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samedi, 24 novembre 2018

FCPE ou FC(PS) ?

Ainsi la FC(PS) souhaite une ATSEM par classe. Les ATSEM (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) sont des agents publics, payés par les communes pour ce qui est du public, et mis à disposition des directeurs d’écoles pour assister les enseignants de maternelles.

Comme pratiquement toutes les communes de France, St Julien dispose déjà d’une ATSEM par classe. Comme c’est le cas dans la plupart des communes de France, il y a une ATSEM par classe à temps plein en petite section et une ATSEM par classe à temps partiel en moyenne et grande section.

La FC(PS) exige une ATSEM par classe... et c’est déjà le cas à St Julien. En réalité, ils souhaitent une ATSEM à temps plein par classe en moyenne et grande section.

Ils ont tout d’abord exigé cela pour l’école du Puy St Martin. Nous leur avons répondu que cela ne pourrait être envisagé que de manière égalitaire dans toutes les écoles et que cela avait un coût de près de 100’000 euros par an que nous ne pouvons financer. Ils n’ont manifestement pas lu notre réponse, puisqu’ils ont ensuite étendu leurs revendications à toutes les écoles, sans proposer aucune solution de financement. Si la FC(PS) refuse le dialogue alors nous sommes contraints de cesser de perdre du temps dans un dialogue de sourds : nous avons une ville en très forte croissance à gérer.

La FC(PS) a récemment fait une photo sur les marches de la mairie avec quelques un de ses principaux responsables et leurs enfants arborant des tee-shirts avec la revendication “une atsem par classe” -ce qui est déjà le cas à St Julien-. Outre l’instrumentalisation des enfants, j’ai été frappé de constater que la majorité des adultes sur la photo ont, soit eux-mêmes, soit leur conjoint ou leur parent, été candidats sur des listes municipales soutenues par le parti socialiste. Beaucoup de parents d’élèves adhèrent et participent aux travaux d’une fédération de parents d’élèves et ignorent que les principaux responsables ont d’abord un agenda partisan.

J’ai le plus grand respect pour les socialistes et tous ceux qui ont des convictions républicaines. Il y en a même dans notre équipe municipale. Je ne partage pas toujours leurs opinions, mais j’estime qu’ils apportent beaucoup à notre équipe et à la ville. J’ai beaucoup beaucoup moins de respect pour les postures stériles au nom d'intérêts partisans.

En fait, pour nous il y a encore plus important qu’une ATSEM par classe : une salle de classe par classe. Cela n’a semble-t-il pas été la préoccupation de la FC(PS) au cours des deux mandats de la municipalité socialiste : la commune n’a pas dépensé un euro dans la construction d'une seule salle de classe en 13 ans alors même qu’elle accordait des permis pour près de 3000 logements où résident aujourd’hui environ 360 enfants en âge d’être scolarisés soit un déficit accumulé de 14 classes que nous rattrapons aujourd’hui. Cela coûtera près de 20 millions d’euros d’investissement qu’il faudra financer, en particulier par une gestion très très rigoureuse des dépenses de fonctionnement pendant les 40 prochaines années !

Si le nombre d’ASTEM par classe était réellement au cœur des préoccupations de la FC(PS) elle aurait aussi porté une telle revendication auprès de la précédente municipalité socialiste, ou auprès des nombreuses municipalités socialistes qui ont les mêmes taux d’encadrement que St Julien. Mais puisqu’elle défend principalement des intérêts partisans, elle est très sélective dans le choix des communes dans lesquelles elle porte cette revendication.

La FC(PS) n'a jamais organisé de manifestation lorsque les taux d’encadrement insuffisants des TAP conduisaient à ce que des enfants soient régulièrement perdus... lorsque la municipalité était socialiste.

La FC(PS) n’a jamais rien trouvé à redire durant les 13 années de mandat socialiste alors que les maternelles étaient emmenés en car à Cervonnex pour la restauration scolaire. Il y a quelques jours à peine, la FC(PS) a même voté contre la demande de la commune au conseil d'administration du collège Rousseau d’accueillir sur place à la restauration scolaire des enfants du Puy St Martin au prétexte, que « les trajets en car n’avaient jamais tué un enfant de maternelle » (sic).

La FC(PS) ne s'est jamais mobilisée lorsque les parents devaient prendre une demi-journée de vacances pour faire la queue et inscrire les enfants au centre aéré. La municipalité était socialiste.

Pour notre part, nous avons amélioré la qualité des prestations pour la restauration scolaire. Nous avons financé et réalisé l’extension de l’école du Puy St Martin, la construction de deux nouvelles écoles. Nous lançons un chantier d’extension des Prés de la Fontaine. Nous lançons le projet d’une nouvelle école à Cervonnex. Nous avons mis en place un Projet Educatif de Territoire pour améliorer la coordination entre le scolaire et le périscolaire. Nous avons professionnalisé et renforcé les TAP. Nous avons permis les inscriptions en ligne pour les parents. Nous avons mis en place les actions apprendre à apprendre, les actions passerelles vers le collège. Nous avons mis en place un programme de réussite éducative pour les enfants les plus en difficultés et des actions coup de pouce lecture et coup de pouce langage. L’école de musique et de danse a développé ses actions en milieu scolaire. Je crois qu’aucune municipalité n’a été autant que nous obligé d’en faire autant pour rattraper ce qui n’avait pas été fait par le passé avec la complicité et le soutien partisan de la FC(PS).

Bien sûr nous ne sommes pas dupes. Les élections municipales approchent. La FC(PS) va de moins en moins représenter les parents et les élèves au fil des mois et de plus en plus les intérêts des socialistes et de ce qu’il en reste.

A chaque fois que la FCPE s’est comportée comme une véritable fédération de parents d’élève nous avons pris en compte ses propositions et ses remarques. Cela a été notamment le cas sur le Projet Educatif de Territoire, sur le projet de nouveau groupe scolaire, sur le nom donné à ce nouveau groupe scolaire, sur la restauration scolaire. En revanche, lorsque la FC(PS) campe sur des postures partisanes et s’affranchit de la responsabilité de faire des propositions constructives alors nous nous concentrons sur notre mission : mettre en œuvre un projet de ville sans perdre de temps dans des dialogues de sourds.

Comme nous l’avons dit à chacun de nos messages, nous attendons des propositions constructives de financement de la revendication de la FC(PS) pour passer à temps plein les ATSEM des moyennes et grandes sections : quelle économie propose la FC(PS), qui à ce jour n’en a jamais proposé, s’est toujours plein des mesures d’économies prises, et ne propose que des augmentations de dépenses dans un pays dont la dépense publique dépasse déjà plus de la moitié des dépenses totales réalisées ? Est-ce que la FC(PS) propose des recettes complémentaires : il faudrait une augmentation des tarifs périscolaires de près de 50% pour financer une telle mesure ou une augmentation des impôts de près de 2% ? A ce jour, nous n’avons reçu aucune proposition de financement de la part de la FC(PS).

La FC(PS) considère que la commune est riche, ce qui prouve une totale méconnaissance de ses besoins d’investissements en particulier dans le domaine scolaire. Elle considère que l'augmentation de la population génère une augmentation des recettes, ce qui n’a pas été le cas ces dernières années en raison de la baisse de dotations de l’état et de la baisse du taux de change du franc suisse. Par ailleurs, même en temps normal, toute augmentation de recettes est plus que compensée par l’augmentation des charges en particulier dans le domaine scolaire : 3% d'augmentation de la population représentent environ +300'000 euros de recettes, une salle de classe et demi par an, représentent 600'000 euros d'investissements supplémentaires par an et 43'000 euros de dépenses de fonctionnement juste pour les écoles. A ratio constant, nous devons de toute façon recruter des ATSEM, des animateurs, des encadrants pour la cantine ou des agents de voirie pour faire face à l’augmentation de la charge de travail.

A vrai dire il est même étonnant qu'il ne se soit trouvé que 600 personnes pour signer une pétition qui faisait la promesse mensongère d'avoir plus d'ATSEM gratuitement. Pourtant ces ATSEM supplémentaires demandées devraient bien être rémunérées... soit par l'usager ou le contribuable qui a signé cette pétition. Ne doutons pas que la FC(PS) hurlerait au loup si une entreprise privée faisait de telles promesses commerciales mensongères d'un service prétendument gratuit dont on ne verrait la facture qu'a posteriori.

Il est à craindre que le dialogue avec la FC(PS) soit plus compliqué au fur et à mesure que s’approcheront les élections municipales. Cependant nous tâcherons de rester à l’écoute si la FC(PS) redevenait une fédération de parents d’élèves et que soudainement elle se mettait à faire une proposition de financement réaliste et constructive pour financer une ASTEM par classe à temps plein en moyenne et grande section.

vendredi, 23 novembre 2018

ASVP : Merci Béatrice, Merci Jérémy

Chaque jour près, environ 4000 personnes stationnent leur véhicule gratuitement sur l'espace public. En zone bleue, en zone blanche ou en profitant de la journée de gratuité offerte sur le parking de la gare aux pendulaires. De plus en plus, ils trouvent facilement une place et peuvent se consacrer aux raisons de leur déplacement : une formalité, une visite, un achat, une consultation.

Chaque jour, des commerçants et des services publics fonctionnent parce que des usagers et des clients ont pu stationner facilement et gratuitement.

Ces milliers de personnes qui ont pu stationner ignorent que c'est un combat quotidien et permanent que livrent les ASVP pour veiller à ce que des places restent disponibles lorsqu'ils en auront besoin. La place est disponible. Tant mieux. Beaucoup estiment que cela est arrivé tout seul. Que si elle est disponible c'est que personne n'en avait besoin. Et pourtant, il suffirait que les ASVP soit moins vigilants pendant quelques jours pour que très rapidement, la ville soit à nouveau engorgée, que personne n'arrive plus à stationner, que l'activité des commerces s'en trouve affectée. Il suffirait qu'ils soient un peu moins rigoureux pour que très rapidement des habitants laissent leur véhicule plusieurs jours occuper l'espace public au détriment de dizaines d'autres habitants. Il suffirait d'un peu moins d'attention des ASVP pour que des usagers fassent eux mêmes moins attention aux durées de stationnement et aux lieux de stationnement.

Pourtant, sur ces milliers d'habitants, rares sont ceux qui pensent à remercier les ASVP qui ont gardé l'espace public disponible pour leur arrivée. Au quotidien, les ASVP sont surtout confrontés aux 10% d'usagers qui ne respectent pas les règles communes de vie en société. Ils sont régulièrement pris à parti verbalement. Le plus souvent avec une confondante mauvaise foi.

Il y a beaucoup de profession dont l'action est peu visible, ou dont on considère le travail comme un dû et qu'on ne remercie pas assez. Nous devrions beaucoup plus souvent remercier beaucoup plus de professions. Mais il y a peu de professions qui non seulement sont peu remerciées, mais critiquées parfois durement par la quasi totalité des personnes qu'elles rencontrent alors même qu'elle font un travail utile à tous.

Bien sûr, cela ne fait jamais plaisir d'avoir une amende de stationnement. Pour ma part, il m'est arrivé trois fois, d'avoir des réunions qui se sont prolongées et d'avoir une amende à St Julien. Je les ai payé, et j'ai félicité les ASVP pour leur vigilance. Je fais aujourd'hui beaucoup plus attention à ne pas occuper indument l'espace public afin de le laisser plus accessible aux usagers. Je stationne un peu plus loin de la mairie et je ne m'en porte pas plus mal.

Au delà du stationnement et de la sécurité de la voie publique, les ASVP contribuent également au respect des règles d'affichage, de voisinage et de propreté urbaine.

Vivre ensemble consiste aussi à accepter les règles et les sanctions lorsqu'on ne respecte pas ces règles. Alors que l'un des deux ASVP s'apprête à poursuivre ailleurs sa carrière professionnelle, au nom des milliers de personnes qui ont pu stationner gratuitement chaque jour sur l'espace public, je remercie publiquement Béatrice et Jérémy pour leur action.

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dimanche, 11 novembre 2018

A la mémoire des St Juliennois morts pour la France



(discours prononcé lors des cérémonies du centenaire de l'armistice)

Mesdames, Messieurs,

En ce moment même, un peu partout en France, des hommes et des femmes se sont rassemblés devant leur monument au mort, comme nous le sommes ici à St Julien afin de rendre hommage à ceux qui sont mort pour la France. Tout à l’heure, dans toutes les communes de France, à l’unisson, résonneront comme il y a un siècle les cloches qui ont annoncé la paix.

Je remercie chacun d’entre vous de votre présence à cet instant de communion nationale et plus particulièrement le 27ième bataillon de chasseurs alpins qui nous fait l’honneur de sa présence aux côtés de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers de Haute-Savoie et des anciens combattants.

Le moment est opportun pour nous recueillir devant ce monument auprès duquel nous passons régulièrement dans nos vies quotidiennes. Un monument au mort bien particulier que nous voyons rénové ce matin pour la première fois à l’occasion d’une commémoration. Selon les spécialistes, le monument aux morts de St Julien est l’un des 500 plus remarquables du pays. Au premier plan un collégien lit l’histoire de France. Il voit surgir un citoyen soldat de la légion des Allobroges qui fut le bras armé de la première unification de la Savoie à la France en 1792. Ce dernier, au moyen d’une palme de laurier, rend hommage à son valeureux descendant, soldat de la grande guerre. Ce monument fut dressé autant en en l’honneur des soldats de la Grande Guerre que de ceux de la révolution - et cela en souvenir du monument qui était au même endroit et qui fut déplacé au bout de la promenade du Crêt. Il en appelle aussi au travail de mémoire pour transmettre les leçons de l’histoire aux générations futures. Il fut inauguré il y a 96 ans, le 12 novembre 1922. Réalisé par les frères Bianchi sur la base d’un travail préparatoire du sculpteur de Collonges-sous-Salève André Fournier.

A l’issue de la guerre, les associations d’anciens combattants demandèrent à ce que soient érigés dans chaque commune des monuments à la mémoire des morts. Le plus souvent, à la demande insistante des autorités publiques, les artistes ont souligné l’héroïsme des morts. Pourtant, la volonté des anciens combattants était surtout de nous adresser un message par-delà les années, les décennies et désormais, depuis aujourd’hui, par-delà les siècles : souvenez-vous de l’horreur de la guerre et souvenez-vous de son absurdité. Les monuments aux morts devaient aider à ce que ce soit la « der des ders ». Plus jamais ça ! La liste vertigineuse des noms est à mettre en rapport à une population St Juliennoise d’environ 1500 âmes. Environ un homme en âge de combattre sur 5 n’est jamais revenu des combats. En plus de tous ces morts, la Grande Guerre a fait d’innombrables invalides, veuves et orphelins. Aucun Français n’a été épargné dans sa famille ou sa chair. Comme chaque année, je vous propose de prononcer dans quelques instants le nom de chacun des St Juliennois mort pour la France lors de la Grande Guerre.

On trouve dans la liste des noms inscrits sur ce monument des noms de famille de personnes présentes parmi nous ce matin. La répétition de certains noms à de multiples reprises glace le sang à l’idée de la souffrance des familles. Si votre nom à vous ne figure pas sur ce monument ci, soyez assurés qu’ils figurent sur l’un des 36000 monuments aux morts du pays. Ces hommes ont été tués dans la force de l’âge. Ils n’ont pas eu le temps de vivre leur vie. Ces hommes dont beaucoup n’ont pas eu le temps d’avoir d’enfants, sont néanmoins nos pères.

Madame Berthier, cet armistice qui a un siècle est aussi l’occasion de célébrer votre centenaire. Il y a un siècle, alors que partout en France les cloches des églises retentissaient partout en France pour célébrer la victoire. C’est une autre Victoire qui voit le jour à St Jeoire en Faucigny. En effet, vos parents vous donnent le nom de l’événement du jour. Votre père était revenu du front la veille de votre naissance. Vous vous marriez pendant la seconde guerre mondiale, peu de temps avant la libération le 24 juin 1944. Vous vous installez à St Julien en 1961. Vous fêtez aujourd’hui votre centenaire entourée de vos 3 filles, de vos 4 petits enfants et de vos 7 arrières petits enfants qui font votre fierté tout autant que celle de la ville pour leur contribution à son développement et à sa convivialité.

Madame Victoire Berthier vous êtes aujourd’hui la mémoire de St Julien et si Madame Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d’Etat auprès de la ministre des armées a tenu à vous adresser un message de félicitation à l’occasion de votre anniversaire c’est parce que vous êtes aussi la mémoire de la France en ce centenaire de l’armistice. Vous avez connu cet après-guerre des gueules cassées. Vous avez connu l’insouciance de la belle époque à l’âge où l’on danse. Vous avez connu la Grande Dépression. Les ravages de la seconde guerre mondiale. Les 30 glorieuses. Cette crise qui n’en finit pas et ce XXIème siècle plein de menaces et de promesses. Quel chemin parcouru en un siècle par l’humanité.

Votre présence ici même, nous rappelle tout ce que nous devons aux générations passées. Elle nous incite à tirer les enseignements de l’histoire et les dangers des nationalismes dans leur version moderne qu’est le populisme. Par votre présence ce matin, aux côtés des enfants des écoles, c’est un peu comme si les trois générations représentées sur notre monument aux morts étaient présentes ce matin pour cette commémoration exceptionnelle.

C’est au nom de ce travail de mémoire, en votre présence Madame Victoire Berthier, Monsieur le Sous Préfet, ainsi que chacun d’entre vous que je vous propose de prendre quelques instants pour nous souvenir de ceux qui sont morts pour la France :

Maurice Allégret Bourdon

Francisque Athenon

Joseph Athenon

Louis Athenon

Fernand Bachet

François Boissier

Jean-Marie Boutheon

Marie Louis Carteron

Léon Daniel

Félix Derobert

Maurice Duchosal

Basil Alfred Duparc

Joanny Effrançais

Maurice Fillion-Robin

Marcel Flotard

Alexandre Fournier

Joseph Gaillard

François Godet

André Henri

Joseph Joulia

Paul De Launay

François Lugaz

Georges Madala

François Encrenaz

Félix Miazza

Charles Moret

Louis Armand Oberson

Jean Odonne

Eugène Ottavy

Paul Ottavy

Hippolyte Pissard

Joseph Rambosson

Marcel Rambosson

Jules Raphoz

Claude Rivet

Emile Robadin

Eloy Robadin

Célestin Sarazin

François Sarazin

Ernest Sauthier

Eugène Thibault

François Thévenet

Henri Alfred Vincent

Pierre Marius Vincent

Louis Henri Vincent

Marc Vincent

Jean Wolfhogel

 

A la mémoire des enfants de Thairy

Gustave Coex

Fernand Coex

Charles Blanc

Emile Blanc

Adolphe Boymond

Jean Baptiste Boymond

Gustave Boymond

André Boymond

Jean Boymond

Emile Boymond

Charles Brun

André Brun

Emile Verdan

Eugène Verdan

Emile Guilland

Marcel Guilland

Alexis Chamay

Léon Charrat

Victor Mouche

Joseph Piotton

Henri Vuagnat

Louis Vuagnat

Albert Dulac

Robert Chypre

Henri Cusin

Antoine Mottaz

 

A la mémoire des enfants du village de Cervonnex

Eugène Bouchet

Juste Bouchet

Cyrille Dubouloz

Etienne Henry

Achille Hennequin

Joseph Hauffman

François Mivel

Jean Mivelle

Jules Mivelle

Emile Perroton

Leon Picot

André Tagand

François Penard

Morts pour la France

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