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dimanche, 03 juin 2012

4 minutes pour un député de terrain pour le Genevois Haut-Savoyard

Vous trouverez ci-dessous une vidéo de 4 minutes qui sera diffusée vendredi soir sur TV8 Mont-Blanc au cours de laquelle j'explique l'urgence qu'il y a d'avoir un député de terrain pour le Genevois Haut-Savoyard. Un député plus constructif que les députés d'opposition et leurs NON systématiques, un député plus vigilant que les députés d'une majorité qui votent aveuglément OUI à toutes les initiatives du gouvernement. Un député qui améliore les lois, approuvent celles qui sont utiles, et rejette les lois dogmatiques ou d'opportunité électorale.

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samedi, 02 juin 2012

Proposition #10 : pour que les lois permettent aux frontaliers d'être soignés

21 propositions pour un député de terrain.jpgNous nous engageons pour que les lois permettent aussi aux travailleurs frontaliers d'être soignés librement au delà de 2014 et qu'ils aient l'assurance d'une retraite conforme à leurs versements.

Tôt ou tard, les accords billatéraux entreront définitivement en vigueur sans clause de sauvegarde. Ce jour là, l'exception de l'assurance privée finira par tomber et les frontaliers seront soumis au régime commun qui s'applique tant aux résidents suisses (LAMAL) qu'aux salariés en euros (cotisation sécu sur salaire). Si la LAMAL et la sécu coûtent chères c'est que 60% du coût est dû aux malades longues durée et en particulier les personnes âgées. Un coût élevé de solidarité auquel les frontaliers ont la chance d'échapper depuis plusieurs décennies car les assureurs privés n'assurent que des actifs qui sont moins malades et moins âgés que le reste de la population. Par des questionnaires de santé ou des augmentations de primes, ils réduisent la charge des malades longues durées et graves : ce système est moins cher quand on est frontalier et en bonne santé, c'est humainement dramatique lorsqu'on finit par être en mauvaise santé et qu'on a perdu son emploi en Suisse. 

En tant que candidat, on pourrait prétendre que ces échéances seront prolongées indéfiniment et que les frontaliers resteront les seuls habitants de Suisse et de France à ne pas participer à la solidarité santé avec les malades : ce serait mentir, ce serait malhonnête.. et d'ici quelques mois vous diriez "ces politiques sont tous des menteurs". On pourrait éviter le sujet comme d'autres candidats le font, mais ce serait perdre du temps pour avancer sur la question de l'accessibilité aux soins pour les frontaliers sur leur lieu de travail. On pourrait comme Claude Birraux et Martial Saddier ce matin envoyer un communiqué de presse pour dire qu'on a écrit une lettre au ministre pour lui demander de repousser l'échéance - en sachant la vanité d'un tel courrier et l'intérêt électoral d'entretenir les fausses illusions. Je préfère l'honnêteté, la franchise et la sincérité. A vous revient la liberté de choisir le parfum suave des mensonges et des lendemains qui déchantent, ou la vérité qui permet de construire l'avenir. A vous revient la liberté, et la responsabilité.

Je pourrai aussi défendre l'intérêt des assureurs privés si j'avais un conflit d'intérêt. Mais ils savent, comme tout le monde, depuis plus de 10 ans que cette échéance arrive. Les bons professionnels se sont préparés et se sont diversifiés. Les autres font un vain lobbying pour repousser l'échéance. Mais je ne suis pas là pour représenter les intérêts des assureurs privés mais l'intérêt général tant des habitants que des frontaliers.

L'intérêt des habitants c'est que tous participent équitablement à la solidarité avec les malades car nous serons TOUS un jour vieux et malades et ce jour-là nous aurons, nous aussi, besoin de solidarité. Puisque tôt ou tard, les frontaliers paieront leur assurance maladie aussi cher que tous les autres habitants, il faut impérativement qu'ils puissent être soignés comme les autres. Ce n'est pas ce qui est prévu aujourd'hui et il y aura besoin d'un sacré travail de terrain pour que ce soit le cas.

Il faut un député de terrain efficace et pertinent pour que les frontaliers puissent à l'échéance du droit d'option être soignés sur leur lieu de travail. Rien n'est prévu à ce jour et si votre député n'est pas efficace ou perd du temps sur des combats illusoires, les frontaliers devront pendant leurs heures de travail revenir à Annemasse ou St Julien pour un RDV de dentiste ou de généraliste. Il faut qu'ils puissent être soignés aussi le soir et le week end dans les filières de soin français. Ce n'est pas le cas aujourd'hui car les hôpitaux et les médecins seront totalement débordés lorsque, à l'échéance du droit d'option, ils devront du jour au lendemain prendre soin de 70 000 habitants supplémentaires. Nous avons besoin d'un député de terrain pour continuer de tirer toutes les sonnettes d'alarme auprès des responsables de la santé. Il faudra qu'il y ait suffisament de médecins de ville : nous en avons trop peu déjà aujourd'hui et nous en aurons encore moins lorsque ces derniers ne pourront plus facturer plus cher les frontaliers qui seront passés à la CMU. De toute évidence, les pouvoirs publics français ne sont pas préparés à assumer l'échéance de 2014.

L'une des solutions possibles c'est une réouverture du droit d'option entre LAMAL et CMU afin que les frontaliers participent comme tous les autres habitants à une solidarité nationale, soit la Suisse (LAMAL) soit la Française (CMU). Cela aura l'avantage de mieux répartir les 70 000 frontaliers sur les deux systèmes de soin pour éviter la saturation de l'un ou de l'autre.

Nous devons aussi travailler à permettre aux frontaliers de pouvoir rappatrier leur capital retraite pour toucher une rente durable pour leurs vieux jours en évitant les risques de change. Cela nécessite là aussi un travail de terrain efficace et pertinent, libéré des influences partisanes.

Retrouvez ici nos 31 propositions dans notre dépliant téléchargeable et partagez-le avec votre entourage.

PS : pour rappel, à titre d'exemple un homme célibataire de 40 ans paie les montants suivants pour son assurance maladie :

  1. s'il est résident en Suisse : environ 450 francs suisses par mois pour une assurance individuelle
  2. s'il est frontalier assuré en assurance privée : 130 euros seulement pour une assurance individuelle
  3. s'il est résident en France et salarié en euro : environ 13,5% de son revenu pour une assurance familiale et assurance perte de gain incluse
  4. demain s'il est frontalier assuré à la CMU : environ 8% de son revenu pour une assurance familiale

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8459 visiteurs en mai, merci de votre fidélité

Au mois de mai vous avez été 8459 à visiter les blogs portevoix.fr et portevoix.blog.tdg.ch

Depuis les changements intervenus sur la plateforme de blog de la Tribune en début d'année, la fréquentation est en baisse sur portevoix.blog.tdg.ch, une baisse compensée par une forte augmentation ces derniers mois sur le blog portevoix.fr

En moyenne vous avez effectué 3,2 visites et vu 3 pages par visite. Au total cela fait donc     27' 019 visites et 82'234 pages vues. Je vous remercie de votre fidélité et vous invite à commenter et participer au débat. Je vous engage à partager les notes que vous jugez pertinentes par mail ou par les réseaux sociaux.

Ce mois ci, les pages les plus lues ont été :

1) le document téléchargeable sur nos 21 propositions

2) la note expliquant nos propositions

3) notre déclaration de candidature

4) La note sur ma désignation comme l'une des 100 personnalités de l'année en Suisse Romande par le magazine l'Hebdo

Stats blog mai 2012.jpg

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vendredi, 01 juin 2012

Proposition #11 : Pour que l'Etat appuie notre exigence de rééquilibrage des logements dans l'agglomération genevoise

21 propositions pour un député de terrain.jpgNous nous engageons pour que l'Etat appuie efficacement notre exigence d'une production suffisante de logements dans le canton de Genève.

La production de logements à Genève est largement insuffisante. La pénurie au coeur de l'agglomération oblige chaque année près de 80% d'une classe d'âge de Genevois à s'exiler de leur canton et à devenir des pendulaires supplémentaires sur des routes déjà encombrées. Cela entraine une augmentation incontrôlée du traffic pendulaire qui exacerbe les tensions anti-frontaliers alors même que 40% des frontaliers sont des Genevois réfugies du logements.

Les engagements pris par Genève dans le cadre du projet d'agglomération sur la construction de logements doivent être tenus. Il en va de la poursuite de la démarche d'agglomération. Grâce à un parlementaire de terrain engagé et indépendant des intérêts d'Annecy-le-Vieux, l'Etat doit enfin prendre tout sa part dans les discussions en cours avec Genève.

Nous conduisons ce travail sans relâche depuis plusieurs années. Longtemps et souvent seuls nous avons placé les Genevois face à leur responsabilité de loger leurs propres enfants. Des avancées certaines sont en cours.. elles sont notablement insuffisantes face à l'ampleur de la pénurie. Grâce à votre soutien, nous poursuivrons et amplifierons ce travail.

Retrouvez ici nos 31 propositions dans notre dépliant téléchargeable et partagez-le avec votre entourage.

 

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jeudi, 31 mai 2012

Proposition #12 : Pour que la loi aide les collectivités à préserver les espaces naturels et agricoles

21 propositions pour un député de terrain.jpgNous nous engageons pour que les lois aident les collectivités à préserver les territoires ruraux, les espaces naturels et agricoles face aux intérêts particuliers et à la pression foncière.

Dans notre territoire frontalier la pression foncière est telle qu'elle menace de détruire en une génération seulement la qualité de notre cadre de vie. Bien souvent, les Maires se retrouvent en première ligne face aux intérêts des familles de propriétaires qui aimeraient, comme beaucoup, faire fortune en rendant constructible des espaces agricoles ou naturels.

Il en va de l'avenir de notre cadre de vie et de l'avenir de l'activité économique agricole de proximité. Nous devons préserver les espaces pour éviter le mitage du territoire : il en va aussi de notre mobilité, des coûts publics de réseau, de voirie aussi bien que de la qualité de notre bassin de vie.

La loi doit rendre plus solides les Plan Locaux d'Urbanisme (PLU) des communes. 10% des PLU en Haute Savoie ont déjà été annulés souvent par vice de forme parce que la loi est mal rédigée et le droit instable. La loi doit être lisible et pas ambigüe. Il faut qu'elle cesse d'être rédigée par les cabinets ministériels déconnectés et qu'elle le soit plus par des parlementaires de terrain pragmatiques et constructifs. Pour la seule commune de St Julien, on peut évaluer à 600 000 euros le coût de l'annulation du PLU par la commune. A l'échelle de toutes les communes de France qui ont vu leur PLU annulé c'est une dépense inutile de plus de 2 milliards d'euros en raison d'un droit mal rédigé.

La création de Zones Agricoles Protégées doit être facilitée. Les zones réservées à l'agriculture doivent effectivement être proposées à l'exploitation agricole. La loi devra concentrer la décision d'aménagement des communes sur les élus locaux qui n'ont pas de conflit d'intérêt patrimonial dans ces décisions. Les Schémas de Cohérence Territoriaux (SCOT) des communautés de communes devra être renforcé dans leur application.

Retrouvez ici nos 31 propositions dans notre dépliant téléchargeable et partagez-le avec votre entourage.

 

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mercredi, 30 mai 2012

Proposition #13 : pour que l'Etat contribue à l'émergence de l'agglomération genevoise

21 propositions pour un député de terrain.jpgNous nous engageons pour que l'Etat contribue à l'émergence de l'agglomération genevoise et cesse d'y faire obstacle.

Depuis plus d'un an des discussions sont en cours entre les partenaires français et suisses pour trouver les moyens de cofinancer ensemble les infrastructures de transport dont les habitants ont besoin de part et d'autre de la frontière. Les discussions étaient bien avancées il y a un an avant que le Préfet de Région ne s'en préoccupe. Dans une redite exacte de ce qui s'était passé en 1973, l'Etat a fait trainer les discussions. L'intervention hors de propos de l'Etat a conduit à prendre un an de retard sur cette question essentielle du financement transfrontalier des infrastructures communes.

Nous avons besoin que l'Etat cesse de faire constamment obstacle à l'émergence d'une agglomération organisée qui puisse gérer ses défis comme le font toutes les agglomérations en Europe. Cela nécessitera l'engagement fort d'un parlementaire porteur des préoccupations des habitants.

Le 1er janvier prochain sera créée l'agglomération dite "Grand Genève" sous la forme d'un Groupement Local de Coopération Transfrontalière (GLCT). Une agglomération qui nécessitera un suivi régulier de la part des parlementaires pour que les lois et règlements prennent en compte la spécificité binationale de cette agglomération qui commence enfin à s'organiser. A terme, le GLCT sera transformé en Groupement Européen de Coopération Territoriale afin d'y associer l'Etat français et la Confédération Helvétique. Il faudra alors que l'Etat devienne un contributeur de la construction de l'agglo plutôt qu'un frein constant.

Retrouvez ici nos 31 propositions dans notre dépliant téléchargeable et partagez-le avec votre entourage.

PS : pour ceux que le sujet intéresse, vous pouvez relire l'histoire des accords de 1973 ici

Compensation_financière_relative_aux_frontaliers_travaill...

 

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mardi, 29 mai 2012

Proposition #14 : Pour soutenir le développement des transports en commun

21 propositions pour un député de terrain.jpgNous nous engageons pour que l'Etat soutienne aussi fortement le développement du CEVA, des trams et des bus qu'il ne le fait dans toutes les autres agglomérations françaises.

Dans toutes les agglomérations de France, l'Etat s'engage sur le développement des transports en commun. L'Etat est un intervenant décisif du métro parisien comme des autres métro des grandes agglomérations françaises. Pas dans notre agglomération transfrontalière, car l'Etat n'a toujours pas pris la mesure binationale de notre agglomération.

Nous nous engageons pour que l'Etat soutienne autant les projets de transport en commun dans notre agglomération binationale qu'il ne le fait dans les agglomérations françaises. L'Etat devra assumer ses responsabilités sur le développement des transports en commun. Une responsabilité financière car il en va de la création d'emplois. Mais aussi une responsabilité réglementaire alors que nous devrons régler des problèmes nouveaux comme l'accessibilité des trams transfrontaliers aux handicapés alors que les normes nationales seront différentes à Perly et St Julien.

Le boycott par l'Etat du lancement des travaux du CEVA en dit long sur la guerre de tranchée qu'il a fallu mener pour le CEVA et contre les personnes sous influence partisane d'élus d'autres territoires qui ne voient pas d'un bon oeil que le premier réseau ferroviaire de Haute-Savoie soit dans notre agglomération d'un million d'habitants. Dans le domaine des transports en commun, il est nécessaire que notre député ait l'indépendance nécessaire pour représenter les habitants du Genevois Haut-Savoyard plutôt que d'être sous influence partisane d'élus d'autres territoires.

Le financement français du CEVA a pu être bouclé notamment grâce au financement du département et de la région. Un exemple de travail politique constructif au service des habitants malgré les différences partisanes. Cela a été possible en particulier grâce à la réorientation des fonds frontaliers vers les projets structurants que j'ai vigoureusement défendu. Il y a deux semaines nous avons ainsi pu passer la provision annuelle de fonds frontaliers pour le CEVA de 3 millions par an depuis 4 ans à 7 millions par an pour les prochaines années. Nous voulons poursuivre ce travail à votre service pour le développement des transports en commun dans notre agglomération.

La situation devient urgente. Nous avons accumulé 30 ans de retard sur le développement des transports en commun. Les permis de construire se multiplient et s'éloignent des lieux de travail. Par notre aménagement absurde nous créons des milliers de pendulaires supplémentaires chaque année. Nous voulons continuer d'être à votre service des élus courageux, énergiques et motivés pour mettre en oeuvre un développement plus durable de notre agglomération.

Retrouvez ici nos 31 propositions dans notre dépliant téléchargeable et partagez-le avec votre entourage.

 

Ci-dessous : photo du lancement des travaux du CEVA

Lancement_travaux_CEVA_2.png

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lundi, 28 mai 2012

Proposition #15 : Pour que l'impôt à la source frontalier soit utilisé au service de l'agglomération

21 propositions pour un député de terrain.jpgNous nous engageons pour que les 500 millions d'euros d'impôt à la source des frontaliers conservés par Genève soient mieux utilisés pour tous les habitants.

Les frontaliers paient leurs impôts sur le revenu au canton de Genève qui n'en reverse qu'un quart aux collectivités françaises. Plus de 500 millions d'euros par an sont conservés par Genève ce qui représente près de 10% des recettes cantonales et financent la quasi totalité des investissements publics du canton. Un montant tellement collossal qu'il représente presque l'équivalent du budget total du département de la Haute-Savoie.

Ces 500 millions d'euros par an doivent servir à financer les coûts publics de notre agglomération, en particulier dans le domaine des infrastructures, des déficits de transport en commun, du logement aidé et des services aux habitants. Les contribuables frontaliers (dont 40% de citoyens suisses) doivent pouvoir connaitre l'utilisation de ces 500 millions d'euros d'impôts. Ces recettes publiques doivent être utilisées là où vivent et travaillent les contribuables qui les paient : de part et d'autre de la frontière.

Le paradoxe c'est que même Genève ne bénéficie pas de l'impôt à la source des frontaliers. Par cet impôt, les frontaliers rapportent 1500 CHF de recettes cantonales par Genevois. Une somme qui place Genève parmi les cantons riches et qui l'oblige à rétrocéder l'essentiel de l'impôt à la source frontalier aux autres cantons suisses.

Nous devons imaginer de nouveaux systèmes de financement pour que ces 500 millions servent réellement à tous les habitants de l'agglomération. Le député du Genevois Haut-Savoyard devra être un acteur majeur de ces nouveaux systèmes à mettre en place au service de tous les habitants de notre agglomération.

Retrouvez ici nos 31 propositions dans notre dépliant téléchargeable et partagez-le avec votre entourage.

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