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mercredi, 07 décembre 2016

L'église de Thairy sauvegardée

L'église de Thairy a été fermée au public en 2007. Elle menaçait de s'effondrer alors qu'elle est un bâtiment important du patrimoine communal.

Dès les élections municipales, le nouvel adjoint aux Culture(s) s'est attelé à cette question patrimoniale en créant un groupe de travail composé des différents groupes du conseil municipal. Le groupe de travail a défini un cahier des charges précisant le devenir possible de ce bâtiment historique de la commune. Suite à ce groupe de travail un appel à projet a été lancé faisant l'objet de plusieurs annonces dans les journaux.

D'après les informations dont nous disposions, le bâtiment menaçait de s'effondrer. Nous avons donc mandaté un bureau d'étude pour avoir un diagnostic plus précis de la menace et pour chiffrer de manière plus précise également l'ampleur des travaux à réaliser.

Le bureau d'étude nous a rendu ses conclusions dans le courant de l'automne. Il préconise des travaux d'entretien de la toiture qui ont été réalisés afin de stopper les écoulements d'eau sur la charpente, la mise en place de chéneaux pour éviter les écoulements sur les murs, ce qui a également été fait, ainsi que le renforcement de la charpente par des pièces métalliques qui doit être fait très prochainement. L'ensemble de ces travaux permets de stabiliser durablement le bâtiment, mais pas de le rouvrir au public. Ils permettent de régler la question patrimoniale en veillant à la préservation d'une église et de son clocher à bulbe qui s'inscrit dans le paysage.

Il reste encore à régler la question de la fonction de ce bâtiment et de son utilisation. La réouverture du bâtiment nécessite des travaux beaucoup plus importants estimés entre 500 000 et 1 millions d'euros. Depuis le début du projet, la commune a clairement indiqué aux habitants que financer la rénovation de l'église devrait se faire au détriment d'autres projets : un tel choix n'est concevable que si l'intérêt général d'une telle rénovation était supérieur à l'intérêt général des autres projets. Pour rappel, nous avons déjà 9 classes de retard pour accueillir les enfants dans les écoles et n'avons pas encore finalisé le financement des écoles !

Un tel arbitrage pourrait être envisageable si l'église devenait un lieu culturel ouvert à tous, utilisé de manière intensive et régulière par de nombreux habitants.

Les habitants, réunis dans l'association Thairoyr, on fait un autre choix. Ils souhaitent garder à l'église sa vocation cultuel. Nous respectons ce choix. Mais une telle utilisation concernerait une minorité de contribuables. Elle ne justifierait pas qu'il soit imposé aux contribuables de Saint Julien de financer la rénovation d'une église que pour la quasi totalité d'entre eux ils n'utiliseraient pas. La municipalité accepterait tout à fait que le bâtiment reste dévolu au culte, mais à la condition que les fidèles financent sa rénovation et pas les contribuables.

On peut également envisager un lieu mixte : culturel et cultuel. Cependant, la paroisse rappelle que dans le cas d'un lieu mixte, elle serait seule décisionnaire des manifestations culturelles qui pourraient y avoir lieu. Une position tout à fait légitime de la part de la paroisse, mais qui limite considérablement l'ampleur de l'utilisation culturelle qui pourrait être faite du bâtiment, et donc par conséquent cela limite la capacité de la commune à mobiliser les fonds publics pour une fonction dont les habitants n'auraient pas l'utilité.

Le projet présenté par l'association Thairoyr demande de nombreuses précisions sur la solidité de ses prévisions de financement, sur la réalité de ses prévisions d'événements culturels. L'association demande une contribution de la commune à hauteur de 200 000 euros, une somme qui n'est pas à la mesure de l'utilisation culturelle qui pourra être faite du bâtiment dans le projet présenté. Le travail doit donc se poursuivre. C'est la raison pour laquelle nous avons demandé de nombreuses précisions à l'association.

Heureusement, désormais le bâtiment est préservé durablement grâce aux travaux réalisés ces derniers mois et le sera encore mieux avec ceux qui restent encore à faire dans les prochaines semaines. Des travaux qui auraient sans doute du être réalisés depuis 2007. Maintenant qu'ils sont terminés, cela laissera donc le temps aux fidèles attachés à la préservation de l'église en lieu de culte de finaliser leur tour de table ou de renoncer à maintenir à l'église une fonction cultuelle. Et le cas échéant, si les fidèles renonçaient au maintien de l'église en lieu de culte, cela laisserait encore le temps de travailler à un projet purement culturel.

 

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mardi, 26 novembre 2013

Urbanisme : St Julien-en-Genevois se faufile devant le SCOT de la Communauté de Communes

Les dates sont prévues depuis longtemps : St Julien-en-Genevois adoptera sont Plan Local d'Urbanisme (PLU) le 12 décembre, soit juste quelques jours avant le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de la Communauté de Communes du Genevois qui lui doit être adopté le 17 décembre. Et pour cause, St-Julien-en-Genevois va vite adopter un PLU avant que celui-ci ne devienne illégal vis-à-vis du SCOT. Un comportement irrespectueux des communes partenaires de la Communauté de Communes et qui n'est certainement pas à la hauteur du devoir d'exemplarité d'une commune centre.

Le SCOT de la Communauté de Communes a un objectif : préserver nos espaces naturels et agricoles ET permettre à chacun de pouvoir continuer à se déplacer en prévoyant la construction des logements à proximité des réseaux de transports. Pour cela, les communes rurales devront faire de grands efforts et à maitriser leur croissance démographique et donc fiscale. A l'opposé, les communes urbaines devront continuer à construire des logements même si elles devraient le faire de manière plus qualitative.

St Julien a donc conservé le droit d'étendre ses zones à bâtir puisque la plupart des réseaux de transports passent ici. Pourtant, plus de la moitié des extensions d'urbanisation du futur PLU sont à plus de 500m des réseaux de transport : à Crache, à Thairy, à Norcier, à Lathoy et à Cervonnex.

Pour appliquer ce SCOT des maires des communes rurales iront voir certaines familles pour leur annoncer que leur terrain ne sera plus constructible pour permettre que les futurs habitants s'installent près des réseaux de transport. A St-Julien-en-Genevois au contraire, le Maire ira offrir un cadeau de noël de 1,4 millions d'euros de droits à construire à une famille proche de la municipalité qui s'est fortement impliquée dans la campagne des municipales de 2008. S'il s'agissait d'un terrain a proximité des réseaux de transport, on pourrait parler d'intérêt général, mais en l'occurrence il s'agit d'un terrain agricole situé au sud du hameau de Norcier. Une semaine plus tard et le cadeau clientéliste aurait été illégal en plus d'être immoral !

La commune de St-Julien-en-Genevois aura consommé la totalité de son droit à extension urbaine prévu par le SCOT pour les 10 prochaines années... 4 jours avant l'adoption du SCOT !

Le commissaire enquêteur a rendu ses conclusions que vous trouverez ici en lien. En résumé, elle souligne qu'il vaut mieux un PLU imparfait qu'un POS. Nous sommes d'accord et j'ai eu l'occasion de le lui dire également. Pourtant, comme nous, et comme les personnalités publiques associées, elle souligne les incohérences de ce PLU :

  1. des extensions urbaines énormes et injustifiées,
  2. aucune anticipation de l'entrée sud de St Julien-en-Genevois sur laquelle pourtant la municipalité prétend avoir des projets,
  3. des extensions urbaines dans les hameaux qui sont pourtant formellement interdites par le nouveau SCOT.

Elle recommande que la commune recommence le plus rapidement possible toute la procédure pour se mettre en compatibilité avec le SCOT. Avec de telles conclusions, le tribunal administratif regardera de près le PLU de St Julien-en-Genevois. En 13 ans de mandat, la question reste de savoir si le bilan de l'équipe sortante en matière d'urbanisme va se résumer à deux PLU annulés ?

Pour notre part, nous recommanderons que les conclusions de l'enquête publique soit pris en compte dans la version qui sera présentée au Conseil Municipal le 12 décembre. La commune a besoin d'un PLU solide et fiable. Elle n'a pas besoin d'un PLU adopté en douce quelques jours avant le nouveau SCOT !

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lundi, 12 août 2013

Un urbanisme qui détruit le cadre de vie des St Juliennois

(vous trouverez ci-dessous en avant première le texte qui sera publié dans le bulletin municipal du mois de septembre pour le groupe Mieux Vivre à St Julien)

La municipalité a arrêté un projet de Plan Local d’Urbanisme (PLU) à la va vite lors de la séance du 18 avril. Depuis l’annulation du précédent PLU il y a 2 ans, la municipalité aurait pourtant eu le temps de faire un travail de qualité de concertation et de débat.

La question de l’urbanisme préoccupe les St Juliennois. Chacun constate la multiplication des constructions, la disparition des derniers espaces libres ou encore les embouteillages qui s’aggravent. Les parents d’élèves sont inquiets des conditions d’accueil de leurs enfants dès septembre alors que 400 logements auront été livrés à Chabloux d’ici la fin de l’année. Pendant ce temps là, le projet de nouvelle école dans le quartier est encore au point zéro. De manière générale, ce rythme exponentiel de constructions dégrade rapidement la qualité de vie des habitants. Durant ce conseil municipal, nous avons dénoncé cet urbanisme mal maitrisé et mal pensé.

Nous avons dénoncé particulièrement plusieurs points contestables :

1) La destruction des terres agricoles dans les hameaux. En particulier Thairy, Norcier et surtout Cervonnex. Ce sont plus de 10 ha de terres agricoles qui auront été détruits par la municipalité si ce PLU était adopté en l’état. A ce rythme, notre génération est en train de sacrifier les paysages de qualité qui nous ont été transmis. Au moment où les exploitants ont besoin d’investir, ils ont besoin du soutien de toute une ville pour préserver durablement les espaces agricoles. L’urbanisation d’une parcelle à Norcier est particulièrement choquante vu sa situation éloignée des réseaux de transport et la forte implication de membres de la famille lors des dernières élections municipales.

2) Les derniers espaces libres en ville sont sacrifiés : en particulier l’espace libre situé derrière le nouveau parking à côté de la résidence de Chabloux. Nous pensons au contraire que la densification de la ville doit impérativement s’accompagner d’espaces naturels, de parcs et de jardins dans les quartiers.

3) Nous pensons que les espaces verts dans les copropriétés sont insuffisants pour que les enfants puissent jouer et grandir correctement.

4) Des cheminements piétonniers et cyclistes insuffisants : l’amélioration de la mobilité dans la commune impose pourtant de promouvoir rapidement les déplacements à pieds et à vélo.

Enfin, nous contestons également la méthode. Les réunions, dites de concertation, ont surtout été des réunions d’information. Pourtant même l’information y était très partielle, approximative et générale. Nous avons été stupéfaits d’entendre l’arrogance d’une adjointe affirmant qu’il n’était pas possible de consulter les habitants de peur qu’ils ne s’expriment que sur des considérations patrimoniales plutôt que d’urbanisme. Nous pensons au contraire que les habitants doivent être associés à ces décisions qui concernent leur cadre de vie.

Même les conseillers municipaux n’ont été informé du projet de PLU que deux semaines avant son arrêt. La réunion ayant été convoquée en urgence la semaine de pâques, seulement quelques uns d’entre nous ont pu se libérer pour y participer. Pourquoi une telle précipitation ? Simplement parce que le nouveau PLU étant incompatible avec le nouveau Schéma de Cohérence Territoriale de la communauté de communes, la majorité devait rapidement l’adopter avant qu’il ne devienne illégal. Toute la procédure devra donc être reprise à zéro dans les mois qui suivront son adoption. Cette précipitation est une entrave au travail constructif de la minorité qui détériore la qualité du travail au service des habitants. Elle prive les habitants d’un examen transparent et approfondit du PLU.

Parce que ce PLU ne prend pas en compte vos préoccupations d’amélioration du cadre de vie et devra être mis en compatibilité avec le SCOT dès qu’il sera adopté, notre groupe s’est opposé au projet d’urbanisme de la majorité municipale par 6 voix CONTRE et 2 ABSTENTIONS.

12:09 | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

vendredi, 12 avril 2013

Conseil Municipal de St Julien en Genevois : votre avis sur le Plan Local d'Urbanisme

Vous trouverez ci-dessous l'ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien en Genevois qui se réunira en séance publique à 19h jeudi 18 avril en salle du Conseil.

L'arrêt du Plan Local d'Urbanisme sera le sujet principal. J'en appelle à votre vigilance sur le Plan Local d'Urbanisme dont l'adoption à marche forcée ne permet pas de garantir un travail de qualité sur un document pourtant essentiel dans toutes les communes, mais encore plus essentiel dans une commune comme la notre soumise à une telle pression foncière.

Seulement deux réunions de concertation, l'une sur les objectifs généraux, l'autre au cours de laquelle a été présenté un zonage grossier. Au total, ce sont seulement environ 200 ou 300 personnes sur les 12 000 habitants qui ont été informées et qui ont pu s'exprimer sur le PLU. Les membres du Conseil Municipal ont été invité à une commission urbanisme ouverte... seulement 10 jours avant sa tenue. Seulement 6 membres du conseil sur 33 ont pu se libérer pour y participer. Nous avons seulement 10 jours pour lire tout le PLU, analyser le zonage et faire part de nos avis. Nous sollicitons votre vigilance pour regarder en détail le PLU aussi rapidement que possible et avant le conseil municipal et de nous faire part de vos remarques.

Il y a dans ce document certaines avancées sur l'aménagement de la place du crêt qui était l'un des axes fort de notre projet municipal. Nous nous félicitons que la municipalité ait pris la mesure de l'enjeu urbain de la place du Crêt. Il y a des avancées sur des projets d'ensemble dans le quartier de la gare ou l'avenue de Genève.

Cependant, d'ors et déjà, nous avons plusieurs interrogations :

1) pourquoi étendre les zones à bâtir dans les hameaux alors que St Julien dépasse déjà largement les objectifs d'urbanisation du SCOT et que le potentiel de construction de logements sur la commune est largement suffisant. Nous nous interrogeons en particulier sur le fait que la commune essaie à nouveau de rendre constructible des terrains appartenant à des personnes proches de la municipalité. Ces quelques cas jettent le discrédit sur l'ensemble du document et du travail qui a été réalisé. On ne peut plus élaborer des documents d'urbanisme dans un coin de bistrot sur des considérations patrimoniales !

2) La commune revient à la charge sur l'extension de l'urbanisation à Thairy. Selon le commissaire du gouvernement lors du débat au tribunal administratif de Lyon, cette extension d'urbanisation contrevient au SCOT. Le maintien de ces dispositions conduirait à une nouvelle annulation du PLU. Il est temps d'arrêter les dégats !

3) On ne comprend pas bien pourquoi la commune rend constructible les terrains aux abords du rond point d'entrée de St Julien alors que nous sommes précisément engagés dans un projet de redéfinition des entrées de ville. Les communes environnantes exigent un meilleur accès : la constructibilité de ces terrains rendra plus difficile les projets en cours.

4) Pourquoi le PLU ne prévoit pas explicitement un équipement public à l'emplacement de la future école de Chabloux ? La rentrée 2013 sera déjà extrêmement tendue en raison du retard pris par la municipalité sur la construction d'une nouvelle école.

5) Les mesures prises pour la préservation du patrimoine bâti nous semble insuffisantes. Les zones protégées sont trop restreinte non seulement dans les hameaux mais aussi au centre ville.

6) Les espaces réservés à la nature en ville nous semble tout à fait insuffisant pour la qualité de vie des habitants.

Nous avons de nombreuses autres questions et interrogations. Mais nous avons surtout besoin de votre aide pour analyser chaque détail de ce document. Nous avons besoin de vos avis sur la hauteur autorisée des bâtiments, sur les espaces naturels de respiration dans la ville, sur la politique de stationnement, sur les orientations d'aménagement. Je vous engage à lire en détail ce document le plus rapidement possible et de nous faire part de vos observations avant le conseil municipal de jeudi : antoine.vielliard (at) usa.net

projets deliberations cm_20130412172942.pdf

Plan de zonage et règlement du PLU :

plan_de_zonage.pdf

Saint-Julien_RGLT_26mars.doc

Saint Julien_OAP_4avril.pdf

St-Julien_PADD_4avril.pdf

mercredi, 01 juin 2011

Nouvelle catastrophe à St Julien : annulation du PLU (Plan Local d'Urbanisme)

Hier, le tribunal administratif de Lyon a rendu son jugement et annulé l'ensemble du PLU de St Julien en Genevois pour un vice de forme. Ce jugement est une véritable catastrophe pour la commune :

- refaire l'ensemble de la procédure du PLU va coûter plusieurs centaines de milliers d'euros aux habitants de la commune en étude diverses, enquêtes publiques, publicité... etc..etc..

- les services vont devoir consacrer un temps considérable pour reprendre l'ensemble de la procédure à zéro, autant de temps qui ne sera pas consacré aux projets d'avenir comme le plan de circulation, aux transports en commun, aux logements sociaux ou à l'aménagement d'un coeur de ville, ou qui nécessitera des effectifs supplémentaires à la charge des habitants,

- cela met un coût d'arrêt à certains projets en cours comme le foyer de jeunes travailleurs ou les nouvelles tranches sur le quartier de Chabloux.

La seule bonne nouvelle c'est que cela donne une nouvelle chance à la municipalité de rattraper son retard considérable sur le plan de circulation et la nouvelle école de Chabloux.

Cette catastrophe tient en partie à l'insupportable insécurité juridique dans notre pays. Les lois d'opportunisme sont votées à la va-vite selon l'actualité du 20 heures par des parlementaires cumulards et absentéïstes qui votent soit comme des béni-oui-oui ou comme des opposants systématiques. Les lois rédigées par des cabinets ministériels déconnectés du terrain plutôt que par des parlementaires pragmatiques et besogneux. Le résultat ce sont des lois mal ficelées qui crée une insécurité juridique très coûteuse en dépenses publiques inutiles. A ma connaissance c'est le 8ième PLU qui est annulé dans notre département depuis un an (Rumilly, Présilly, St Jorioz, Maxilly, Mégève, Chamonix et Nernier). Il y a environ une quarantaine de PLU par an en Haute-Savoie. Cela signifie qu'environ un PLU sur 5 est annulé : voilà un luxe pour juriste que notre pays n'a plus les moyens de se payer.

Dans le cas de St Julien en Genevois c'est une évolution de jurisprudence qui a conduit à l'annulation du PLU. Le tribunal administratif a considéré que la délibération initiale du PLU qui date du 2 mai 2002 n'était pas assez précise sur les objectifs de la commune et ne définissait pas les modalités de concertation. Cette délibération aurait pu s'appliquer à toute modification de PLU. Lors de son adoption, la délibération était considérée comme suffisante par la plupart des spécialistes, mais depuis la jurisprudence a évolué de manière plus exigeante. Lorsqu'on constate à quel point les conseillers municipaux des majorités municipales voteraient aveuglément n'importe quelle délibération on se dit que ces arguties juridiques sur les vices de forme sont sans rapport avec la réalité de la vie des communes.

Les parlementaires ne sont pas les seuls responsables de cette catastrophe. Je suis intervenu à plusieurs reprises en conseil municipal pour inciter la municipalité à ouvrir le dialogue avec les requérants.

Le recours aurait pu facilement être retiré avec un peu de diplomatie :

1) Une requérante s'opposait à ce que son terrain soit constructible dans le hameau de Thairy ! La position est plutôt inhabituelle dans notre région où les propriétaires de terrain agricoles font au contraire pression pour que leurs terrains soient rendus constructibles au détriment de l'intérêt général et au bénéfice de leurs intérêts patrimoniaux. Accéder aux demandes de la réquérante aurait contraint la municipalité à renoncer à rendre constructible aussi d'autres terrains mitoyens de propriétaires par ailleurs proches de l'équipe municipale. La municipalité a préféré défendre les intérêts particuliers de quelques propriétaires de Thairy au risque de faire annuler l'ensemble du PLU. Cette écoute tout à fait particulière des attentes de quelques propriétaires de Thairy explique le score de 65% des voix obtenu par la majorité municipale sur le bureau de vote de Thairy contre 51,3% en moyenne sur la commune.

2) Le second requérant demandait à ce que soit légèrement déplacé l'emplacement réservé pour le passage du tram de St Julien sur le carrefour des automates afin de préserver un connifère centenaire. Il aurait suffit de déplacer de quelques mètres cet emplacement réservé : le carrefour est assez large, il aurait fallu sacrifier des toilettes publiques situées sur le carrefour plutôt que l'arbre centenaire et le requérant n'aurait pas fait objection à ce que l'emplacement réservé occupe une partie de sa propriété. Le Maire prétend que le réquérant demandait aussi à ce qu'une autre réserve soit levée sur un terrain constructible à Cervonnex : "où est l'intérêt général ?" s'étrangle la vierge effarouchée qui pourtant n'est pas si sensible à la question de l'intérêt général lorsqu'il s'agit de ses amis de Thairy ou Norcier ! Le requérant nie que les deux sujets soient liés. Il aurait été simple pour la municipalité de le vérifier en lui donnant gain de cause sur la préservation de l'arbre centenaire au bénéfice d'ailleurs de l'intérêt général.

Mais plutôt que d'avoir fait preuve d'humilité et de dialogue, la municipalité est passée en force comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Elle a perdu.. et nous tous avec.

 

PS : accessoirement, l'annulation du PLU annule également les modifications adoptées il y a un an ainsi que la révision simplifiée de Norcier. Une révision qui rendait constructible un terrain appartenant à l'ancienne présidente de l'association des commerçants durant la campagne électorale pour une plus value patrimoniale de 750 000 euros. Un terrain pour lequel un permis a été délivré le 22 avril. La révision et le permis sont rendus caducs par le jugement d'hier. 

vendredi, 18 février 2011

St-Julien-en Genevois : Plus que 3 ans pour agir au service de tous

(Texte qui sera publié dans le bulletin municipal de Saint Julien en Genevois du mois de mars conformément aux dispositions prévues par la loi en faveur de l'expression des groupes minoritaires)

 

 

Depuis plusieurs mois nous assistons à une inquiétante démotivation de la majorité municipale de Saint-Julien-en-Genevois.

 

Cela se traduit par :

1)    Des commissions qui se réunissent peu,

2)    En moyenne plus du quart des membres de l’équipe majoritaire « sèche » les conseils municipaux : une conseillère municipale n’a jamais siégé de tout le mandat, un autre ne participe plus au Conseil depuis dix huit mois lassé de n’être pas écouté,

3)    Des démissions en cascade dans les services,

4)    Des projets qui n’avancent pas : problème de circulation notamment dans le futur quartier de Chabloux, absence de réponses aux habitants de la Feuillée, nouveau site internet…

5)    Les ordres du jour du Conseil Municipal sont de plus en plus légers et ne traitent plus que des affaires courantes votées à l’unanimité,

6)    Des opportunités urbaines qui passent : préemptions, permis…

 

Les meilleures volontés de la majorité municipale se désespèrent de l’absence d’écoute, de dialogue et de choix.

 

Au conseil communautaire du Genevois la présence de la majorité est plus assidue qu’au dernier mandat. Mais dans les commissions, notre groupe minoritaire assure plus de la moitié de la représentation de la commune dans les réunions de travail.

 

Les élus du canton disent désormais tout haut leur exaspération face à la municipalité de St-Julien : en particulier sur le commerce, alors que St-Julien bloque les projets des autres communes sans pour autant s’engager efficacement en faveur du centre-ville. Ils s’exaspèrent de la lenteur des dossiers ou parfois même de l’absence de réponses (comme par exemple sur le bassin de rétention de l’Aire). Il en va désormais de la crédibilité de notre commune et de son influence à la communauté de communes.

 

Dans la ville, les parents d’élèves de l’école François Buloz demandent depuis plusieurs mois une poubelle à la sortie de l’école et des policiers municipaux de temps à autre. Les familles des personnes âgées demandent depuis plusieurs années que les lampadaires à coté de la maison de retraite soient réparés. Les parents d’élèves du Pré-de-la-fontaine demandent que soit déplacé un bloc à la sortie du parking qui a abimé plusieurs voitures. Les habitants s’inquiètent de voir autant d’enfants circuler route de Thairy sans protection routière. Des demandes simples qui pourtant sont ignorées.

 

Pour notre part, nous continuons à participer activement aux travaux des commissions. A faire connaître vos préoccupations. A apporter nos idées et notre engagement à votre service. A faire des propositions. A rendre compte de nos votes. A nous tromper sans doute parfois aussi. A soutenir et encourager les décisions pertinentes de la majorité. Et à refuser celles qui ne le sont pas comme l’urbanisation de Norcier en faveur d’intérêts particuliers et clientélistes.

 

Ce mandat n’est pas le nôtre, mais nous souhaitons pour la ville qu’il soit un succès. La majorité doit se ressaisir. Qu’elle redéfinisse si nécessaire son projet de ville. Qu’elle établisse des priorités claires plutôt que de se contenter de lister des idées sans y concentrer les moyens. Qu’elle aille à votre rencontre aussi. Nous demandons aux conseillers municipaux de la majorité de s’engager ou de démissionner. La bonne volonté ne suffit pas, il faut la détermination, le travail et l’engagement de toute une équipe. Notre commune a besoin de sa majorité municipale dans les 3 prochaines années.

 

Antoine Vielliard

Pour le groupe minoritaire « Mieux Vivre à Saint-Julien »

vendredi, 10 juillet 2009

Compte rendu du Conseil Municipal de Saint Julien du Jeudi 9 juillet (1)

Le Conseil Municipal d'hier soir a été long. 25 délibérations à l'ordre du jour.

En ouverture de Conseil on compte 8 conseillers de la majorité absents. 17 sont présents. Le Maire a battu le rappel des troupes et fait revenir de vacances quelques membres du Conseil pour garantir le quorum. Avec un seul absent supplémentaire dans les rangs de la majorité, l'adoption de toute délibération aurait été conditionnée par la présence de la minorité dans la salle du Conseil. Lorsque Jean Michel Thénard dirigeait le groupe de l'opposition, il avait quitté la salle du Conseil lorsque la situation s'était produite empêchant l'adoption de toute délibération - il votait aussi contre les comptes administratifs-.

Formalité de début de Conseil la désignation d'un secrétaire de séance. Je me propose. Depuis le début du mandat, nous avons proposé à plusieurs reprises d'être secrétaires de séance. Cela n'a pas posé de problème jusqu'à présent. Nous souhaitons le faire aussi afin de nous assurer que nos remarques sont prises en compte dans le procès verbal du Conseil.  Les comptes rendus du Conseil sont souvent épurés de nos interventions. Nous n'avons jamais demandé à ce qu'une intervention du Maire ne figure pas au compte rendu... en revanche le Maire refuse que certaines de nos questions et propositions y figurent. A les lire, nous n'intervenons jamais, et toutes nos questions ont des réponses définitives du Maire. En Union Soviétique sous Staline, les personnes qui ne pensaient pas comme le chef étaient supprimées des photos. A Saint Julien en Genevois, au XXIieme siècle les points de vue différents sont supprimés des comptes rendus de conseil municipaux. Pitoyable Maire ! Pauvre Commune ! A ce sujet, je vous invite à comparer un compte rendu de Conseil Municipal de Saint Julien avec un compte rendu de La Roche sur Foron (qui n’est pourtant pas un grand model de fonctionnement démocratique). Le Maire ne souhaite visiblement pas ma candidature et renouvelle à trois reprises un appel à candidature. Faute de candidat déclaré, il demande à Annie Stalder de se porter candidate. Il me demande de retirer la mienne, ce que je ne fais pas. On passe au vote. A l'exception d'Hervé Troussey, tous les membres de la majorité soutiennent la candidature d'Annie Stalder. Comment ces membres du Conseil Municipal intelligents et constructifs peuvent ils se rendre complice d’un tel abus de pouvoir ? Pourquoi se rendent ils complices de ces comptes rendus tronques ? Comment la loyauté à un groupe et le confort social de l’appartenance à un groupe peut il conduire à de telles décisions ? Comment tout cela est il possible avec des Conseillers Municipaux adultes et responsables qui sont doués d’intelligence ? Tout cela ne change rien à la vie des habitants de Saint Julien, mais vise simplement à minorer notre travail, à le rendre moins visible. Une humiliation supplémentaire pour tous les habitants que nous représentons.

Le Maire nous demande si nous sommes d’accord d’ajouter une délibération à l’ordre du jour. La fameuse délibération numéro 24 qui attribue une nouvelle subvention supplémentaire de 40 500 euros à Guitare en Scène. Je m’abstiens. Selon la tournure du débat je me réserve le droit de contester cette délibération illégale devant le Conseil Administratif. La délibération est tellement bâclée qu’il y a plusieurs vices de forme qui la rendrait nulle en cas de contestation.

Toutes les délibérations d'affaires courantes concernant des objets déjà débattus ont été mises en début d'ordre du jour. Cela permet de repousser à des heures très tardives la délibération 24 sur la subvention supplémentaire de 40 500 euros à Guitare en Scène... le Maire espère que nous auront perdu un peu d'énergie, qu'il y aura moins de public... et peut être avec un peu de change que les journalistes se seront lassés. D'entrée nous affirmons notre vote en faveur des 8 premières délibérations et proposons d'accélérer le rythme de présentation de ces délibérations d'affaires courantes. Le Maire refuse. Dans les faits et grâce notamment à quelques adjoints constructifs, ces délibérations sont tout de même traitées rapidement.

La 9ième délibération concerne une révision simplifiée du PLU pour l'urbanisation de Norcier. Le texte parle d'urbanisation du hameau qui permettrait de maintenir l'école de Thairy. La justification ne tient pas puisque l'Ecole de Thairy peut être maintenue à tout moment par une nouvelle carte scolaire. Elle accueille d'ailleurs déjà des enfants de Lathoy. A priori nous étions opposés à l'urbanisation d'un nouveau hameau. Les constructions en court sont bien suffisantes pour couvrir les objectifs de constructions de logement fixés. Par ailleurs les nouveaux logements doivent plutôt se faire le long des lignes de transport en commun afin de les viabiliser. Des constructions à Norcier contribueraient à aggraver les problèmes de circulation de Saint Julien et violerait les principes du SCOT de la Communauté de Communes. François Cena précise qu'il s'agit uniquement d'une parcelle et pour assurer la continuité du bâti. Nous verrons cela lors de la présentation du projet. La concertation est prévue pour le mois d'octobre.

La 10ième délibération concerne l'acquisition de terrains gratuits aux Cyclades qui permettra de relier Paisy et les Cyclades.

La 11ième délibération concerne l'instauration d'une taxe sur la cession de terrains devenus constructibles. Lorsque la Mairie classe un terrain constructible ceux ci prennent soudainement beaucoup de valeur. Jusqu'à présent cette plus value revenait entièrement au propriétaire. Depuis 2007, la loi permet aux communes de taxer une petite partie de cette plus value. Nous instaurons cette taxe à Saint Julien. Elle aurait pu être instaurée depuis le 1er janvier 2007 et aurait généré plus de 450 000 euros de recettes pour la commune. Celà aurait permis d'éviter ou de réduire l'augmentation d'impôts de 8,5% de cette année (qui génère 264 000 euros de recettes additionnelles). Nous votons pour l'instauration de cette taxe.

(Suite du compte rendu un peu plus tard dans la journée)

jeudi, 04 décembre 2008

Listes électorales ou comment priver des jeunes de leur droit de vote

En mars dernier à Saint Julien en Genevois, les moins de 40 ans représentaient 50% des habitants mais seulement 40% des inscrits… et seulement 30% des votants.

 

En faisant du porte à porte dans le cadre de la campagne, j’ai rencontré de nombreux jeunes couples qui avaient emménagé récemment et n’avaient pas accompli les démarches nécessaires pour la mise à jour de leur inscription sur les listes électorales.

 

Il y avait plusieurs obstacles : ils ont eu d’autres préoccupations plus urgentes lors de leur déménagement, ils ne connaissaient pas les démarches à accomplir, ou encore la loi le leur interdit puisqu’elle fixe comme date limite au changement le 31 décembre de l’année précédant l’élection.

 

Au total à Saint Julien en Genevois, ce sont près de 10% des électeurs qui n’ont pas pu voter parce que leur inscription n’était pas à jour. Ces 10% se recrutent tout particulièrement parmi les électeurs de moins de 40 ans. Ce sont les habitants les plus mobiles pour des raisons professionnelles ou familiales.

 

De nombreuses décisions publiques seraient différentes si ces 10% d’électeurs mobiles pouvaient voter sans devoir accomplir des démarches administratives supplémentaires comme c’est le cas pour tous autres les Français. Leurs problèmes d’emploi, de garde d’enfants seraient mieux pris en compte. Certaines élections auraient des résultats différents. Barack Obama aurait il pu être élu si les procédures d’inscriptions sur les listes électorales étaient aussi restrictives qu’en France ?

 

Lorsqu’il était ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy avait pris une excellente initiative. Il avait écrit un courrier à tous les électeurs qui avaient changé de domicile dans l’année pour les inciter à s’inscrire à nouveau sur les listes électorales de leur nouvelle commune. Il a mis fin à cette initiative avant les présidentielles. Il est vrai que cet électorat lui est moins favorable que d’autres.

 

Il a pris une seconde initiative : l’inscription automatique des Français de l’étranger sur les listes électorales. Les Français de l’etranger sont maintenant inscrits automatiquement dès qu’ils s’enregistrent au Consulat. Depuis la proportion de Français de l’étranger parmi les votants est passée de 0,54% aux présidentielles de 2002 à 0,95% aux présidentielles de 2007.

 

Seule l’inscription automatique sur les listes électorales permettrait un traitement équitable des français mobiles et de ceux qui ne le sont pas.

 

En attendant, les personnes qui ont déménagé au cours des 12 derniers mois ont jusqu’au 31 décembre pour mettre à jour leur inscription sur les listes électorales de leur commune pour pouvoir voter aux élections européennes du 7 juin prochain.

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dimanche, 03 février 2008

Maroussia Ermeneux pour Mieux Vivre à Saint Julien

Découvrez chaque jour un nouveau membre de l'équipe Mieux Vivre à Saint Julien.

 

baa01069eebe68487e4b3d2ee61fc31d.jpgNée à Fontainebleau il y a 34 ans, j’ai pu apprécier, déjà, l’importance de vivre dans un cadre agréable tout en bénéficiant de la proximité et du dynamisme économique d’une grande ville.

C’est ce que j’ai pu retrouvé et qui m’a séduite lors de mon arrivée à St Julien il y a 5 ans et demi.

 

Après avoir fait mes études à Lyon, ou j’ai également démarré ma vie professionnelle, j’ai eu la chance de partir quelques années pour New York, puis d’arriver à Saint Julien en 2002. Je travaille aujourd’hui dans une banque à Genève et habite Thairy.

 

Mariée et mère d’une petite fille de 4 ans, j’ai souhaité m’investir aux côtés d’Antoine Vielliard pour faire entendre la voix des mères actives au Conseil Municipal.

 

Sa démarche m’a particulièrement intéressée, puisque au-delà des idées politiques, Antoine Vielliard souhaite que la diversité de Saint Julien soit pleinement représentée au conseil : les jeunes et les aînés, les hommes et les femmes, les Saint Juliennois de toujours et les nouveaux arrivants, les gens des hameaux et ceux du centre, les frontaliers et les travailleurs côté français etc…

Mes objectifs principaux sont :

-       de faire ce que je peux pour que Saint Julien conserve et même développe ses atouts de « ville à la campagne », notamment grâce à l’aménagement de la place du Crêt et à un développement urbain mieux maîtrisé et plus respectueux des désirs des habitants de Saint Julien . Tout particulièrement il me tient à cœur de préserver les hameaux de Saint Julien , leur charme et leur identité ;

-       de permette à toutes les femmes qui travaillent, que ce soit sur France ou sur Suisse, de trouver les solutions de garde qui leur conviennent le mieux à elles et à leurs enfants.

Je vous invite à découvrir plus en détail notre programme qui je le souhaite nous permettra de « mieux vivre à Saint Julien  », tous ensemble.

 

Faites la connaissance demain d'Olivier Steffenino.

mardi, 11 décembre 2007

Pour un Conseil Municipal représentatif à Saint Julien

Notre pays crève de l’absence de représentativité de ses institutions politiques. Des pans entiers de notre société sont exclus des institutions. Cela mine la justesse des décisions prises autant que la crédibilité des institutions. Comment prendre en compte les problèmes de chacun lorsque l’Assemblée nationale ou les Conseil Municipaux sont composés essentiellement de Baby Boomers le plus souvent hommes et blancs par ailleurs ? Quelle est la légitimité des décisions politiques lorsque le point de vue des uns ou des autres n’a pas pu être exprimé avant la prise de décision ? On vivra longtemps les conséquences dramatiques des déficits budgétaires votés depuis 30 ans par des papy boomers à leur propre profit au détriment des nouvelles générations. A Saint Julien, l’absence de politique en faveur de la petite enfance s’explique notamment par le fait que peu de Conseillers Municipaux actuels vivent et comprennent ce problème qui touche pourtant de nombreux Saint Juliennois.

La liste Saint Julien Avenir est en cours de constitution. Parmi les personnes qui participent au travail des commissions, 22 m’ont confirmé leur accord pour être candidat aux élections municipales des 9 et 16 mars. La liste sera annoncée comme prévue en janvier. Mais il est déjà temps de vérifier sa représentativité à mi parcours.

En terme d’âge, la  liste s’avère beaucoup plus représentative de la population de la commune que le Conseil Municipal actuel. Nous devons faire un effort pour impliquer plus de retraités qui pourront nous apporter leur sagesse et leurs conseils. L’équipe est pour l’instant un peu surreprésentée en personnes nées dans les années 70.

Né dans les années

Habitants de la commune Conseil municipal actuel Liste Saint Julien Avenir
Depuis 1990 25% 0% 0%
80 12% 0% 14%
70 16% 0% 41%
60 14% 17% 23%
50 13% 41% 18%
40 10% 24% 5%
Avant 1940 10% 17% 0%

En terme de quartiers là encore nous couvrons de manière plus juste les différents quartiers de Saint Julien que l’équipe actuelle. En revanche nous devons être plus représentatifs en ayant dans nos rangs des habitants des hameaux de la commune.

Répartition par quartier/bureaux de vote

Electeurs de St Julien Conseil municipal actuel Liste Saint Julien Avenir
Hôtel de Ville 23% 10% 23%
Thairy 7% 17% 0%
Pré de la Fontaine 28% 28% 27%
François Buloz 18% 17% 18%
Puy St Martin 25% 28% 32%

En terme d’origines nous sommes aussi représentatifs que l’équipe actuelle.

Nés à Saint Julien

Electeurs de St Julien Conseil municipal actuel Liste Saint Julien Avenir
A St Julien 19% 21% 23%
En Haute Savoie 32% 31% 36%
A l’étranger 17% 24% 14%

 

D'un point de vue politique je ne sais pas si cette équipe est représentative. Je n'ai pas demandé pour qui les uns ou les autres ont voté aux présidentielles. Les élections présidentielles sont passées ce débat là est clos. Il s'agit maintenant de bâtir un avenir pour notre ville. Je sais simplement que parmi les seulement 4 autres personnes sur 22 qui adhèrent à un parti politique seulement deux adhèrent au même que moi. 

En revanche à ce jour 17 hommes ont donné leur accord mais seulement 5 femmes. Pourtant les femmes étaient plus nombreuses à venir aux réunions thématiques organisées en 2006. Les femmes sont aussi nombreuses à s’engager dans les associations. Mais beaucoup renoncent à prendre un engagement public et de long terme. Beaucoup hésitent à faire les choix personnels nécessaires pour se rendre disponible pour un engagement public.

Attaché au principe de parité prévu par la loi, je m’efforce de les convaincre. En premier lieu, il est souvent plus efficace d’un point de vue temps de participer a la prise de décision en faisant partie du Conseil Municipal plutôt que de l’influencer après coup comme le font beaucoup d’association. Ensuite, au delà des contraintes de temps, l’engagement municipal au service des autres est une source de développement personnel et intellectuel. Cela permet de mieux connaître sa ville et ses habitants.