Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2018-01 | Page d'accueil | 2018-03 »

mercredi, 21 février 2018

Genevois dans les écoles françaises : combien ça va coûter et à qui ?

Puy St Martin.jpgA force d'avoir trop baissé ses impôts pour les multinationales et sociétés de trading, le pauvre canton de Genève n'a plus les moyens de financer l'éducation des 10% de ses enfants qui résident en France. Genève demande désormais humblement à la France de bien vouloir éduquer ses enfants. A votre bon cœur, M'sieur dames, cela coûtera 225 millions d'euros aux collectivités et à l'état sur la seule période 2019-2029.

On parle d'ores et déjà de 1500 enfants concernés à terme par la mesure à la rentrée 2017, mais qui passent déjà à 1900 enfants pour la rentrée 2018 sous l'effet des vagues de régularisation en cours. Des effectifs appelés à augmenter au rythme frénétique de +6% par an si l'on en croit la croissance ahurissante mesurée depuis de nombreuses années sur les listes électorales du canton de Genève des citoyens hors canton. D'ici 2029, ce seront donc plus 3600 enfants à accueillir dans les écoles françaises qui connaissent déjà un rythme de croissance des effectifs deux fois plus rapide que les écoles genevoises dont certaines ferment leurs classes comme à Carouge.

J'ai calculé dans le document en pièce jointe que vous trouverez en bas de cette note les coûts publics pour les collectivités françaises de l'accueil de ces 3600 enfants.

Pour les collectivités il faudra investir 83 millions d'euros pour construire 139 classes supplémentaires et leurs annexes en plus des centaines de classes que nous devrons déjà construire pour assumer la croissance démographique que nous impose le dumping fiscal genevois.

Ces 83 millions d'euros seront à répartir à hauteur de 44 millions pour les communes en charge du primaire, 22 millions pour les départements en charge des collèges, et près de 17 millions d'euros pour la région en charge des lycées.

Au delà de ces coûts d'investissements, il faudra entretenir ces classes, les chauffer, les nettoyer, il faudra accueillir les enfants à la restauration scolaire et aux activités périscolaires. Cela coûtera environ 21 millions d'euros de coûts de fonctionnement sur la période 2019-2029 : 11 millions pour les communes, près de 6 millions pour le département et 4 millions pour la région.

Il faudra également payer des enseignants (si l'éducation nationale parvient à en trouver vu les prix des logements que nous impose la pénurie de logements à Genève et constatant les difficultés actuelles à recruter des enseignants dans la zone frontalière). Cela coûtera à la France 120 millions d'euros sur la période 2019-2029.

Au hit parade des communes les plus impactées, il y a celles où résident le plus de frontaliers suisses : Veigy-Foncenex qui devra accueillir 255 élèves d'ici à 2029 cela coûtera à la seule commune près de 4 millions d'euros sur cette période, soit près de 2300 euros par contribuable de Veigy-Foncenex. St Julien arrive juste après : nous devrons accueillir environ 210 élèves supplémentaires d'ici à 2029 ce qui nous coûtera près de 3.2 millions d'euros. Comme nous sommes plus nombreux, cela ne reviendra "qu'à" 491 euros par contribuables, y compris ceux qui sont au smic... parce que Genève n'a plus les moyens d'assurer l'éducation de ses enfants : il faut bien qu'ils financent la baisse des impôts de 24% à 13% pour les entreprises.

Cependant, ce sont de petites communes qui seront le plus frappées. Pour les 10 premières communes le coût par contribuable dépasse les 1000 euros sur la seule période 2019-2029. Une facture qui s'adresse également aux contribuables qui gagnent le SMIC.

  # d'élèves à accueillir d'ici à 2029 Total  Par contribuable 
    K euros  euros 
Veigy-Foncenex 255   3 952   2 318  
Savigny 38   595   1 477  
Dingy-en-Vuache 30   467   1 452  
Bossey 32   498   1 092  
Viry 146   2 270   995  
Beaumont 71   1 103   861  
Neydens 48   743   856  
Vers 22   336   854  
Jonzier-Épagny 20   306   822  
Valleiry 106   1 645   821  
Archamps 68   1 059   810  
Autres communes voir la pièce jointe en bas de la note

En réalité, cela ne pourra pas se passer ainsi. Pour une raison simple et pratique : il faut 4 ans pour construire une école. Quand bien même la France accepterait de payer la facture totale de 225 millions d'euros pour accueillir 3600 élèves genevois d'ici à 2029 parce que nous comprenons les difficultés financières d'un canton qui fait du dumping fiscal au détriment des recettes fiscales de la France et des pays de l'Union, quand bien même nous nous exécuterions immédiatement, il faudrait de toute façon 4 ans pour élaborer un projet et construire de nouvelles écoles. D'ici 2022, Genève nous impose d'accueillir déjà 1259 enfants. Sachant que notre croissance scolaire déjà deux fois plus rapide que celle du canton ne nous permets pas d'accueillir correctement les enfants qui sont déjà là, il sera matériellement impossible de construire des classes à temps et de recruter des enseignants à temps. Il faudra une mobilisation large pour mettre fin à ces décisions ubuesques.

Vous trouverez les chiffres complets dans le document en pièce jointe.

Estimation des coûts publics scolarisation des élèves genevois.xlsx

16:34 | Commentaires (3) | |  Facebook | |  Imprimer | |

vendredi, 16 février 2018

Bienvenue au marché et dans les commerces de St Julien le vendredi

Dans la plupart des communes de France, le jour de marché est un jour de grande affluence dans les commerces de la ville. A St Julien jusqu'à présent ce n'est pas le cas. Le marché du vendredi occupant une centaine de places de stationnement et attirant de nombreux clients, génère de grande contraintes de stationnement. Par ricochet, les clients de St Julien ont eu tendance à éviter les jours de marché. De nombreux commerçants font donc leur comptabilité le vendredi matin faute de clients.

Nous avons travaillé à identifier une solution alternative de stationnement pour les jours de marché. Depuis maintenant un peu plus d'un mois, les abonnés de la place du marché ont accès gratuitement aux parkings en ouvrage de la ville (au choix au parking de l'Atrium ou à celui de l'hôpital). Il leur suffit de demander un badge à la société SAGS qui gère les abonnements à la permanence du parking de l'Atrium. A terme, lorsque tous les abonnés seront équipés de leur badge, cela reportera sur les parkings en ouvrage une centaine de places de stationnement qui seront libérés sur la voirie communale. Ainsi, les clients du marché et des commerces pourront disposer de plus de places de stationnement les vendredis.

Par ailleurs, une enquête de stationnement a été réalisée qui indique qu'en moyenne une centaine de véhicules ne respectent pas les règles communes de stationnement : durée horaire dépassée ou pratique frauduleuse de tourner les disques horaires. Cents places utilisées frauduleusement à la journée, ce sont 600 clients des commerces qui ne peuvent pas stationner gratuitement pendant la journée à proximité du cœur de ville. L'augmentation des amendes à 35 euros est en train de régler les choses en dissuadant les fraudeurs. La police municipale applique les règles communes de stationnement pour s'assurer que chacun veille à laisser des places de stationnement aux autres. Ainsi les actifs de St Julien sont incités à stationner soit sur la place du marché au prix d'un abonnement défiant toute concurrence ou s'ils le souhaitent, gratuitement à la gare au prix de quelques centaines mètres de marche quotidienne salutaires pour la santé.

Avec un meilleur respect des règles de stationnement et des solutions alternatives pour le vendredi matin, les clients du marché et des commerces pourront plus facilement accéder au cœur de ville.

13:19 | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

mardi, 06 février 2018

Mieux réglementer la publicité à St-Julien-en-Genevois

Petit à petit la publicité sauvage a disparu à St Julien grâce au travail méthodique et patient de la police municipal. On se souvient à peine de ces forêts de panneaux publicitaires sauvages qui nous accueillais bruyamment aux abords de la ville. Il reste encore un peu de nettoyage à faire avec quelques panneaux publicitaires illégaux selon les règles du règlement local de publicité en vigueur. La police municipal poursuit activement son travail en lien avec les propriétaires concernés.

Nous lançons par ailleurs, une révision du règlement local de publicité qui permettra d'établir de nouvelles règles qui permettront d'améliorer la qualité visuelle de la ville et de ses abords. L'objectif est de prendre en compte les nouveaux périmètres urbanisés, de réduire l'ampleur des dispositifs publicitaires tant en nombre de face qu'en terme de surface. Cela permettra de mieux hiérarchiser l'information publicitaire.

Vous trouverez en pièce jointe une présentation du diagnostic réalisé. Suite à ce diagnostic, des réunions de concertation seront organisée avec les habitants et les commerçants pour l'élaboration du nouveau règlement.

Bonne lecture.

Réglement local de Publicité Diagnostic et préconisations_201709.pdf

11:45 | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |