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Résoudre la pénurie de médecins à St-Julien-en-Genevois

En juillet dernier un médecin de St Julien-en-Genevois a cessé son activité libérale, ce qui a conduit à la déstabilisation d'un cabinet médical qui rassemblait trois praticiens. D'autres s'apprêtent à prendre leur retraite bien méritée. Saint-Julien-en-Genevois qui compte déjà peu de médecins, voit des médecins cesser leur activité pendant que de nouveaux habitants s'installent dans la commune.

La pénurie médicale est générale en France et plus importante dans la région frontalière. Nous en connaissons les causes. S'agissant de la pénurie nationale les causes sont multiples :

  1. un numérus clausus qui a mal pris en compte la proportion plus faible d'installations libérales par les jeunes diplômés et leur temps de consultation normalisé par rapport aux générations précédentes, pour préserver une qualité de vie familiale comparable à celle de sa génération.
  2. des tâches administratives et de contrôle qui se sont multipliées au détriment des actes médicaux de diagnostic, de soin et de préscription.
  3. une population vieillissante qui a plus de besoin médicaux et une attente croissante des habitants vis-à-vis de la médecine.

Plus localement, le coût de la vie en général et du foncier en particulier, pénalisent les médecins comme l'ensemble des habitants qui ont des revenus en euros, même si notre région offre de nombreux atouts de cadre de vie, d'activités et de dynamisme démographique.

La résolution de ces problèmes passe par une mobilisation collective. D'abord de la part des autorités concernées : le ministère de la santé et les parlementaires qui sont les seuls à pouvoir légiférer dans le domaine de la santé. L'agence régionale de santé et la caisse primaire d'assurance maladie qui ont seuls les moyens budgétaires liés à la santé. L'hôpital et le conseil de l'ordre qui seuls peuvent faciliter le dialogue et l'efficience de la relation entre l'hôpital et la médecine de ville.

La commune et la communauté de communes se mobilisent également en tant que facilitateurs de ces échanges. Elles pourront solliciter les subventions publiques prévues pour l'émergence de projet de maisons médicales pluri professionnelles. Elles organisent l'information aux habitants et la promotion du territoire auprès des étudiants. Elles s'engagent à trouver des solutions de logements pour les internes et les stagiaires.

Les médecins eux mêmes peuvent largement contribuer à la résolution du problème car ils sont les seuls à pouvoir former des stagiaires et des internes à Saint-Julien pour les inciter à s'installer ici. Les médecins sont également les seuls à pouvoir concevoir avec d'autres professionnels de santé un projet médical pour une maison médicale pluri-professionnelle qui permettra de mutualiser les coûts et de renforcer l'efficience des pratiques médicales par le partage d'expérience.

Les patients également peuvent grandement contribuer à améliorer la situation en honorant leurs rendez-vous, en veillant à ne faire appel aux médecins que de manière parcimonieuse lorsque cela est nécessaire, en prenant soin d'eux-même en prévention (vaccins, se laver les mains, faire du sport..) et en adoptant des comportements citoyens vis-à-vis des filières de soin.

Cette mobilisation collective coordonnée permettra à court terme de soulager les médecins en activité de certaines tâches administratives ou de consultations qui ne relèvent pas du soin et à plus long terme de renforcer l'offre médicale à Saint-Julien.

C'est le sens du vœu qu'a adopté le Conseil Municipal ce mercredi à 31 voix pour et 1 voix contre. Vous pouvez le télécharger et le lire ici :

Délibération voeu pour résoudre la pénurie de médecins à Saint Julien en Genevois.doc

 

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mardi, 15 novembre 2016 | Lien permanent

Le tram : une menace pour l’hôpital de Saint-Julien en Genevois tant que Genève ne construit pas assez de logements

(Texte qui sera publié dans l'édition de Septembre 2010 du Bulletin Municipal de Saint-Julien-en Genevois dans la page que la loi réserve à la libre expression de la minorité)

Le projet de tram à Saint-Julien-en-Genevois avance. Le Conseil d’Etat Genevois a fait de ce dossier une de ses priorités pour la législature. Les travaux pour un tram à Saint-Julien pourraient commencer en 2015-2016. En attendant, la municipalité va lancer des travaux pour créer des couloirs de bus à Saint-Julien. Des travaux de voirie très coûteux pour des couloirs de bus qui ne serviront que quelques années avant le tram.

La croissance démographique se poursuit à un rythme élevé. Saint-Julien-en-Genevois en Genevois est en train de doubler de taille tous les 20 ans. Pendant ce temps là, la paralysie des transports étouffe notre région chaque jour un peu plus. Les transports en commun sont nécessaires.

Mais un tram à Saint-Julien-en-Genevois ne changerait rien à nos problèmes de circulation tant que Genève ne construira pas assez de logements : seulement 1230 logements en 2009 dans le canton de Genève alors que ce dernier a attiré près de 10 000 habitants par ses conditions fiscales dérogatoires. Les nouveaux usagers du tram seraient aussitôt remplacés sur les routes par les habitants chassés de Genève en raison de la pénurie de logements.

Si Genève continue de ne pas construire de logements, un tram à Saint-Julien-en-Genevois accélérerait l’arrivée de jeunes familles genevoises contraintes de quitter le canton pour se loger. Bien malgré eux, ils contribueraient à augmenter les loyers au détriment des salariés en euros. Un tram se traduirait par des logements encore plus inabordables pour les professeurs, les infirmières, les pompiers professionnels, les médecins, les maçons. La dégradation constante des conditions de vie pour les salariés en euros est une menace pour l’avenir de notre hôpital, pour nos écoles, pour la gendarmerie, pour nos maisons de retraites, pour nos entreprises et pour nos mairies.

Notre région bénéficie largement du phénomène frontalier, mais notre commune a aussi besoin d’employés, d’agriculteurs, d’ouvriers et de fonctionnaires qui doivent avoir les moyens de vivre correctement avec des revenus en euros. Les salariés en euro sont tout aussi indispensables que les frontaliers de toutes nationalités pour créer la richesse de notre territoire. Si le tram arrive à Saint-Julien-en-Genevois avant que Genève ne construise assez de logements, il sera une menace directe pour nos entreprises et nos services publics. Quel sera l’avenir de l’hôpital si infirmières et médecins ne peuvent plus se loger à moins de 30 kilomètres de Saint-Julien-en-Genevois ?

Si Genève continue de ne pas construire assez de logements, il nous faudra renoncer au tram pour éviter qu’il ne condamne l’hôpital de Saint-Julien-en-Genevois.

Il existe une solution : parvenir à convaincre Genève de construire enfin assez de logements. Pour cela il faut souligner les effets pervers de la pénurie de logements sur la circulation car chaque logement en moins à Genève c’est une voiture de plus sur les routes du Genevois. Nous devons alerter nos amis et voisins Genevois sur l’immoralité qu’il y a à expulser sa jeunesse faute de logements. Enfin si nécessaire, nous devons aller jusqu’à suspendre la coopération sur les transports en commun transfrontaliers tant que Genève ne tiendra pas ses engagements sur la construction de logements.

Quand Genève construira assez de logements, le tram permettra enfin de réduire les nuisances de la circulation et ne sera plus une menace pour nos entreprises et nos services publics. Il permettra enfin la préservation de la qualité de vie dans l’ensemble de l’agglomération du Genevois franco-suisse.

 

Antoine Vielliard pour le groupe Mieux Vivre à Saint-Julien-en-Genevois

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mercredi, 11 août 2010 | Lien permanent

Engagement #8 : Développer les transports en commun à St Julien en Genevois

Tout au long du mandat, nous favoriserons le développement et l'utilisation des transports en commun afin de réduire l'engorgement des routes (abribus, P+R, pôle multimodal, fréquences, nouvelle ligne de bus de Beaumont, tram).

L'aménagement d'abribus est une condition décisive d'un développement de l'usage des transports en commun. Notre région est certes magnifique, mais il arrive tout de même qu'il neige ou qu'il pleuve.. la bise y est parfois glaciale. Pour favoriser l'utilisation des transports en commun nous devons impérativement assurer un minimum de confort aux habitants qui font l'effort d'utiliser les transports en commun au service de la mobilité de tous. Nous aménagerons des abribus à chaque arrêt à St Julien.

Nous poursuivrons les efforts d'augmentation de l'offre de transport en fréquence et en capacité. Nous appuierons les créations de nouvelles lignes (Beaumont-St Julien-Collonges, Frangy-Saint Julien).

Nous suivrons de près la réalisation du tram et veillerons à ce que les temps de parcours soient améliorés par rapport au projet actuel qui pour l'instant n'offre que peu de gain de temps par rapport au bus. Un projet de tram est d'abord un projet de transport en commun avant d'être un projet d'aménagement urbain. Pour être un succès un projet de transport en commun doit répondre aux préoccupations des usagers : fréquence, fiabilité et vitesse !

 

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vendredi, 28 février 2014 | Lien permanent | Commentaires (1)

Souhaitez-vous des sentiers piétonniers à St Julien en Genevois ?

Il y a encore quelques années, il y avait dans la commune des chemins piétonniers et des sentiers ruraux. Petit à petit certains ont été obstrués par des constructions ou ont été laissés à l'abandon. Ils se sont refermés ou ont été cédés. Ils n'existent plus.

D'autre au contraire se sont élargis et sont devenus des routes. Les piétons y sont acceptés sur le côté, sur des trottoirs urbains. Des trottoirs qui permettent de sécuriser les piétons mais qui leur rappelle que la ville n'a pas été concue pour eux.

Dans les nouveaux quartiers, il y a peu de cheminement pensés pour les piétons. Aucun parent n'oserait laisser ses enfants aller à pieds de Cervonnex à l'école.

Il est temps de repenser la place des piétons dans la commune. Se déplacer à pieds améliore notablement la qualité de vie des habitants. Par ailleurs, plus les petits déplacements pourront se faire à pied plus la circulation sera fluidifiée.

Nous estimons que des aménagements pour les déplacements piétonniers doivent être développés. C'est notre point de vue, quel est le votre ? C'est l'objet de la première question à notre grande enquête sur l'urbanisme à laquelle déjà 1% des habitants ont répondu en seulement 24 heures. Vous pouvez y répondre en ligne en cliquant ici.

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vendredi, 21 juin 2013 | Lien permanent

Commencer par le commencement à St-Julien-en-Genevois

Dans toutes les activités, il faut d'abord assurer la base. On attend d'abord d'un pharmacien des médicaments disponibles, si en plus il est aimable et de bon conseil c'est encore mieux.. mais si les médicaments ne sont pas en stock, l'amabilité et le conseil ne servent à rien. On attend d'un chauffeur de bus qu'il sache conduire de manière précise et sûre, si en plus il est avenant c'est encore mieux.. mais s'il ne sait pas conduire peut importe qu'il soit avenant !

Bien sûr, nous avons une vision claire de l'avenir de la ville pour améliorer le cadre de vie, la qualité des espaces publics et surtout adapter St Julien-en-Genevois à sa nouvelle stature de ville.

Bien sûr, nous voulons développer une place de cœur de ville, des artères piétonnières et cyclables, des cantines dans les écoles. Bien sûr !

Bien sûr, nous rassemblons une équipe la plus expérimentée professionnellement, la plus dynamique, la plus engagée, la plus diverse, la plus représentative et la plus motivée. Une équipe soudée par l'élaboration d'un projet commun au service de la ville et de ses habitants parce que nous estimons ce lien plus fort que le lien d'un clan partisan !

Pourtant notre projet et notre équipe n'auraient aucun sens s'il n'y avait au départ la volonté d'être au service des habitants. Tout cela n'aurait aucun sens si nous considérions que seules nos certitudes comptent, nous pensons au contraire que chacun des 12'000 St Juliennois a une connaissance unique et personnelle de St Julien et que l'intelligence collective est toujours supérieure à n'importe laquelle des intelligences individuelles.

Avant même de parler de projet et d'équipe durant la campagne, il me semble nécessaire qu'une municipalité assure la base de ce que les habitants attendent d'elle :

  1. répondre aux courriers surtout lorsque ce sont des pétitions signées par des centaines d'habitants,
  2. avoir conscience qu'ils véhiculent aussi l'image de la commune,
  3. montrer un exemple de politesse, d'amabilité et de savoir vivre,
  4. veiller au respect des règles de conduite,
  5. écouter les habitants avec sincérité et prendre en compte leurs avis.

En un mot, assurer le fondement sur lequel doit se poser un projet de ville ambitieux et une équipe dynamique au service des habitants !

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vendredi, 06 décembre 2013 | Lien permanent

Elections municipales à St Julien en Genevois : donnez votre avis

C'est dans 6 mois jours pour jour qu'aura lieu le premier tour des élections municipales qui décidera de l'équipe et du projet de ville qui sera conduit lors des 6 prochaines années à St Julien.

Après une période de recul et de réflexion, j'ai décidé de poursuivre mon engagement au service de la collectivité et de présenter ma candidature aux prochaines élections municipales des 9 et 16 mars 2008.

Je souhaite réunir une équipe de St Juliennois :

  • ouverts,
  • compétents dans leurs domaines de prédilection,
  • capables de travailler ensemble au service des habitants,
  • ayant la volonté de s'engager et
  • d'accords sur un projet de ville.
La sensibilité partisane ne sera ni un critère de recrutement -car une équipe ce n'est pas l'addition de représentants partisans- ni un critère d'exclusion -car toutes les compétences et bonnes volontés sont les bienvenues-.

Mon ambition est de réunir entre 50 et 100 personnes d'ici la fin du mois de septembre. Au cours de l'automne nous travaillerons en commissions de réflexions sur les différents aspects de la politique de la ville : sport, culture, urbanisme, logement, circulation, petite enfance, scolaire, social... Je fais appel à vous lecteurs de St Julien pour participer à ce travail de réflexion et proposer aux personnes de votre entourage d'y participer également. Prenez contact avec moi pour plus de renseignements : antoine at saintjulien2008.fr

Nous élaborerons ensemble un projet de ville qui réponde aux attentes des St Juliennois. D'ors et déjà quelques grandes lignes apparaissent suite au travail réalisé ces dernières années. St Julien a besoin d'un municipalité plus proche de ses habitants, plus représentative de sa diversité, plus à l'écoute. St Julien a besoin de concentrer les moyens publics à l'amélioration du quotidien du plus grand nombre d'habitants plutôt que de chercher à faire parler d'elle vainement. St Julien a surtout besoin d'un supplément d'âme. Mais c'est ensemble que nous définirons le projet de ville pour 2008-2012.

Après avoir fait ce travail et sur la base des bonnes volontés qui se seront engagées durant l'automne, nous constituerons une liste au cours de l'hiver. 

Nous avons décidé de commencer ce travail en VOUS consultant au moyen d'un questionnaire. Ce n'est pas un questionnaire de satisfaction/insatisfaction sur le passé mais un questionnaire sur les priorités pour l'avenir. Ce questionnaire nous permettra de mieux comprendre vos attentes, de tenter d'y répondre par notre projet de ville. Je vous engage à y répondre en ligne, à le faire suivre aux personnes de votre entourage résidant à St Julien et à nous rejoindre pour ce travail de réflexion sur le projet de ville.  Nous rendrons publics les résultats afin que vos réponses influencent le projet de chaque candidat.

 Merci d'avance pour vos réponses.

Vous pouvez le remplir en ligne en cliquant sur cette ligne.

Ou en cliquant ci-dessous pour le télécharger :

Questionnaire St Julien Avenir.pdf

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jeudi, 13 septembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (2)

Les pétitions se multiplient à St-Julien-en-Genevois !

Après la pétition massive des habitants de Lathoy qui voient le hameau se transformer en nationale, une nouvelle pétition des riverains de la rue du Général Pacthod qui craignent pour leur sécurité.

Il y a quelques années encore, il suffisait de prendre rendez vous avec un élu ou d'aller le voir à sa permanence pour que des réponses soient apportées. A Saint-Julien-en-Genevois, il faut faire des pétitions pour être entendu... mais cela ne suffit toujours pas pour être écouté à en juger par la léthargie de la municipalité à Lathoy. Les habitants attendent des années et des mois des réponses à leurs courriers et à leurs pétitions ou tout simplement les comptes rendu de réunions... qu'ils obtiennent en 24 heures dès qu'il y a une note sur ce blog ou un article dans la presse locale. La municipalité ne donne pas beaucoup de preuves de survie serait-on tenté d'écrire. Il faudra sans doute que les riverains de Lathoy bloquent les voies pour qu'ils puissent espérer des actions et des résultats à court terme.

Je suis allé sur place cette semaine rencontrer des riverains de la rue du Général Pacthod. Il y a une limitation de vitesse de 30kms au rond point des accacias. Il est sans doute trop à gauche et trop haut pour être visible. Mais, les indications de limitation de vitesse sont de peu d'utilité si les courbes et les largeurs de la voirie sont incohérentes avec une vitesse de 30km/h. A la rue du général Pacthod, les voitures traversent un carrefour très large offrant une visibilité panoramique qui est totalement contradictoire avec la limitation à 30km/h. Ils arrivent ensuite dans la descente de la rue du général Pacthod que certains prennent pour un circuit automobile qui incitent aux accélérations. En face arrivent des piétons, des adolescents qui à la sortie de l'école utilisent la voie cyclabe comme trottoir. A certains endroits le trottoir se rétrécit et la voirie devient très large, là encore en totale contradiction avec une limitation de vitesse de 30km/h qui au contraire devrait indiquer un espace à prédominance piétonnière où les trottoirs sont larges et la voirie étroite. Il y a souvent à l'entrée des zones 30 des plateaux qui donnent des indications sur la prédominance piétonnière pas à la rue du Général Pacthod. La conception de la route juste après le carrefour de l'entrée de l'Escalade aurait pu prévoir une courbe d'entrée qui aurait pu contribuer à réduire la vitesse plutôt que de l'accélérer.

Parmi les pétionnaires en colère, on dénombre des soutiens fidèles de la municipalité. Des parents proches d'élus municipaux.

Il n'y a rien d'étonnant à ce que ce type de problèmes apparaissent dans une commune qui grandit aussi vite que Saint Julien. Le problème de fond c'est qu'il faut une méthode pour corriger ces problèmes. Cette méthode doit être fondée sur l'écoute des habitants et l'identification de mesures correctrices. Cette méthode fait défaut. Il faudrait aussi que la construction des budgets permette l'entretien et l'adapatation de la voirie communale même si c'est moins visible que d'autres dépenses.

Comme pour Lathoy, j'espère que cette note contribuera à inciter la municipalité à donner des signes de vie aux habitants. Mais comme pour Lathoy, il faudra sans doute que les riverains alertent la presse locale et envisagent d'autres actions de sensibilisation de l'ensemble des habitants de la commune.

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jeudi, 29 novembre 2012 | Lien permanent | Commentaires (2)

Les violences familiales à St-Julien-en-Genevois

L'actualité résonne des violences familiales. Une réalité qui peut sembler éloignée pour la majorité des habitants qui ne connaissent pas ces situations. Dans le récent questionnaire auquel ont répondu près de 500 habitants, il s'agissait pour les habitants du sujet les moins importants concernant l'action social. Seulement 4 répondants sur 100 l'évoquait comme une priorité.

Cette réponse est intéressante. Elle montre que cette réalité sociale est à ce jour ignorée de la quasi totalité des habitants de St Julien.

Pourtant à St Julien comme ailleurs, les violences familiales connaissent une vertigineuse augmentation. J'ignore si cette augmentation résulte d'un meilleure traitement, d'un meilleur accueil des victimes, d'une meilleure écoute ce qui serait encourageant ou d'une violence accrue dans les familles. Je crains que cela ne soit un peu des deux. On observe dans tous les lieux et fonction d'accueil du public une violence en hausse qui traduit une violence accrue de nos rapports humains.

Si cette hausse des violences familiales est importante partout en France. La situation est bien particulière dans le Genevois. Les familles sont souvent éloignées de leurs parents et fratries : la famille nucléaire est souvent bien seule pour affronter les difficultés de la vie. Les violences familiales sont en hausse partout, mais elles partent de haut dans le Genevois.

Les femmes sont les premières victimes de ces violences familiales, mais pas uniquement, les enfants sont souvent aussi au premier rang. Les services communaux procèdent régulièrement à des informations préoccupantes auprès des services sociaux qui ont souvent du mal à faire face à le multiplicité des signalements. Parfois ce sont aussi des hommes qui sont victimes de ces violences même si c'est plus rare.

Bien souvent, les citoyens pensent que l'insécurité est une affaire nocturne sur l'espace public. Pourtant, majorité des crimes jugés  en assises sont commis par des proches, souvent au sein même du domicile familiale.

Presque chaque jour, la gendarmerie de St Julien procède à une garde à vue pour des faits de violences familiales. Presque chaque jour la maison de la justice et du droit répond à une consultation pour des faits de violences familiales.

Ces violences touchent tous les milieux sociaux, tous les quartiers.

Nous pouvons tous contribuer à réduire ces violences : les bourreaux ont des voisins qui ont une responsabilité dans la dénonciation de ces crimes. Les victimes, souvent sous l'emprise psychique ou économique de leurs bourreaux ont besoin des dénonciations des voisins pour que les faits puissent être jugés par la justice.

L'association Espaces Femmes, subventionnée par la commune, tient des permanences régulières pour les personnes concernées.

Quelques numéros doivent être mieux connus de tous :

Le 3919 : le numéro d'écoute national anonyme et gratuit qui permet d'aider les victimes et de les orienter

17 : le numéro d'urgence de la gendarmerie à n'utiliser qu'en cas d'urgence

 

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lundi, 25 novembre 2019 | Lien permanent

Mathilde Chevée pour que Vive St Julien-en-Genevois

Mathilde ChevéeMathilde Chevée, adjointe à la jeunesse, a quitté la commune et ne se représente pas aux élections de mars. Elle a insufflé un changement profond du service jeunesse qui s'est réorienté de la proposition d'activité dans des salles municipales à l'autonomisation de jeunes dans le l'organisation de leurs propres projets. Cela a permis de démultiplier l'impact des actions et de passer d'une posture de consommation d'activité à initiateur de projets. Elle a souhaité témoigné dans le cadre des élections municipales : 

Ces 6 années de mandat comme adjointe à la jeunesse dans l’équipe d’Antoine Vieillard à Saint Julien ont été une de mes expériences les plus enrichissantes ! C’était la première fois que j’étais engagée dans une équipe municipale. Je ne m’étais jamais investie dans la politique, avec un apriori plutôt négatif. Activiste et engagée pour les droits des femmes, je ne pouvais pas manquer l’opportunité offerte aux femmes de participer activement à la vie de leur ville grâce à la loi sur l’équité. Je me suis donc engagée dans la liste d’Antoine. J’ai vite réalisé que c’était en fait beaucoup plus facile d’être activiste, que d’être « en charge », les choses semblent beaucoup plus simples et les solutions évidentes de l’extérieur ! 

La première année, j’ai découvert le fonctionnement d’une mairie, appris à interagir avec les fonctionnaires, des hommes et des femmes professionnels et compétents, appris à travailler avec les équipes d’élu.e.s, de la majorité et des minorités, et surtout j’ai collaboré avec les habitant.e.s, pas seulement ceux qui sont investis dans les associations locales, visibles, mais les citoyens et citoyennes silencieux, invisibles.

J’ai pris conscience de la complexité des projets, leurs interdépendances, la difficulté, voire l’impossibilité, de satisfaire tout le monde…  et pourtant de l’obligation de trouver des approches utiles et adaptées à la réalité du terrain, tout en restant cohérente avec mes convictions.

Cette expérience m’a permis de comprendre la politique avec un grand P. Il y a nos idéologies, la vision simplifiée des problèmes, et la réalité, complexe, où toute décision a des impacts sur d’autres services, où chaque décision va avoir un impact direct sur les citoyen.nes. Quelle responsabilité ! Mais l’esprit de collaboration et d’entraide entre les élu.e.s, les fonctionnaires, les partenaires, et les habitants m’ont permis de m’appuyer sur les compétences et expertises de chacun pour essayer d’apporter le meilleur service aux citoyens.

Et lorsque les projets prennent vie, se concrétisent, et les actions que l’on a menées, en collaboration avec tous, ont un impact, alors tout ce travail, ce temps passé, ces frustrations parfois, prennent du sens.

Je suis aujourd’hui absolument convaincue que si l’on veut changer les choses, les faire évoluer, c’est en politique qu’il faut s’investir. C’est là que nos actions ont le plus d’effet. Je recommande à tous et toutes d’avoir cette expérience une fois dans sa vie. Cela change le regard sur les gens qui nous gouvernent au niveau national et local, cela change le regard que l’on porte sur l’autre, celui ou celle qui ne pense pas comme nous, qui a d’autres valeurs, d’autres besoins.

J’ai aujourd’hui déménagé et changé de région. Je ne ferai malheureusement pas partie de cette nouvelle équipe que je soutiens avec conviction. Leur énergie et enthousiasme, leur envie de s’engager et contribuer à notre société, à notre ville est palpable ! 

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samedi, 29 février 2020 | Lien permanent

Travailler à St Julien en Genevois et s'y loger

Près de 5000 personnes travaillent à St Julien dans les entreprises locales et les administrations. Elles ont du mal à s'y loger et à y vivre correctement en raison des prix des logements qui année après année s'alignent sur le marché de l'immobilier genevois. Ils vivent de plus en plus loin ce qui a pour effet d'augmenter les distances domiciles travail de manière considérable, à engorger les axes de circulation et à réduire leur qualité de vie autant que leur pouvoir d'achat. Permettre aux personnes qui travaillent à St Julien de pouvoir y vivre est un enjeu d'intérêt communal.

Le logement social permet de répondre en partie à cette demande. Depuis 6 ans, l'offre de logement social est passé de moins de 1000 logements à près de 1500 logements. Ces logements neufs sont situés dans l'ensemble des programmes immobiliers récents. Ils permettent à toutes les personnes célibataires dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 26395 euros annuels (soit 2199 euros par mois), de pouvoir y prétendre. Le plafond de revenus s'élève à 35248 euros pour un couple et même 42389 euros pour un jeune ménage (dont la somme des âges est inférieur à 55 ans).

Selon les statistiques nationales, environ les deux tiers des actifs de St Julien peuvent prétendre à un logement social. Pourtant à ce jour, nous avons peu de demandes d'enseignants, d'infirmières ou de jeunes ménages en activité à St Julien. Beaucoup renoncent à tort à déposer une demande de logement social.

Le parc social est réparti entre plusieurs contingents réservataires : Etat, Employeurs, Commune. A chaque fois l'institution réservatrice propose 3 candidats et c'est le bailleur social, propriétaire qui choisit le locataire. Les employeurs ont le plus gros contingent avec près de 40% des logements. L'Etat dispose de 35% du parc et la commune de 20% du parc de logements sociaux.

Pour accéder au parc des employeurs il faut travailler localement. Pour la commune, une fois tous les critères légaux remplis, le fait de travailler à St Julien ou dans les communes environnantes est à nos yeux un critère prioritaire : c'est pour nous une condition de maintien de l'activité économique et publique. C'est aussi une volonté de réduire les distances domiciles travail tant pour l'environnement, que pour la convivialité et le pouvoir d'achat des actifs de la commune.

Nous recommandons à tous les actifs de St Julien dont les revenus correspondent aux barèmes à faire une demande de logement social à l'adresse suivante :

https://www.demande-logement-social.gouv.fr/

 

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mercredi, 04 décembre 2019 | Lien permanent

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