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mercredi, 11 juin 2008

Combien coûte l'insuffisance des transport en commun dans le Genevois ?

Parce que notre région est au bord de la paralysie et de l'asphyxie, nous devons investir massivement dans les transports en commun. Des élus locaux réticents qui n'ont pas encore compris les enjeux pour notre avenir, objectent parfois que les transports en commun coûtent cher. Ils ont raison. Le coût pour la collectivité est important.

Mais nous devons aussi prendre en compte le coût de l'absence de transport.

Le coût économique et humain de ces millions d'heures perdues chaque jour par les habitants. Le coût environnemental de la dégradation de notre qualité de vie. Quel est le coût énergétique de tous ces transports individuels ? Quel est le coût de l'imprévisibilité du temps de trajet : combien de train ou de rendez vous manqués ? Les 30 ans de retard accumulés dans le développement des transports en commun en Haute Savoie ont un coût phénoménal. Il est temps de réduire ce coût là.

La qualité de vie dans notre région est un riche joyau dont nous avons hérité. Cette qualité de vie se dégrade depuis plusieurs années faute d'une politique ambitieuse dans les transports en commun. Il est temps de réparer les dégats réalisés et de proposer une offre de transports en commun pertinente, accessible et efficace.

mardi, 20 novembre 2007

Logements, emplois et transports pour la qualité de vie du Genevois

Du haut du Salève, on peut observer la pression urbaine qui s'étend en dehors du canton de Genève. Parce que les communes du canton ne construisent pas suffisament de logements pour leur croissance démographique, la ville se développe dans le Genevois français et dans le canton de Vaud.

Nous nous retrouvons avec une situation ubuesque dans laquelle la campagne genevoise est située entre le centre ville et la périphérie urbaine du Genevois. Cette situation nous enferme tous dans des problèmes de circulation et d'urbanisation irrésolubles. 

Si les communes frontalières suisses ne veulent plus subir tant de circulation, elles devront s'assurer que leurs propres habitants ne soient plus obligés d'aller se loger toujours plus loin. Elles doivent construire suffisament de logements pour leurs habitants. Le besoin en logements supplémentaires est de l'ordre de 2% par an. Dans le canton de Genève en moyenne seulement 1% de logements supplémentaires ont été construits sur les 20 dernières années.

A l'opposé les communes frontalières françaises subissent une pression immobilière à marche forcée. A Saint Julien en Genevois ce sont 3% de logements supplémentaires par an qui ont été construits en moyenne sur les 6 dernières années. Cette urbanisation accélérée nuit autant à la qualité de vie des Saint Juliennois que les problèmes de circulation nuisent à la qualité de vie des habitants de Perly Certoux.

Pour préserver la qualité de vie dans le Genevois franco-suisse, nous devrons veiller à ce que le besoin de logements soit assumé équitablement dans toutes les communes du Genevois et veiller également à ce que la Haute Savoie crée aussi des emplois. Lorsque des emplois seront créés dans le Genevois français et que des logements seront construits dans le Genevois suisse, alors la pression sur la circulation et l'immobilier ralentira et nous pourrons alors préserver notre qualité de vie.


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jeudi, 15 novembre 2007

Logements et emplois : pour résoudre les problèmes de circulation du Genevois

 Saint Julien en Genevois

 

Construire des transports en commun et tout particulièrement des transports en commun transfrontaliers est absolument nécessaire pour régler les problèmes de circulation de la région Genevoise. Les frontaliers français et suisses n’ont aujourd’hui pas d’autre choix que la voiture pour aller travailler ou faire leurs courses. Mais agir seulement sur les transports en commun ne sera pas suffisant.

Nous devons aussi

1) construire des logements près des lieux d’emploi à Genève et

2) faciliter la création d’emplois dans le Genevois Français là où il y a des logements.

Perly et Soral ne peuvent pas s’étonner de vivre avec un tel trafic. Ce trafic est rendu nécessaire par leur incapacité à construire suffisamment de logements pour sa propre population qui est obligée d’aller vivre plus loin et donc de se déplacer. Près de 20% de logements nouveaux ont été construits à Saint Julien en Genevois sur les 6 dernières années. Cette urbanisation à marche forcée du Genevois Français ne permet même pas de rattraper les insuffisances du canton incapable de loger sa propre population et celle qu’elle attire. Combien de logements ont été construits à Soral et Perly durant la même période ? Puplinge a à peine changé en 20 ans. Seulement 1% de logements nouveaux sont construits chaque année dans le canton alors que le besoin est de 2,5% à 3% pour rattraper le retard. Genève est la seule ville au monde qui place sa campagne entre son centre ville et sa banlieue. Construire des logements près des lieux d’emplois réduira le besoin en transport.

Côté Français, nous devons assumer notre responsabilité en matière de création d’emplois. Ce taux de chômage identique des deux côtés de la frontière qui marginalise les seniors et les jeunes du marché de l’emploi est vécu comme une catastrophe cantonale à Genève… mais comme un succès en Haute Savoie. Aucune politique construite de l’emploi de la part du département et des collectivités locales. Nous devons faciliter et encourager la création d’emplois côté français pour que les seniors et les jeunes cessent d’être marginalises socialement. Cela est nécessaire pour nous préserver de tout retournement de conjoncture. Cela réduira aussi le besoin en transports.

jeudi, 08 novembre 2007

Le besoin urgent de transports en commun dans le Genevois

 Saint-Julien-en-Genevois

 Le Genevois bénéficie d'un cadre de vie exceptionnel. Pourtant à petit feu, nous détruisons petit à petit cet atout du cadre de vie. Tout particulièrement dans le domaine des transports.

L'autoroute Annecy Genève en construction était un mal nécessaire pour rattraper le retard dans le domaine des transports. Pour autant, cette autoroute n'est en aucun cas une solution à nos problèmes de circulation à long terme. La voiture est aujourd'hui le seul moyen de transport qui réponde à nos besoins à court terme. Mais ce n'est pas une solution tenable. Nos villes et nos routes s'engorgent rapidement.

Un général en retraite me racontait récemment que de toutes les agglomérations qu'il avait visité durant sa carrière, le Genevois était celle qui était de très loin le moins équipée en transports en commun. Il y a dans le Genevois beaucoup plus d'habitants qu'il y a un siècle. Notre pouvoir d'achat est beaucoup plus important qu'il y a un siècle... mais nous avons moins de transports en communs qu'il y a un siècle.

Je crois qu'il est temps de rompre avec l'attentisme qui a prévalu sur cette question depuis trop longtemps, et qui sévit encore : malgré les cocoricos électoraux de ces derniers mois, le tour de table du CEVA n'est toujours pas bouclé côté français !! Il est temps de s'engager résolument dans le financement par les collectivités des transports en commun : bus, tram, trains. Cela nécessitera une plus grande coopération avec les communes genevoises. Cela nécessitera une plus grande implication du Conseil Général. Cela est vrai des transports entre Saint Julien en Genevois et le reste de la Haute Savoie. C'est également vrai des déplacements avec Genève. Si nous continuons à n'avoir aucune autre solution pour nous rendre à Genève, nous serons les seuls à payer les frais d'entrée en ville qui ne manqueront pas d'apparaitre d'ici quelques années en plus des frais exponentiels de parking.

Le Maire de St Julien est fier de son bilan en matière de transports en commun : il a obtenu des Transports Publics Genevois que les Saint Juliennois aient le même tarif avant et après la douane de Perly. C'est bien. C'est peu. 10 mètres de trajet gratuit, c'est le seul bilan de l'équipe municipale actuelle dans le domaine des transports. Rien sur la circulation en ville.

Le CEVA ne suffira pas à lui tout seul. Les transports en commun ne suffiront pas. Il faudra aussi développer des sentiers piétonniers à Saint Julien en Genevois. Des pistes cyclables. Et faire preuve d'imagination. Il nous faudra plusieurs décennies avant que nos communes deviennent moins dépendantes de la voiture. C'est une absolue nécessité pour cesser de détruire notre cadre de vie comme nous le faisons depuis trop longtemps.