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mardi, 11 août 2009

Pour la protection des parquets cirés de Champel

Mon nom est Hubert de Champel. Je m’oppose à la réalisation du CEVA : une station de métro en plein Champel, vous n’y pensez pas. Mes parquets cirés !!!

 

J’ai dû passer sous silence l’argument de mes parquets cirés. Avec mes amis de Champel, nous avons jugé que l’argument du coût serait plus efficace pour convaincre les électeurs du canton de Genève. 2 milliards de Francs dont 513 millions à la charge du canton. Heureusement, peu de Genevois savent que l’investissement sera payé par les impôts payés par les frontaliers au canton en seulement 25 semaines. Mais c’est un montant important quand même, n’est-ce pas ?

 

Avec mes amis de Champel, on est sûr que notre chiffre de 2 milliards va faire peur à toutes les personnes âgées qui ne manquent jamais une votation. On espère bien que les jeunes Genevois voteront aussi peu que d’habitude.

 

Je suis un pro des relations publiques, alors avec mes amis de Champel nous avons eu une autre idée : faire diversion. Nous proposons « le barreau sud ». Une liaison vers la ligne de train du Salève. Un projet qui a le mérite de ne pas exister. C’est comme pour la traversée de la rade : il suffit de parler d’un tunnel quand on propose un pont et réciproquement pour que 30 ans plus tard il n’y ait toujours rien. Notre barreau sud remettrait aux calendes Franco-Valdo-Genevoises toute résolution des embouteillages à Genève et priverait le canton de l’enveloppe fédérale et des financements français. Tout le monde bloqué dans des embouteillages à respirer des gaz d’échappement et mon parquet de Champel préservé des vibrations : le bonheur !

 

J’ai peur aussi de tous ces frontaliers. Depuis que j’ai des plaques à induction je n’ai plus de marmite sous la main. Ils ne sont pas comme nous. Ils me font peur.

 

Peu m’importe que tout le canton soit paralysé dans les transports et qu’il faut des transports en commun rapide… JE NE VEUX PAS DE CEVA chez moi.

 

Peu m’importe que les bouchons perpétuels coûtent une fortune à l’économie genevoise, détruise la qualité de vie de centaine de milliers de Genevois et prive des personnes d’emploi. JE NE VEUX PAS DE CEVA chez moi. A Champel moi j’ai mon 4x4, j’ai pas besoin d’un métro.

 

L’hôpital cantonal est tout près de chez moi. C’est bien. Pouvoir faire des visites à l’hôpital rapidement doit être un privilège réservé aux habitants de Champel. Les infirmières et les médecins peuvent bien venir en vélo d’Annemasse.

 

Après tout tant pis pour les 3000 Genevois qui quittent le canton chaque année pour s’installer en France voisine. Une nouvelle ville de Saint Julien tous les 4 ans. C’est grâce à nous. Mes amis et moi on s’oppose à toute construction de nouveau logement. Tant pis pour eux… s’ils n’ont pas les moyens de vivre à Genève, ils doivent en assumer les conséquences et se taper les bouchons. J’ai travaillé dur pour gagner ma vie et vivre à Champel moi, Monsieur.

 

Moi je défends mon parquet ! Si on réunit tous les râleurs… on va bien réussir à conserver les embouteillages pour tout le monde et mon parquet verni. JE NE VEUX PAS DE CEVA chez moi.

 

 

 

NDR : 8 initiants sur 19 du comité référendaire anti CEVA résident à Champel !

vendredi, 05 décembre 2008

A41 Annecy-Genève : l'une des dernières autoroutes françaises

L'autoroute LIANE A41 entre Annecy et Genève sera inaugurée ce week-end. Elle va désengorger rapidement la route départementale et redonner un peu de qualité de vie à des milliers de personnes qui font le déplacement quotidien et à ceux qui vivent sur le passage de la route départemental. Les uns et les autres étaient au bord de l'asphyxie.

Pour autant cette autoroute n'est qu'une solution temporaire. En rapprochant Annecy et Genève elle entrainera un développement des besoins en transports. Dans quelques années, nous serons à nouveau face au même problème d'asphyxie. La protection de l'environnement, de notre qualité de vie nous interdira alors de construire de nouvelles autoroutes. La France a pris l'engagement de ne plus construire de nouvelles autoroutes lors du Grenelle de l'environnement.

Par ailleurs, le canton de Genève n'est pas équipé pour accueillir un tel flux. La douane de Bardonnex sera un premier goulet d'étranglement et il y en aura d'autres.

Nous n'avons donc que quelques années pour construire un réseau de transports en commun qui réponde aux besoins de transport des habitants. Un réseau de transport par lignes régulières qui se mesure par une utilisation intensive. Un réseau de transport qui soit rapide, accessible, peu cher et fiable. Nous avons dans ce domaine 30 ans à rattraper par rapport aux agglomérations de taille comparable tant en France qu'en Suisse.

Loin de cet objectif, Jean Michel Thénard, Vice Président de la communauté de communes du Genevois en charge des transports s'apprète à proposer au Conseil Communautaire le vote d'un projet de taxi public dont le coût est similaire aux coûts de la ligne D pour 100 fois moins d'utilisateur. Voilà une dépense publique importante qui ne servira pas les besoins primordiaux des habitants pour des lignes de transports en commun.

mercredi, 11 juin 2008

Combien coûte l'insuffisance des transport en commun dans le Genevois ?

Parce que notre région est au bord de la paralysie et de l'asphyxie, nous devons investir massivement dans les transports en commun. Des élus locaux réticents qui n'ont pas encore compris les enjeux pour notre avenir, objectent parfois que les transports en commun coûtent cher. Ils ont raison. Le coût pour la collectivité est important.

Mais nous devons aussi prendre en compte le coût de l'absence de transport.

Le coût économique et humain de ces millions d'heures perdues chaque jour par les habitants. Le coût environnemental de la dégradation de notre qualité de vie. Quel est le coût énergétique de tous ces transports individuels ? Quel est le coût de l'imprévisibilité du temps de trajet : combien de train ou de rendez vous manqués ? Les 30 ans de retard accumulés dans le développement des transports en commun en Haute Savoie ont un coût phénoménal. Il est temps de réduire ce coût là.

La qualité de vie dans notre région est un riche joyau dont nous avons hérité. Cette qualité de vie se dégrade depuis plusieurs années faute d'une politique ambitieuse dans les transports en commun. Il est temps de réparer les dégats réalisés et de proposer une offre de transports en commun pertinente, accessible et efficace.

dimanche, 09 mars 2008

1er Tour des élections municipales

Résultats du 1er tour des élections municipales de St-Julien-en genevois

Nom de la liste(Nom de la tête de liste) Résultats(en %)
Bien vivre St-Julien(Jean-Michel Thénard) 39,3
Mieux vivre à St-Julien(Antoine Vielliard) 32,47
Réussir demain(Daniel Bouchet) 28,23

Merci à tous !

 

Nous comptons sur vous pour le deuxième tour pour Mieux Vivre à St-Julien

mercredi, 27 février 2008

Pour Mieux Vivre : urbanisation de qualité et circulation

 Retrouvez chaque jour une partie de notre projet de ville pour Mieux Vivre à Saint-Julien.

Pour une urbanisation plus équilibrée

Nous proposons aux habitants de mieux maîtriser l'urbanisation de la ville. En 2002, la municipalité avait signé le Schéma de Cohérence Territoriale du Genevois (SCOT) avec les 16 autres communes du canton. Elle prévoyait alors la réalisation de 100 logements par an au cours des 15 prochaines années sur la commune. La municipalité a largement dépassé ces quota avec en moyenne 150 autorisations de construire par an au cours des 7 dernières années. La refonte du Plan Local d'Urbanisme (PLU de Saint Julien) donnait à la municipalité des moyens de limiter la construction excessive de logements.

En limitant à 100 nouveaux logements par an comme prévu initialement, nous pourrons accompagner la croissance de la ville par la réalisation d'équipements publics correspondants : espaces verts, places publiques, sentiers piétonniers, voies de circulations, pistes cyclables...

Notre priorité sera l'aménagement d'une place qui soit un coeur de ville. Nous avons besoin d'une place de ville qui soit un lieu de rencontre pour tous. Nous proposons d'aménager la place du Crêt en place centrale piétonne. Cette place aménagée et fermée permettra à tous les habitants de pouvoir se retrouver. Cette place de ville redonnera de la vie à notre commune en lui donnant le coeur de ville qui lui manque. La circulation sera souterraine à cet endroit. Un parking sera prévu pour remplacer les stationnements existants. Ce projet, contrairement au projet de la municipalité actuelle de construire un tunnel qui dévie la circulation dans le quartier du Puy St Martin améliorera la qualité de vie des habitants tout en rendant possible une circulation plus fluide.

Ce sera la première de nos priorités d'investissement.

Nous devrons aussi en parallèle contribuer à résoudre la crise de l'immobilier. Ces dernières années ont montré que quelque soit le nombre de constructions à Saint-Julien, notre commune ne pourra pas seule résorber la crise de l'immobilier du bassin lémanique. Nous devrons convaincre nos voisins Genevois de construire suffisamment de logement à Genève. En proportion, ils construisent trois fois moins qu'à Saint-Julien. Pour cela nous devrons souligner les effets pervers de la situation actuelle sur les transports. Nous devrons travailler avec Genève plus efficacement car nous vivons de plus en plus en quelques sortes dans le même 'bocal'.

 

Pour que les Saint-Juliennois puissent se déplacer

Les habitants sont de plus en plus paralysés dans les embouteillages. La municipalité actuelle n'a pris pratiquement aucune initiative dans ce domaine qui est pourtant la première des priorités des Saint-Juliennois selon l'enquête que nous avons réalisée auprès des habitants en septembre 2007.

En relation avec les TPG, le Conseil Général de Haute Savoie et le Conseil Régional de Rhone Alpes nous nous attacherons à développer l'offre de transports en commun : bus plus fréquents, directs et plus grands vers Genève, trains plus fréquents vers Annemasse. Suivant l'exemple de Feigères, nous mettrons en place des navettes avec les hameaux et vers Archamps les jours de marché dans un premier temps.

Nous souhaitons l'aménagement de voies de circulation pour la mobilité douce (circulation piétonnière et cycliste). Pour favoriser les rencontres entre les habitants, limiter la pollution, limiter les embouteillages et favoriser une hygiène de vie, l'aménagement de la ville doit favoriser les déplacements piétonniers et cyclistes. Nous proposons l'aménagement de sentiers piétonniers et de pistes cyclables qui relient les quartiers entre eux et au centre ville et qui ne soient pas de simples trottoirs, annexes des routes.

Nous aménagerons des espaces de stationnement pour les deux roues.

Après une phase d'écoute des habitants par questionnaire, nous vous proposerons plusieurs plan de circulation. Vous déciderez par un référendum municipal le plan de circulation qui vous semblera le plus à même de régler les problèmes de notre commune.

La circulation sera notre priorité d'action.

mardi, 20 novembre 2007

Logements, emplois et transports pour la qualité de vie du Genevois

Du haut du Salève, on peut observer la pression urbaine qui s'étend en dehors du canton de Genève. Parce que les communes du canton ne construisent pas suffisament de logements pour leur croissance démographique, la ville se développe dans le Genevois français et dans le canton de Vaud.

Nous nous retrouvons avec une situation ubuesque dans laquelle la campagne genevoise est située entre le centre ville et la périphérie urbaine du Genevois. Cette situation nous enferme tous dans des problèmes de circulation et d'urbanisation irrésolubles. 

Si les communes frontalières suisses ne veulent plus subir tant de circulation, elles devront s'assurer que leurs propres habitants ne soient plus obligés d'aller se loger toujours plus loin. Elles doivent construire suffisament de logements pour leurs habitants. Le besoin en logements supplémentaires est de l'ordre de 2% par an. Dans le canton de Genève en moyenne seulement 1% de logements supplémentaires ont été construits sur les 20 dernières années.

A l'opposé les communes frontalières françaises subissent une pression immobilière à marche forcée. A Saint Julien en Genevois ce sont 3% de logements supplémentaires par an qui ont été construits en moyenne sur les 6 dernières années. Cette urbanisation accélérée nuit autant à la qualité de vie des Saint Juliennois que les problèmes de circulation nuisent à la qualité de vie des habitants de Perly Certoux.

Pour préserver la qualité de vie dans le Genevois franco-suisse, nous devrons veiller à ce que le besoin de logements soit assumé équitablement dans toutes les communes du Genevois et veiller également à ce que la Haute Savoie crée aussi des emplois. Lorsque des emplois seront créés dans le Genevois français et que des logements seront construits dans le Genevois suisse, alors la pression sur la circulation et l'immobilier ralentira et nous pourrons alors préserver notre qualité de vie.


Agrandir le plan

jeudi, 08 novembre 2007

Le besoin urgent de transports en commun dans le Genevois

 Saint-Julien-en-Genevois

 Le Genevois bénéficie d'un cadre de vie exceptionnel. Pourtant à petit feu, nous détruisons petit à petit cet atout du cadre de vie. Tout particulièrement dans le domaine des transports.

L'autoroute Annecy Genève en construction était un mal nécessaire pour rattraper le retard dans le domaine des transports. Pour autant, cette autoroute n'est en aucun cas une solution à nos problèmes de circulation à long terme. La voiture est aujourd'hui le seul moyen de transport qui réponde à nos besoins à court terme. Mais ce n'est pas une solution tenable. Nos villes et nos routes s'engorgent rapidement.

Un général en retraite me racontait récemment que de toutes les agglomérations qu'il avait visité durant sa carrière, le Genevois était celle qui était de très loin le moins équipée en transports en commun. Il y a dans le Genevois beaucoup plus d'habitants qu'il y a un siècle. Notre pouvoir d'achat est beaucoup plus important qu'il y a un siècle... mais nous avons moins de transports en communs qu'il y a un siècle.

Je crois qu'il est temps de rompre avec l'attentisme qui a prévalu sur cette question depuis trop longtemps, et qui sévit encore : malgré les cocoricos électoraux de ces derniers mois, le tour de table du CEVA n'est toujours pas bouclé côté français !! Il est temps de s'engager résolument dans le financement par les collectivités des transports en commun : bus, tram, trains. Cela nécessitera une plus grande coopération avec les communes genevoises. Cela nécessitera une plus grande implication du Conseil Général. Cela est vrai des transports entre Saint Julien en Genevois et le reste de la Haute Savoie. C'est également vrai des déplacements avec Genève. Si nous continuons à n'avoir aucune autre solution pour nous rendre à Genève, nous serons les seuls à payer les frais d'entrée en ville qui ne manqueront pas d'apparaitre d'ici quelques années en plus des frais exponentiels de parking.

Le Maire de St Julien est fier de son bilan en matière de transports en commun : il a obtenu des Transports Publics Genevois que les Saint Juliennois aient le même tarif avant et après la douane de Perly. C'est bien. C'est peu. 10 mètres de trajet gratuit, c'est le seul bilan de l'équipe municipale actuelle dans le domaine des transports. Rien sur la circulation en ville.

Le CEVA ne suffira pas à lui tout seul. Les transports en commun ne suffiront pas. Il faudra aussi développer des sentiers piétonniers à Saint Julien en Genevois. Des pistes cyclables. Et faire preuve d'imagination. Il nous faudra plusieurs décennies avant que nos communes deviennent moins dépendantes de la voiture. C'est une absolue nécessité pour cesser de détruire notre cadre de vie comme nous le faisons depuis trop longtemps.

lundi, 04 juin 2007

Logements, transports, emplois, préservation des espaces : des solutions pour notre territoire

jeudi, 18 janvier 2007

Question au Gouvernement sur le CEVA

Mardi, notre député Claude Birraux a posé une question au Gouvernement au sujet du projet CEVA de RER transfrontalier qui dans un premier temps reliera Annemasse à la Gare Cornavin.

Qu'il soit ici remercié de s'impliquer sur ce projet de RER transfrontalier si important pour l'avenir de notre cadre de vie. Alors que le quart des transports entre Lausanne et Genève se font en transports en commun. Seulement 4% des transports transfrontaliers se font par bus ou train. Ce projet est déterminant pour ne pas nous enfermer dans des problèmes de circulations insolvables, pour protéger notre environnement et permettre la poursuite des créations d'emplois.

Cette question appel cependant plusieurs remarques. En premier lieu, il faut savoir comment un Député UMP pose une question au Gouvernement. Il doit proposer sa question au Groupe UMP qui lui même la transmet au cabinet du Ministre. Le Ministre donne au groupe l'autorisation de permettre au Député de poser la question. Si elle est trop dérangeante, le Député est prié de soit reformuler sa question soit de la retirer. Bien souvent, sur des questions cruciales les Députés UMP contournent ce système en demandant à des Députés UDF plus libres de poser leur question orale en séance publique.

Les dissensions entre le groupe UMP et le Gouvernement et l'approche de la campagne des législatives semblent avoir un peu relâché ce système. Mais personne n'est dupe des 6 mois qui s'ouvrent par rapport aux 4 ans et demi passés.

En second lieu, sur le fond, ce dossier du CEVA est assez révélateur des problèmes de la France. D'abord le fait que notre pays avec son endettement public (80 000 euros par famille) ses déficits (le pays vit à crédit en novembre et décembre chaque année) nous empêche de financer des projets aussi importants. Je crois que la génération d'élus nationaux qui nous a mis dans une telle situation doit être sanctionnée.

Ensuite, l'enchevêtrement des collectivités territoriales rend les décisions ridiculement complexes et longues. Il a fallu convaincre successivement l'Etat, la Région, le Département, les Communes et Communautés de Communes, RFF de l'intérêt public du projet. Tout le monde est d'accord sur l'intérêt du projet.. mais il a fallu que 5 administrations différentes étudient chacune le dossier. Et maintenant voilà de long mois de perdus à savoir comment on se répartit les coûts. Tout celà fait perdre du temps à la France et de l'argent public aux Français. Notre dépense public doit être plus efficace.

Nous sommes d'autant plus ridiculisés que nous ne devons côté français financer que 10% du coût total du projet et que côté suisse les 90% restants sont déjà financés depuis longtemps et les travaux ont commencés.

Je considère que 1) le projet CEVA doit être financé par l'Etat, 2) que si l'Etat est défaillant alors les fonds frontaliers doivent être utilisés plus qu'ils ne le sont pour ce type de projet, 3) que les Députés doivent poser les questions que souhaitent les Français et pas les questions que le Gouvernement souhaite, 4) que nos finances publiques doivent être remises en ordre par plus de discipline car nous ne pouvons pas continuer comme nous le faisons depuis 30 ans vivre sur le dos des générations futures.