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mercredi, 28 mars 2012

1 an de mandat : l'heure de vous rendre compte

Portevoix bilan de mandat.jpgVoilà un an jour pour jour que vous m'avez élu Conseiller Général de Haute-Savoie dans le canton de St Julien-en-Genevois. Le moment est venu de vous rendre compte de mon travail à votre service.

Si vous êtes satisfaits et que vous souhaitez manifester votre soutien à mes initiatives, ou au contraire si vous êtes insatisfaits et que vous souhaitez m'engueuler, je vous invite à trois réunions publiques de compte rendu de mandat et un verre de l'amitié :

  1. le lundi 2 avril à 19H00 à l'Espace Jules Ferry à St Julien en Genevois
  2. le mercredi 4 avril à 19H00 à la salle Marius Jolivet à Collonges-Sous-Salève
  3. le jeudi 12 avril à 19H00 à la salle municipale en face de l'espace Albert Fol à Valleiry.

Devant vous, je ferai le point sur les avancées sur les 31 propositions : sur 28 il y a déjà des progrès, sur 3 d'entre elles en revanche, tout reste à faire durant les prochaines années du mandat. Je vous exposerai les avacnées et les difficultés rencontrées. Vous trouverez ici un compte rendu écrit complet :

PORTEVOIX Compte rendu de 1 an de mandat.pdf

Bien sûr, tout cela n'est possible que par un travail d'équipe avec tous les autres conseillers généraux, les élus municipaux et régionaux, avec les fonctionnaires et les associations : travail d'équipe fait de désaccords et de concertation.

Sur l'année écoulée, l'avancée majeure c'est la prise en compte par le département des enjeux liés à la proximité de Genève. Le département est plus présent, prend des positions fortes et affirme ses responsabilités : beaucoup de choses restent à faire. La collaboration avec l'ARC s'est considérablement améliorée notamment avec le vote à l'unanimité du Conseil Général d'une motion commune avec l'ARC, l'Ain et Rhône-Alpes listant les points essentiels de la négociation en cours avec Genève et soulignant l'enjeu décisif de la question du logement. Le département de la Haute-Savoie a désormais conscience qu'il y a deux fois plus d'actifs frontaliers qu'il y a d'actifs dans le décolletage et que donc les questions frontalières doivent aussi être traitées. Plus personne n'ignore que le fait genevois prend de l'ampleur et que les effets s'étendent à mesure que les actifs frontaliers de Haute-Savoie s'installent désormais majoritairement au delà du Genevois.

Cela s'est traduit notamment par la constitution d'un fond d'infrastructure qui va permettre d'avancer sur des projets essentiels pour notre département et notre agglomération : couloirs de bus dans le bas Chablais, RD2 entre Reignier et Etrembières, P+R dans le bassin annécien, couloir de bus à l'accès d'Annecy, couloirs de bus à Annemasse, CEVA, tram à Annemasse et St Julien, et plus particulièrement sur notre canton : rond point du pont de combe à Archamps qui va permettre une desserte en transport en commun de la technopôle, carrefour des Mouilles pour la mobilité douce et les arrêts de bus, entrées sud et ouest de St Julien en Genevois qui va améliorer l'accès à la gare, échangeur de Viry qui va désengorger l'accès à la gare de St Julien. Des projets dont on a longtemps parlé faute d'avoir les moyens de les financer et auxquels le département va désormais pouvoir contribuer.

Ce n'est qu'un début. Je vous remercie à nouveau de la confiance que vous avez bien voulu m'accorder. Si ce premier bilan intermédiaire vous satisfait, vous pouvez m'aider téléchargeant et en faisant suivre le bilan complet que vous trouverez ici à quelques personnes de votre entourage.

A votre service,

Antoine Vielliard

mardi, 27 mars 2012

Compétence EAU : le fossé entre les préoccupations des habitants et les débats des élus

Voilà des années que de campagne en élection et entre les deux, je rencontre des habitants de tout le canton.. voir même un peu plus loin. Des milliers et des milliers de rencontres d'habitants, des jeunes, des moins jeunes, des hommes, des femmes, des nouveaux venus, des habitants de toujours. De ces milliers et milliers d'heures d'écoute il est clair que les préoccupations majeures des habitants de notre canton ce sont les conditions de logements et les coûts des logements, la dégradation continue des conditions de circulation et la dégradation de notre qualité de vie causée par une urbanisation mal maitrisée qui détruit les espaces naturels et agricoles. Pour apporter des solutions concrètes à ces enjeux les élus devraient se concentrer sur ces préoccupations majeures.

Absolument PERSONNE, ne m'a JAMAIS parlé de l'approvisionnement en eau potable et de son attachement à ce qu'elle soit gérée par la commune... Ah si, peut être, le Sous Préfet, extrêmement inquiet de la capacité des communes à assurer une eau de qualité à tous les habitants vue la construction frénétique de logements.

Ce soir à la Communauté de Communes du Genevois nous avons passé la soirée à parler d'un sujet qui n'intéresse pas les habitants : la compétence EAU. Nous avons eu un très long débat pour savoir si l'approvisionnement en eau potable du canton devait être de la responsabilité des communes ou de la communauté de communes. C'est à dire gérée ensemble par les élus des communes, ou géré séparément par les élus des communes : bref, le cadet des soucis des habitants.

La question est simple : vu les constructions de logements, vu les normes toujours plus exigeantes sur la qualité de l'eau et vue les sécheresses à répétition, on ne peut plus assurer un approvisionnement pérenne en eau potable avec des sources communales et des dizaines de forages communaux. Les périmètres de protection des sources vont devenir toujours plus grands et peu de communes auront les moyens de les préserver. Nous captons dans la nappe du Genevois plus que notre quote part. Ni le département ni l'agence de l'eau n'aideront les communes qui n'auront pas délégué cette compétence à une communauté. Pour l'avenir nous devons au contraire construire un forage commun dans un bras mort du Rhône qui assure la sécurité de notre approvisionnement en eau pour les décennies à venir malgré la croissance ahurissante de notre démographie. Un investissement important qui nécessite que la compétence d'approvisionnement en eau soit déléguée à la communauté de communes. Toutes les communautés de communes et d'agglo du Genevois ont fait ce pas depuis longtemps. Mais à la communauté de communes du Genevois cela fait 3 ans qu'on débat : rien que ce soir 1H30 à 60 personnes cela fait 90 heures de temps d'élu ! Voilà plusieurs soirées entières consacrées à ce sujet.

Il y a des réserves légitimes sur les surcoûts, sur la gestion de la sécurité incendie, sur la pérénité de sources dans certaines communes du Vuache, sur le prix de l'eau pour les agriculteurs, sur le prix tout court pour tout le monde... à mon avis ces réserves ont été traitées une à une par un groupe de travail. Nous devrons en traiter quelques autres ensemble.

Il y a d'autres réserves moins légitimes : "est-ce que je vais payer 10 centimes de plus durant les 3 prochaines années ?" alors qu'on va surtout pouvoir maitriser la hausse pendant des décennies malgré les normes plus strictes et les exigeances plus fortes des habitants. "Il ne restera rien aux communes" alors qu'il y a souvent tout à faire pour réinventer la vie sociale dans les communes rurales qui s'urbanise, pour accueillir ces centaines de nouveaux résidants, pour aménager, changer les habitudes des habitants d'une agglomération qui change.

Finalement la compétence eau est confiée à la Communauté de Communes par 44 voix POUR, 13 CONTRE et 3 abstentions. Mon point de vue c'est que les habitants vivent déjà dans les limites intercommunales, ils travaillent dans une commune, vivent dans une autre, font du sport dans une troisième et se promènent dans une quatrième. Les habitants de nos communes forment déjà une communauté. La communauté de communes devrait se charger de tous les sujets que les habitants vivent au niveau intercommunal : l'urbanisme parce que les habitants déménagent et vivent d'une commune à l'autre, le sport et la culture parce qu'ils font du sport d'une commune à l'autre, la voirie parce qu'il y a peu d'habitants qui circulent au quotidien exclusivement sur la voirie de sa commune.

Manifestement, il faudra consacrer les premières années du prochain mandat à construire un projet intercommunal qui permette aux communes de gérer ensemble la vie communautaire des habitants. Il faudra surtout renforcer l'esprit communautaire pour que les communes se sentent toutes parties prenantes de notre communauté.

lundi, 26 mars 2012

Choisissez le nom de notre agglomération genevoise

L'agglomération genevoise est une réalité quotidienne de ces habitants. Comme dans toutes les agglomérations au monde, les "Genevois" qu'ils soient Français ou Suisse, Haut-savoyards, Gessiens ou Vaudois vivent indépendamment des frontières administratives et politiques.

Comme dans toutes les autres agglomération du monde, les habitants vont se promener là où il y a de beaux paysages que ce soit en France ou en Suisse. Ils travaillent là où ils ont des opportunités professionnelles intéressantes. Ils font leurs achats là où c'est moins cher. Ils se marient là où ils veulent avec la personne qu'ils aiment quelque soit sa nationalité. Ils se logent là où ils peuvent ! Peu leur importe que ce soit dans un pays ou dans un autre. Notre agglomération binationale existe depuis longtemps dans le quotidien de ses habitants. Dans deux générations, nos descendants seront majoritairement double nationaux : ils éclateront de rire lorsqu'ils tomberont par hasard sur les interventions d'Eric Stauffer comme on regarde ces photos périmées ou ces débats surréalistes sur le sexe des anges des conciles du moyen âge.

L'agglomération est dans la vie des gens.. mais la politique a plusieurs décennies de retard. Nos problèmes dépasse les frontières, à nous d'envisager des solutions qui les dépasse aussi allègrement. C'est le sens de la constitution du Groupement Local de Coopération Transfrontalière, approuvée par le Grand Conseil Genevois en décembre dernier, les départements de la Haute-Savoie et de l'Ain, la région Rhône-Alpes, l'ARC. Ce groupement doit avoir un nom.

Il est temps aussi que le "Projet d'Agglomération Franco-Valdo-Genevois" sorte de l'état de projet pour passer à la réalité... il faudra plus qu'un changement de nom, mais il est probable que de supprimer le nom commun de "Projet" aidera à faire accoucher les esprits d'une réalité politique qui prend forme. La complexité du nom actuel est une preuve supplémentaire de son absence de portage politique : si l'on veut que les habitants comprennent que l'agglomération existe, la première chose à faire c'est de lui donner un nom.

Le comité de pilotage propose aux habitants de notre agglomération de choisir parmi trois noms : GenevAgglo, Grand Genève et Le Genevois. Vous pouvez voter en ligne à l'adresse suivante :

http://www.choisirnotrenom.com/

Personnellement, je pense que Le Genevois est le terme à la fois le plus simple et le plus fidèle à l'histoire. Ce terme historique me semble essentiel pour que tous les habitants de notre agglomération se souviennent que voilà des siècles que Genève vit étroitement avec sa région malgré les frontières des duchés, des états et des cantons. Evidemment, le Genevois désignait surtout la partie sud de l'agglomération. Mais voilà maintenant plusieurs décennies que les lois françaises désignent du terme "Genevois français" tous les territoires français qui sont dans l'agglomération genevoise notamment dans les lois liées au logement. De fait, le district de Nyon est aujourd'hui aussi pleinement dans l'agglomération genevoise comme le sont Ferney ou Divonne.

Le choix vous revient. A vous de voter.