Notre politique sportive et culturelle est au cœur de notre projet pour rendre la ville plus conviviale. C'est par la pratique des sports et les animations culturelles que nous permettrons aux habitants de se retrouver et de faire mieux connaissance entre eux. Le sport permet aussi l'éducation à des valeurs de respect et de dépassement de soi.

La politique sportive de la commune ne peut pas se limiter à la seule distribution de subventions. Les bénévoles ont surtout besoin de soutien et de règles claires sur la répartition des créneaux horaires, sur les attentes respectives. Ils ont besoin de décisions rapides plutôt que d'interminables palabres. Ils ont besoin d'interlocuteurs autonomes qui puissent décider dans le champ de leurs compétences.

Nous renforcerons le service des sports pour améliorer la collaboration avec l'office municipal des sports et avec les associations. Nous développerons des conventions d'objectifs avec les associations afin de renforcer les associations pour qu'elles facilitent les échanges et la pratique des sports.

Depuis que le service des sports a repris le travail précédemment fait par l'office municipal des sports (OMS) sur la répartition des subventions, il est impératif de redéfinir la mission de l'OMS afin qu'il redevienne un partenaire dans l'établissement des priorités.

Nous voulons développer les rencontres conviviales entre les différentes associations sportives en rompant le cloisonnement entre les associations afin de créer une communauté sportive à St Julien.

De nombreux équipements sportifs ont été laissés à l'abandon. La rénovation rapide de la salle des Burgondes ne masque pas le défaut d'entretien des installations sportives. Le vestiaire de foot est dans un état particulièrement lamentable et inutilisable : il faudra le rénover rapidement.

La halle des sports et le gymnase du léman sont également dans un état particulièrement inquiétant de délabrement.

Nous assurerons la propreté des équipements sportifs. C'est bien la moindre des choses ! Nous veillerons à ce que les installations sportives soient entretenues correctement. Il ne suffit pas de construire de nouveaux équipements luxueux et dont les coûts dérapent si dans le même temps on abandonne les équipements existants : cela ne correspond pas aux besoins d'une ville en croissance. Il faut au contraire entretenir l'existant et y ajouter des équipements fonctionnels.

De manière plus générale, il faudra s'assurer que les équipements mis à disposition des associations correspondent aux normes qui permettent l'organisation de tournois. Il faudra par ailleurs trouver des solutions pour qu'ils soient mis à disposition des associations sur les plages les plus étendues possible... y compris le week-end.

Le nombre de chômeurs à St Julien a doublé en 6 ans passant de 242 à 528. Il faudra aider les chef d'entreprise à créer des emplois. Bien sûr, cela dépend en grande partie des politiques nationales et en particulier de l'amélioration de la gestion publique qui pénalise la compétitivité des entreprises. Mais localement nous pouvons agir également. D'abord par la maitrise aussi de la fiscalité locale. Nous sommes opposés à l'instauration d'un versement transport. Le développement nécessaire des transports en commun doit être financé avec les fonds frontaliers. Mais au delà, par la stabilisation des taux d'imposition après les 3 hausses d'impôts infligées par la municipalité sortante depuis 13 ans sans avoir été annoncées dans aucun programme. Il y en aurait eu une quatrième l'an dernier si nous ne nous y étions opposés.

Les entreprises ont aussi besoin d'espaces pour leur activité. Ces espaces sont disponibles et réservés par la communauté de communes à Cervonnex. Cette zone d'activité doit désormais ouvrir. Nous devons veiller à ne pas dépendre totalement des aléas économiques genevois eux mêmes soumis à des votations parfois imprévisibles. Il est préférable d'ouvrir une zone d'activité intercommunale pertinente et efficace plutôt que de multiplier des petites zones communales concurrentes.

Enfin, une amélioration de la gestion du parc de logements sociaux et son développement doit permettre aux salariés des entreprises de la commune de pouvoir se loger dans la commune. Comment comprendre qu'il a fallut attendre la première municipalité socialiste pour voir le parc de logements sociaux progresser le plus faiblement depuis 50 ans ? Il était passé de 0% en 1956 à 16,9% en 1999, mais en 13 ans de municipalité socialiste, ce taux n'a progressé que de +0,6% !?! La bonne conscience ne peut pas tenir lieu de politique sociale.

Le 12 février nous avons commencé la distribution de "Nos 33 engagements". Une dizaine de jours plus tard, vous avez reçu les propositions des autres candidats. Dix jours, c'est le temps nécessaire pour concevoir et faire imprimer des documents. On y retrouve un certain nombre de nos idées. Notamment, celles mises en avant par notre enquête sur l'urbanisme (publiée en septembre). Mais aussi des idées développées lors de nos réunions préparatoires.

Des réunions auxquelles ont participé six personnes qui sont aujourd’hui candidates dans les deux autres équipes.  La plus visible étant Pierre Brunet, lui-même. En effet, il participait à nos travaux, jusqu'à ce que des députés lui demandent de provoquer une triangulaire à St Julien. Pour rappel, ce même parti avait appelé à voter pour l'équipe sortante lors des dernières municipales (voir le lien ici).

Nous avons travaillé avec un maximum d'ouverture. Nous estimons que c'est en rassemblant les personnes les plus diverses possibles que nous améliorerons la pertinence de notre projet. La contrepartie de cette ouverture c'est qu'il était facile de venir à nos réunions, de prendre des notes et de ramener ces idées dans les autres équipes.

Plus étonnant, nos idées sur la qualité du cadre de vie font disparaître celles des autres. En effet, les propositions qui faisaient la spécificité des autres équipes sont passées en arrière plan, voire ont carrément disparues. Par exemple, on ne parle plus du "Musée Européen de la Guitare" ! Voilà un choix politique pourtant original... absurde, mais original.

De l'autre côté, on est soudain plus évasif sur les aménagements luxueux de la plaine de l'Aire. Pour rappel, 150 000 euros de vos impôts ont déjà été dépensés en études et frais de communication. 250 000 de plus sont inscrits au budget 2014, pour d’autres études. Il faudra compter 5 millions d'euros pour l'ensemble du projet, sans parler de l’entretien. Un projet qui coutera plus de 1000 euros par famille ! Nous avons appris hier soir, en réunion publique, que les 22 nouveaux candidats de la liste de Michel de Smedt sont plus réservés sur ce projet, pourtant voté par les 11 sortants qui se représentent avec eux. Il semble qu'il y ait des profondes divergences sur de nombreux sujets entre les 22 nouveaux et les 11 anciens !

Il demeure quelques différences : d’un coté la démesure des projets comme par exemple la plaine de l’Aire, la salle de spectacle ou l’aménagement de la place du crêt. Une démesure qui annonce de nouvelles augmentations d’impôts cachées, comme celles que nous avons expérimentées depuis 13 ans. De l’autre, l’incohérence et l’irréalisme des propositions comme l’accès direct à la douane de Bardonnex, ou encore une ligne intra urbaine qui relève de la communauté de communes et qui serait un gouffre financier et enfin la concentration de tout le trafic au cœur du quartier du puy St Martin. On pourrait aussi souligner l'absence de propositions concrètes dans les domaines de l'enfance, de la jeunesse, du scolaire, du social et de la petite enfance pourtant au cœur de l'action municipale.

Les autres candidats veulent un débat. Que reste-t-il à débattre si tous les projets admettent ce que notre enquête à mis en évidence c'est-à-dire que l’enjeu principal pour St Julien c’est de maitriser son urbanisation, d’améliorer son cadre de vie et de renforcer les liens entre les habitants ? Un joute oratoire serait plaisante mais elle est désormais inutile.

Certains pourraient s'agacer de telles convergences soudaines entre les projets. En publiant les résultats de l’enquête sur l’urbanisme, nous savions bien qu’ils allaient inspirer les autres équipes. Nous avons néanmoins fait ce choix de la transparence pour l’intérêt général. Les autres équipes l’ont pris en compte. Tant mieux. Nous estimons que c’est une bonne nouvelle pour la ville. Quelque soit l'équipe que vous élirez, le consensus, aussi récent soit-il, facilitera la mise en œuvre de ce programme. Reste alors la question de l’équipe, puisque les projets sont devenus si proches. Quelle équipe choisir pour mettre en œuvre ces idées ?

La cohérence sur la durée devient alors un critère déterminant : Quelle équipe défend ces idées depuis le plus longtemps au Conseil Municipal et dans la ville ? Qui est à l’origine de ces idées ? Quelles équipes, au contraire, ont changé de projet en cours de campagne et risque de changer à nouveau une fois les élections passées ? Quelle équipe a compris pourquoi il y a besoin de renforcer la convivialité dans notre commune pour lui donner vie ? Quelle équipe s'est assurée du réalisme de son projet en vous présentant l'addition des coûts en réunion publique ?

La méthode est un second critère essentiel : Quelle équipe est le plus à l'écoute des habitants ? Quelle équipe est le plus venue à votre rencontre ?  Quelles équipes, au contraire, ont attendu que vous veniez les rencontrer, en vous fixant des rendez-vous qui ignorent votre emploi du temps ? Quelle équipe vous a consulté au travers d'un questionnaire? Quelle équipe s'engage sur des dates et des propositions concrètes, plutôt que sur des idées générales et des études ?

Enfin, le troisième critère est celui de l'équipe : Quelle équipe rassemble les compétences les plus complémentaires, indépendamment des sympathies partisanes ?  Quelle équipe au contraire a fixé l'ordre des colistiers en fonction de l’adhésion au Parti ? Ainsi, en cas de défaite, seuls les militants seraient au Conseil Municipal pour faire exister le parti et voter pour le parti aux sénatoriales.  Quelle équipe,  soutenue par des députés et un ancien premier ministre, importe des enjeux nationaux n'ayant aucun rapport avec St Julien, votre mobilité, les écoles de vos enfants, votre environnement immédiat ?

J'ai un avis sur les réponses à ces questions. Mais seul le votre compte... et seuls les bulletins qui seront dans les urnes le 23 mars à 18h seront comptés !

Le marché de St Julien le vendredi fonctionne bien. C'est une chance pour la commune. Il faudra par ailleurs résoudre les problèmes de stationnement le vendredi matin pour que les marchés contribuent au développement de l'activité des commerces de St Julien. Nous avons quelques propositions sur le sujet : 1) rendre gratuit les parkings municipaux de l'Atrium et de l'Hôpital les vendredi matin afin que les actifs puissent y stationner, 2) ouvrir au public les 20 places du parking municipal derrière la mairie le vendredi matin.

Pourtant, St Julien est l'une des villes de France où la proportion de ménages en double activité est la plus élevée. La plupart des habitants de la commune ne peuvent donc pas bénéficier du marché. Nous voulons donc lancer un second marché autour des productions locales et bio complété de thèmes saisonniers. Ce marché serait en week-end ou en soirée afin de le rendre accessible aux actifs de la commune et d'éviter le conflit de stationnement avec les actifs qui stationnent à St Julien.

Le stationnement est une question décisive à St Julien. Une ville animée suppose un commerce vivant. Et un commerce vivant a besoin d'un stationnement accessible pour les clients des commerces. Les actifs ont besoin également de stationnement à la journée pour se rendre à leur lieu de travail.

Nous estimons que les zones bleues vont dans la bonne direction. Elles doivent être étendues en particulier sur une partie de la place du marché. Dans le même temps il faut offrir de nouvelles solutions de stationnement pour les actifs de la commune. En partenariat avec les employeurs nous voulons proposer des abonnements aux actifs de la commune dans le parking de l'hôpital et celui de l'atrium. Nous estimons qu'il est absurde de voir ces parkings largement sous utilisés pour des tarifs d'abonnement excessifs alors que la commune a un tel problème de stationnement.

Nous voulons par ailleurs, développer les synergies entre le stationnement résidentiel des habitants plein la nuit et vide le jour, et le stationnement des actifs plein le jour et vide la nuit en favorisant une plateforme de sous location en journée des parkings privatifs. Cela pourra se faire également en prévoyant un stationnement ouvert aux résidents et aux actifs dans le futur quartier de la gare.

Alors que de bâtiments publics tout neufs ont été inaugurés en grande pompe, d'autres ont été abandonnés et tombent en décrépitude. Pourtant il n'y a pas besoin de remplacer du vieux par du neuf, mais bien d'accroitre les équipements publics proportionnellement à la croissance de la population de la commune.

Ainsi l'arrière du bâtiment Jules Ferry ne peut pas accueillir du public faute d'avoir été rénové. Nous voulons rénover ce bâtiment et le dédié aux activités culturelles. Il faudra agrandir la bibliothèque. Le renforcement de la vie municipale nécessitera des espaces pour les activités culturelles. Nous estimons qu'il faut d'abord entretenir les bâtiments existants et les utiliser avant de songer à de coûteuses créations de nouvelles infrastructures. La bonne gestion des moyens communaux est une condition préalable pour stopper les augmentation d'impôts importantes de ces 13 dernières années.

Dès 2015, nous mettrons tout en œuvre pour mieux connaitre, protéger et valoriser notre patrimoine architectural et paysager. Nous mettrons en place des promenades touristiques et culturelles dans et aux alentours de Saint-Julien en lien avec les habitants.

Nous estimons que le patrimoine dans notre région a sans doute été moins bien préservé, mais n'a pas moins de valeur que le patrimoine de la Bourgogne. Nous voulons impérativement éviter que Saint Julien ne soit totalement une ville nouvelle en préservant les bâtiments remarquables liés à son histoire de ville sarde et de ville frontalière.

Nous poursuivrons le travail commencé avec l'Université de Genève. Il ne s'agira pas de s'acheter une bonne conscience après la destruction de la villa Tapponnier, mais bien de recenser les éléments patrimoniaux de l'architecture de Saint Julien pour préserver ses racines et son identité. De se donner les moyens de le préserver au travers de règlement d'urbanisme. Et de le valoriser auprès des habitants en faisant découvrir ces lieux d'histoire dans notre commune.

Nous ne nous limiterons pas au seul patrimoine architectural mais aussi au patrimoine paysager. Nous avons été abasourdi de voir le magnolia qui était devant la maison Hoo Paris, être abattu sur décision de la municipalité. Nous recenserons les arbres remarquables et garantirons leur préservation comme cela se fait dans de nombreuses autres communes en France. Nous recenserons les éléments paysagers à préserver et valoriser.