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Nicole Pélisson pour que Vive Saint Julien

Nicole PelissonJe suis née dans l'Ain mais j'habite St Julien depuis 14 ans. J'ai deux enfants et trois petits-fils. Je suis retraitée

J'ai un CAP d’hôtellerie, mais ma principale activité à été nounou dans les familles en faisant des gardes partagées. Quand je suis arrivée à St Julien en 2005, j'ai trouvé une ville assez sympa mais je l'ai vu se dégrader.

J'ai fais la connaissance d'Antoine et je me suis engagée en 2008, je commence ma 3ème campagne. J'aimerai m'occuper du social il y a beaucoup à faire, ainsi qu'auprès des seniors et garder certaines activités dont je m'occupe depuis 6 ans : commission d'appel d'offre, commission finance, centre communal d'action sociale ou encore cérémonies officielles.

Faites la connaissance de toute l'équipe Vive Saint Julien à l'occasion de notre réunion convivial de lancement de campagne ce jeudi 23 janvier à 19h à l'Arande.

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mardi, 21 janvier 2020 | Lien permanent

Saint-Julien la grande débandade

A la mairie de St-Julien les démissions se multiplient. Sur les 17 postes les plus importants de la commune, la municipalité compte déjà 10 départs en 18 mois : la directrice générale pourtant recrutée par leurs soins, le directeur financier qu'ils avaient nommé, la directrice vie publique et scolaire, le responsable bâtiment, le responsable voirie, le responsable compta, la responsable culture, la responsable communication, la responsable du secrétariat général, le directeur de l’école de musique... et ce n'est qu'un début. Cela représente un turnover annuel moyen de 40% (voir même 60% si l'on considère que l'ensemble de ces démissions sont intervenues dans les 12 derniers mois) ! Aucune organisation ne peut fonctionner avec un tel turnover de ses cadres.

En plein déni, la municipalité actuelle prétend que cela est dû aux difficultés de recrutement dans la zone frontalière, à l'absence d'attractivité de la fonction publique et au coût de la vie. Si c'était vrai, les départs se seraient fait vers le privé, la Suisse, ou d'autres régions françaises. Pourtant, à ma connaissance, la quasi totalité de ces départs se sont fait d'une part vers d'autres communes mais en plus des communes environnantes (Filière, bassin annécien, Rumilly, Ambilly). Il y a certes un départ en retraite, mais d'un cadre qui avait envisagé de poursuivre en contrat privé après son départ en retraite : projet abandonné avec la nouvelle municipalité.

A titre de comparaison, pour ces 17 mêmes postes, nous avions connu 11 départs en 6 ans, soit un turnover de 10% par an en moyenne. Les départs que nous avons eu étaient dus : 1) plus de 10 ans au sein de la commune, 2) des raisons familiales, 3) une erreur de recrutement, 4) un rapprochement géographique du domicile.

Depuis 12 mois, les raisons principales de ces départs sont :

  • l'absence de projet et de vision de l'avenir de la ville
  • l'abandon de nombreux projets d'investissement et l'incapacité à en bâtir de nouveaux
  • une gouvernance anarchique et incohérente
  • les compétences intellectuelles et morales de la majorité PS-LR qui ne permettent pas un développement personnel et professionnel des cadres

Ces causes sont tellement intrinsèques à la nouvelle équipe municipale qu'il sera difficile de les changer. Pourtant, cette bérézina des cadres communaux est une menace de long terme pour les St Juliennois. Il faudra de longues années pour reconstruire des savoirs faire et des compétences (en plus de restaurer les capacités financières de la commune à investir et de reconstruire un pipeline de projets d'investissements publics).

La situation est d'autant plus dramatique qu'elle ne concerne pas que les départs, mais aussi une profonde difficulté à attirer les compétences : la municipalité de St Julien est désormais connue comme le loup blanc par tous les agents territoriaux du département et rares sont ceux qui souhaitent venir travailler à St Julien. Quel ingénieur, quel cadre territorial voudrait rejoindre une municipalité qui revendique n'avoir pas de projet politique et se targue de ne prendre aucune décision ? A tel point que la commune, en situation de faiblesse dans ses recrutements, cède aux négociations de salaire des nouveaux venus qui viennent désormais pour les rémunérations de mercenaires plutôt que pour les projets qui attirent des compétences. Le nouveau directeur général a d'ailleurs tellement bien négocié sa propre rémunération que le budget de revalorisation de l'ensemble des agents de la commune a été largement consommé.

Voilà quelques éléments que nous avons utilisés et qui pourront être utiles à la nouvelle municipalité pour stopper l'hémorragie :

  • investir dans les agents avec un budget de formation parmi les plus élevé du département pour qu'aucun agent ne soit bloqué avec des compétences qui deviennent inutiles
  • responsabiliser les agents, leur accorder de l'autonomie plutôt que d'être sur leur dos sur des sujets dérisoires
  • faire confiance et contrôler a posteriori plutôt que d'afficher une méfiance généralisée contre tous
  • fixer des objectifs clairs et donner les moyens d'y parvenir
  • donner du feed-back constructif permettant aux agents de se développer professionnellement
  • sanctionner de manière appropriée les comportements inadéquats dans un souci d'équité vis-à-vis de ceux qui œuvrent au service de tous
  • développer la mutualisation intercommunale qui ouvrent des perspectives d'évolutions professionnelles pour les agents
  • attirer des jeunes qualifiés et ambitieux qui à St Julien, pour lesquels le pouvoir d'achat réduit est largement compensé par l'intérêt des missions et responsabilités
  • redévelopper un pipeline de projets d'investissements crédibles et un projet de ville
  • continuer à investir dans des logiciels afin d'automatiser les tâches rébarbatives pour permettre aux agents de se concentrer sur les tâches les plus intéressantes
  • continuer à investir dans du matériel de qualité et les conditions de travail comme nous l'avons fait (nouvelle mairie, projet de nouveau CTM, matériel de bureau, matériel professionnel).
  • poursuivre les efforts de planification pluriannuelle des investissements pour donner de la visibilité aux agents sur les plans de charge
  • recevoir individuellement chaque agent sur le départ pour le remercier de son engagement communal et comprendre les raisons de son départ, plutôt que de les considérer comme des traîtres et les ignorer dès qu'ils ont remis leur démission

 

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lundi, 21 février 2022 | Lien permanent

Du gaz de schiste à la géothermie dans le Genevois français

Des écologistes français ont créé un collectif contre le gaz de schiste dans le Genevois français. Suivi de près par les Verts Genevois : enfin des élus genevois qui commencent à comprendre que lorqu'on parle de notre avenir commun, il n'y a pas d'ingérence.

De quoi parle t'on ? D'autorisation de recherche pour du gaz de schiste. Le gaz de schiste (et ses dérivés) sont des énergies fossiles qui se trouvent dans les roches. Jusqu'à présent on ne pouvait pas les exploiter. Les coûts étaient supérieurs aux ventes possibles. Mais depuis plusieurs années des forages et des recherches ont lieu aux Etats Unis notamment. Encouragés par les problèmes de dépendance énergétique. Ces forages ont été faits par la technique dite de "fracturation hydraulique" et ont conduit à de graves polutions des nappes phréatiques et des effets très néfastes sur la santé des habitants.

En France, des permis de recherche avaient été accordés sur un peu tout le pays en 2009. C'était une faute. En 2011, le gouvernement, que je ne soutiens pas, a reculé en précisant le cadre de ces permis en interdisant la technique dite de fracturation hydraulique. La seule technique possible. Une entourloupe de la part du Gouvernement puisque cela revient à vider de sa susbtance les permis accordés plutôt que de les annuler et de rembourser les entreprises. Certains souhaiteraient qu'on rembourse les millions perçus à ces entreprises et qu'on annule les permis ce qui leur permettraient d'investir ailleurs dans le gaz de schiste. Personnellement, et bien que l'entourloupe du gouvernement manque d'honnêteté vis à vis des entreprises, je pense que cet argent serait mieux utilisé dans le développement des énergies renouvelables... quitte à vivre quelques temps avec l'ambiguïté de permis encore valides mais vidés de tout contenu.

On a du mal à comprendre pourquoi il y a soudainement une telle mobilisation sur le sujet alors que les deux seuls éléments nouveaux depuis 2009 c'est que d'une part le gouvernement a vidé les permis de toute substance en juillet 2011 et qu'il y a des élections présidentielles dans deux mois.

Alors évidemment s'il y avait du nouveau, tous les élus locaux seraient unis comme un seul homme pour empêcher ces recherches et ces forages. Rien n'interdit de prendre des délibérations préalables. Nous le ferions tous car il faut développer les énergies renouvelables et pas les énergies fossiles, parce que les dangers du gaz de schiste sont avérés et vérifiés. Nous serions vite soutenu par la Confédération helvétique parce que dans notre cas il y a une nappe phréatique binationale juste en dessous. Nous serions soutenus par les diplomaties de nombreux pays parce qu'il y a aussi un anneau de recherche sur les particules qui a coûté des milliards à ces pays et qui ne peut pas se permettre la moindre secousse. Mais en criant au loup alors qu'il ne se passe rien (la mise à jour des demandes en septembre dernier était imposé par la loi), le collectif risque au contraire de freiner la mobilisation lorsqu'il faudra effectivement se mobiliser.

Pendant cette mobilisation, le collectif diffuse un film "Gazland". Un film instructif bien que très caricatural à l'américaine. Un film qui montre à quel point la politique américaine est dépendante des milieux financiers pour ses campagnes - notre loi sur le financement des campagnes nous préservent de ces dérives. Ce qui me frappe, c'est que le "héro" de l'histoire habite dans une maison totalement isolée en pleine nature. Le contre exemple typique du citoyen éco responsable : notre consommation d'énergie concerne d'abord le chauffage et les déplacements. Un personne qui habite dans une habitation isolée consomme énormément en chauffage comme en déplacements. Le "héro" du film est probablement parmi les 0,5% d'habitants du monde qui consomme le plus d'énergie... et qui devrait consacrer toute son enthousiasme au développement des énergies renouvelables.

Alors ce film serait extrêmement positif si plutôt que de très légitimement lutter CONTRE le gaz de schiste, il se battait au contraire POUR la géothermie, et en particulier la géothermie profonde qui elle aussi nécessitera des forages. Dans le seul canton de St Julien il y a un potentiel de géothermie équivalent à un barrage hydroélectrique. Notre canton pourrait être producteur net d'énergies renouvelables. Cela nécessite une mobilisation pour que tous les élus fassent de cet enjeu une priorité : il faudra en soulever des montagnes pour avancer sur ce sujet. Il faudra alors accepter des forages qu'on dénonce aujourd'hui. Les élus ne le feront que s'ils ont un soutien massif de la population.

Le respect de l'environnement doit se faire par le progrès plutôt que par la regression. L'écologie efficace n'est pas un conservatisme nostalgique des temps anciens qui prone la décroissance, l'écologie est au contraire l'orientation du progrès vers la préservation de l'environnement : le développement des énergies renouvelables en général et de la géothermie en particulier doit être un de ces combats pour un avenir plus respectueux de l'environnement. Mobilisez-vous en disant à vos élus à quel point vous souhaitez le développement de la géothermie profonde dans notre canton.

Informez vous sur la géothermie à l'adresse suivante : http://www.geothermie-perspectives.fr/18-regions/index.html

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lundi, 06 février 2012 | Lien permanent | Commentaires (5)

Présence des députés de Haute-Savoie et du Genevois

Les élus détestent qu'on rende compte de leur absentéisme : on l'a vu sur ce site avec la publication de l'absentéisme des Conseillers Régionaux avant les régionales ou même des Conseillers Municipaux de Saint Julien en Genevois. Ils n'ont pas tort. N'est il pas ridicule de constater qu'il faut se comporter en maître d'école pour que certains élus assument leurs responsabilités de base en étant présent dans les assemblées auxquelles ils ont été élus ? Tout responsable doit "répondre de ses responsabilités" - l'éthymologie du mot le confirme d'ailleurs.

Le site NosDeputes.fr vient de publier une liste des députés sanctionnés pour absentéisme - il n'y a pas de données sur les sénateurs. Les députés de Haute-Savoie et du Genevois ne font pas partie des députés qui seront sanctionnés.

Le même site publie aussi un bilan de l'activité quantitative des députés. Chacun connait l'activisme parlementaire de Lionel Tardy, député d'Annecy, qui tranche avec l'absentéisme de ses collègues cumulards - absentéisme pourtant insuffisant pour être frappé de sanction. Les données quantitatives le montrent.

Parmi les députés de Haute-Savoie et du Genevois ont distingue plusieurs profils :

1) Le vrai bon député présent et qui fait son travail de parlementaire : améliorer les lois par les amendements, être exigeant vis à vis du Gouvernement, contribuer au débat public dans l'enceinte des institutions plutôt que dans la rue. Dans cette catégorie, on ne trouve que Lionel Tardy. Le site nosdeputes.fr publie aussi une carte lexicale qui recense les mots les plus utilisés. Cette carte montre que Lionel Tardy intervient sur tous types de sujets avec une prédilection connue sur l'économie numérique et internet en général. Lionel a le mérite de défendre ses convictions - qui ne sont pas toujours les mêmes que les miennes. Il a une liberté de ton certaine.. même si il ne faut pas être dupe sur le fait qu'il n'a pas la liberté d'intervenir librement sur les sujets les plus importants comme par exemple le fait que cette année les dépenses de l'Etat sont deux fois supérieures à ses recettes, la nomination des dirigeants de l'audiovisuel public, la réforme territoriale... Mais il a le mérite au moins d'être à la hauteur de ses responsabilités.

2) Il y a ensuite une seconde catégorie de députés : les Députés-Maires classiques, cumulards devant l'éternel, fossoyeurs du débat et de la démocratie parlementaire. Ils sont peu présents dans le débat ... et en général ne viennent que pour l'ouvrir (ou se montrer devant les caméras). On peut douter de la capacité réelle d'influence de ces parlementaires qui ne participent que pour intervenir et jamais pour écouter leurs collègues. Martial Saddier, député-maire de Bonneville, Bernard Accoyer député maire d'Annecy-le-Vieux et Etienne Blanc député-maire de Divonne font partie de cette catégorie. On peut être profondément surpris de constater que même le Président de l'Assemblée nationale est moins présent dans l'hémicycle que Lionel Tardy !! Bernard Accoyer doit faire le coup du "je ne suis pas ici mais ailleurs" aussi bien à la Mairie d'Annecy le Vieux qu'au perchoir de l'Assemblée. Peut être se perd-il entre Annecy et Paris ? Bernard Accoyer intervient surtout sur la procédure parlementaire qu'il doit conduire. Etienne Blanc sur les jeux et les questions juridiques. Martial Saddier sur pas grand chose mais un peu tout de même sur l'aménagement, la montagne et l'agriculture.

3) Il y a une troisième catégorie dans laquelle ne figure que Marc Francina. Lui aussi cumulard devant l'éternel, il est peu présent... mais surtout se distingue par sa capacité à ne rien défendre. Le graphe montre la faiblesse de ses interventions dans l'hémicycle. Mais plus étonnant encore dans la section champ lexical du député on voit l'inscription "désolé aucun mot clef pertinent trouvé". Marc Francina semble n'avoir jamais défendu la moindre position dans l'hémicycle. Il vote en bon petit soldat et encaisse son indemnité de parlementaire. La France pourrait faire l'économie de ce genre de députés en les remplaçant par des machines. Ainsi Marc Francina contribuerait au moins à la réduction des dépenses de l'Etat à défaut de contribuer au débat public.

Claude Birraux ne tombe franchement dans aucune catégorie. Il n'est pas totalement cumulard puisqu'il n'a pas de mandat exécutif auquel il devrait consacrer beaucoup de temps (il est simple Conseiller Général).. mais est pourtant aussi peu présent que les cumulards. Il n'intervient pas autant que les députés de la seconde catégorie, mais un peu plus que Francina tout de même. Ses interventions se font strictement sur le sujet de l'énergie, du nucléaire, du gaz et de l'électricité. On connaît le sujet de prédilection de notre député nucléaire... mais on s'étonne qu'il ne se distingue pas sur des sujets importants pour notre territoire : les questions transfrontalières, de transport, la crise du logement, l'emploi... A sa décharge il faut reconnaitre que ni Lao Tseu ni Confucius ne sont intervenus sur ces sujets là.

L'interdiction absolue du cumul des mandats est une condition de l'amélioration de la qualité du travail parlementaire. Lionel Tardy estime qu'on y arrivera en 2012. J'espère que l'avenir donnera raison à ce que je pense être de la saine naïveté. Accessoirement, l'Assemblée nationale pourrait sans grand problème réduire de moitié le nombre de ses membres. Cela améliorera aussi le niveau des débats et montrera l'exemple aux administrations.

Presence des deputes de Haute Savoie et du Genevois.JPG

N.B. :

1) Les sanctions financières contre les députés absentéistes ne s'appliqueront que sur la fraction de l'indemnité de fonction qui ne représente qu'un cinquième environ de l'indemnité totale. Autant dire qu'il s'agit d'une sanction symbolique. Il faudra vérifier que ces sanctions soient réellement appliquées ce qui n'a encore jamais été le cas.

2) Depuis les cafouillages sur la loi Hadopi, les scrutins publiques ont lieu uniquement le mardi et le mercredi. Les débats peuvent avoir lieu le jeudi ou le vendredi.. alors que les Maires sont dans leurs communes. Pour éviter que les députés UMP soient minoritaires dans l'hémicycle au moment du vote les scrutins publiques sont regroupés les mardis et mercredis lorsque les caméras sont présentes pour les questions au Gouvernement et que les députés font donc l'effort d'être eux aussi présents (preuve que la transparence contribue à lutter contre l'absentéisme parlementaire). Les scrutins solennels sont donc désormais des mascarades partisanes puisque les députés votent sur des textes sans avoir suivi le débat.

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samedi, 24 juillet 2010 | Lien permanent | Commentaires (3)

Les jeunes Genevois sont en train de se faire avoir

Les dérapages de la campagne pour le Grand Conseil pourraient faire oublier à quelques électeurs Genevois leurs problèmes de logement. Ils paient une fortune des appartements étriqués. Leurs enfants vivent dans la même chambre. Les parents dorment sur le canapé. Plus de 4000 Genevois doivent quitter chaque année le canton de Genève pour Vaud ou le Genevois français pour se loger décemment.

Des partis voudraient mettre l'insécurité au coeur de la campagne... pour faire un peu oublier leur bilan déplorable sur la crise du logement et leur absence de proposition. Je ne connais pas de Genevois qui déménagent de Genève en raison de l'insécurité.. en revanche ils sont une dizaine chaque jour à quitter le canton de Genève faute de logement.

Les 70 000 électeurs du canton de 18 à 39 ans qui sont concernés par cette crise du logement sont en train de se faire avoir par ce détournement d'attention... il semble que certains partis comptent sur le fait que 51 000 d'entre eux s'abstiennent aux élections cantonales de dimanche comme ils l'avaient fait en 2005.

Pourtant cette question du logement est au coeur de tous les problèmes de Genève : en habitant plus loin ces 4000 Genevois s'éloignent des lignes de bus, utilisent leur voiture et encombrent un peu plus les voies publiques. La hausse des prix pénalise le pouvoir d'achat des jeunes Genevois et des salariés en euros du Genevois français. Elle affaiblit les entreprises du Genevois français et augmente accroit par riccochet le nombre de frontaliers.

Pour l'intérêt général du Genevois franco suisse, seuls  les partis qui ont un bilan et des propositions, et les candidats qui ont du courage et de la détermination pour résoudre la crise du logement doivent être élus au Grand Conseil dimanche.

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mercredi, 07 octobre 2009 | Lien permanent | Commentaires (3)

Augmentation des impôts à la communauté de communes du Genevois

Hier soir avait lieu le débat d'orientation budgétaire au Conseil Communautaire de la Communauté de Communes du Genevois. L'exécutif recommande une augmentation des impôts de 5% en 2009 et 15% en 2010.

Depuis maintenant un an que je participe aux Conseils Municipaux et Communautaires, je suis frappé par l'absence de prévisions financières dans les délibérations qui sont proposées par les exécutifs. Les délibérations arrivent les unes après les autres des commissions, ajoutent des dépenses supplémentaires. A la fin de l'année on fait l'addition, et l'année d'après on augmente les impôts pour équlibrer l'addition des factures -sauf si les élections approchent.

L'autre différence par rapport à mon activité professionnelle, c'est qu'il me semble normal de se comparer au meilleur et d'essayer de faire mieux. Dans les débats d'orientations budgétaires, on se compare à la moyenne des communes et on essaie de faire pareil. Ainsi chaque années les communes vertueuses ajoutent à la surenchère fiscale et font évoluer la moyenne en pire. Il se produit ainsi une course vers l'augmentation de la fiscalité locale... que l'Etat incite dans l'affectation des dotations.

On ne saura jamais si les Conseillers Municipaux de Saint Julien auraient accepté qu'il y ait deux adjoints supplémentaires en 2008 par rapport à 2007 (et trois Conseillers Municipaux délégués) s'ils avaient eu conscience que cela risquait d'entrainer une augmentation des impôts pour les habitants. On ne saura pas plus si les Conseillers Communautaires auraient accepté le transport à la demande au bénéfice de quelques uns sans condition de ressources, s'ils avaient eu conscience que cela entrainerait une augmentation des impôts pour tous.

A l'avenir, nous serons encore plus vigilants sur le financement des dépenses nouvelles. Et nous maintiendrons la ligne fixée durant la campagne, selon laquelle les augmentation d'impôts ne sont justifiées que lorsque toutes les économies ont été faites ET pour financer des services qui correspondent aux priorités des habitants. Ces deux conditions ne sont remplies ni à la Commune de Saint Julien (économies réalisables), ni à la communauté de communes (le transport à la demande n'est pas prioritaire sur le transport collectif).

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mardi, 24 février 2009 | Lien permanent

Le besoin urgent de transports en commun dans le Genevois

 Saint-Julien-en-Genevois

 Le Genevois bénéficie d'un cadre de vie exceptionnel. Pourtant à petit feu, nous détruisons petit à petit cet atout du cadre de vie. Tout particulièrement dans le domaine des transports.

L'autoroute Annecy Genève en construction était un mal nécessaire pour rattraper le retard dans le domaine des transports. Pour autant, cette autoroute n'est en aucun cas une solution à nos problèmes de circulation à long terme. La voiture est aujourd'hui le seul moyen de transport qui réponde à nos besoins à court terme. Mais ce n'est pas une solution tenable. Nos villes et nos routes s'engorgent rapidement.

Un général en retraite me racontait récemment que de toutes les agglomérations qu'il avait visité durant sa carrière, le Genevois était celle qui était de très loin le moins équipée en transports en commun. Il y a dans le Genevois beaucoup plus d'habitants qu'il y a un siècle. Notre pouvoir d'achat est beaucoup plus important qu'il y a un siècle... mais nous avons moins de transports en communs qu'il y a un siècle.

Je crois qu'il est temps de rompre avec l'attentisme qui a prévalu sur cette question depuis trop longtemps, et qui sévit encore : malgré les cocoricos électoraux de ces derniers mois, le tour de table du CEVA n'est toujours pas bouclé côté français !! Il est temps de s'engager résolument dans le financement par les collectivités des transports en commun : bus, tram, trains. Cela nécessitera une plus grande coopération avec les communes genevoises. Cela nécessitera une plus grande implication du Conseil Général. Cela est vrai des transports entre Saint Julien en Genevois et le reste de la Haute Savoie. C'est également vrai des déplacements avec Genève. Si nous continuons à n'avoir aucune autre solution pour nous rendre à Genève, nous serons les seuls à payer les frais d'entrée en ville qui ne manqueront pas d'apparaitre d'ici quelques années en plus des frais exponentiels de parking.

Le Maire de St Julien est fier de son bilan en matière de transports en commun : il a obtenu des Transports Publics Genevois que les Saint Juliennois aient le même tarif avant et après la douane de Perly. C'est bien. C'est peu. 10 mètres de trajet gratuit, c'est le seul bilan de l'équipe municipale actuelle dans le domaine des transports. Rien sur la circulation en ville.

Le CEVA ne suffira pas à lui tout seul. Les transports en commun ne suffiront pas. Il faudra aussi développer des sentiers piétonniers à Saint Julien en Genevois. Des pistes cyclables. Et faire preuve d'imagination. Il nous faudra plusieurs décennies avant que nos communes deviennent moins dépendantes de la voiture. C'est une absolue nécessité pour cesser de détruire notre cadre de vie comme nous le faisons depuis trop longtemps.

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jeudi, 08 novembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (6)

Logements et emplois : pour résoudre les problèmes de circulation du Genevois

 Saint Julien en Genevois

 

Construire des transports en commun et tout particulièrement des transports en commun transfrontaliers est absolument nécessaire pour régler les problèmes de circulation de la région Genevoise. Les frontaliers français et suisses n’ont aujourd’hui pas d’autre choix que la voiture pour aller travailler ou faire leurs courses. Mais agir seulement sur les transports en commun ne sera pas suffisant.

Nous devons aussi

1) construire des logements près des lieux d’emploi à Genève et

2) faciliter la création d’emplois dans le Genevois Français là où il y a des logements.

Perly et Soral ne peuvent pas s’étonner de vivre avec un tel trafic. Ce trafic est rendu nécessaire par leur incapacité à construire suffisamment de logements pour sa propre population qui est obligée d’aller vivre plus loin et donc de se déplacer. Près de 20% de logements nouveaux ont été construits à Saint Julien en Genevois sur les 6 dernières années. Cette urbanisation à marche forcée du Genevois Français ne permet même pas de rattraper les insuffisances du canton incapable de loger sa propre population et celle qu’elle attire. Combien de logements ont été construits à Soral et Perly durant la même période ? Puplinge a à peine changé en 20 ans. Seulement 1% de logements nouveaux sont construits chaque année dans le canton alors que le besoin est de 2,5% à 3% pour rattraper le retard. Genève est la seule ville au monde qui place sa campagne entre son centre ville et sa banlieue. Construire des logements près des lieux d’emplois réduira le besoin en transport.

Côté Français, nous devons assumer notre responsabilité en matière de création d’emplois. Ce taux de chômage identique des deux côtés de la frontière qui marginalise les seniors et les jeunes du marché de l’emploi est vécu comme une catastrophe cantonale à Genève… mais comme un succès en Haute Savoie. Aucune politique construite de l’emploi de la part du département et des collectivités locales. Nous devons faciliter et encourager la création d’emplois côté français pour que les seniors et les jeunes cessent d’être marginalises socialement. Cela est nécessaire pour nous préserver de tout retournement de conjoncture. Cela réduira aussi le besoin en transports.

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jeudi, 15 novembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (5)

Logements, emplois et transports pour la qualité de vie du Genevois

Du haut du Salève, on peut observer la pression urbaine qui s'étend en dehors du canton de Genève. Parce que les communes du canton ne construisent pas suffisament de logements pour leur croissance démographique, la ville se développe dans le Genevois français et dans le canton de Vaud.

Nous nous retrouvons avec une situation ubuesque dans laquelle la campagne genevoise est située entre le centre ville et la périphérie urbaine du Genevois. Cette situation nous enferme tous dans des problèmes de circulation et d'urbanisation irrésolubles. 

Si les communes frontalières suisses ne veulent plus subir tant de circulation, elles devront s'assurer que leurs propres habitants ne soient plus obligés d'aller se loger toujours plus loin. Elles doivent construire suffisament de logements pour leurs habitants. Le besoin en logements supplémentaires est de l'ordre de 2% par an. Dans le canton de Genève en moyenne seulement 1% de logements supplémentaires ont été construits sur les 20 dernières années.

A l'opposé les communes frontalières françaises subissent une pression immobilière à marche forcée. A Saint Julien en Genevois ce sont 3% de logements supplémentaires par an qui ont été construits en moyenne sur les 6 dernières années. Cette urbanisation accélérée nuit autant à la qualité de vie des Saint Juliennois que les problèmes de circulation nuisent à la qualité de vie des habitants de Perly Certoux.

Pour préserver la qualité de vie dans le Genevois franco-suisse, nous devrons veiller à ce que le besoin de logements soit assumé équitablement dans toutes les communes du Genevois et veiller également à ce que la Haute Savoie crée aussi des emplois. Lorsque des emplois seront créés dans le Genevois français et que des logements seront construits dans le Genevois suisse, alors la pression sur la circulation et l'immobilier ralentira et nous pourrons alors préserver notre qualité de vie.


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mardi, 20 novembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (6)

Réduire sa facture de ”roaming” dans le Genevois français

Les habitants du Genevois français se retrouvent avec des factures de roaming qui relèvent plus du racket industriel que des relations commerciales saines.

Dans notre agglomération binationale, il serait judicieux que les opérateurs aient le droit de couvrir la zone frontalière dans un rayon de 10km à 20km au delà de la frontière afin que chacun puisse utiliser son réseau national en continue durant une journée habituelle. D'après les informations que m'ont donné les opérateurs français, les opérateurs suisses ont des antennes aux limites de la frontières mais eux mêmes sont limités à la stricte couverture du territoire nationale par l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). Une aberration qui trouve son comble entre Lausanne et le Chablais. Le lac ayant un effet de réverbération des réseaux, il se trouve qu'on capte mieux les réseaux français à Lausanne que dans le Chablais. Les opérateurs suisses devraient avoir le droit d'implanter des antennes dans le Chablais pour couvrir Lausanne et les opérateurs français au dessus de Lausanne pour couvrir le Chablais. Mais voilà, il y a encore pas mal de boulot pour adapter les législations nationales aux particularismes frontaliers.

L'un des effets pervers de la situation actuelle qui peut déjà être corrigé c'est le roaming à domicile. La faiblesse des signaux dans la zone frontalière fait que pas mal d'habitants ne captent pas leur opérateur national à domicile : soit ils n'ont pas de réseau, soit ils captent un opérateur suisse et se retrouvent avec des factures de roaming astronomiques.

SFR propose une solution d'amplification du signal à raccorder à un routeur ADSL. Il s'agit d'un boitier dit Femto sur lequel peuvent se raccorder jusqu'à 10 téléphone mobiles. Cette solution est gratuite pour les abonnés SFR.

http://www.sfr.fr/preferer-sfr/reseau/femto/

Orange propose une offre similaire mais pour l'instant réservée aux entreprises et qui est payante (49 euros d'installation et un peu plus de 8 euros mensuels d'abonnement.

http://www.orange-business.com/fr/entreprise/mobilite/res...

Je n'ai pas connaissance d'offres équivalentes chez les autres opérateurs. Ces boitiers seraient encore plus intéressants pour réduire les factures de roaming s'ils pouvaient être raccordés à un routeur ADSL de l'autre côté de la frontière, sur son lieu de travail par exemple (je ne vois pas de raisons pour lesquelles cela ne serait pas possible).

Bonnes économies de roaming.

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dimanche, 09 décembre 2012 | Lien permanent

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