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Du gaz de schiste à la géothermie dans le Genevois français

Des écologistes français ont créé un collectif contre le gaz de schiste dans le Genevois français. Suivi de près par les Verts Genevois : enfin des élus genevois qui commencent à comprendre que lorqu'on parle de notre avenir commun, il n'y a pas d'ingérence.

De quoi parle t'on ? D'autorisation de recherche pour du gaz de schiste. Le gaz de schiste (et ses dérivés) sont des énergies fossiles qui se trouvent dans les roches. Jusqu'à présent on ne pouvait pas les exploiter. Les coûts étaient supérieurs aux ventes possibles. Mais depuis plusieurs années des forages et des recherches ont lieu aux Etats Unis notamment. Encouragés par les problèmes de dépendance énergétique. Ces forages ont été faits par la technique dite de "fracturation hydraulique" et ont conduit à de graves polutions des nappes phréatiques et des effets très néfastes sur la santé des habitants.

En France, des permis de recherche avaient été accordés sur un peu tout le pays en 2009. C'était une faute. En 2011, le gouvernement, que je ne soutiens pas, a reculé en précisant le cadre de ces permis en interdisant la technique dite de fracturation hydraulique. La seule technique possible. Une entourloupe de la part du Gouvernement puisque cela revient à vider de sa susbtance les permis accordés plutôt que de les annuler et de rembourser les entreprises. Certains souhaiteraient qu'on rembourse les millions perçus à ces entreprises et qu'on annule les permis ce qui leur permettraient d'investir ailleurs dans le gaz de schiste. Personnellement, et bien que l'entourloupe du gouvernement manque d'honnêteté vis à vis des entreprises, je pense que cet argent serait mieux utilisé dans le développement des énergies renouvelables... quitte à vivre quelques temps avec l'ambiguïté de permis encore valides mais vidés de tout contenu.

On a du mal à comprendre pourquoi il y a soudainement une telle mobilisation sur le sujet alors que les deux seuls éléments nouveaux depuis 2009 c'est que d'une part le gouvernement a vidé les permis de toute substance en juillet 2011 et qu'il y a des élections présidentielles dans deux mois.

Alors évidemment s'il y avait du nouveau, tous les élus locaux seraient unis comme un seul homme pour empêcher ces recherches et ces forages. Rien n'interdit de prendre des délibérations préalables. Nous le ferions tous car il faut développer les énergies renouvelables et pas les énergies fossiles, parce que les dangers du gaz de schiste sont avérés et vérifiés. Nous serions vite soutenu par la Confédération helvétique parce que dans notre cas il y a une nappe phréatique binationale juste en dessous. Nous serions soutenus par les diplomaties de nombreux pays parce qu'il y a aussi un anneau de recherche sur les particules qui a coûté des milliards à ces pays et qui ne peut pas se permettre la moindre secousse. Mais en criant au loup alors qu'il ne se passe rien (la mise à jour des demandes en septembre dernier était imposé par la loi), le collectif risque au contraire de freiner la mobilisation lorsqu'il faudra effectivement se mobiliser.

Pendant cette mobilisation, le collectif diffuse un film "Gazland". Un film instructif bien que très caricatural à l'américaine. Un film qui montre à quel point la politique américaine est dépendante des milieux financiers pour ses campagnes - notre loi sur le financement des campagnes nous préservent de ces dérives. Ce qui me frappe, c'est que le "héro" de l'histoire habite dans une maison totalement isolée en pleine nature. Le contre exemple typique du citoyen éco responsable : notre consommation d'énergie concerne d'abord le chauffage et les déplacements. Un personne qui habite dans une habitation isolée consomme énormément en chauffage comme en déplacements. Le "héro" du film est probablement parmi les 0,5% d'habitants du monde qui consomme le plus d'énergie... et qui devrait consacrer toute son enthousiasme au développement des énergies renouvelables.

Alors ce film serait extrêmement positif si plutôt que de très légitimement lutter CONTRE le gaz de schiste, il se battait au contraire POUR la géothermie, et en particulier la géothermie profonde qui elle aussi nécessitera des forages. Dans le seul canton de St Julien il y a un potentiel de géothermie équivalent à un barrage hydroélectrique. Notre canton pourrait être producteur net d'énergies renouvelables. Cela nécessite une mobilisation pour que tous les élus fassent de cet enjeu une priorité : il faudra en soulever des montagnes pour avancer sur ce sujet. Il faudra alors accepter des forages qu'on dénonce aujourd'hui. Les élus ne le feront que s'ils ont un soutien massif de la population.

Le respect de l'environnement doit se faire par le progrès plutôt que par la regression. L'écologie efficace n'est pas un conservatisme nostalgique des temps anciens qui prone la décroissance, l'écologie est au contraire l'orientation du progrès vers la préservation de l'environnement : le développement des énergies renouvelables en général et de la géothermie en particulier doit être un de ces combats pour un avenir plus respectueux de l'environnement. Mobilisez-vous en disant à vos élus à quel point vous souhaitez le développement de la géothermie profonde dans notre canton.

Informez vous sur la géothermie à l'adresse suivante : http://www.geothermie-perspectives.fr/18-regions/index.html

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lundi, 06 février 2012 | Lien permanent | Commentaires (5)

”2012 : Etat d'urgence”... si votre propre avenir vous intéresse !

François Bayrou-Aix les Bains-15.jpgJe vous recommande vivement la lecture du livre de François Bayrou : "2012 : Etat d'Urgence" que je viens de terminer.

A vous livrer mes impressions, je vais tâcher d'éviter l'écueil de passer pour un groupie écervelé ou une pompom girl. Je le fais avec d'autant plus de liberté que je m'aperçois que depuis 21 ans que je suis électeur je n'ai voté que 15 fois pour un candidat centriste sur 29 votes (*). Souvent c'était faute de candidat centriste ou parce que j'estimais que le candidat ou le programme de mon propre parti n'était pas à la hauteur. Aujourd'hui encore, je tâche de garder cet esprit critique, je m'abstiendrais d'écrire cette note si j'estimais que François Bayrou n'était pas à la hauteur des problèmes de la France.

Jusqu'à aujourd'hui il me semblais urgent d'attendre que la situation se clarifie au centre avant de prendre position - en particulier au sujet du parrainage d'un candidat. Je m'engage aujourd'hui par cette note en faveur de François Bayrou parce que j'estime que la situation est désormais clarifiée au centre : Jean-Louis Borloo se sent suffisament proche des valeurs de l'UMP pour être encore membre de son groupe parlementaire, et le Parti Radical, malgré la volonté majoritaire de ses membres, n'a toujours pas coupé le lien d'allégeance qui le lie à l'UMP.

La première impression qui se dégage à la lecture de ce livre c'est l'optimiste réaliste et enthousiasmant. L'optimiste de celui qui a des solutions fiables à proposer aux Français et sait qu'il est en position de pouvoir les porter au pouvoir. Ce ton tranche avec le ton catastrophiste de 2007 qui dévrivait si bien l'état de la France qui se révèle à tous aujourd'hui. Un ton très sincère et honnête sur une situation que les autres candidats vous cachaient... mais un ton de découragement général plutôt que de mobilisation générale vers les bureaux de vote. A mon avis aussi, un ton défaitiste qui laissait planer le doute sur notre confiance réelle en notre propre capacité à les porter au pouvoir : on espérait fortement sans trop y croire. Manifestement avec ce livre le ton a changé : il révèle au contraire, la confiance de celui qui comprend la situation, a des propositions fiables pour y rémédier et sais pouvoir les porter au pouvoir. François Bayrou est venu en Savoie à la rencontre de chefs d'entreprise il y a 3 mois dans le cadre de la préparation de ce livre. J'avais été frappé par sa sérénité alors que nous avons tant de mal à faire connaitre nos propositions, notre méthode et nos équipes. Je retrouve dans ce livre cette même sérénité de celui qui connait très bien ses atouts pour les prochains mois parce qu'il a expérimenté déjà deux campagnes présidentielles.

L'Etat d'urgence impose de faire des choix de priorités. Elles sont clairement établies ici : l'éducation et la production pour l'exportation en particulier grâce aux PME. Tout le reste en dépendra : l'intégration sociale dépendra de notre capacité à créer des emplois. Notre capacité à investir dans des énergies nouvelles et dans la préservation de l'environnement dépendra de notre capacité à créer de la richesse. Notre capacité à préserver notre systéme de santé, à améliorer l'efficacité de notre système judiciaire dépendra des moyens publics qui eux mêmes dépendent de l'éducation et de la production. Notre capacité à maintenir notre système social et nos services publiques dépendra aussi de notre capacité à produire des richesses à court terme grâce aux exportations et à long terme grâce à la performance de notre système éducatif.

L'exemple de l'Allemagne est cité en modèle qui en à peine quelques années est passé d'une situation aussi dramatique que la nôtre aujourd'hui en moteur de l'Union, exportateur exemplaire. A l'époque, l'Allemagne et la France rétrogradaient ensemble dans les classements internationaux sur les systèmes éducatifs : l'Allemagne a corrigé ses erreurs pendant que les responsables Français contestaient ces classements. Les lignes directrices sont traçées dans ce livre. Elles seront développées durant la campagne.

Bien sûr, pour cela il faut construire une majorité. Elle existe naturellement dans le pays. Il y a à droite comme à gauche pléthore de responsables politiques pragmatiques qui se reconnaissent plus dans les propositions de François Bayrou que dans les programmes absurdes, extrêmistes et électoralistes de leurs propres partis. Ils le disent en privé souvent. Un ami militant socialiste m'écrivait ces quelques lignes il y a quelques jours : "...je me dis que ca vaudrait vraiment le coup de faire un gouvernement d Union Nationale… Le spectacle Républicain / Démocrate est vraiment affligeant et je ne suis pas sur que l’on fasse mieux en France…" Certains commencent à le dire en public. Ces pragmatiques de gauche et de droite sont minoritaires chacun dans leurs "camps" respectifs. Soumis à la majorité extrême la plus à gauche de la gauche et la plus à droite de la droite. Il est symbolique de constater que Bernard Accoyer, qui est le parlementaire le plus à droite de notre département, devrait être aussi marginal que ses positions politiques. Face à la gravité de la situation du pays et l'urgence d'agir, les pragmatiques, minorisés à droite comme à gauche, se rassembleront pour former une majorité nouvelle. Ils le feront  si les Français, souverains, leur impose de s'unir au travers de leur vote à la Présidentielle. Pour s'unir ils avaient encore besoin d'un candidat qui soit légitimement centriste et manifestement indépendant tant de la droite que de la gauche : ils l'auront pour la première fois en 2012.

Evidemment, il faut bien reconnaitre que François Bayrou a aussi "peu" de chances que Barack Obama en 2008 d'être élu : il a aussi tout un système contre lui, il lui manque aussi les réseaux d'influences, les moyens financiers et humains. Le duopole PS-UMP a tous les atouts de son côté - comme il y a encore quelques mois les chefs d'Etat de l'Egypte, de Lybie et de Tunisie. Certains estiment que Marine Le Pen fera un score éclatant : personnellement, je ressens parmi les gens que je rencontre une exaspération beaucoup plus profonde qui ne se contentera plus comme en 2002 d'un vote protestataire de premier tour sans espoir de majorité au second. Dans ce livre, François Bayrou écrit cette phrase que je trouve si juste : ce sont les Français qui se mettent en campagne, pas les candidats. Tant il est vrai qu'une élection se décide - et de plus en plus - par la mobilisation de chacun des Français dans son entourage respectif. Je pense que les lignes traçées dans ce livre offrent enfin un espoir pour l'amélioration de la vie de chacun d'entre nous et je suis confiant dans notre capacité de les porter au pouvoir  : je vous recommande vivement de le lire et de le partager.

 

(*) Mes 29 votes : 3 référendum, 15 votes pour de bons candidats centristes, 3 pour de bons candidats Verts ou Génération Ecologie, 3 votes pour des candidats PS et 3 pour des UMP soient parce qu'ils étaient modérés et compétents soit parce qu'il n'y avait plus trop le choix au second tour, 1 pour un divers droite et un vote blanc : parce qu'il ne restait que de mauvais candidats au second tour.

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lundi, 22 août 2011 | Lien permanent

Des emplois dans le Genevois français

Le projet d'agglomération prévoit le rééquilibrage des emplois et des logements entre le canton de Genève et le Genevois français. Les services de la promotion économique du canton estiment cet objectif intenable. Ils ont raison, s'ils ne prennent en compte que les entreprises multinationales qu'ils rencontrent. Il est évident qu'aucune entreprise n'a intérêt à installer un siège de ce côté-ci de la frontière du Genevois : non seulement elle a les mêmes charges et les mêmes impôts qui pénalisent tant l'activité économique que partout ailleurs en France, mais en plus elle a le handicap d'une pression foncière insupportable. Pour une multinationale, s'installer dans le Genevois français est encore moins attractif que de s'installer dans la Creuse, ce qu'aucune ne songe à faire.

On peut pourtant créer des emplois dans le Genevois français :

1) En réduisant la pression foncière : Il y a un tissu d'entreprises dans le Genevois français. Ces entreprises sont aujourd'hui pénalisées dans leur développement par la pression foncière. Leurs salariés sont logés dans des conditions précaires à des prix inabordables. Dans le privé, les coûts des loyers se reportent en partie sur les coûts salariaux (environ 15% supplémentaires par rapport à un autre territoire français). Dans tous les cas, et tout particulièrement pour les actifs du secteur public, celà se traduit par des conditions de logements précaires. Dans le public comme dans le privé, les nouvelles recrues quittent le territoire après quelques mois de ces conditions de vie intenables. L'activité économique, tant publique que privée, est détruite dans le Genevois français en raison de l'exportation constante de la pression foncière.

En faisant venir 10 000 personnes par an dans le Genevois franco suisse et en ne construisant que 1230 logements en 2009, Genève contribue à empêcher le développement économique du Genevois français. La promotion économique du canton de Genève agit comme une destruction économique de l'activité propre du Genevois français.

2) Des secteurs pour lesquels le Genevois français a des atouts : le Genevois français a les mêmes handicaps sociaux et fiscaux que la Creuse, mais il a d'autres atouts : a) la proximité avec Genève, b) des réserves foncières précieuses, c) un cadre de vie exceptionnel. Nous pouvons créer des emplois dans des secteurs pour lesquels notre territoire a des atouts.

- les biotechnologies : de la même manière que les entreprises fuient la legislation fiscale européenne pour bénéficier de la fiscalité dérogatoire particulière proposée par le canton de Genève (éxonération quasi totale de l'impôt sur les sociétés), certaines entreprises fuient la législation tatillone sur la recherche biomédicale en s'installant en France. Le Genevois français peut proposer ainsi aux entreprises pharmaceutiques suisses le cadre législatif français, la proximité avec la Suisse et la proximité avec un aéroport international.

- le tourisme d'affaire : Aujourd'hui la première limite à l'activité du tourisme d'affaire de Genève c'est l'insuffisance de son offre hôtelière. Le cadre, l'aéroport et Palexpo pourrait permettre à Genève d'accueillir bien plus de salon s'il y avait assez de lits dans les hôtels. Mais ceux-ci sont complets dès qu'il y a un événément. Depuis l'entrée en vigueur des accords de Shengen, il n'y a plus besoin de visas pour les visiteurs internationaux pour passer du canton de Genève au Genevois français. Le Genevois français peut donc aider le canton a avoir une offre complète sur le tourisme d'affaire. Contrairement à ce que certains pensent, il ne s'agit pas de faire venir des visiteurs de Tokyo à Archamps, mais plutôt d'attirer quelques unes des formations et des séminaires de Genève à Archamps pour que les visiteurs de Tokyo aient de la place à Genève. Ce qu'ils n'ont pas actuellement.

- les ONG : les ONG ne faisant pas de profit, elle ne subissent pas la lourde fiscalité française. L'ancien Maire d'Annemasse avait identifié ce secteur comme une activité économique à développer pour le Genevois français. Pour l'instant l'essai n'est pas concluant, mais l'idée est pertinente et doit être développée et affinée. D'abord ça ne peut pas être n'importe quelle ONG. Il ne peut pas s'agir d'ONG qui font de la levée de fonds : il y aurait des obstacles fiscaux pour les donateurs Suisses qui doneraient des fonds à une ONG basée en France. Il ne peut s'agir que d'ONG qui ont besoin d'un bureau de représentation auprès des organisations internationales, qui peuvent être attirée par les coûts du foncier moins chers à Annemasse qu'à Genève. Mais d'une part, ces bureaux de représentation comptent peu d'emplois chacun (1 emplois à 5 emplois maximum le plus souvent) et d'autre part, bien souvent, leur loyer est souvent subventionné ce qui limite l'argument du plus faible coût du foncier. Il y a donc encore du travail à faire sur cette voie des ONG.

- les loisirs : L'implantation de Vitam Parc montre que comme dans toutes les agglomérations, la périphérie peut attirer à elle des activités de loisirs. Ce sont environ 200 emplois qui ont été créés à Neydens sur le site de Vitam Parc. D'autres peuvent être créés.

Certains estiment que seuls les emplois à forte valeur ajoutée sont nobles ! C'est du snobisme. Les profils des personnes sans emploi demandent au contraire de créér en priorité des emplois de faible qualification. L'objectif de la politique économique n'est pas de faire venir de nouveaux cadres, mais bien plutôt de créer des emplois pour les chômeurs actuels qui sont des jeunes et des séniors. La création de seulement 15 emplois à forte valeur ajoutée aux laboratoires Fabre à Saint Julien a coûté cher en subventions publiques (cession d'un terrain municipal en particulier). Dans notre région, ce ne sont pas les chercheurs qui sont les plus durement frappés par le chômage.

Enfin, il y a un constat plutôt original à faire des discussions que nous avons pu avoir avec les employeurs : le droit du travail français pourrait bien devenir un avantage concurrentiel pour recruter les nouvelles générations. Il correspond beaucoup mieux aux attentes des jeunes qualifiés qui recherche un équilibre entre leur qualité de vie et leur niveau de vie. Le droit du travail, les vacances et la protection sociale en France sont des handicaps pour les entreprises, mais elles sont au contraire des atouts pour leurs salariés qualifiés. Dans les secteurs ou le recrutement est tendu, le droit du travail français devient un avantage concurrentiel par rapport au droit du travail suisse. Les employeurs constatent que l'exode vers l'emploi frontalier genevois est termine. Temps de transports, couts de transport et de parking, cadre social, assurance maladie, conditions de logement : leurs salariés ne les quittent plus pour travailler à Geneve mais pour rentrer dans leur région d'origine.

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lundi, 29 mars 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)

Compte rendu du Conseil Municipal du 7 juillet 2011

Peu de délibération à l'ordre du jour du Conseil Municipal mais de nombreux sujets d'actualité.

Il faut rendre hommage à l'engagement de Catherine Balmens qui, semble-t'il, a fait l'aller retour depuis ses vacances à Toulon pour garantir à la municipalité le quorum nécessaire de 17 conseillers présents sur 25 élus !

Le Maire a commencé par une présentation mensongère de la situation sur les effectifs dans les écoles. Selon ses propos c'est l'inspection académique qui aurait renoncé à déplacer un poste de Thairy au Puy St Martin comme proposé par la commission scolaire. Le Maire s'emmelle les pinceaux : il prétend qu'il n'est pas revenu sur la position de la commission scolaire.. mais dit aussi qu'il s'oppose à une fermeture de classe temporaire à Thairy pourtant décidée par la commission scolaire ! Ce qu'il y a de vraiment surprenant dans le débat, c'est que même les adjoints qui étaient présents à la commission scolaire et en ont validé la décision, apprennent manifestement durant le Conseil Municipal que le Maire a unilatéralement outre passé ces pouvoirs. Dans le couloir de la Mairie il a dit à l'inspectrice d'académie qu'il était hors de question de suivre l'avis de la commission scolaire. Ces adjoints qui voient leurs pouvoirs totalement outrepassés par le Maire n'ont vraiment plus aucune dignité ! Pas étonnant que la majorité ne vienne plus aux conseils municipaux !

Le résultat est là : le Maire prend les enfants et les parents en otage pour tenter de contraindre l'éducation nationale à ajouter un poste supplémentaire. Un bras de fer voué à l'échec au détriment des enfants... et totalement irresponsable lorsqu'on connait la situation financière de la France et les montagnes de dettes que cette génération d'irresponsables lègue aux générations suivantes.

Puis vient le sujet de la fermeture des lits à la maison de retraite de St Julien. Situation totalement incroyable et digne d'un pays sous développé : près de 30 lits seront fermés à la maison de retraite faute de personnel. La crise de la formation du personnel soignant est mondiale. Elle est encore plus grave à la frontière en raison des différentiels de salaire. Il semble qu'elle soit encore plus grave à la maison de retraite de St Julien comparé à celle de Viry. Il se trouve que la veille, lors d'une réunion du CRFG, plusieurs élus de la région et en particulier le Maire de St Julien ont applaudi à la mise en place d'une procédure de "validation des acquis de l'expérience" transfrontalière. Jusqu'à présent les maisons de retraite pouvaient encore compter sur la collaboration de personnel dont les diplômes n'étaient pas reconnus dans le canton de Genève. Demain, avec la validation de l'expérience, tous les aides soignants pourront travailler à Genève. La situation risque bien de s'aggraver considérablement avec cette VAE. L'existence même des maisons de retraite actuellement en construction ou en travaux d'extension pourrait bien être menacée à terme. Nous devons mieux orienter les jeunes vers ces fillières à déboucher dès le lycée. Nous devons nous assurer que Genève cesse d'exporter sa surchauffe en faisant en sorte qu'elle tienne ses engagements de construction de logements. Nous devons nous assurer que les logements sociaux soient bien occupés par ceux qui en ont le plus besoin. Nous devons aussi nous assurer que la coût de la vie soit reconnu par l'Etat dans le Genevois français comme à Paris faute de quoi nous n'auront bientôt plus aucun service public.

Nous interpellons aussi la municipalité au sujet des travaux en centre ville. Des travaux dont les commerçants ont été informé le jour de leur commencement. Le Maire qui se prétend un ardent défenseur du commerce à St Julien a oublié d'informer les commerçants que la rue principale allait être fermée au traffic de voiture ! Peut-être ne sait il pas que les commerçants doivent gérer des stocks, des périodes de vacances, des soldes ? A la décharge de la municipalité il est vrai qu'Annie Stalder, adjointe au commerce n'a peut être pas bien communiqué avec Annie Stalder, adjointe à la communication.. sachant qu'Annie Stalder est déjà totalement débordée par la mise en ligne du nouveau site internet de la commune qui a déjà deux ans de retard. Je me permets de demander si la date des travaux a été fixée en concertation avec les commerçants : nouveau mensonge du Maire qui prétend que oui ! Comment les commerçants peuvent-ils ignorer la date des travaux s'ils ont été consultés comme le prétend le Maire ? Selon la municipalité, les commerçants réalisent de très bonnes affaires depuis que la Grand Rue est fermée ! Les commerçants de St Julien apprécieront !

Concernant le PLU, la municipalité confirme que deux permis sont en cours de retrait. Je demande quels permis. François Cena précise qu'il s'agit notamment du permis accordé à la famille Baudet à Norcier. Le Maire prétend qu'il s'agit d'une décision privée qui ne doit pas être rendue publique ! Nouvelle absurdité du Maire : comme si les délivrances et retraits de permis relevaient de la confidentialité privée ! Pour rappel le Maire avait lancé toute une procédure de révision simplifiée du PLU avec publicité et enquête publique pour rendre constructible une unique parcelle pour y construire 5 logements. Une parcelle qui appartenait à la famille de la présidente de l'association des commerçants pendant la campagne des municipales de 2008. Un soutien électoral. 750 000 euros de plus value patrimoniale ! L'annulation du PLU et les recours déposés par les riverains et l'Etat ont permis de mettre un terme à cette opération de clientélisme du Maire de St Julien. Vu les pressions foncières on ne peut pas décider de l'urbanisation de nos communes avec des méthodes pareils !

Nous passons à l'ordre du jour. Nous délibérons pour lancer une nouvelle procédure de PLU. Beaucoup d'affaires courantes suivent.

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vendredi, 08 juillet 2011 | Lien permanent

Effectifs scolaires à St Julien en Genevois : nouveau diktaat absurde de Jean-Michel 1er

La rentrée scolaire sera mouvementée à St Julien.

A l'Ecole du Puy St Martin on attend 31 élèves par classe. Il n'y en aura que 19 par classe à Thairy. Puisque la répartition des effectifs par école est de la responsabilité de la commune l'inspection d'académie ne peut créer un poste qu'en fonction des effectifs totaux sur la commune. A ce jour, la commune de St Julien dispose de suffisament de postes sur la commune avec en moyenne un enseignant pour 26 élèves. Dans le contexte de déficits publics actuels et d'endettement catastrophique de l'Etat on ne peut que soutenir la décision de l'inspection d'académie de ne pas créer de postes supplémentaires alors que les effectifs sont suffisants sur la commune mais mal répartis par la municipalité. Heureusement qu'il n'y a dans ce pays pas que des 68ard attardés qui se moquent des conséquences de leurs décisions sur les générations futures.

Tant qu'il n'y aura que 19 enfants par classe à Thairy, les autres écoles devront donc accueillir un surplus d'élèves. Et il ne pourra pas y avoir plus de 19 enfants par classe à Thairy tant que les classes seront des classes de triples niveau. Il faut donc que les classes de Thairy soit de double niveau seulement.

Concrètement, voilà les solutions possibles à court terme :

1) Affecter les CP de Thairy à François Buloz pour la rentrée prochaine. Garder à Thairy deux classes de double niveau CE1/CE2 et CM1/CM2, compléter les effectifs de Thairy avec des familles volontaires (et il y en a). Ainsi les effectifs de Thairy passeraient de 19 à 25, on améliorerait la mixité sociale, on déchargerait François Buloz ce qui permettrait de faire basculer un poste de François Buloz vers le Puy St Martin. Une solution acceptable par tous, qui nécessite certes un peu de volonté municipale pour identifier les familles volontaires (la volonté municipale étant ici l'obstacle majeur). C'est la solution que j'ai défendu lors de la commission scolaire contrairement aux informations érronnées publiées aujourd'hui par le Dauphine Libéré sur les affirmations mensongères du Maire de St Julien qui, lui n'a pas participé aux travaux de la commission scolaire.

2) Affecter les élèves de CP/CE1/CE2 de Thairy à l'école de François Buloz. Et faire glisser le poste de Thairy au Puy St Martin. L'inconvénient de cette solution c'est qu'elle donne un mauvais signal pour l'avenir de l'école de Thairy. La commission scolaire a choisi cette solution avec l'accord du Maire Adjoint. J'ai suggéré que cette solution ne soit mise en oeuvre que si au même moment était annoncé la construction d'une troisième salle de classe à Thairy pour que 3 classes puissent y être ouverte à la rentrée 2012.

Pour sortir de ce problème récurrent, il n'y a qu'une seule solution possible à long terme : il faut une troisième classe à Thairy pour que l'école puisse accueillir plus de 19 élèves par classe et qu'elle ne pénalise plus l'ensemble des enfants du reste de la commune. La construction de cette nouvelle salle de classe à Thairy serait d'ailleurs une aubaine pour la municipalité puisqu'elle lui permettrait de faire face à l'afflux d'élève alors que plus de 1000 logements supplémentaires sont autorisés et seront livrés dans les 3 prochaines années. Soit environ 150 élèves supplémentaires alors qu'il ne reste plus que 2 salles de classes de libre dans la commune. Une salle supplémentaire à Thairy permettrait à la municipalité de rattraper partiellement sont retard alors qu'il faut 3 à 4 ans pour construire une école et que rien à ce jour n'est programmé ! Là encore il n'y a aucune volonté politique municipale. La municipalité prétend défendre l'école de Thairy mais refuse de se donner les moyens de la dotée de la troisième classe nécessaire pour la rendre pérenne.

Lundi dernier la commission scolaire s'est prononcée sur la seconde solution. L'inspection d'académie devait confirmé son accord pour la création d'un poste au Puy St Martin et d'une suppression de poste à Thairy. Les parents de Thairy ont été informés dès le mardi de la décision de la commission et se sont mobilisés auprès du Maire. "Jean-Michel 1er" de manière totalement unilatérale et sans avoir participé à la commission, a décidé d'en annuler la décision... sans même prendre la peine d'informer les participants de cette décision unilatérale, ni d'envisager des solutions au problème posé, ni d'expliquer les motivations de cette décision unilatérale. L'inspection d'académie a donc, de manière tout à fait naturelle, responsable et comme annoncé initialement renoncé à créer un poste supplémentaire au Puy St Martin.

Une nouvelle fois les diktaat de "Jean-Michel 1er" mettent tous les parents d'élèves de la commune dans la panade : il y aura 31 élèves par classe à la rentrée scolaire au Puy St Martin et seulement 19 à Thairy. Je suggère aux parents d'élèves du Puy St Martin de se faire entendre aussi fort que ceux de Thairy : cela aidera peut être la municipalité à mieux garder le cap de l'intérêt général de la commune. 

En tant que contribuable j'espère que l'inspection d'académie restera ferme à la rentrée, que la municipalité défendra réellement l'école de Thairy en prévoyant la construction d'une troisième classe et répartira de manière plus équitable les effectifs dans les écoles.

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jeudi, 30 juin 2011 | Lien permanent

Compte rendu du Conseil Municipal du 9 Juillet (2)

La 12ieme délibération concerne un assouplissement des règles de coefficient d’occupation des sols (COS) pour les constructions qui respectent des normes environnementales très strictes. Une excellente initiative que nous recommandions et que nous approuvons avec enthousiasme.

La 13ieme délibération concerne un échange de terrain avec le canton de Genève. Nous cédons des terrains de la commune situés à Certoux en échange de quoi nous recevons un terrain du canton sur la commune de Saint Julien. Le Canton souhaite acquérir ce terrain pour éviter les inondations et dans le cadre du projet de renaturation de l’Aire. De notre cote, la commune souhaite acquérir les terrains du canton près de Bardonnex. Ces terrains pourraient devenir importants dans le cadre d’un pôle d’échange multimodale à la douane de Bardonnex. L’échange est pertinent. En revanche les modalités sont étonnantes. La commune cède des terrains estimés par le canton à 4 francs suisses le mètre carré.. et nous payons en échange 22 euros le mètre carré les terrains de notre coté. Certes le classement est différent.. mais les classements sont fixés par les acquéreurs respectifs et le prix fixé par le canton de Genève pour les terrains Suisses sont des prix 3 fois inferieurs à une acquisition récente sur des terrains proches. Le droit suisse aurait permis de négocier le terrain jusqu'à 6 francs suisses le mètre carré. Les faibles qualités de négociations de la municipalité ont couté environ 56 000 CHF aux habitants de la commune (environ 10 CHF par famille).  

La délibération 14 concerne une demande de subvention à la région Rhône Alpes pour l’étude pour une piscine naturelle. Notre position ne change pas : nous estimons qu’il est prématuré d’avancer sur ce dossier avant l’ouverture de Vitam’ Parc. Même si c’est la région qui doit en payer une partie. Nous votons contre.

La délibération 22 concerne la mise à disposition de moyens humains pour la révision des bases. Nous payons à la place de l’Etat pour faire un travail qui lui revient. L’Etat français se désengage petit à petit, couvert de dettes qui ne font qu’augmenter après des campagnes électorales présidentielles toujours plus démagogiques les unes que les autres –avec la complicité ou le silence de ces élus locaux qui aujourd’hui se plaignent de ce désengagement de l’Etat.

Petit aparté, les bases d’impositions de Saint Julien n’ont pas été révisées depuis 2 ans. Elles sont habituellement augmentées lorsqu’il y a des travaux d’amélioration du logement. Cette révision des bases pourraient ajouter encore quelques points à l’augmentation des impôts de 8,5% décidée par le conseil et la mener vers les 10%. Nous verrons les chiffres dans les comptes administratifs de l’an prochain.

Nous arrivons enfin à la délibération numéro 24 concernant Guitare en Scène. Le Maire expose la délibération. Le retard prit par ce projet en raison d’attaques personnelles qui l’ont blessé durant l’hiver. L’association ne s’est pas montrée très professionnelle : les comptes certifiés n’ont été déposés en Mairie que 48 heures avant le Conseil. Selon lui le Festival Guitare en Scène est un enjeu transfrontalier stratégique. Le ton est grandiloquent.

Nos questions demeurent : La manifestation est jugée essentielle et stratégique pour la commune… et pourtant il n’y a pas eu de débat sur le sujet dans la commission culture, la délibération nous est envoyée 24 heures avant le Conseil et est délibérée à 23h58… nuitamment. Les délibérations de subventions supplémentaires à Guitare en Scène se multiplient au rythme d’une délibération par trimestre. Tous les principes de rigueur exigés de toutes les associations ont été violés dans ce cas, créant un dangereux précédent. Même le droit administratif est violé (article L2121-11 et 12). Le titre de la délibération à l’ordre du jour n’est pas le même que celle que nous devons voter – et le contenu non plus d’ailleurs.

Les débats sont longs et animés. On procède finalement au vote. 7 conseillers municipaux de la minorité et 3 de la majorité votent contre. 14 membres de la majorité et 1 de la minorité votent pour. 8 autres s’abstiennent… dont l’adjointe à la culture, Mercedes Brawand. C’est la première fois qu’on a des votes aussi partagés sur une délibération importante. La liberté de parole et d’avis progresse dans les rangs de la majorité. A ce stade, les personnes opposées à cette délibération se sont contentées de l’exprimer par une abstention qui a permis l’adoption de la délibération en question.

Je ne deposerai pas de recours au tribunal administratif. Le débat a eu lieu. Les élus pour lesquels les habitants ont voté se sont prononcés. Chacun a agit en conscience en pleine liberté... et responsabilité. La subvention sera donc accordée.

Un jour en France, la démocratie fera des progrès. Les élus ne voteront pas selon des logiques de groupe ou de camp mais simplement en fonction de ce qu’ils estiment être juste pour le pays, pour la commune et pour les habitants. Un jour en France les élus voteront CONTRE les projets qu’ils estiment mauvais et POUR les projets qu’ils estiment bons.. tout simplement parce que c'est leur devoir et leur responsabilité vis à vis des habitants. Un jour en France on se décidera de faire avancer tous ensemble le pays et les communes dans le sens de l’intérêt général et on oubliera ces notions de camps qui pervertissent et pourrissent le débat politique.

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vendredi, 10 juillet 2009 | Lien permanent

Huit propositions de régulation pour la relance

La relance nécessite la confiance des entrepreneurs, des consommateurs et des investisseurs. Cette confiance se construira lorsque chacun aura la garantie que les excès d’hier ne se renouvelleront pas. Pour cela il faut passer à la phase de régulation.

Les nouvelles régulations des marchés doivent être mise en place rapidement pour créer les conditions de la relance.

Le problème principal de la crise actuelle a été de favoriser le court terme des résultats trimestriels sur la durabilité économique des entreprises. En favorisant la production de cash immédiat au détriment des investissements à long terme, les marchés ont détruit de la valeur en menaçant la pérennité des entreprises. Les sub-primes en sont l’exemple typique : la preuve que le taux élevés à court terme était favorisé sur la solvabilité même des emprunteurs. Le système Madoff montre à quel point les rentabilités à court terme affichées ont été privilégiées sur la viabilité des investissements.

Dans les entreprises on observe ce type de décisions aberrantes quotidiennement : des investissements publicitaires qui sont réduits alors que l’espace publicitaire coûte moins cher pour afficher des résultats trimestrielle au détriment de l’image de marque à long terme, des réductions d’effectifs et des disparitions de pan entiers de compétences pour afficher une masse salariale maitrisée,  la sous traitance hasardeuse de la fonction de R&D, des prix qui sont augmentés sans commune mesure avec la valeur ajoutée apportée… etc..etc..

La régulation doit favoriser l’investissement de long terme. Voilà quelques pistes de régulation.

1)      Favoriser financièrement l’actionnariat de long terme et l’actionnariat actif :

Etre actionnaire ce n’est pas faire un pari ou jouer au loto, mais investir dans une entreprise et participer aux décisions. En cours de finance on apprend qu’il faut acheter une action pour une durée de 5 ans minimum. Aujourd’hui la durée moyenne de détention des actions est de 6 mois. La loi doit contraindre les entreprises à verser des dividendes majorés pour les actionnaires de long terme (à partir de 3 ans par exemple). Elle doit aussi prévoir des dividendes majorés aux actionnaires qui assument leurs responsabilités d’actionnaire en votant effectivement aux assemblées générales. Elle doit faciliter la participation des actionnaires aux assemblées générales.

2)      Rémunérer la réussite durable

Beaucoup de rémunérations de cadres dirigeants sont attribuées sur des résultats de court terme qui permettent d’afficher des résultats cash, mais qui se traduisent par une réduction des investissements à long terme des entreprises. La rémunération de court terme doit être plafonnée afin de favoriser la rémunération des résultats à long terme. Ainsi la rémunération cash maximale doit être plafonnée à 7 fois le SMIC. Au-delà et par palier elle doit être versée lorsque les résultats de l’entreprise sont confirmée sur le long terme à 3, 5 et 10 ans, puis à l’âge de départ en retraite du dirigeant. Les rémunérations importantes sont légitimes lorsqu’elles correspondent à des résultats importants ET durables.

3)      Taxer les dividendes plutôt que les bénéfices

Aussi sûrement que la taxe sur les fenêtres à réduit le nombre de fenêtre en France au début du siècle la base de la fiscalité doit inciter à des comportements socialement responsables. La fiscalité sur les entreprises ne doit plus se faire sur les bénéfices mais sur la partie des bénéfices qui sont distribués. Le niveau de taxe doit être dissuasif lorsque le taux de distribution augmente de manière plus élevée que le chiffre d’affaire : la loi doit mettre fin à l’appropriation de toute la valeur ajoutée économique par les seuls actionnaires au détriment des employés, des fournisseurs et des clients.

4)      La rémunération des 5% des employés les mieux payés doit être approuvé obligatoirement par les actionnaires en Assemblée Générale.

La collusion entre les investisseurs institutionnels et les conseils d’administrations rend opaque et discutable la fixation de la rémunération des dirigeants d’entreprises. Ces rémunérations doivent être plus transparentes. La loi doit rendre obligatoire le vote en Assemblée Générale des rémunérations les plus élevées de l’entreprise –pas forcément uniquement celle des dirigeants-.

En Suisse, les syndicats devraient faire appliquer la loi qui prévoit que la rémunération variable ne peut pas être supérieure à la rémunération fixe – alors que les rémunérations variables sont parfois 10 fois supérieures au fixe dans les activités de négoce.

5)      La traçabilité et la transparence des investissements

La titrisation et l’intermédiation à outrance ont réduit la transparence. Nombre de fonds ont été surpris de constater qu’ils avaient investit dans des titres Madoff. Les porteurs de sub-prime ne connaissaient pas la solvabilité de leurs débiteurs. Un renforcement de la traçabilité qui permet aux investisseurs et aux porteurs finaux d’être en relation directe doit permettre aux investisseurs de suivre de plus près leur investissement.

6)      Interdire l’actionnariat dans plusieurs entreprises d’un même secteur d’activité

Le libéralisme se fonde sur la libre concurrence. Cette libre concurrence est mise à mal lorsque tous les actionnaires de tous les intervenants d’un marché sont les mêmes : des investisseurs institutionnels qui ont pour seule politique industrielle un taux de rendement de 15%. La seule manière pour les dirigeants de répondre à de telles exigences revient à assécher la concurrence. On n’investit que dans les marchés ou l’on est premier ou second. Lorsqu’un concurrent augmente ses prix on les augmente aussi plutôt que de prendre des parts de marchés. Lorsqu’on ne s’entend par directement avec ses concurrents sur les prix. Pour rétablir la libre concurrence au bénéfice des consommateurs, la loi doit interdire l’actionnariat simultané dans plusieurs entreprises d’un même secteur d’activité.

7)      Pénaliser ce qui est immoral

Pour dissuader les meurtriers la loi a prévu des les condamner pénalement à des peines de prison.  Elle a pénalisé ce qui est immoral. La loi doit désormais pénaliser de manière aussi sévère l’immoralité financière. On a du mal à comprendre la différence de traitement entre des criminels de droits commun et Bernard Madoff qui n’est pas encore en prison. Les fraudes de Bernard Madoff ont pourtant déjà causé plusieurs morts. Les ententes illégales sur les prix doivent être sanctionnées pénalement. On a du mal à comprendre que des dirigeants qui ont volé des centaines de millions d’euros aux consommateurs européens puissent encore être dirigeants d’entreprise.

8)      Rendre illégales toutes transactions avec les paradis fiscaux.

Les paradis fiscaux qui offrent des lois clémentes à l’argent du crime et à l’évasion fiscale ne doivent plus aussi bénéficier des retombées économiques du commerce mondiale légale. Les pays démocratiques doivent rendre illégales toutes les transactions avec les paradis fiscaux.

Cette régulation doit intervenir rapidement. Des pays isolés n’auront pas le poids nécessaire pour imposer ces régulations aux marchés financiers mondialisés qui se transféraient vers des pays plus cléments. Seuls les Etats Unis ou l’Europe ont la taille critique nécessaire pour imposer des normes nouvelles aux marchés financiers mondialisés.

Pour cela l’Europe doit être plus démocratique –et pas seulement un lieu de négociation entre gouvernements-. L’Europe doit être plus efficace en votant à la majorité et plus à l’unanimité. L’Europe doit être aussi plus transparente. L’Europe a besoin d’un vrai président de commission qui ne soit pas soumis aux Gouvernements.

 

 

 

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mardi, 17 février 2009 | Lien permanent

Pour Mieux Vivre : emploi et commerce

Retrouvez chaque jour une partie de notre programme. Aujourd'hui nous traitons des problèmes de l'emploi et du commerce.

Pour que les Saint Juliennois puissent travailler

Le taux de chômage a augmenté à Saint Julien au cours du précédent mandat. Il est passé de 9,7% en 1999 à 10,6% en 2005 (source INSEE) soit 609 habitants. Le chômage touche tout particulièrement des jeunes, souvent d'origine étrangère qui n'arrivent pas à s'intégrer sur le marché de l'emploi. Il touche également des personnes en fin de carrière, ayant travaillé à Genève et qui font les frais vers l'âge de 55 ans de l'augmentation des coûts de leur assurance maladie. Leurs droits à la retraite s'effondrent du fait de leur inactivité de fin de carrière.

La proportion de frontaliers à presque doublé au cours du dernier mandat. Cette situation place notre commune dans une dépendance économique et fiscale trop importante. L'absence de contribution du Genevois français dans le développement économique de la région nous met dans une situation d'infériorité politique qui nous empêche de pouvoir discuter d'égal à égal avec nos partenaires genevois sur les problèmes de circulation, de santé et de logement.

Nous devrons plus et mieux contribuer à la création d'emplois à Saint Julien :

Hôpital Sud Leman Valserine, sous préfecture, écoles, gendarmerie, Saint Julien est une sous-préfecture dont l'activité administrative est un gros contributeur d'emplois. La crise du logement nuit à l'activité administrative. Le coût de la vie est tel que des infirmières de Saint Julien sont contraintes de compter sur les associations humanitaires pour nourrir leur famille. Le faible pouvoir d'achat des fonctionnaires conduit à un taux de rotation de près de 30% par an des professeurs, gendarmes et personnel de l'hôpital. Aucune organisation ne peut construire des services de qualité avec une telle instabilité du personnel. La municipalité devra contribuer avec les autres collectivités locales à la résolution de la crise du logement pour favoriser une activité administrative de qualité avec des agents qui ont un pouvoir d'achat décent.

La construction du quartier de Paisy sans voie d'accès condamne à un embouteillage permanent la rue du Jura, pourtant seul accès de l'hôpital. Résoudre les problèmes de circulation sera nécessaire pour assurer l'avenir de l'hôpital.

Par ailleurs, nous devrons aider les entreprises locales à se développer. Le principal frein à leur développement, c'est l'incapacité à recruter des ouvriers et employés qualifiés et de pouvoir les loger. Plusieurs solutions sont possibles : co-financer des logements sociaux avec des employeurs locaux pour le logement de leurs employés à l'image de ce qui se fait à Gaillard avec la SIGEM (bailleur social local), favoriser l'implantation d'un foyer de jeunes travailleurs ou proposer des logements liés au contrat de travail en partenariat avec les employeurs locaux. Dans tous les cas nous travaillerons à augmenter le montant des sur-loyers -pénalités financières- pour les occupants de logements à loyer modéré qui dépassent les plafonds de ressources. Ceci permettra de s'assurer que les logements sociaux soit occupés en priorité par les personnes qui en ont le plus besoin. A ce jour seulement une quarantaine de logements sociaux sur environ 800 sont libérés chaque année ce qui ne permet pas aux personnes nouvellement en difficulté de pouvoir en bénéficier à leur tour.

Pour développer le commerce à Saint Julien

L'activité du commerce à Saint Julien favorise l'animation constante de la ville. Les commerces de proximité permettent aux inactifs et tout particulièrement aux retraités de pouvoir disposer d'une offre complète près de chez eux. Pour beaucoup d'habitants, le commerce est le seul lieu de socialisation. Pourtant le commerce à Saint Julien ne se porte pas bien. Les prochaines années seront décisives avec le départ en retraite de nombreux commerçants qui céderont leur bail. Quels nouveaux commerces s'implanteront ?

Pour renforcer le coeur de notre ville nous souhaitons nous inspirer de ce qui a fait le succès des centres commerciaux : regrouper autour d'un parking accessible une offre complète de commerces. A terme nous souhaitons créer trois zones d'activités commerciales autour des trois supermarchés de la ville : centre ville en lien avec le Champion Lambert, Puy Saint Martin en lien avec le Champion Provencia et route des Vignes autour d'Intermarché. Chacune de ces zones commerciale devra notamment compter un supermarché, une pharmacie, un marchand de journaux et une boulangerie qui ensemble générerons le passage de la clientèle. Cette offre de base sera ensuite complétée par des commerces complémentaires de vêtements, loisirs, décoration.. Nous devrons mieux penser et coordonner l'implantation des banques, assurances et agents immobiliers qui contribuent moins à la dynamique commerciale permanente de la ville.

Nous mettrons en place une meilleure signalétique des commerces. Lors des réunions d'accueil des nouveaux arrivants nous leur présenterons l'offre de commerce de la commune.

Nous vous proposons que la Grande Rue soit piétonnière les samedi afin de rendre notre ville plus humaine et de favoriser l'animation du coeur de ville le week end.

Nous créerons une responsabilité d'adjointe à l'emploi et au commerce afin de faire de la création d'emplois et de la dynamisation commerciale de la ville une priorité.

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lundi, 03 mars 2008 | Lien permanent | Commentaires (4)

Les bases… à la base des impôts locaux (2)

Souvent le débat sur les impôts locaux se concentre sur les taux. Mais cela n'est pas pertinent. Ainsi par exemple dans le canton, Bossey a des taux d'impositions très nettement inferieures aux autres communes. Mais les impôts par habitants y sont dans la moyenne car les bases sont plus élevées.

De la même manière, lorsque les municipalités augmentent les impôts (en général l'année juste après les élections comme à Saint-Julien-en-Genevois), elles communiquent sur l'augmentation des taux d'impositions : +6,5% à Saint-Julien-en-Genevois en 2009 par exemple. Elles tentent de passer sous silence que les bases sont réévaluées chaque année par l'Etat. En 2009, les bases avaient été réévaluées de +2%.. ce qui conduisait à une augmentation totale des impôts de +8,5% pour les habitants.

A Saint-Julien-en-Genevois les taux sont dans la moyenne pour la taxe d'habitation et supérieurs à la moyenne pour la taxe sur le foncier bâti.. mais les bases étant différentes, l'impôt par habitant est le troisième plus élevé du canton à 243,66 euros par habitant et par an juste après Archamps et Collonges-sous-Salève. L'impôt municipal direct par habitant est 50% plus élevé à Saint Julien qu'il ne l'est à Chenex (162,60 euros), Presilly (164,19 euros) ou Chevrier (166,44 euros).

A Saint-Julien-en-Genevois ce n'est pas tant le niveau très élevé des impôts qui est choquant que l'utilisation qui en est faite par la municipalité. Les dépenses de communication, de fêtes et cérémonies, les subventions exceptionnelles et en dehors de toutes les procédures accordées à une association amie sont en forte augmentation. A l'opposé toujours pas de délibérations significatives sur les priorités des habitants : amélioration du cadre de vie, amélioration des transports, de la circulation, du commerce et des capacités d'accueil de la petite enfance. Les habitants peuvent accepter des augmentations d'impots si elles s'accompagnent d'une gestion rigoureuse et de nouveaux services municipaux.

En résumé, il faut veiller à ne pas trop faire attention aux taux d'impositions qui ne veulent pas dire grand-chose mais regarder plutôt les impôts par habitants : des euros en monnaie sonnante et trébuchante prélevés par les municipalités pour chaque habitant en chair et en os.

chiffres 2008

Taxes d'habitation et foncière par habitant prélevée par la commune

Taux de taxe d'habitation municipale

Taux de taxe foncière municipale

CHENEX

                          162.60

6.20

6.20

PRESILLY

                          164.19

7.69

7.25

CHEVRIER

                          166.44

7.74

7.96

JONZIER-EPAGNY

                          174.88

7.00

8.50

BEAUMONT

                          188.03

7.69

7.66

DINGY-EN-VUACHE

                          190.24

7.12

7.71

VALLEIRY

                          194.84

7.32

8.45

NEYDENS

                          196.63

6.32

6.32

BOSSEY

                          201.30

4.07

4.90

FEIGERES

                          202.48

7.41

8.29

VIRY

                          210.67

8.04

7.42

VULBENS

                          211.72

6.73

7.05

SAVIGNY

                          218.99

5.92

10.52

VERS

                          237.94

9.06

10.14

SAINT-JULIEN-EN-GENEVOIS

                          243.66

7.46

10.12

COLLONGES-SOUS-SALEVE

                          245.18

6.17

8.11

ARCHAMPS

                          286.43

6.78

5.46

TOTAL

                          223.47

 

 

 

Ces calculs ne prennent pas en compte les habitants exonérés de taxe d'habitation ou de taxe foncière. Ils sont basés sur les recettes 2008..et ne prennent donc pas en compte l'augmentation exorbitante des impôts à Saint Julien en Genevois en 2009, juste après les élections municipales : +8,5%. Une augmentation d'impôts qui fait passer Saint Julien en deuxième position des municipalités les plus chères du canton en 2009.

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mercredi, 06 janvier 2010 | Lien permanent | Commentaires (3)

L’éthique du second tour pour un centriste

Vous avez été quelques uns à m’interroger sur la position de François Bayrou. Je vous engage à la lire ici pour vous faire VOTRE point de vue personnel. Elle est très éloignée du compte rendu sommaire qu’on dut en faire les médias dans les contraintes de format imposé. Il y a des parties de sa déclaration avec lesquelles je suis en totale adhésion. Je suis certains que vous l’êtes aussi ou que vous le serez bientôt :

« Au sein de ce courant politique, il est des sensibilités diverses, plus à droite, plus à gauche, très au centre. Cette diversité, j’y tiens. Elle est notre nature propre. C’est pourquoi je ne donnerai pas de consigne de vote. » J’ai la profonde conviction que notre pays a besoin d’un centre pragmatique fort et indépendant qui mette un terme au cirque qu’est devenu notre Assemblée nationale et notre débat public. Cette élection présidentielle a été une caricature de nullité qui donne par opposition un aperçu de la valeur ajoutée qu'apportera un renforcement du centre dans notre pays. La constitution d’un centre fort impose de s’unir dans la diversité. De respecter les diverses sensibilités du centre et donc de ne jamais donner de consigne de vote. C’est l’éthique que nous nous étions promis d’appliquer avec mes colistiers si nous n’étions pas au second tour des élections municipales.

François Bayrou poursuit : « Nicolas Sarkozy, après un bon score de premier tour, s’est livré à une course-poursuite à l’extrême droite dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs, dans laquelle ce que nous croyons de plus profond et de plus précieux est bousculé et nié dans son principe. (…)La ligne qu’a ainsi choisie Nicolas Sarkozy entre les deux tours est violente, elle entre en contradiction avec les valeurs qui sont les nôtres, pas seulement les miennes, pas seulement celles du courant politique que je représente, mais aussi les valeurs du gaullisme, autant que celles de la droite républicaine et sociale. » Chacun peut faire le même constat. Les propos tenus par Nicolas Sarkozy sont en total opposition avec mes valeurs humanistes et mon éducation. Ils sont choquants pour tous les habitants de notre agglomération cosmopolite. On fait de la politique sur des valeurs et des convictions. Cela n’a rien à voir avec lancer un pot de yaourt à la crème de marron sur un segment de marché. Plusieurs élus UMP ont eu le courage de dire « stop », dont Etienne Pinte, député UMP de Versailles. Les centristes du département qui ont fait le choix par défaut de voter pour Nicolas Sarkozy se sont désolidarisé de ces dérives vers l'extrême droite. Dimanche soir à 20H01, des centaines d’élus UMP affirmeront la même chose que François Bayrou mais ils le diront trop tard.

Concernant François Hollande il affirme : « Il s’est prononcé, de manière claire, sur la moralisation de la vie publique dans notre pays. Il aura fort à faire. J’ai dit ce que je pensais de son programme économique. Je ne partage pas ce programme : je pense que ce programme est inadapté à la situation du pays et encore plus à la crise qui vient, que j’ai annoncée, je crois certaine. (…)S’il en reste à la gauche classique et à son programme, je serai un opposant, dans une opposition vigilante et constructive. Il faudra une opposition constructive, mais déterminée, quand il s’agira d’empêcher les erreurs annoncées. » Ce que François Bayrou dit aujourd’hui, a été dit avant les primaires par Manuel Valls et sera dit dans quelques mois par de très nombreux élus socialistes lorsqu’ils n’auront plus besoin du Front de Gauche pour gagner l’élection.

François Bayrou appelle à l’unité nationale pour travailler au redressement du pays. Une absolue nécessité vue la situation dans laquelle nous sommes.

Ce n’est pas ce compte rendu là que vous avez eu des médias. Les titres se sont arrêtés sur une autre partie du message : « Reste le vote pour François Hollande. C’est le choix que je fais. ». Je respecte la décision personnelle de François Bayrou, une décision manifestement par défaut. Je pense que ce choix personnel aurait du rester privé. Je respecte aussi les électeurs centristes qui se résoudront à choisir demain Nicolas Sarkozy ou ceux qui refuseront de cautionner l’un des deux candidats. Chacun le fait en son âme et conscience avec pour seul guide ce qu’il estime être juste pour le pays et chacun d’entre nous. Mais je pense qu’un responsable politique ne doit s’exprimer que sur des convictions fortes et pas sur des choix par défaut. J'ai la conviction que si les électeurs centristes nous font confiance au premier tour ce n'est pas pour qu'on utilise cette confiance durant l'entre deux tours. Lorsqu’un choix personnel est rendu public il n’est déjà plus tout à fait personnel. Pour ma part, je n’ai pas encore pris ma décision pour ce choix par défaut et dans tous les cas j’estime qu’il n’est pas assez convaincu pour être rendu public.

La position de François Bayrou n’aura pas la moindre conséquence sur le résultat de l’élection que l’UMP connait depuis plus de 2 ans.  Des milliers d’études d’opinions ont été réalisées dont une grande partie sur fonds publics. Plus de 99,99% d’entre elles ont prouvé qu’en cas de second tour entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, alors François Hollande serait élu. L’UMP avait à disposition des études qui montraient que François Bayrou et le centre étaient les seuls capables de fédérer une majorité pour éviter la victoire du PS. Ils ont interdit la publication de ces études en faisant signer par les instituts de sondage une charte éthique les obligeant à ne publier que les résultats de second tour PS/UMP. Les députés UMP savent cela. En vous recommandant de voter pour Nicolas Sarkozy, ils l’ont fait en sachant que cela conduisait à la victoire du Parti Socialiste. Ils ont privilégié leur intérêt partisan au détriment de votre intérêt.  Nous subirons tous les conséquences de ces dérives dans nos vies quotidiennes dans les prochains mois.

Le PS avait fait la même chose en 2007. De décembre à avril 2007, plus de 500 études montraient que Ségolène Royal échouait face à Nicolas Sarkozy. Pour préserver ses intérêts partisans le PS avait préféré pousser Ségolène Royal au second tour et favoriser ainsi l’élection de Nicolas Sarkozy, au détriment de votre situation personnelle aujourd’hui.

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samedi, 05 mai 2012 | Lien permanent

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