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samedi, 25 septembre 2010

Le taux de chômage deux fois plus élevé à Saint-Julien en Genevois que dans le reste du canton

Le taux de chômage à Saint-Julien en Genevois s’élève à 10,6%. Il est de 5,6% en moyenne dans toutes les autres communes du canton. Un niveau presque deux fois inferieur.

 

Dans de nombreuses communes, un opposant systématique affirmerait tout de suite que ce niveau élevé est la responsabilité du Maire de Saint-Julien en Genevois ! Ca permettrait de créer de faux clivages, de ne pas avoir à aborder le fond, de fédérer « un camp » contre un autre comme si nos sociétés pouvaient avancer camp contre camp ! Cet opposant aurait tort, car la réalité c’est que tout simplement les taux de chômage sont beaucoup plus élevés dans les communes urbaines que dans les communes rurales. C’est ce même facteur qui explique le taux de chômage plus élevé dans le canton de Genève que dans le reste de la Suisse car Genève est un canton beaucoup plus urbain que les autres cantons suisses.

 

Les communes urbaines sont plus jeunes. Le niveau de vie y est plus faible en moyenne. Les populations des communes urbaines sont plus que d’autres frappées par le chômage. Les personnes les plus susceptibles d’être au chômage sont aussi les moins susceptibles d’avoir les moyens de vivre dans des maisons individuelles qui compose la majorité de l’habitat des autres communes.

 

Au delà de ces différences, c’est la typologie des chômeurs qu’il faut regarder. Il s’agit principalement de jeunes actifs qui n’arrivent pas à s’intégrer sur le marché du travail ou encore de seniors en fin de carrière. Les uns commes les autres ont besoin d’être (ré)intégré au marché du travail.

 

Il y a un certain snobisme parmi les élus (des deux cotés de la frontière) à attirer des emplois fortement qualifiés. Il faut voir la gourmandise avec laquelle ils parlent de ces emplois à « forte valeur ajoutée » comme un enfant devant une pâtisserie. Mais les chômeurs ne sont pas toujours fortement qualifiés : ces emplois à forte valeur ajoutée ne sont donc pas des emplois pour les chômeurs du Genevois franco suisse. D’autre part, les personnes qui devront assumer ces emplois, n’habitent pas la région et devront donc venir s’y installer aggravant encore nos problèmes de préservation des espaces, de mobilité et de cadre de vie.

 

L’enjeu de la création d’emploi c’est de crée au contraire des emplois qui correspondent aux compétences des chômeurs actuels et de mettre en place les formations correspondantes.

 

Nous avons su créer des emplois ces dernières années dans le Genevois français, mais pas assez. Nous devons continuer à le faire en favorisant les secteurs pour lesquels notre territoire a des atouts : tourisme d’affaire, recherche sur les biotechnologies, loisirs en particulier. Nous devons tout particulièrement veiller à ce que dans l’ensemble de notre agglomération il y ait plus d’emplois à proximité des logements et plus de logements à proximité des emplois.. plutôt que de continuer a augmenté les distances domicile-travail par un aménagement régional absurde. La logique voudrait que sur chaque bassin de 10km de large il y ait autant d’emplois que d’actifs résidants. Ce ratio s’appelle la concentration d’emploi. Elle est de 57% sur le canton de Saint Julien et de 107% sur le canton de Genève.

 

  Chômage
Saint Julien en Genevois 10.60%
Canton de Saint Julien 7.60%
Collonges-sous-Salève 7.10%
Vulbens 7.00%
Bossey 6.90%
Feigères 6.90%
Viry 6.70%
Beaumont 6.50%
Vers 6.20%
Neydens 5.80%
Présilly 5.30%
Jonzier-Epagny 5.20%
Savigny 5.10%
Valleiry 5.00%
Archamps 4.40%
Chevrier 4.30%
Chênex 4.10%
Dingy en Vuache 3.60%

Source : Insee statistiques locales

lundi, 03 mars 2008

Pour Mieux Vivre : emploi et commerce

Retrouvez chaque jour une partie de notre programme. Aujourd'hui nous traitons des problèmes de l'emploi et du commerce.

Pour que les Saint Juliennois puissent travailler

Le taux de chômage a augmenté à Saint Julien au cours du précédent mandat. Il est passé de 9,7% en 1999 à 10,6% en 2005 (source INSEE) soit 609 habitants. Le chômage touche tout particulièrement des jeunes, souvent d'origine étrangère qui n'arrivent pas à s'intégrer sur le marché de l'emploi. Il touche également des personnes en fin de carrière, ayant travaillé à Genève et qui font les frais vers l'âge de 55 ans de l'augmentation des coûts de leur assurance maladie. Leurs droits à la retraite s'effondrent du fait de leur inactivité de fin de carrière.

La proportion de frontaliers à presque doublé au cours du dernier mandat. Cette situation place notre commune dans une dépendance économique et fiscale trop importante. L'absence de contribution du Genevois français dans le développement économique de la région nous met dans une situation d'infériorité politique qui nous empêche de pouvoir discuter d'égal à égal avec nos partenaires genevois sur les problèmes de circulation, de santé et de logement.

Nous devrons plus et mieux contribuer à la création d'emplois à Saint Julien :

Hôpital Sud Leman Valserine, sous préfecture, écoles, gendarmerie, Saint Julien est une sous-préfecture dont l'activité administrative est un gros contributeur d'emplois. La crise du logement nuit à l'activité administrative. Le coût de la vie est tel que des infirmières de Saint Julien sont contraintes de compter sur les associations humanitaires pour nourrir leur famille. Le faible pouvoir d'achat des fonctionnaires conduit à un taux de rotation de près de 30% par an des professeurs, gendarmes et personnel de l'hôpital. Aucune organisation ne peut construire des services de qualité avec une telle instabilité du personnel. La municipalité devra contribuer avec les autres collectivités locales à la résolution de la crise du logement pour favoriser une activité administrative de qualité avec des agents qui ont un pouvoir d'achat décent.

La construction du quartier de Paisy sans voie d'accès condamne à un embouteillage permanent la rue du Jura, pourtant seul accès de l'hôpital. Résoudre les problèmes de circulation sera nécessaire pour assurer l'avenir de l'hôpital.

Par ailleurs, nous devrons aider les entreprises locales à se développer. Le principal frein à leur développement, c'est l'incapacité à recruter des ouvriers et employés qualifiés et de pouvoir les loger. Plusieurs solutions sont possibles : co-financer des logements sociaux avec des employeurs locaux pour le logement de leurs employés à l'image de ce qui se fait à Gaillard avec la SIGEM (bailleur social local), favoriser l'implantation d'un foyer de jeunes travailleurs ou proposer des logements liés au contrat de travail en partenariat avec les employeurs locaux. Dans tous les cas nous travaillerons à augmenter le montant des sur-loyers -pénalités financières- pour les occupants de logements à loyer modéré qui dépassent les plafonds de ressources. Ceci permettra de s'assurer que les logements sociaux soit occupés en priorité par les personnes qui en ont le plus besoin. A ce jour seulement une quarantaine de logements sociaux sur environ 800 sont libérés chaque année ce qui ne permet pas aux personnes nouvellement en difficulté de pouvoir en bénéficier à leur tour.

Pour développer le commerce à Saint Julien

L'activité du commerce à Saint Julien favorise l'animation constante de la ville. Les commerces de proximité permettent aux inactifs et tout particulièrement aux retraités de pouvoir disposer d'une offre complète près de chez eux. Pour beaucoup d'habitants, le commerce est le seul lieu de socialisation. Pourtant le commerce à Saint Julien ne se porte pas bien. Les prochaines années seront décisives avec le départ en retraite de nombreux commerçants qui céderont leur bail. Quels nouveaux commerces s'implanteront ?

Pour renforcer le coeur de notre ville nous souhaitons nous inspirer de ce qui a fait le succès des centres commerciaux : regrouper autour d'un parking accessible une offre complète de commerces. A terme nous souhaitons créer trois zones d'activités commerciales autour des trois supermarchés de la ville : centre ville en lien avec le Champion Lambert, Puy Saint Martin en lien avec le Champion Provencia et route des Vignes autour d'Intermarché. Chacune de ces zones commerciale devra notamment compter un supermarché, une pharmacie, un marchand de journaux et une boulangerie qui ensemble générerons le passage de la clientèle. Cette offre de base sera ensuite complétée par des commerces complémentaires de vêtements, loisirs, décoration.. Nous devrons mieux penser et coordonner l'implantation des banques, assurances et agents immobiliers qui contribuent moins à la dynamique commerciale permanente de la ville.

Nous mettrons en place une meilleure signalétique des commerces. Lors des réunions d'accueil des nouveaux arrivants nous leur présenterons l'offre de commerce de la commune.

Nous vous proposons que la Grande Rue soit piétonnière les samedi afin de rendre notre ville plus humaine et de favoriser l'animation du coeur de ville le week end.

Nous créerons une responsabilité d'adjointe à l'emploi et au commerce afin de faire de la création d'emplois et de la dynamisation commerciale de la ville une priorité.