Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : vitam parc

Travailler à St Julien en Genevois et s'y loger

Près de 5000 personnes travaillent à St Julien dans les entreprises locales et les administrations. Elles ont du mal à s'y loger et à y vivre correctement en raison des prix des logements qui année après année s'alignent sur le marché de l'immobilier genevois. Ils vivent de plus en plus loin ce qui a pour effet d'augmenter les distances domiciles travail de manière considérable, à engorger les axes de circulation et à réduire leur qualité de vie autant que leur pouvoir d'achat. Permettre aux personnes qui travaillent à St Julien de pouvoir y vivre est un enjeu d'intérêt communal.

Le logement social permet de répondre en partie à cette demande. Depuis 6 ans, l'offre de logement social est passé de moins de 1000 logements à près de 1500 logements. Ces logements neufs sont situés dans l'ensemble des programmes immobiliers récents. Ils permettent à toutes les personnes célibataires dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 26395 euros annuels (soit 2199 euros par mois), de pouvoir y prétendre. Le plafond de revenus s'élève à 35248 euros pour un couple et même 42389 euros pour un jeune ménage (dont la somme des âges est inférieur à 55 ans).

Selon les statistiques nationales, environ les deux tiers des actifs de St Julien peuvent prétendre à un logement social. Pourtant à ce jour, nous avons peu de demandes d'enseignants, d'infirmières ou de jeunes ménages en activité à St Julien. Beaucoup renoncent à tort à déposer une demande de logement social.

Le parc social est réparti entre plusieurs contingents réservataires : Etat, Employeurs, Commune. A chaque fois l'institution réservatrice propose 3 candidats et c'est le bailleur social, propriétaire qui choisit le locataire. Les employeurs ont le plus gros contingent avec près de 40% des logements. L'Etat dispose de 35% du parc et la commune de 20% du parc de logements sociaux.

Pour accéder au parc des employeurs il faut travailler localement. Pour la commune, une fois tous les critères légaux remplis, le fait de travailler à St Julien ou dans les communes environnantes est à nos yeux un critère prioritaire : c'est pour nous une condition de maintien de l'activité économique et publique. C'est aussi une volonté de réduire les distances domiciles travail tant pour l'environnement, que pour la convivialité et le pouvoir d'achat des actifs de la commune.

Nous recommandons à tous les actifs de St Julien dont les revenus correspondent aux barèmes à faire une demande de logement social à l'adresse suivante :

https://www.demande-logement-social.gouv.fr/

 

Lire la suite

mercredi, 04 décembre 2019 | Lien permanent

Engagement #15 : Ouverture de la zone d'activité de Cervonnex

Le nombre de chômeurs à St Julien a doublé en 6 ans passant de 242 à 528. Il faudra aider les chef d'entreprise à créer des emplois. Bien sûr, cela dépend en grande partie des politiques nationales et en particulier de l'amélioration de la gestion publique qui pénalise la compétitivité des entreprises. Mais localement nous pouvons agir également. D'abord par la maitrise aussi de la fiscalité locale. Nous sommes opposés à l'instauration d'un versement transport. Le développement nécessaire des transports en commun doit être financé avec les fonds frontaliers. Mais au delà, par la stabilisation des taux d'imposition après les 3 hausses d'impôts infligées par la municipalité sortante depuis 13 ans sans avoir été annoncées dans aucun programme. Il y en aurait eu une quatrième l'an dernier si nous ne nous y étions opposés.

Les entreprises ont aussi besoin d'espaces pour leur activité. Ces espaces sont disponibles et réservés par la communauté de communes à Cervonnex. Cette zone d'activité doit désormais ouvrir. Nous devons veiller à ne pas dépendre totalement des aléas économiques genevois eux mêmes soumis à des votations parfois imprévisibles. Il est préférable d'ouvrir une zone d'activité intercommunale pertinente et efficace plutôt que de multiplier des petites zones communales concurrentes.

Enfin, une amélioration de la gestion du parc de logements sociaux et son développement doit permettre aux salariés des entreprises de la commune de pouvoir se loger dans la commune. Comment comprendre qu'il a fallut attendre la première municipalité socialiste pour voir le parc de logements sociaux progresser le plus faiblement depuis 50 ans ? Il était passé de 0% en 1956 à 16,9% en 1999, mais en 13 ans de municipalité socialiste, ce taux n'a progressé que de +0,6% !?! La bonne conscience ne peut pas tenir lieu de politique sociale.

Lire la suite

vendredi, 07 mars 2014 | Lien permanent | Commentaires (2)

13,3% de rentabilité immobilière au St Georges : Merci les APL !

Voilà des années que le diagnostic est posé. Notamment par la cour des comptes (voir l'article ici). Le diagnostic est même partagé. Il a été souligné par le précédent gouvernement socialiste. Il est constaté jusqu'ici à St Julien, où c'est au St Georges qu'on constate les loyers les plus élevés de la commune.

A St Julien les loyers dans le parc social varient entre 5 euros et 9 euros le mètre carré en fonction des revenus. Dans le parc privé, ils varient entre 12 et 18 euros le mètre carré... mais au St Georges, on constate des loyers de l'ordre de 25 euros le mètre carré. Même avec les prix actuels, les revenus locatifs au St Georges sont de l'ordre de 13,3% par an. On est là à des niveaux de rentabilité qui dépasse les seuils de l'usure. Pourquoi ? Grâce aux APL !

En effet, une proportion importante de locataires du St Georges bénéficient de l'APL. Les propriétaires savent qu'ils peuvent compter sur l'APL. L'APL est donc immédiatement intégrée dans les loyers proposées. Au final, l'APL finance une inflation immobilière qui bénéficie aux propriétaires plutôt qu'aux locataires. Le paradoxe étant que les bénéficiaire d'APL paient des loyers nettement supérieurs. 18 milliards d'euros de dépenses publiques très inefficace.

Bien sûr on ne peut pas se désaccoutumer des APL. Il faut y aller graduellement pour que dans les prochains baux, les locataires et les propriétaires cessent d'intégrer l'APL. 5 euros en moins par an, c'est raisonnable, cela permet de corriger chaque année au travers d'un stabilisation des loyers pendant que l'inflation elle fait son œuvre. C'est particulièrement opportun au moment où l'on parle de baisse de la taxe d'habitation. Il faudra petit à petit désaccoutumer propriétaires et locataires de l'APL en laissant le temps au marché de corriger ces niveaux de loyers absurdes pour les personnes les plus modestes.

Un constat et un diagnostic partagé, des mesures qui s'imposent... mais tout cela n'empêche pas les socialistes qui songeait hier à supprimer les APL à crier au loup aujourd'hui. Effectivement, car le raisonnement ci-dessus nécessite votre lecture et ne se résume pas en un slogan. Crier au loup est plus simple, mais beaucoup moins efficace au service des Français.

Pour ma part, je pensais hier que cette mesure était nécessaire quand les socialistes la proposait, je pense qu'elle est toujours nécessaire maintenant que le Gouvernement Macron propose de la mettre en œuvre et que ces mêmes socialistes hurlent à la mort.

Lire la suite

lundi, 24 juillet 2017 | Lien permanent

#4 On l'a dit, on le fait : un coeur de ville convivial

St Julien s'est construit au départ comme une ville-rue. Elle doit se transformer en ville à vivre. C'est la raison pour laquelle, nous avons placé la réalisation d'un cœur de ville au cœur de notre projet.

En modifiant comme annoncé le plan de circulation de la ville, nous avons réduit le trafic automobile en cœur de ville pour le pacifier. St Julien doit être agréable à vivre et pas seulement un raccourci pour automobilistes en transit. En coordonnant les feux de la gare et du carrefour de Ternier, en modifiant les priorités sur le rond point de l'Arande et en modifiant le sens de circulation dans la Grand'Rue et devant la mairie nous avons incité les automobilistes en transit à rester sur la départementale qui a été conçue pour le transit.

Nous avons par ailleurs lancé "la Place de l'Eté" pour reconquérir de l'espace public pour les habitants et la convivialité. Dans le même esprit, nous avons proposé à tous les commerces qui le souhaitaient d'installer des terrasses. Ces terrasses ont rendu la ville plus conviviale et développé la solidité économique des commerces de convivialité.

L'ancienne boulangerie Lavorel située dans le quartier de la ferronnerie en contre bas de la Grand'rue est désormais en travaux pour rénovation après une vingtaine d'années d'abandon. Les chats et leur urine ne hantent plus le quartier.

Suite à un appel à projet, la commune s'est engagée à céder la maison Hoo Paris à des restaurateurs (dans tous les sens du terme) afin qu'ils rénovent ce bâtiment ancien pour y ouvrir un restaurant gastronomique japonais et un glacier sur le parc qui contribueront à améliorer encore la convivialité du cœur de ville.

Avec le Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et d'Environnement de Haute-Savoie, nos architectes conseils, l'association Cap ou Cap, l'école de Design de Nice et l'école d'Architecture de Grenoble, nous avons lancé une démarche large d'innovation et de concertation sur l'aménagement d'un cœur de ville. Ce travail se traduira dans les prochaines semaines par un dialogue compétitif qui sera proposé au prochain conseil municipal pour synthétiser ce travail de manière opérationnelle.

Petit à petit, on sent le cœur de St Julien commencer à battre.

Parce que ce que nous vous avons dit que le cœur de ville est important pour nous, nous le mettons en œuvre.

Lire la suite

jeudi, 30 mars 2017 | Lien permanent

Le viager solidaire à St-Julien-en-Genevois

Des personnes âgées vivent à St Julien dans des conditions matérielles difficiles. Elles font face aux coûts importants de la dépendance dans un pays qui n'a à ce jour pas trouvé de solutions collectives pour financer la dépendance. Certaines d'entre elles décèdent sans héritiers. Parfois en étant propriétaire de leur logement. La vente en viager aurait pu leur permettre de vivre beaucoup plus confortablement dans leur logement ou par ailleurs d'aider financièrement leurs enfants dans leurs projets de leur vivant. Mais les réticences à la vente en viager sont nombreuses.

A l'opposé, la commune de St Julien a besoin de développer son parc de logements sociaux en particulier pour les personnes qui font vivre la commune. A commencer par les personnes qui s'occupent précisément des personnes âgées : aides-soignants, infirmiers, aides à domicile. Malgré ses efforts très important ces dernières années, la commune a encore quelques centaines de logements sociaux de retard. Pour rattraper ce retard tout en maîtrisant le rythme des constructions il faut convertir une partie du parc privé en logements sociaux. Transformer des logements privés en logements sociaux permettrait également d'améliorer la mixité social dans tous les quartiers.

L'achat de logements en viager par la commune permettrait de répondre à cette double préoccupation sociale du niveau de vie de personnes âgées qui doivent faire face aux coûts de la dépendance, mais aussi d'offre de logements sociaux dans tous les quartiers de la commune.

Nous avons proposé l'idée à l'Union Sociale pour l'Habitat qui se montre intéressée. L'Etablissement Public Foncier de Haute-Savoie pourrait assurer le portage pour le compte de la commune pendant la durée du viager. L'Etat qui finance le logement social est également intéressés. Les spécialistes du viager soulignent la pertinence de l'offre. Le portage du viager par une collectivité publique permettant de venir à bout de nombreux obstacles au viager. Des habitants à qui j'ai exposé l'idée se sont montrés susceptibles d'être intéressés. 

Nous recherchons des St Juliennois de 65 à 80 ans afin de vérifier la pertinence de la proposition et de la travailler avec eux. Une réunion sera organisée à ce sujet en septembre. Si vous êtes intéressés merci de me contacter.

Lire la suite

mardi, 11 juin 2019 | Lien permanent

L'état, les communes et la bonne foi dans le débat public

Le débat public doit aider les nations à prendre des décisions les plus pertinentes possibles. Un débat public adulte est nécessaire pour que l'intelligence collective puisse se mettre au service de l'intérêt général.

Les assises d'élus succèdent aux assemblées générales et aux congrès et malheureusement on observe une étonnante mauvaise foi :

  • ceux là même qui soutenaient il y a quelques semaines la proposition de François Fillon d'une suppression brutale des contrats aidés, hurlent à la mort de leur réduction progressive. Ils nous prennent pour des imbéciles.
  • ceux là même qui prônaient il y a seulement quelques semaines une réduction massive des dotations aux communes hurlent à la mort alors même que pour la première fois depuis des années, les dotations aux communes ne vont pas baisser ! Ils nous prennent pour des imbéciles.
  • ceux là même qui dénoncent l'arbitraire et les décisions unilatérales, dénoncent en même temps le seul gouvernement qui a mis en place un lieu de concertation entre l'état et les collectivités. Ils nous prennent pour des imbéciles.

Qu'en est-il à l'échelle de St Julien ?

Oui, la suppression des contrats aidés sera douloureuse pour la commune. Le remplacement des contrats aidés par des contrats classiques se traduira par un surcoût de 300 000 euros par an environ (soit environ 20 euros par an pour les contribuables et les usagers de la commune). Cependant, à St Julien, très peu de contrats aidés ont conduit à des embauches. Au regard du coût public, la dépense publique n'est pas efficace. Réaffecter ces moyens sur l'apprentissage et la formation professionnel sera beaucoup plus efficace pour les chômeurs concernés.

S'agissant des politiques du logement, certains maires, à commencer par Anne Hidalgo utilisent des moyens publics considérables pour dénoncer la politique du gouvernement. Pour autant, qui peut contester l'absurdité qui consiste à payer les loyers d'aujourd'hui au travers des APL avec de la dette pour demain au travers des déficits publics. Oui, les organismes HLM peuvent mobiliser leurs propres ressources plutôt que de demander à l'état de s'endetter pour les financer. A St Julien, nous conduisons une politique volontariste de développement du parc de logements aidés : servitudes d'urbanisme, vente de parcelles communales aux bailleurs sociaux pour la réalisation de 60 logements..etc.. Petit à petit nous rattrapons notre retard sur la proportion de logements aidés. Nous avons proposé à des bailleurs de vendre une partie de leur parc social et de le réinvestir dans de nouveaux logements. Cette gestion dynamique du parc social permet en particulier d'améliorer la mixité sociale dans tous les quartiers de la ville. A ce jour, et malgré le cadre fixé par la loi, les bailleurs sociaux sont toujours réticents à faire fructifier leur patrimoine pour le réinvestir. Encaisser des loyers est plus confortable, mais beaucoup moins efficace. La position des bailleurs sociaux sur les APL sera bien plus crédible lorsqu'ils géreront de manière plus dynamique leur patrimoine.

Contrairement à ce qui a été dit par certains élus qui se sont exprimé avant d'avoir lu la proposition du gouvernement, le dégrèvement de la taxe d'habitation dont bénéficiera 80% des Français ne conduira à aucune baisse d'autonomie fiscale ni de recettes pour les communes. Les dégrèvements sont compensés à l'euro près et l'ont toujours été. Les communes resteront libres de fixer leurs propres taux. A vrai dire, il y a même un effet pervers inflationniste de cette mesure : les communes, comme St Julien, qui envisageaient de baisser la taxe d'habitation pour les habitants ne se risqueront plus à la baisser pour l'Etat, et certaines communes sauteront sur l'occasion de ce dégrèvement pour le compenser par des hausses d'impôts équivalentes. J'ai peu de doute sur le fait que ce sont largement les communes qui se plaignent aujourd'hui de ce dégrèvement qui d'ici quelques mois le compenseront par des hausses d'impôts équivalentes.

Il est simplement demandé aux collectivités territoriales de maitriser l'augmentation de leurs dépenses. Est-ce vraiment déraisonnable, lorsque la dette et les déficits s'accumulent de demander aux collectivités de contenir la progression de leurs dépenses à seulement +1,2% entre 2017 et 2018 ?

L'état, c'est nous tous. La France, c'est nous tous. Il est de notre responsabilité collective de redresser ce pays. La mauvaise foi dans le débat public est une trahison de l'intérêt du pays et de ses habitants. 

 

Lire la suite

mardi, 31 octobre 2017 | Lien permanent | Commentaires (2)

Cyrille Piccot-Crézollet pour que Vive Saint Julien !

 Cyrille Piccot-Crézollet, Vive saint julien(Deux fois par jour retrouvez la présentation d'un membre de l'équipe Vive Saint Julien)

Je suis né en Haute-Savoie et y ai grandi. Je suis parti pour mes études (Lyon, Canada) et suis revenu m’y installer professionnellement après avoir enseigné (Paris) et travaillé à l’étranger (Suède). La tradition familiale m’a légué deux passions, les chevaux, et l’engagement au service de la collectivité. La première m’a conduit à devenir vétérinaire spécialiste en chirurgie du cheval ;  La seconde à m’intéresser de très près à la politique nationale et locale.

Le bon sens est un élément qui fait souvent défaut dans les municipalités. J’ai pris l’an dernier une photographie d’une voiture des services municipaux intervenant dans l’immeuble de la rue du Jura. Elle était garée sur le trottoir ! Normal, il n’y a aucun stationnement à cet endroit. C’est anecdotique. Mais ça révèle un phénomène : le dogmatisme l’emporte sur le bon sens. Ce n’en est qu’un exemple, mais il est très symptomatique du développement urbain de Saint-Julien, qui s’est fait sans cohérence ni réflexion, et surtout, au mépris du bon sens.

Parce qu’elle poursuit le travail effectué pendant 6 ans par Antoine Vielliard et son groupe minoritaire au Conseil municipal, parce qu’entre temps, Antoine est devenu Conseiller général de la Haute-Savoie, l’équipe « Vive Saint-Julien » est la seule liste qui nous offre une possibilité d’alternance pour notre ville. Suivant les séances du Conseil municipal en tant que spectateur, je puis affirmer que sa compétence, sa maitrise des dossiers et son engagement sans concession au service des citoyennes et des citoyens en feront un excellent maire.

(Faites connaissance cet après-midi avec Nicole Pélisson)

 

 

Lire la suite

lundi, 10 février 2014 | Lien permanent

Les résultats de l'investiture du PS

Il semble que les adhérents du PS aient confié l'investiture à Ségolène Royal dès le premier tour avec 60% des voix environ au niveau national.

Ces dernières semaines j'ai discuté avec beaucoup d'amis qui sont soit proches de l'UMP soit proche du PS. Ce qui m'a frappé dans leurs discours c'est cette réflexion : "elle est en tête dans les sondages, c'est elle qui a le plus de chances de gagner" ou son pendant "c'est lui qui a le plus de chances de gagner". Les uns soutiennent un candidat car il a le soutien des autres.

Les uns et les autres se décidet en fonction du point de vue ambiant du moment. Pourtant l'intelligence collective c'est lorsque chacun se fait un point de vue individuel, et ensuite on s'écoute les uns les autres pour trouver une solution. Ce n'est pas ce qu'on observe dans ces désignations. Au PS comme à l'UMP beaucoup se déterminent faute de mieux. Non pas par conviction personnelle mais en suivant le mouvement.

C'est avec de telle dynamique de groupe, lorsque l'individu perd son sens critique individuel, que l'on arrive à des erreurs collectives. C'est souvent par des mécanismes similaires qu'apparaissent les dictatures en politique, les bulles spéculatives en économie ou les effets modes. Je ne pense pas que le succès de Ségolène Royal ou de Nicolas Sarkozy ne soit dû qu'à un effet de mode mais je crains que ces choix n'aient pas encore subit une analyse critique exigeante.

Ne choisissons pas notre Président "parce que les autres pensent que c'est le mieux", mais bien par conviction personnelle sur la base d'un choix informé. 

Lire la suite

vendredi, 17 novembre 2006 | Lien permanent

Nouveau recul de l'UMP sur les taxations de plus values des résidence secondaire : ”Possédez plus pour gagner plus”

Le plan de rigueur de Fillon était déjà ridicule : seulement 11 milliards d'économies pour 149 milliards de déficit annuel et 1700 milliards de dettes publiques. Mais les députés UMP sont incapables de mettre en oeuvre ce mini plan de mini économies. Ils renoncaient aux 90 millions d'économies que permettait l'augmentation de TVA de 5,5% à 19,6% sur les parcs à thème. Ils s'opposent désormais à l'imposition des plus values sur les résidences secondaires... alors qu'il faudrait sans doute au contraire imposer les plus values sur les résidences principales.

Il est absurde de constater que dans notre pays, les Français "gagnent" plus en étant propriétaires qu'en travaillant ! Et encore plus absurde de constater que les plus value des propriétaires sont totalement exonérées d'impôts alors que les salaires du travail sont taxés de manière confiscatoire. L'avantage fiscal accordé aux propriétaires français est unique au monde. Il est exorbitant : non imposition du revenu locatif du propriétaire de sa résidence et non imposition de la plus value. A la frontière suisse nous mesurons la différence de traitement en particulier avec l'imposition du loyer théorique que les propriétaires suisses devraient se payer à eux-mêmes. Une imposition assez logique pour un revenu du patrimoine.

Avec une telle renonciation le programme de l'UMP se résume à "Possédez plus pour gagner plus !".

Bien sûr, augmenter les impôts dans un pays qui atteint déjà des niveaux records est aussi absurde ! Il faut en parallèle réduire drastiquement nos dépenses publiques, produire des richesses et les exporter pour pouvoir financer notre train de vie. Mais en attendant, il faut bien augmenter les impôts pour couvrir les dettes collossales d'une génération de papy boomers qui dépenses votre argent comme si vous viviez encore dans les trentes glorieuses.

Lire la suite

mercredi, 07 septembre 2011 | Lien permanent

Logements, emplois et transports pour la qualité de vie du Genevois

Du haut du Salève, on peut observer la pression urbaine qui s'étend en dehors du canton de Genève. Parce que les communes du canton ne construisent pas suffisament de logements pour leur croissance démographique, la ville se développe dans le Genevois français et dans le canton de Vaud.

Nous nous retrouvons avec une situation ubuesque dans laquelle la campagne genevoise est située entre le centre ville et la périphérie urbaine du Genevois. Cette situation nous enferme tous dans des problèmes de circulation et d'urbanisation irrésolubles. 

Si les communes frontalières suisses ne veulent plus subir tant de circulation, elles devront s'assurer que leurs propres habitants ne soient plus obligés d'aller se loger toujours plus loin. Elles doivent construire suffisament de logements pour leurs habitants. Le besoin en logements supplémentaires est de l'ordre de 2% par an. Dans le canton de Genève en moyenne seulement 1% de logements supplémentaires ont été construits sur les 20 dernières années.

A l'opposé les communes frontalières françaises subissent une pression immobilière à marche forcée. A Saint Julien en Genevois ce sont 3% de logements supplémentaires par an qui ont été construits en moyenne sur les 6 dernières années. Cette urbanisation accélérée nuit autant à la qualité de vie des Saint Juliennois que les problèmes de circulation nuisent à la qualité de vie des habitants de Perly Certoux.

Pour préserver la qualité de vie dans le Genevois franco-suisse, nous devrons veiller à ce que le besoin de logements soit assumé équitablement dans toutes les communes du Genevois et veiller également à ce que la Haute Savoie crée aussi des emplois. Lorsque des emplois seront créés dans le Genevois français et que des logements seront construits dans le Genevois suisse, alors la pression sur la circulation et l'immobilier ralentira et nous pourrons alors préserver notre qualité de vie.


Agrandir le plan

Lire la suite

mardi, 20 novembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (6)

Page : 1 2 3 4 5 6 7 8