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mardi, 04 février 2020

St Julien a grandi trop vite car Genève lui impose son modèle de croissance exogène

Retrouvez sur ce blog tous les jours à 13h30 un élément de notre diagnostic de ville sur St Julien

St Julien a grandi trop vite

Si St Julien a beaucoup changé en 6 ans, son histoire elle, reste là même. La commune était un petit bourg d’un canton rural qui ne comptait qu’un peu plus d’un millier d’habitants au début du XXème siècle. Sa croissance a commencé à l’après-guerre pour atteindre 3500 habitants au début des années 70 et s’est ensuite accélérée pour compter aujourd’hui 15000 habitants.

Genève impose son modèle de croissance exogène au Genevois français

St Julien a subi un modèle de développement exogène que Genève s’est choisie pour elle-même sans en assumer les conséquences en matière d’urbanisation. Depuis maintenant plus d’un demi-siècle le modèle économique du canton de Genève consiste à attirer des entreprises et des organisations internationales de l’étranger pour dynamiser son économie et ses recettes fiscales. Cependant, le canton de Genève n’assume pas ce choix de croissance économique dans ses choix de développement urbains. Il reporte la croissance urbaine et les nouvelles charges publiques sur le district de Nyon et le Genevois français.

Une telle croissance exponentielle était inimaginable, les infrastructures ne sont pas adaptées

Une telle croissance était inimaginable dans les années 70. Même dans les années 80, les St Juliennois estimaient qu’une telle croissance ne pouvait pas être durable. Les années 90 leur ont donné partiellement raison avec des années de récession due au refus de la Suisse d’entrer dans l’Espace Economique Européen. Mais la croissance est repartie plus rapidement encore depuis 20 ans avec les accords de libre circulation. Cette difficulté à prévoir une telle croissance a conduit à ce qu’aucune infrastructure n’a été pensé pour la taille qu’atteint la commune aujourd’hui : beaucoup de routes n’ont pas de trottoirs, les équipements scolaires sont sans cesse insuffisants, il y a encore du retard à rattraper dans l’entretien du patrimoine communal de voirie et de bâtiments. Les projets en cours ont pour objet de rattraper ce retard. La ville doit d’abord rattraper son retard, elle devra ensuite rapidement préparer son avenir pour les 15 à 20 prochaines années.

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