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mardi, 30 octobre 2012

La Haute-Savoie s'équipe pour "l'effacement diffus"

L'effacement diffus permet de réduire les pics de consommation d'électricité en retardant le démarrage des chauffages électriques des adhérents de 10 à 20 mn lors de ces pics. L'effacement diffus permet de réduire de 8% à 15% la facture d'électricité des adhérents et de 30% les émissions de gaz à effet de serre lié à l'électricité : sans impact sur le confort puisque la variation de 0,5°C pendant 20 minutes est imperceptible pour les habitants.

A chaque fois qu'une famille s'équipe gratuitement d'un boitier Voltalis, elle économise :

  1. de 150 à 250 euros annuels sur sa facture d'électricité,
  2. environ 3375Kwh d'électricité,
  3. 0,7 tonnes de Co2 par an, soit l'équivalent des émissions d'un trajet aller-retour Genève-Brest,

Vous trouverez plus d'information sur l'effacement diffus dans le reportage ci-dessous de TV8 Mont Blanc.

En Haute-Savoie, on estime qu'environ 70 000 familles pourraient être équipées. Déjà 2500 familles ont fait le pas. Plus de 100 familles Haut-Savoyardes s'équipent chaque semaine.  Le canton de St Julien en Genevois est le premier canton à participer au déploiement de l'effacement diffus. Le programme est déjà en cours à Viry, Beaumont et Valleiry. Les communes de Dingy en Vuache, Collonges-sous-Salève, Bossey, Chênex, Savigny, Vulbens, Chevrier, Présilly, Feigères se sont associées au déploiement de l'effacement diffus. Dans les 17 communes du canton de St Julien, 4300 familles sont chauffées à l'électricité et pourraient donc être équipées, 65 ont déjà fait le pas. Un courrier sera adressé dans les prochains jours aux habitants pour recommander à ceux qui sont chauffés à l'électricité de s'équiper également.

Pour l'instant, seule la société Voltalis est un opérateur agréé par le Réseau de Transport d'Electricité. Le boitier Voltalis permet aussi de suivre en ligne sa consommation heure par heure. Ce qui permet d'adapter sa consommation d'électricité à ses besoins réels et de faire environ 10% d'économies supplémentaires. Je me suis équipé à titre personnel : j'ai pu vérifier par moi-même l'absence d'effets sur le confort, et les effets réels sur la consommation.

L'ADEME a fait une étude sur le système Voltalis et le recommande également. Tout comme l'association Haut-savoyarde de protection de l'environnement Prioriterre.

Pour plus d'information ou prendre un rendez-vous d'installation :

04 89 12 08 43 - hautesavoie@voltalis.com

 

 

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dimanche, 28 octobre 2012

La Haute-Savoie a besoin d'un véritable réseau de transports interurbains

(Vous trouverez ci-dessous le texte du groupe de l'Union du Centre et des Indépendants qui sera publié dans la prochaine édition du magazine du département, distribué auprès des 350 000 familles de Haute-Savoie)

Depuis plusieurs années, le département de la Haute-Savoie poursuit une politique volontariste de développement des transports en commun : des lignes identifiées, des arrêts sécurisés et logiquement des moyens en croissance. En début d’année, le Conseil Général a remodelé et réduit ses tarifs. Malgré la refonte de ceux-ci sur laquelle notre groupe avait émis des réserves, en raison de leur complexité, le nombre d’usagers reste stable.

Sur toutes les lignes de bus du département, seulement six sont réellement utilisées en dehors du public scolaire. Le réseau de transport interurbain du département doit aller bien au-delà du seul habillage des cars scolaires. Tout d’abord, pour améliorer l’efficacité du réseau, le financement doit être plus transparent et il nous faut mieux identifier le faible coût du transport scolaire et le coût exorbitant de notre réseau interurbain. Ensuite, pour faciliter l’arrivée de nouveaux concurrents, le département doit s’interroger sur la nécessité de maîtriser les entrepôts correspondant à ses propres lignes.

Nous proposons qu’à l’avenir les moyens soient concentrés prioritairement là où il y a des usagers et que l’organisation des lignes qui s’inscrivent dans une politique d’aménagement du territoire soit réétudiée plus finement. Nous pensons qu’il vaut mieux avoir 10 véritables lignes avec dix aller-retour par jours et des bus pleins, plutôt que 40 lignes avec deux aller-retour par jour et des bus vides. Finalement, c’est bien en pensant mieux le réseau interurbain que les habitants des territoires ruraux pourront circuler sur des routes plus fluides.

Membres du groupe UCI : Jean-Paul Amoudry, Maurice Gradel, François Mogenet, Dominique Puthod, Jean-Luc Rigaut, Antoine Vielliard.

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mercredi, 24 octobre 2012

Réunion houleuse sur la circulation et la sécurité à Lathoy

Ca devait être une simple réunion publique de concertation... c'était une réunion houleuse d'une municipalité face à 150 habitants de Lathoy ulcérés par les problèmes de circulation et de vitesse et l'absence de propositions et de mise en oeuvre depuis plusieurs années. Il y avait tellement de monde que la réunion a du avoir lieu en plein air car on ne rentrait pas dans la salle prévue à cet effet.

Les habitants se plaignent du trafic ahurissant qui augmente chaque jour. Les enfants ont compté 10 voitures à la minute devant l'arrêt de bus. Les habitants ne se plaignent pas seulement du trafic mais aussi de la vitesse : 50km/h, 85km/h parfois. Des voitures qui dépassent en plein hameau. Des rétroviseurs arrachés. Et des incivilités lorsqu'ils disent leur mécontentement. Même les poids lourds sont de plus en plus nombreux, guidés par des GPS de tourisme pour conduire des 3,5 tonnes. Les panneaux indicateurs aux entrées du hameau sont incohérents, contradictoires et mal situés. D'autres préoccupations ressurgissent comme l'absence d'une boite au lettre pour le dépôt de courrier, l'absence d'éclairage, l'absence de terrain public pour les enfants ou la sécurisation des cheminements piétonniers.

Les habitants se plaignent surtout des rendez-vous passés avec la municipalité pour exposer ces problèmes et qui n'ont donné lieu à aucune action concrète. Ils se plaignent des courriers au maire qui n'ont jamais de réponse. Des pétitions qui n'ont jamais de réponse.

La réponse de la municipalité est imparable. Habituelle. Je vous la donne en mille : DES ETUDES (sic) ! S'il s'agissait d'études de faisabilité on pourrait s'en accomoder... mais non, une étude pour comprendre les problèmes. De la démocratie participative. En l'occurence, la frustration des habitants est telle qu'ils l'ont déjà fait ce travail de synthèse des besoins. Il serait temps de passer aux propositions et à leur mise en oeuvre.

De manière générale, cette soirée me confirme dans la conviction que notre programme aux élections municipales de 2008 visait juste en proposant la création de comités de quartier. Un comité de quartier de Lathoy aurait permis une véritable communication entre les habitants et la municipalité plutôt que les courriers perdus dont s'excuse le Maire. Il aurait permis un dialogue continue et l'élaboration de solutions concertées. L'écoute des habitants ne relève pas de la responsabilité d'un cabinet mais bien du devoir d'un élu. Il suffit d'aller sur place constater les faits et de dialoguer avec les habitants.

Je vois plusieurs solutions possibles :

Dès aujourd'hui :

  1. L'interdiction au trafic de transit aux heures de pointes comme c'est le cas à Cervonnex par exemple. Cela nécessite simplement un arrêté du Maire qui peut être pris aujourd'hui même. Il peut y avoir plusieurs variantes : soit interdiction totale du transit dès la technopole d'Archamps ou interdiction seulement pour le coeur du hameau (chemin des granges, chemin de l'aqueduc et vieux village).
  2. L'interdiction au trafic de poids lourds (en veillant à ce que le trafic des bus et cars scolaires reste autorisé) : cela aussi relève d'un arrêté du maire qui lui aussi peut être pris aujourd'hui même.
  3. La limitation de vitesse cohérente à chaque entrée du hameau à 30km/h.
  4. Il ne suffit pas de décrêter il faut encore que le Maire utilise les pouvoirs de polices qui lui sont conférés.

Dans les toutes prochaines semaines :

  1. Mise en place de chicanes dans le hameau pour limiter la vitesse pour les véhicules qui ne manqueront pas d'y circuler tout de même.
  2. Mise en place d'une boite au lettre en concertation avec la Poste

A plus long terme :

  1. Négociation avec l'ATMB pour doubler la voie de raccordement entre l'autoroute en provenance d'Annemasse et le viaduc de Bardonnex pour supprimer le bouchon sur autoroute qui reporte le trafic à Lathoy.
  2. Négociation avec les douanes à Bardonnex pour doubler le nombre de voies au passage de douane pour que la douane absorbe le flux sans engorgement et à la vitesse nécessaire de 30km/h.
  3. Evaluation de la possibilité de raccorder la technopole d'Archamps à St Julien en Genevois par la RD 1206 par le chemin de la charrière dont seulement 200m restent à goudronner ce qui éviterait tout le transit par Lathoy.

 

PS : Le financement du rond point du pont de combe est maintenant bouclé par le Conseil Général. Ce financement a été rendu possible par la décision à laquelle j'ai contribué l'an dernier d'orienter une partie des fonds frontaliers sur les projets structurants. Les marchés sont en train d'être attribués. Les travaux commenceront au printemps. Ils dureront 2 ans avec une période de 6 mois de prétassement des terrains.

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La voie pour redonner une voix au centre (UDI, MODEM et autre...)

Le courant de pensée centriste est un courant humaniste. Un terme galvaudé mais qui le distingue aussi sûrement de la droite que de la gauche. Une droite qui au contraire met l'homme au service de l'économie et une gauche qui met au contraire l'homme au service de l'Etat. Le centre place au contraire à la fois l'économie et l'état au service de l'homme.

Le centre se distingue aussi par son pragmatisme qui l'oppose autant au dogmatisme de la droite et au dogmatisme de la gauche. C'est ce pragmatisme qui permet au centre d'être toujours constructif, toujours à l'écoute, ouvert aux bonnes idées même lorsqu'elles viennent d'ailleurs. Dans l'histoire du centre en Europe, trop de centristes ont confondu pragmatisme et opportunisme électoral.

Le centre se distingue enfin par sa conviction partagée que les problèmes du XXIème siècle trouveront des réponses dans une souveraineté démocratique continentale européenne plutôt qu'à l'échelle des royaumes du moyen-âge.

De compromis en compromission, le centre a fini par disparaitre de la vie politique française. L'UDF a disparu faute d'avoir travaillé le terrain face à un RPR en conquête perpétuelle. Cela se traduit aujourd'hui par une médiocrité affligeante du débat politique français où l'échange à fait place à  l'invective, la réflexion commune à fait place à la polémique stérile.

Le centre a pour ambition de rassembler le pays en tant de crise. Il doit commencer par se rassembler lui-même. La création de l'UDI est une bonne nouvelle qui devra se confirmer sur la durée. A mon avis, il faut que cette volonté affichée d'indépendance dure un peu plus longtemps que le temps d'une lune contrairement au sort de l'ARES créée il y a à peine un an et déjà morte et enterrée. Le Centre ne pourra pas se permettre de créer un nouveau parti de rassemblement chaque année... et de l'enterrer en grande pompe dans des candidatures avortées à CHAQUE élection. A ma connaissance c'est le 7ième parti auquel Jean-Louis Borloo adhère (Génération Ecologie, CDS, UDF, UMP, Parti Radical, ARES, UDI). Je veux y croire, mais je demande quand même à voir avant.

L'enjeu n'est pas vraiment l'enjeu des alliances. Le Centre par définition peut travailler avec toutes les personnes pragmatiques. Par définition, il rejette tout aussi fermement les compromissions avec les idées extrêmistes de droite comme de gauche. L'enjeu majeur est de reconstruire un centre qui s'affirme et qui affirme ses convictions. Un centre qui milite activement pour une éthique d'équilibre budgétaire face aux dérives clientélistes de la droite et de la gauche. Un centre qui milite activement pour que la politique soit ancrées dans les réalités économiques et sociologiques du pays et qui rejette fermement les compromissions de la droite avec les dérives de l'extrême droite et les compromissions de la gauche avec les dérives d'extrême gauche.

En confondant alliance et compromis, le Centre a oublié d'être le centre depuis trop longtemps. Le Centre ne peut pas être dans une alliance systématique qui s'engagerait à cautionner toutes les dérives de la droite vers l'extrême droite. Il ne peut pas non plus comme l'a fait François Bayrou aux présidentielles, se prendre pour un faiseur de roi : seuls les électeurs sont souverains. Il doit accepter d'être lui même... et de perdre et se taire parfois pour se construire son identité sur la durée. A nous de lui redonner une voix.

La création de l'UDI va dans la bonne direction. Ce n'est pas la création d'un nouveau parti qui change quoique ce soit mais plutôt parce que l'UDI a fait preuve d'un début d'autonomie en présentant des candidats aux législatives face aussi à des candidats UMP. Grâce à ces candidatures l'UDI contrairement aux Nouveau centre et au Parti radical d'hier, a désormais une indépendance financière qui se traduira peut être dans les prochains mois par une indépendance de parole. Enfin, l'UMP est arrivée au stade ultime de l'échec de la pseudo machine a gagner en perdant deux cycles complets d'élections depuis sa création il y a 10 ans (exception faite des élections nationales de 2007). Le courant de pensée centriste de l'UMP a définitivement renoncé à exister au sein de l'UMP. Tout cela permet au centre de se rassembler à nouveau. Personnellement, je m'engagerai volontiers avec l'UDI si un jour elle apporte la preuve de sa liberté de parole et de son indépendance.

Pour autant nous pouvons et nous devons d'ores et déjà commencer à travailler avec l'UDI dans la préparation des élections municipales, européennes, sénatoriales, cantonales et régionales. UDI, MODEM ou autre n'auront alors aucune importance : il s'agira de trouver de bons candidats centristes, volontaires, compétents et motivés. Il s'agira de former des équipes ouvertes et dynamiques. Il s'agira de présenter des projets pertinents aux habitants conformément à nos valeurs centristes. C'est la seule chance de faire réémerger à la base ce centre indépendant dont la France a besoin : commune par commune, canton par canton, département par département. J'aiderai et me réjouirai à chaque fois qu'un centriste accédera à des responsabilités quelque soit sa chapelle.

Voilà un travail de longue haleine. Un travail de terrain long et laborieux. En un mot, le Centre doit se mettre au travail, sur le terrain auprès et au service des habitants et cesser de croire qu'une étiquette quelconque, fut elle UDI ou MODEM, puisse compenser ce travail de terrain indispensable.

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samedi, 20 octobre 2012

Le Conseil d'Etat renonce à la moitié des grands projets de logements pour les Genevois

Chaque semaine plus de la moitié des électeurs supplémentaires du canton de Genève....sont des Genevois de l'étranger !?! et encore, ne sont comptabilisés ici que ceux qui sont officiellement déclarés. Les Genevois résidant en France représente déjà environ 15% du corps électoral cantonal (à moitié déclaré officiellement, à moitié officieusement). Leur nombre s'accroit chaque mois faute de logements à Genève. La gravissime pénurie de logements est en train de bouleverser les équilibres politiques dans le corps électoral genevois.

Elle se traduit aussi par une dégradation continue des conditions de circulation en éloignant les actifs des réseaux de transports. Elle a pour conséquence de créer des ségrégations sociales, de dégrader la qualité de l'air et de détériorer le pouvoir d'achat des habitants à des niveaux les plus faibles de Suisse.

Dans ce contexte, le Conseil d'Etat a annoncé hier qu'il renoncait à la moitié des grands projets de logements. De 18 grands projets l'an dernier on passe à seulement 10 cette année.

L'argumentation officielle consiste à affirmer qu'il vaut mieux se concentrer sur quelques projets pour qu'ils avancent rapidement plutôt que de s'éparpiller. Argumentation plaisante mais erronée puisque sur les 10 projets en question, la plupart ne verront pas le jour à temps pour les Genevois : pas plus la Praille-Acacias-Vernet que les Grands Esserts (revus à la baisse, planifiés pour 2026 et contre lequel la commune de Veyrier n'a pas renoncé à recourir). Il n'y aura pas plus de réalisation rapide à Chêne-Bougeries qu'à Chêne-Bourg dont les communes s'opposent aux projets et les retardent à chaque étape de la procédure. Aux communaux d'Ambilly, non content d'avoir retardé les livraisons de logements pour les habitants de Thônex, la commune a réussi à en réduire le nombre de moitié.

La législation sur le logement genevoise, contraire à la nouvelle constitution qui exige une procédure simple qui permette des constructions rapides, a pour effet de multiplier par 3 la durée nécessaire à la construction d'un logement. Cela ne serait pas un problème si 3 fois plus de projets étaient menés de front. Le rythme des livraisons serait ainsi adaptés aux besoins des Genevois. Loin de répondre à cette exigence, le Conseil d'Etat réduit de moitié le nombre de Grands Projets de logement. Il réduit de moitié les équipes d'urbanistes chargé de les mettre en oeuvre. Il réduit de moitié les moyens publics nécessaires. Y-a-t'il une seule autre priorité que le logement dans notre région : oui, peut-être, tout au plus les problèmes qu'engendre précisément cette pénurie de logement sur la mobilité, la cohésion sociale, la sécurité et sur le pouvoir d'achat.

Plusieurs décideurs politiques genevois affirmaient au printemps dernier : "La question qui se pose à nous est de savoir si nos enfants pourront vivre ici, oui ou non ?". La réponse qui est apportée ce jour est clairement "non", Genève refuse de loger ses propres enfants.

Cette réduction des moyens mis en oeuvre va à l'encontre des engagements pris par Genève dans le cadre du projet d'agglomération. Lorsque le Conseil Général de Haute-Savoie a décidé de signer le projet d'agglomération en juin dernier il a clairement affirmé, je cite la délibération : 

Le Président souligne l’importance pour le territoire que le canton de Genève tienne ses engagements en matière de production de logements (2500/an, plus une réserve,  affichés dans le projet de plan directeur cantonal). Si tel n’était pas le cas, le Conseil Général serait amené à revoir les conditions de son engagement au Projet d’agglomération."

Les engagements sur le logement sont à la base du partenariat transfrontalier. Sans avancées importantes sur le front du logement confirmés et mesurés dans le cadre du plan directeur cantonal. L'ensemble des partenariats bilatéraux avec Genève devront être remis en question tant sur la mobilité transfrontalière que sur le projet d'agglomération. Le cas échéant, ce changement de donne devra être signalé aux autorités fédérales pour les aider à mieux évaluer la réalité et les avancées dans la mise en oeuvre du projet d'agglomération.

 

Pièce jointes :

vendredi, 19 octobre 2012

Compte rendu du conseil municipal de St Julien en Genevois du 18 octobre 2012

Le Conseil Municipal commence par une minute de silence en la mémoire de Nicole Roguet disparue la semaine dernière. Nous sommes tous émus. Nicole était particulièrement assidue aux séances du Conseil. Nous étions voisins. Sa parole était d'une rare liberté, et donc d'une profonde utilité à nos séances. Je reviendrai sur la disparition de Nicole prochainement.

La séance commence par une délibération qui nous a été adressée en urgence le matin même pour approuver la fusion de l'hôpital de St Julien en Genevois (Sud Léman Valserine) avec celui d'Annecy. L'audit financier de KPMG n'est pas terminé. Nous n'avons pas connaissance du projet médical. Le personnel n'a pas encore pris position. Nous n'avons aucune connaissance des détails du projet. Aucun projet ne nous est présenté.. une simple délibération, présentée en urgence.

"On s'est battu pour avoir des garanties sur le maintien de la maternité" dit M. Thénard à l'un de ses adjoints qui boit ses paroles comme un disciple écoute un gourou. L'adjoint ignore que le Maire, par ailleurs président du Conseil de Surveillance, n'a pas jugé utile de réunir le dit conseil de puis le mois de janvier dernier pour suivre de prêt le projet de fusion et demander au directeur de rendre compte sur le travail en cours. En septembre, j'ai demandé au Président comme au directeur la réunion du Conseil de Surveillance, sans succès pour l'instant. Comme combat d'un Maire, on fait mieux. Comme esprit critique d'un adjoint aussi.

HôpitalFusion.docx

Sur le principe nous sommes tous favorables au rapprochement avec l'hôpital d'Annecy qui permet de mieux organiser les gardes médicales, d'attirer les talents, d'offrir des perspectives d'évolution aux collaborateurs, d'organiser des synergies. Mais tout de même, dans quelles conditions, selon quelles modalités, avec quelle gouvernance ? La municipalité propose de valider un projet qui ne nous est pas présenté. Argument principal du Maire, il faut poursuivre la dynamique de fusion et le vote du Conseil Municipal ce soir même, en urgence et sans aucun élément matériel serait nécessaire pour autoriser la fusion au 1er janvier 2013. Une conseillère municipale de la majorité fait remarquer que la délibération a été rédigée en telle hâte que la date, prétenduement si importante, ne figure même pas dans la délibération. Elle est ajoutée sur le champ.

Dans le contexte actuelle de surcapacité hospitalière à Findrol et bientôt à Annemasse, cautionner un projet qui ne nous est pas présenté ne me semble pas très responsable. Frédéric Sansa et moi-même nous abstenons.

Nous votons à nouveau une délibération préconisant la révision du POS.. on en a déjà voté une, mais on la revote pour s'assurer de la sécurité juridique de la délibération. On parle beaucoup de compétitivité de la France en terme de coûts salariaux... il faudrait aussi parler de la perte de compétitivité que crée un droit instable, mal rédigé par des cabinets ministériels éloignés du terrain, mal voté par des députés absentéistes, déconnectés et aux ordres, appliqué de manière changeante par des tribunaux qui changent le droit comme d'autres changent d'humeur.

Concernant le PLU nous demandons que la nécessaire densification de l'habitat qui doit permettre le développement des transports en commun puisse être qualitative : qu'elle préserve des espaces naturels de respiration dans la ville. Nous demandons où en est le plan de circulation pour le quartier de Chabloux alors que les livraisons avancent. Point mort. François Cena estime que l'enfer à chaque fois annoncé en particulier dans le quartier de Paisy ne s'est jamais réalisé "la rue du jura était une catastrophe avant et ça n'a pas changé" (sic). Pour Jean-Michel Thénard "on circule très bien pendant la journée à St Julien" (sic) : quel décallage avec le quotidien des habitants qui se essaient de se rendre à leur travail tous les matins.

Suit une délibération proposant d'approuver un permis d'aménager pour un parking qui a été réalisé chemin de chabloux pendant l'été. Pour une municipalité, chargée de faire respecter le droit de l'urbanisme c'est un sacré mauvais exemple qu'elle donne en réalisant des travaux avant de les approuver ! La loi a changé nous dit-on. Il s'agit d'une erreur. Encore une. Pour répondre à une question posée sur ce blog, il n'y a pas d'obligation de filtrer les huiles sur un parking de 100 places. Sur le fond, nous sommes favorable à la réalisation de ce parking devenu nécessaire et demandons à la municipalité de mettre un terme au rodéo nocturne qui y a lieu.

On nous propose une délibération pour une convention sur le transport scolaire entre le lycée et les collèges. En dessous de la limite de 3km ce transport n'est pas pris en charge par le communauté. La commune doit donc le financer. Ce n'est pas absurde puisque les cars sont là et que cela peut limiter les déplacements internes à la commune. Suite à une question posée sur ce blog nous demandons que par équité, des transports de moins de 3km soient mis en place lorsqu'il n'y a pas d'alternative de mobilité douce comme c'est le cas par exemple à Cervonnex. L'Adjoint propose d'étudier la question. Nous demandons quand. Le Maire demande à l'adjoint de voir la question pour le prochain conseil municipal.

Suivent diverses sujets d'affaires courantes ainsi que l'examen des rapports de délégation de service publics. Je recommande que la méthanisation des boues d'assainissement et la mise en place du tri sélectif aux portes des immeubles soient réclamées par la commune.

Le conseil se termine après près de 4 heures de réunion sans que nous ayons pu aborder la question de la sécurisation de Lathoy pour l'instant. Je la pose par écrit à la municipalité.

 

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mercredi, 17 octobre 2012

Circulation et vitesse à Lathoy... pas de réponses de la mairie de St Julien en Genevois

On observe chaque mois un peu plus de circulation dans la hameau de Lathoy. Une circulation qui s'aggravera tant que n'aura pas été réglée la question du débit à la douane de Bardonnex. Je reviendrai sur la solution en fin de note.

Les habitants ont transmis à la municipalité une pétition signée par une cinquantaine d'habitants. Il y a 10 jours un habitant excédé a adressé un message à la municipalité regrettant que rien n'ai été entrepris sur cette question malgré les promesses et les rendez vous.

Il termine par cette formule de politesse originale que de nombreux interlocuteurs de la commune de St Julien en Genevois, et en particulier les habitants de Cervonnex, pourraient utiliser depuis quelques années : "Dans l'attente, comme d'habitude, d'aucune réponse de votre part, veuillez recevoir mes plus sincères remerciements."

Les habitants ne demandent pas l'impossible. Simplement que des chicanes soient installées pour réguler la vitesse au coeur du hameau.

Ils pourraient surtout demander que le problème de fond soit traité : le débit à la douane de Bardonnex. Les douaniers exigent à juste titre que leur lieu de travail soit sécurisé. Les douaniers et les usagers doivent pouvoir traverser les voies en sécurité. La vitesse doit donc être limitée à 30km/h (ce qui explique le radar qui n'est pourtant qu'à 50km/h). Si la vitesse doit être réduite des deux tiers, il faut donc trois fois plus de voies pour assurer un débit similaire. C'est un exercice de mathématique d'école primaire. Il y a en général 2 voies utilisées en arrivée. Il en faut donc 6 sur 20m au niveau du contrôle douanier. Il y a la place de créer 6 voies : il faudra reprendre l'espace des guérites inutilisées et les limiter à des asiles piétons, élargir sur les espaces de stationnement qui peuvent être en amont ou en aval. La municipalité était intervenue il y a quelques années mais sans résultat probant pour les usagers.

L'autre goulet d'engorgement c'est la voie qui arrive de la bretelle d'Annemasse et qui tourne vers Bardonnex. Il y a deux files de voitures en arrivée qui se concentrent sur une seule voie en virage. Cela provoque un embouteillage monstre sur autoroute devant Archamps le matin. Un embouteillage sur autoroute extrêmement dangereux. L'ATMB a prévu de faire des travaux pour créer une troisième voie à hauteur d'Archamps. C'est plus sécurisant, mais cela ne résoudra pas le problème. Il faudrait doubler la voie qui rejoint la bretelle en provenance d'Archamps qui arrive sur Bardonnex. Il y aura amplement la place de stocker les voitures en attente sur le viaduc plutôt que devant Archamps.

Enfin, le changement de tarif de la vignette autoroute va reporter sur les routes tout le trafic occasionnel des passagers de l'aéroport. Il avait été convenu avec les autorités suisses que la section entre Bardonnex et l'aéroport soit gratuite en contrepartie de la gratuité entre St Julien et Annemasse afin que l'autoroute puisse aussi servir réellement de voie de contournement. Il serait sage de revenir aux termes de cet accord pour éviter que le trafic à destination de l'aéroport ne soit reporté sur les routes des villages et des hameaux.

Nous interpellerons la municipalité sur ces questions lors du conseil municipal demain soir.

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mardi, 16 octobre 2012

Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien en Genevois

Vous trouverez en pièce jointe l'ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien en Genevois. Plusieurs points à l'ordre du jour avec en particulier une nouvelle délibération prescrivant la révision du Plan d'Occupation des Sols en Plan Local d'Urbanisme.

La séance sera publique et se tiendra ce jeudi 18 octobre à 19H en salle du conseil.

Le groupe Mieux Vivre à St Julien se tient à votre disposition pour toute question relative à l'ordre du jour.

CM 18_20121012151036.pdf

 

mercredi, 10 octobre 2012

L'identité des habitants du Grand Genève

Un journaliste m'interroge aujourd'hui : "Ne pensez vous pas que l'élite politique est en total décallage avec la population sur le Grand Genève ?". J'en suis convaincu : mais à la différence de mon interlocuteur je pense que la population a 30 ans d'avance.

Ca fait plusieurs décennies que les habitants traversent plusieurs fois par semaine la frontière pour les courses ou le travail, pour sortir en boite ou aller au ski. Les Grand Genevois, qu'ils soient du canton de Vaud, du canton de Genève ou du Genevois français couchent ensemble depuis longtemps, se marient, travaillent ensemble, sont voisins. Ils vivent la région depuis des décennies comme M. Jourdain faisait de la prose. Dans les familles originaires de la région, il est rare qu'il n'y ait pas un ancêtre de l'autre côté de la frontière.

En fait il serait plus juste de dire des siècles d'avance : plus de la moitié des morts de la nuit de l'escalade étaient français. La mère Royaume était une frontalière sans le savoir. Elle travaillerait volontiers aujourd'hui comme infirmière aux HUG si elle avait pu suivre une école d'infirmière. Calvin lui même aurait dû avoir un permis B... et n'aurait pas pu présider les TPG.

Reste la perception et l'identité. Surtout parmi les nouveaux venus qui ignore la réalité binationale de notre agglomération. En particulier les Genevois originaire de Homberg (BE).

L'identité des habitants du Grand Genève est une identité binationale : lorsqu'on est Genevois, on est toujours un peu français lorsqu'on est à Berne et toujours un peu Suisse lorsqu'on est à Paris. La nationalité n'a rien à voir là dedans. Un Genevois est par identité plus Français que les Suisses et plus Suisse que les Français. Dans deux générations la réalité aura rejoint l'identité : statistiquement nos descendants seront majoritairement binationaux dans deux générations. Ils reliront avec amusement les interventions des Libéraux et du MCG lors de la commission transports sur la loi sur les conseils d'administration des TPG !

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mardi, 09 octobre 2012

Le frein à l'endettement français.. la victoire du centre sans le centre

L'Assemblée nationale a enfin voté la proposition que faisait le centre lors des élections présidentielles d'il y a 5 ans : interdire les déficits structurels. Rendre anticonstitutionnelle la dérive effarante d'une génération qui depuis 30 ans a accumulé les déficits publics sur le dos des générations futures.

Notre ancien député Claude Birraux a terminé une carrière politique de 34 ans au parlement au cours de laquelle il n'a jamais voté un seul budget excédentaire. M. Birraux a permis que la France vive pendant 34 ans sur le dos de ses enfants. Image d'une génération qui partout dans le monde développé, de San Francisco à Osaka, a vécu avec cette même insouciance du lendemain.  Y compris en Suisse ou la dette hypotécaire par habitant atteint des sommets comparables à ceux de la dette publique française.

Voilà plus de 5 ans que le centre défend l'idée de rendre illégal les déficits immoraux.

Pendant longtemps l'UMP s'est opposée à cette idée pourtant évidente de refuser d'accroitre les dettes des générations futures. C'était avec la proportionnelle l'une des très rare exigence du Nouveau Centre. Une exigence restée lettre morte durant tout le mandat de Nicolas Sarkozy.

Une idée soudainement deterrée en septembre 2011 lorsque la perte de la majorité UMP au Sénat en avait rendu impossible l'adoption et alors que la proposition pouvait avoir un intérêt électoral face au PS dans la perspective des présidentielles. Ne soyons pas dupes de ce revirement d'une UMP qui a voté les pires déficits de l'histoire de France avant même le début de la crise financière de 2009. Une UMP qui a fait des cadeaux fiscaux à ses clients alors que l'Etat était déjà en faillite. Une UMP qui a porté à des sommets notre endettement collectif : car lorsque l'Etat s'endette c'est chacun de nous qu'il endette.

Il faut se souvenir de ce débat surréaliste sur la fameuse "cagnotte" sous prétexte que les rentrées fiscales en 1997 étaient supérieures à celles qui avaient été estimées.. et Chirac intimant l'ordre à Jospin de dépenser ces recettes plutôt que de désendetter le pays !

Le Parti Socialiste dénoncait avec violence depuis des mois cette règle d'or : il l'a adopté à la quasi unanimité aujourd'hui. Heureusement, le Parti Socialiste renoncera encore dans les prochaines semaines à de très nombreuses promesses démagogiques et absurdes de sa campagne présidentielle lamentable et irresponsable. Lorsqu'il y a un tel fossé entre la parole et les actes, comment peut on être socialiste en France et se regarder encore dans une glace ? Heureusement les actes valent mieux que la parole, et ils comptent plus.

ENFIN, l'éthique budgétaire est devenu aujourd'hui la loi. Il ne reste plus qu'à ce que l'éthique de la vérité aux électeurs devienne loi lors des campagnes électorales pour que le centre participe à la mise en oeuvre des idées centristes qui sauveront notre pays.

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