite payer un loyer à Genève n'a pas intérêt à être aide soignant, conducteur de bus, policier ou enseignant.
Le jour même où l'UDC annoncait avoir récolté les signatures nécessaires contre les billatérales, les HUG proposait de donner la priorité aux Suisses plutôt qu'aux frontaliers dans les recrutements à compétences égales. Vu que les compétences égales ça existe en mathématique mais pas en ressources humaines, cela signifie clairement que le Directeur place la nationalité au dessus de la compétence lorsqu'il recrute les cadres de direction. Discrimination interdite par les accords de libre circulation. Une évolution plutôt inquiétante pour les patients des HUG. Une évolution inquiétante pour les collaborateurs des hôpitaux qui rejoindront peut être le flux grandissants de frontaliers qui commencent à préférer gagner moins mais être traités en être humain "libres et égaux en droits", plutôt que de subir ces vexations, ces jalousies, ces discriminations, ces pneus crevés dans certaines entreprises. Des vexations qui étaient marginales il y a quelques années et qui sont maintenant reprises à leur compte par des conseillers d'état et des directeurs d'hôpitaux.. et même parfois par des socialistes.
Si nous nous contentions de regarder les choses à court terme, nombre d'élus locaux, du Genevois français se réjouiraient en silence de la décision des HUG. 5000 professionnels de santé discriminés aux HUG, voilà qui va permettre à la filière de soin française de bénéficier à nouveau de ces 5000 professionels formés en France gratuitement au service de Genève. On parlera ensuite de concurrence fiscale pour qualifier le dumping fiscal Suisse au détriment des pays qui forment le personnel soignant. Car la situation est dramatique dans le domaine de la santé. La pénurie est mondiale. Les adolescents préfèrent se constituer des books de photos pour devenir mannequin au chômage plutôt que de suivre les filières d'enseignement à la santé pour un emploi à vie garantie, à aider les autres. Mais dans notre région la pénurie est telle que nous avons du fermer des lits à la maison de retraite de St Julien et renvoyer 30 personnes âgées dépendantes dans leurs familles.. faute de personnel.. et alors que les locaux sont là. Oui, les élus français demandent depuis longtemps que l'hôpital cantonal cesse de débaucher dans les hôpitaux frontaliers. Que le canton de Genève cesse de débaucher dans les administrations avec lesquelles elle concoit le projet d'agglomération. Mais il s'agit là simplement de mode de fonctionnement propre à une agglomération qui a besoin de fonctionner pas de la généralisation d'un processus discriminatoire.
La discrimination généralisée ne règle rien à long terme. Essayer de régler nos problèmes par des discriminations serait totalement contre productif sur l'efficacité de nos services publics, sur la cohésion de notre agglomération binationale. Des solutions simplistes et totalement innefficaces. Accessoirement cela ne changerait rien à nos problèmes de logements et de mobilité... car les Valaisans et Vaudois qui travaillent à Genève ont aussi besoin de s'y loger et sont obligés de le faire loin des réseaux de bus.
Ce qui me frappe, c'est que cette proposition apparait le jour même du dépôt par l'UDC des signatures contre la libre circulation. De toute évidence il y a un malaise en Suisse. Un malaise légitime.. et à vrai dire totalement partagé à Bruxelles. L'afflux de population est massif.. et l'exode de Suisse en France tout autant. Les Suisses peuvent effectivement accuser à tort les accords de libre circulation, et jeter à la poubelle ce qui a contribué à générer toute la croissance économique du pays ces 15 dernières années. Pour ma part, le diagnostic est claire, le problème vient surtout de la conjonction de l'entrée en vigueur des billatérales.. alors que les discriminations sur la fiscalité des entreprises étrangères perduraient. Lorqu'il y avait des quotas, la Suisse avait un outil pour maitriser son attractivité. Aujourd'hui elle est la première victime d'une attractivité fiscale excessive dans un environnement ouvert. Elle en subit les conséquences. Bruxelles veut mettre un terme à cette concurrence fiscale déloyale qui propose aux entreprises européennes des taux de fiscalité inférieurs à ce qui est imposé aux entreprises suisses. Les négociations trainent. Le paradoxe c'est qu'il faudrait qu'elles aboutissent immédiatement si la Suisse ne veut pas que le peuple rejette en bloc toute la voie billatérale.
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La première mesure de Bayrou quand il sera élu : la mutuelle logement
Dans une passionante interview de François Bayrou par Jean-Pierre Elkabach sur Europe 1 hier matin, François Bayrou a annoncé la première mesure qu'il prendra après son élection : l'instauration d'une mutuelle logement. Pas étonnant que le logement soit une préoccupation essentiel pour Bayrou : le logement représente le tiers du budget des ménages. Son coût est donc un levier essentiel pour agir sur VOTRE pouvoir d'achat et par ricochet sur les coûts salariaux dans le pays.. et donc sur la compétitivité de nos entreprises.
Bayrou : "le risque d'un scénario à la grecque" par Europe1fr
Aujourd'hui il y a 500 000 logements vides en France parce que les propriétaires craignent de ne pas être payés... et il y a par ailleurs, des centaines de milliers de jeunes qui n'arrivent pas à louer faute de pouvoir apporter une caution logement. En instaurant une mutuelle logement, François Bayrou permet à la fois aux propriétaires de mettre leur logement en location, et aux jeunes de pouvoir apporter une caution sous la forme d'une assurance mutuelle. Concrètement, plutôt que de payer par avance plusieurs mois de loyer que les jeunes ménages n'ont pas, ils paieraient par exemple une assurance mensuelle sur le loyer. En cas de défaut de paiement, c'est la mutuelle qui paierait le propriétaire sur la base de l'assurance, et se retournerait contre le locataire en cas d'abus. Cette mesure, qui n'engendre aucun coût pour l'état, puisque la mutuelle peut se financer par elle-même, permettra de remettre sur le marché 500 000 logements, soit plus qu'une année entière de production de logements dans toute la France.
Dans cette matinale d'Europe 1, François Bayrou revient sur ces visites totalement organisées du Président de la République. La dernière connerie en date, digne d'une dictature d'un pays de l'est, c'est de constater que les services de l'Etat sont allés chercher des enfants dans une école, leur ont donné des drapeaux français et leur ont demandé de crier "Vive Sarkozy" au passage du Président. Ceaucescu n'en faisait pas tant ! François Hollande reprend ces méthodes : les caméras des journalistes étaient interdites d'entrée au meeting du Bourget pour s'assurer qu'aucune image négative ne soit diffusé. En Union Soviétique aussi on choisissait les images. Ces deux partis nous donne une idée de leur conception du débat ouvert et libre digne d'une démocratie.
Mais surtout, il a souligné à quel point seul le projet qu'il présente est fondé sur des hypothèses de croissance réalistes. D'autres candidats reproduisent les erreurs du passé... en comptant sur une très hypothétique croissance économique pour s'affranchir de prendre les mesures nécessaires. L'habituelle fuite en avant des 30 dernières années. C'est le cas du projet socialiste dont 40% des recettes nécessaires au retour à l'équilibre sont fondé sur un supplément de croissance par rapport aux prévisions des organismes internationaux. 40 milliards de promesses en l'air... en quelques mots. Si les Français s'aventurait à faire à nouveau confiance au Parti Socialiste, ils vivraient très rapidement le quotidien actuel des Grecs.
Heureusement, nous sommes chaque jour plus nombreux à nous mobiliser pour que cela n'arrive pas. Vous aussi probablement, parce que l'avenir du pays, c'est VOTRE avenir.
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mardi, 14 février 2012
Les hypothèses de croissance des candidats à la source des déficits publics
La situation actuelle de la Grèce nous permet de comprendre tout de suite ce qui arrivera à la France si nous ne rétablissons pas d'urgence les comptes publics. Il faut pour cela comprendre pourquoi nous avons accumulé autant de déficits : les gouvernements successifs ont à chaque fois fait des budgets sur des prévisions de croissance illusoires. A la fin de l'année, ils constataient que les recettes étaient moindre que prévu.. et refaisaient la même chose l'année suivante.
Nicolas Sarkozy a même poussé l'erreur à son paroxysme. Il promettait en 2007 un "choc de croissance" résultant des politiques instaurés. Promesses effarante de prétention lorsqu'on sait que la croissance d'un pays est surtout lié à la croissance mondiale, à l'environnement continental et très partiellement aux décisions prises par le gouvernement. Le prétendu "choc de croissance" s'est transformé en choc des déficits publics dont l'essentiel a été décidé avant même la crise de 2008.
Alors que la crise est maintenant là. Que plus personne ne peut contester la gravité de la situation. François Hollande commet à nouveau la même erreur en fondant son projet présidentiel sur des hypothèses de croissance irréalistes :
- 0,5% en 2012
- 1,7% en 2013
- 2% en 2014
- et entre 2% et 2,5% sur les années suivantes
Le projet de François Bayrou est le SEUL projet aux présidentielles fondé sur les hypothèses de croissances de l'INSEE et de l'OCDE. A savoir :
- 0,2% en 2012
- 1% en 2013
- 1,5% à partir de 2014
Des petits chiffres qui a première vue semblent bien innocents.. mais qui en réalité masque une différence de près de 40 milliards de recettes pour l'Etat. Quand François Bayrou propose de rétablir les comptes publics de 100 milliards (à moitié par une augmentation des recettes et à moitié par une réduction des dépenses).. François Hollande lui masque 40 milliards dans des hypothèses de croissance fantaisistes.
L'avantage pour François Hollande, c'est qu'en faisant cela il n'est pas obligé d'annoncer des mesures difficiles d'augmentation d'impôts ou de réduction de dépenses.. l'inconvénient, il est pour vous si d'aventure François Hollande venait à être élu. Car tôt ou tard il faudra les payer ces 40 milliards... et faute de l'avoir planifier.. on se retrouvera dans une situation à la greque.
L'autre solution est simple : voter pour François Bayrou et mobiliser votre entourage.
07:20 | Commentaires (0) | |
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lundi, 13 février 2012
Votre souveraineté mérite mieux que les manipulations de parrainage de l'UMP et du PS
Le Parti Socialiste et l'UMP manipulent de longue date le système des parrainages. Ils utilisent leurs réseaux respectifs pour apporter des parrainages aux candidats dissidents de "l'autre camp"... histoire de diviser les voix et d'accentuer les divisions. Un détournement du scrutin universel qui prive les électeurs de leur souveraineté. Le gagnant n'est plus celui qui a obtenu le plus grand nombre de bulletin, mais celui qui a facilité le plus de candidatures dissidentes chez l'adversaire.
Ainsi en 2002, l'UMP/RPR avait apporté un soutien massif à la collecte des parrainages d'Olivier Besancenot.
Vous trouverez ci-dessous un classement des parrainages reçus par les candidats en fonction du vote lors du premier tour. Assez logiquement, Lionel Jospin a obtenu le plus de parrainage dans les départements qui ont le plus voté pour lui.. et réciproquement, Jacques Chirac également dans les départements qui ont le plus voté pour lui.
Bayrou est au centre.. logique aussi !
Ce qu'il y a de moins logique c'est qu'Olivier Besancenot, d'extrême gauche, ait obtenu les deux tiers de ses parrainages dans les départements qui ont le plus voté Chirac !.. et Jean St Josse dans les départements qui ont le plus voté Jospin.. Ou encore que Le Pen ait obtenu ses signatures à égalité dans les deux groupes de départements.. comme s'il était centriste !?! Mamère a obtenu le plus de signature dans des départements qui ont voté Chirac. En Haute-Savoie les réseaux RPR avait mobilisé tant pour Besancenot que sur Lepage pour affaiblir Bayrou.
L'explication est simple : les réseaux RPR ont signé pour Besancenot pour affaiblir Jospin, et les réseaux socialistes pour Chasse, Pêche, Nature et tradition pour affaiblir Chirac.
Alors effectivement aujourd'hui, le PS et l'UMP regardent avec gourmandise les difficultés du Front National à recueillir des parrainages. S'il n'y a pas de Front National au premier tour, le PS et l'UMP peuvent espérer survivre un peu dans leur forme archaïque dans un face à face fictif de second tour qui permettrait au PS de remporter le second. Nous repartirions alors pour 5 années de surenchère clientéliste avec une droite qui s'allierait avec l'extrême droite et une gauche avec l'extrême gauche. Pourtant la candidature de Marine Le Pen est plus légitime aujourd'hui que celle d'Olivier Besancenot et de Corinne Lepage en 2002.
Ne laissez plus votre souveraineté être confisquée par ces manipulations de la démocratie. Le PS et l'UMP ont instauré un duopôle qui assèche le débat public et qui est l'une des causes importante du déclin de la France. L'élection de François Bayrou à la présidence de la république remettra ces deux partis à leur place, celle d'organisation politique qui doivent contribuer au débat public et pas des institutions qui s'accaparent tous les pouvoirs de la République.
Départements qui ont voté Jospin | Départements qui ont voté Chirac | |
Besancenot | 175 | 325 |
Chirac | 188 | 312 |
Megret | 191 | 309 |
Boutin | 201 | 299 |
Madelin | 207 | 293 |
Mamère | 209 | 291 |
Le Pen | 217 | 283 |
Bayrou | 219 | 281 |
Lepage | 224 | 276 |
Gluckstein | 256 | 244 |
Chevênement | 265 | 235 |
Laguiller | 277 | 223 |
Taubira | 279 | 221 |
Hue | 301 | 199 |
Jospin | 342 | 158 |
St Josse | 362 | 138 |
15:54 Publié dans Citoyenneté | Commentaires (0) | |
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Quand le PS et l'UMP font les vierges effarouchées sur les parrainages de Marine Le Pen
Hier soir François Bayrou a exprimé l'idée que les partis républicains apportent une solution collective qui puisse permettre la candidature de Marine Le Pen aux élections présidentielles. Une proposition cohérente avec les positions exprimées par le centre depuis des années avec la proportionnelle : l'idée selon laquelle tous les courants de pensée devrait être représentés dans les instutions représentatives.
Personnellement, je pense que la candidature de Marine Le Pen aux présidentielles, ne se poserait même pas si le Front National était représenté au Parlement comme dans toutes les démocraties dignes de ce nom. Mais voilà, en France ce n'est pas le cas, deux partis qui ensemble représentent à peine la moitié des électeurs, c'est à dire moins du quart des inscrits c'est à dire à peine 12% des Français... monopolisent 90% de la prétendue "représentation nationale". Alors pour le FN, comme pour les Verts, comme pour le Centre indépendant, les élections présidentielles sont la seule manière de contribuer au débat politique et de briser ce duopôle qui n'a plus grand chose à voir avec un débat ouvert d'esprits indépendants. Et pourtant si le FN était à l'Assemblée nationale on pourrait répondre point par point à chacun de ces faux arguments. Les partis républicains pourraient répondre avec des propositions républicaines constructives, efficaces et pertinentes aux préoccupations des électeurs du Front National.
Evidemment les autres partis crient à l'horreur ! Comment ? Pourrait-on aider Marine Le Pen à obtenir des signatures ??? Quel scandale pour une UMP qui s'est pourtant toujours évertuée en arrière coulisse à apporter les signatures manquantes à Besancenot, à Chevênement, à Taubira pour réduire le score du PS. A apporter des signatures à Lepage pour réduire le risque d'un centre au second tour. Quel scandale pour le PS qui n'en fait pas moins avec les candidatures dissidentes de droite ! Les uns comme les autres visant à empêcher le vrai choix démocratique des électeurs souverains en manipulant les candidatures.
Mais voilà, cette année, à la fois le PS ET l'UMP ont sacrément intérêt à ce que Marine Le Pen ne se présente pas. Une absence de Marine Le Pen au premier tour renforcerait le duopôle.. et permettrait d'un coté à l'UMP de s'assurer de survivre encore un peu en étant présent au second tour en limitant le risque de voir Bayrou devancer Sarkozy.. et au PS de gagner les présidentielles. PS et UMP y gagnerait largement. Pour survivre le PS et l'UMP ont intérêt à ce que le second tour oppose Sarkozy à Hollande et que donc Hollande soit élu. (à ce sujet, je trouve assez drôle la position des élus de centre "droit" qui revendique le "droit" et qui en soutenant Sarkozy, favorisent une éventuelle élection de François Hollande et l'entrée au gouvernement de l'extrême gauche).
Mais voilà, manifestement, la candidature de Marine Le Pen est plus légitime que celles de Besancenot ou de Lepage que PS et UMP ont largement soutenu aux présidentielles de 2002 et de 2007. Mais voilà encore, François Bayrou le propose de manière concertée et publique plutôt que les manipulations d'arrière cuisine auxquelles le PS et l'UMP nous ont habitué concernant les parrainges.
Personnellement, je pense que ce débat est vain. Rare sont les Maires qui veulent signer pour Marine Le Pen, mais ils sont plus nombreux à penser que ce serait un scandale qu'elle ne soit pas candidate. Ma conviction c'est qu'elle n'aura pas ses signatures jusqu'à 48h de la date limite, et qu'il se trouvera bien 200 maires sur 36000 qui le jour venu feront par devoir ce qu'ils auraient aimé éviter par intérêt : permettre la candidature de Marine Le Pen aux présidentielles en lui apportant les signatures manquantes.
"Je ne partage pas vos idées, mais me battrait jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer."
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