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vendredi, 31 janvier 2014

Sylvie Fernandez-Dal Canto pour que Vive Saint Julien !

  Sylvie Fernandez-Dal Canto, vive saint julien(Deux fois par jour sur ce blog, faites la connaissance de l'un des membres de l'équipe Vive-Saint-Julien)

 Mère au foyer, je suis concernée par les problèmes scolaires, le patrimoine et l’environnement, en particulier par le cadre de vie de la cité. Active au sein d’une équipe municipale dans ma précédente commune, j’espère pouvoir mettre à profit  mon expérience dans ma commune d’adoption .

Je souhaite m’engager au service de la commune afin de cibler les problèmes que la ville rencontre particulièrement au niveau des affaires scolaires, tant en terme d’espace que de changement avec la mise en place des nouveaux rythmes scolaires . Ayant répertorié les problèmes rencontrés, je pourrai émettre des idées et espérer les mettre en œuvre au sein du groupe de travail. Arrivée depuis peu sur la commune, j’espère apporter un regard extérieur et novateur .

J’ai décidé de rejoindre l’équipe « Vive Saint-Julien », car elle souhaite redynamiser  la ville et son centre ancien, elle a précisé les problèmes rencontrés en terme d’agrandissement de Saint-Julien en pointant le fait que les infrastructures (routières, scolaires…) ne suivaient pas par rapport à l’explosion démographique. Avec son  regard neuf, l’équipe permettra à la ville de retrouver son identité, de s’adapter aux changements dû à sa position géographique et de former une entité dans laquelle chacun trouvera sa place.

(Retrouvez dès demain matin 8h00 la présentation de Janine Chaléat-Rummel)

16:00 | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

Jean-Paul Servant pour que Vive Saint-Julien

Notre dossier de candidature est désormais complet. Rendez-vous a été pris en Sous-Préfecture pour déposer la candidature de la liste "Vive Saint-Julien" le 18 février prochain. Nous commençons aujourd'hui une série de présentations individuelles des membres de l'équipe.

Jean-Paul Servant, vive saint julienNé à La Rochelle en 1971 de mère suisse allemande et d’un père français. J’ai vécu dans les alentours de Bordeaux jusqu’en 1990, date à laquelle je rejoins la région genevoise pour mes études. J’obtiens mon diplôme d’ingénieur en génie électrique et microtechnique en 1995.

J’aime pratiquer des sports de tous types, Football, Judo, Tennis, Natation, Cyclisme, Ski et plus récemment l’escalade. Aime particulièrement l’histoire avec une préférence pour la période Romaine.

Je suis arrivé dans la commune en août 2013, mais je connaissais déjà bien celle-ci puisque je passais souvent pour rejoindre mon lieu de travail, pour visiter des ami(e)s ou même pour des sorties. J’ai envie que celle-ci s’embellisse et ne soit pas qu’un passage quotidien pour de nombreux  frontaliers et qu’elle offre à ses habitants les services adéquats et diverses manifestations.

Je n’avais pas de connaissance particulière des personnalités politiques de la ville, ni de son administration. Et j’avais pu vérifier quelques difficultés, d’un point de vue associatif (gestion du club de foot) par exemple. Ou même une grande difficulté à inscrire mes enfants au Centre de Loisirs dans les temps. Alors lorsque j’ai reçu le questionnaire de l’équipe vers le mois de juin 2013, j’ai pris contact pour comprendre, participer et apporter ma contribution et mes idées à cette équipe.

Faites la connaissance cet après midi à 16h00 de Sylvie Fernandez-Dal Canto.

 

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mercredi, 29 janvier 2014

Impôts des frontaliers : quand la Suisse fait encore plus fort que la France !

Les élus Suisses s'en donnent souvent à cœur joie de dénoncer l'enfer fiscal et l'instabilité fiscale en France. Ils ont très souvent raison il faut le reconnaitre :

  1. Les élus français augmentent les impôts avec une légèreté déconcertante comme encore cette semaine malheureusement au Conseil Général de Haute-Savoie avec l'augmentation des droits de mutation de +18% !?!,
  2. Le taux de prélèvement obligatoire en France atteint des niveaux insupportables,
  3. Les lois fiscales changent en permanence, sont imprévisibles, complexes et illisibles.

... ils ont aussi très souvent tort :

  1. les taux d'impositions des particuliers sont très comparables de part et d'autre de la frontière, ce sont surtout les charges sociales qui faut augmenter la facture en France,
  2. 80% des successions en ligne directe ne sont pas soumis à taxation et aucune n'est soumise à un taux moyen de 45% contrairement à la caricature que se plaisent à véhiculer les élus suisses selon laquelle toutes les successions sont soumises au taux de 45%.
  3. L'évasion fiscale n'a rien à voir avec la pression fiscale : on commence à s'apercevoir que l'évasion fiscale est tout aussi massive en France qu'en Suisse et il y en a même en Russie dont les taux d'imposition sont parmi les plus faibles au monde. Les citoyens malhonnêtes utilisent des moyens illégaux pour échapper à l'impôt quelque soit le niveau d'imposition.

Mais pour une fois, et c'est suffisamment rare pour être souligné. La Suisse a dépassé la France avec une décision fiscale totalement grotesque et kafkaïenne. Il s'agit de l'imposition des frontaliers sur la base du revenu réel du ménage.

Sur le fond, il n'y a rien à dire. Il est effectivement juste et raisonnable que l'ensemble du revenu du ménage de part et d'autre de la frontière soit pris en compte pour déterminer le niveau d'imposition. Il est assez légitime que les frontaliers se voient appliquer la même règle que les résidents de part et d'autre de la frontière.

Ce qui est en revanche beaucoup plus contestable c'est l'imposition sur la base d'une revenu fictif. Un revenu fixé à 65100 francs par an pour le conjoint qui travaille en France. Un montant très éloigné de la réalité. Genève a eu la décence de proposer une correction au niveau réel.. mais à ce jour j'ignore sous quel délai sera remboursé le gigantesque trop perçu entre l'imposition d'un revenu fictif et l'imposition du revenu réel ! J'ignore également si ce trop perçu sera remboursé avec des intérêts, comme on pourrait s'y attendre.

Les autres cantons ne semblent pas dérangés à l'idée de prendre en compte dans l'imposition un revenu qui n'existe pas... je doute que les tribunaux suisses apprécient les choses de la même manière lorsqu'ils seront consultés sur la question.

Certes le recouvrement est plus compliqué pour des actifs qui travaillent à l'étranger, mais d'autres systèmes auraient pu être mis en place (cautionnement, régularisation sur le revenu réel au moment du solde de tout compte..). Les autorités fiscales françaises seraient à mon avis tout à fait disposé à mettre en place des dispositifs de recouvrement transfrontaliers qui permettraient d'éviter cette surimposition anticipée excessive.

L'autre absurdité de cette décision c'est que le barème d'imposition a été publié en décembre pour application 3 semaines plus tard ! Même en France, on ne fait pas des choses comme cela. La fin du droit d'option a été annoncée il y a 8 ans.

Pour de nombreuses familles cela bouleverse le budget familial. Des budgets calculés au plus juste pour ceux qui se sont portés acquéreur de leur logement. Cela peut fondamentalement remettre en cause le travail de l'un des conjoints. Cela peut déstabiliser quelques employeurs français qui emploient des conjoints de frontaliers.

A l'avenir, il serait prudent qu'on redonne un peu de visibilité à long terme aux contribuables afin que leurs budgets ne soient pas sans cesse déstabilisés. Les ménages ont besoin de confiance et de prévisibilité.

Il est surtout urgent de mettre fin à un système qui impose sur la base de revenus qui n'existent pas.

Petite question annexe : à quoi serviront ces dizaines de millions de francs d'impôts supplémentaires prélevés sur les frontaliers ? De toute évidence, ils doivent servir au financement des projets de mobilité du Grand Genève !

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mardi, 28 janvier 2014

La magie d'une élection municipale à St Julien-en-Genevois

saint julien en genevoisL'avantage d'une démocratie, c'est qu'au moment des élections, même ceux qui l'avaient oublié se souviennent soudainement qu'ils auraient du être au service des habitants. Vous aurez sans doute remarqué depuis quelques jours les "Gluttons" qui circulent en boucle dans la commune. Depuis 6 ans vous aviez vu les employés communaux se battre avec ténacité contre le vent et les feuilles armés de brouettes et de râteaux. Tout à coup, vous découvrez que la commune est équipée d'appareils performants qu'on appelle des Gluttons ! Dans les deux prochains mois, rassurez-vous, la ville sera aussi propre que les abords des résidences des adjoints ont été soignés les 6 dernières années.

Je compatis avec les employés communaux. Ils sont attachés à la propreté de la commune. Ils ne ménagent pas leurs efforts. Comment comprendre pourquoi ils devaient utiliser les brouettes et les râteaux plutôt que le matériel performant de la commune ? Pourquoi passait-on autant dans les quartiers des adjoints pendant que d'autres quartiers de la commune étaient délaissés ? Pourquoi repasser avec un Glutton dans des rues déjà nettoyées avec la balayeuse ? Pourquoi changer l'organisation du travail à 8 semaines des élections municipales ? Comment avoir du respect pour les élus à la tête de la commune lorsqu'on reçoit de telles consignes absurdes ?

Chers Saint-Juliennois, profitez-en ! Pour notre part, nous travaillons pour que la commune devienne propre durablement et pas seulement à l'approche des élections.

Dans le même genre, ce matin, j'ai eu une réunion avec les services départementaux. La commune a demandé en urgence une réunion de travail au sujet d'un tourne à gauche à l'entrée du hameau de Cervonnex. Depuis plusieurs années, le maire prétend que le Conseil Général y est opposé. Ce qui est bien sûr faux. Depuis que je suis élu, je demande à la commune où en est leur projet d'aménagement de ce qui est devenu un boulevard urbain. Rien n'a avancé depuis 3 ans. Mais désormais, il y a urgence. Les services de la mairie ont reçu la consigne de terminer les travaux du tourne à gauche et la prolongation du trottoir sur la route de Feigères avant les élections municipales. Pour cela, le projet doit impérativement être présenté au Conseil Municipal du 27 février prochain... il faut donc que la commission voirie du Conseil Général puisse se prononcer lors de sa prochaine réunion le 20 février. Dans tous les cas, les formalités administratives qui permettraient à la commune d'être remboursée de la TVA ne pourront pas être accomplis dans les temps. Si l'approche des élections peut pousser un peu la municipalité à se bouger ce sera toujours ça de pris ! Enfin une avancée sur ce dossier !

La municipalité s'y met aussi et va à la rencontre des habitants. Surtout ceux qui résident dans les logements sociaux. Les municipalités précédentes avaient porté la proportion de logements sociaux dans la commune de 0% en 1960 à 16,9% en 1999. La première municipalité socialiste de la commune a porté ce taux de 16,9% à seulement 17,6% en 15 ans... le plus faible effort dans le domaine depuis un demi siècle. Le budget du Centre Communal d'Action Sociale a été celui qui a le moins progressé de tous les budgets municipaux depuis 13 ans. Avec un si faible bilan dans le domaine social, on se demande pourquoi la municipalité est plus présente dans les logements sociaux : peut être estiment-ils que les habitants qui y résident se contenteront de voter pour une étiquette partisane et oublieront le bilan ? Je doute que les habitants ne soient dupes !

Tant mieux ! Tant mieux, la ville est devenue propre ! Tant mieux les habitants de Cervonnex vont enfin pouvoir bénéficier d'aménagements qui n'ont que trop tardé ! Tant mieux le Parti Socialiste peut être commencer à comprendre les problèmes des St Juliennois. Pour autant, personne dans la commune n'est dupe de ce sursaut tardif !

lundi, 27 janvier 2014

Coup de bambou fiscal sur les jeunes ménages de Haute-Savoie

Le Conseil Général a voté ce matin une augmentation de +18% des droits de mutation sur les transactions immobilières à compter du 1er mars 2014. Les droits de mutation passeront ainsi de 3,8% à 4,5% pour une période de 2 ans. Une augmentation des taxes de 1000 à 5000 euros par ménage et par transaction !

Je suis intervenu pour dénoncer l'impact sur les jeunes ménages qui ont déjà du mal à boucler leur budget immobilier. Beaucoup ont déjà dû subir une augmentation significative de la taxe d'aménagement départementale. Ces droits de mutation ne sont pas financés par les banques mais par les ménages eux mêmes. Ce nouveau changement va mettre à mal une branche économique de notre département qui est déjà en grande difficulté.

Le groupe UMP a voté cette augmentation d'impôts. Estimant préférable d'augmenter de +18% les droits de mutation pour les jeunes ménages plutôt que d'augmenter de +5% les impôts directs qui sont payés par tous : pour ma part, je pense que ni l'un ni l'autre ne sont souhaitables et que le département devrait plutôt faire son travail sur le recensement des habitants non déclarés. Une action vigoureuse dans ce domaine pourrait augmenter les recettes des collectivités du Genevois français de +40 millions d'euros dont près de 20 millions pour le département !

Le groupe Haute-Savoie Union a voté pour également. Le groupe PS s'est abstenu, souhaitant une augmentation plus mesurée. Au sein du groupe centriste, il y a eu 3 voix contre (Jean-Luc Rigaut, Maurice Gradel et moi-même) et 2 abstentions de Conseillers généraux qui s'étaient exprimés en faveur d'une augmentation plus modérée.

Je regrette cette décision qui pénalisera les jeunes ménages de notre département : l'Isère, Paris, le Morbihan, la Mayenne et les Yvelines ont eu la sagesse de ne pas augmenter les droits de mutation. Au delà des discours de la droite contre la gauche et de la gauche contre la droite au sujet des augmentations d'impôts, j'espère qu'à l'avenir notre département prendra conscience que les prélèvements obligatoires ont atteint en France une limite insupportable et qu'il est temps que les collectivités locales assument leurs responsabilités dans la réduction de la dépense publique !

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jeudi, 23 janvier 2014

Le Grand Genève de la santé commence enfin !

L'appellation Grand Genève a suscité beaucoup de réactions. Souvent négatives. Pourtant, quelques mois plus tard, je suis impressionné à quel point il a marqué les esprits bien au delà des frontières de l'agglomération. Depuis que nous avons eu collectivement le courage de nommer notre agglomération, celle-ci est devenue visible de Berne, d'Annecy, de Lyon et de Paris. Les avancées se multiplient.

Dernière en date : l'ouverture de l'accès aux soins en Suisse pour les assurés sociaux français. Voilà 40 ans que des parlementaires tentaient vainement d'obtenir de maigres avancées. Des milliers d'heures de réunionite pour obtenir des avancées millimétriques.

Du jour au lendemain, le Gouvernement français a pris conscience que nous vivons dans une agglomération et que cette dernière doit fonctionner comme toutes les agglomérations malgré la frontière qui la traverse. C'est une sorte de chute du mur de Berlin de la santé dans notre agglomération. Certes la décision du Gouvernement est une simple application des traités existants, certes depuis deux ans, la décision d'ouverture de l'accès au soin en Suisse me semble tout aussi inévitable que la fin du système particulier de l'assurance privée des frontaliers. Mais tout de même, aussi inévitable qu'elle soit cette avancée est magistrale !

Tous les assurés sociaux français de la zone frontalière pourront choisir leur médecin traitant n'importe où dans l'agglomération. Même pour les soins programmés, les assurés sociaux pourront être soignés en Suisse lorsqu'il n'y a pas d'offre équivalente sur sol français. Pendant 40 ans, il n'y a pratiquement eu aucune avancée sur l'idée d'une organisation des soins à l'échelle de notre agglomération binationale... et en 24 heures nous avons pratiquement rattrapé 40 ans de retard !

Il reste encore beaucoup à faire dans les prochains mois :

  1. définir les modalités pratiques pour désigner un médecin traitant en suisse,
  2. définir les modalités pratiques de remboursement,
  3. faire fonctionner les systèmes d'informations de manière fluide,
  4. définir les bases de remboursement,
  5. mettre en place des systèmes de tiers payants et tiers garant par delà la frontière.

Il ne reste que 4 mois pour régler tous ces problèmes opérationnels. C'est insuffisant. Il y aura de nombreuses difficultés pratiques dans les premiers mois. Des patients en seront pénalisés dès le mois de juin. La responsabilité de ces retards est partagée entre les parlementaires irresponsables qui ont défendu des positions intenables contre des lois qu'ils avaient eux même votées, les associations "jusque-boutistes" et leS gouvernementS français qui auraient pu prendre ces décisions inévitables depuis 7 ans !

La question du tarif appliqué au frontalier se posera tôt ou tard. Actuellement les frontaliers paient un tarif très nettement plus élevé que celui que paient les contribuables résidents - les frontaliers sont pourtant aussi des contribuables du canton auquel ils paient 800 millions de CHF d'impôts à la source. Cela s'explique par le fait que le canton ne finance les HUG que sur la base de sa population résidente et pas sur la base des contribuables du canton. Soit ces tarifs sont maintenus et le reste à charge sera trop élevé pour les frontaliers : ces derniers choisiraient alors d'être soignés en France et les HUG perdraient cette activité. A l'opposé, si les HUG décident à l'avenir d'appliquer le même tarif à tous les contribuables du canton, ils resteraient compétitifs et auraient une chance de conserver cette activité transfrontalière. Il me semble que l'intérêt de tous est dans l'uniformisation des tarifs pour tous les contribuables du canton.

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mardi, 21 janvier 2014

Contre l'augmentation des impôts sur les mutations en Haute-Savoie

La loi de finance pour 2014 a instauré la possibilité pour les départements d'augmenter les droits de mutation de 3,8% à 4,5% pour une période de 2 ans à compter du 1er mars 2014. Les droits de mutation ce sont les impôts que paient, via leur notaire, les personnes qui acquièrent un logement.

Par ailleurs, la même loi de finance instaure une péréquation supplémentaire sur les droits de mutation. Une péréquation est un système par lequel les départements les plus aisés redonne une partie de leurs recettes à ceux qui le sont moins. Les droits de mutation sont une ressource importante des départements. Dans certains départements, comme le nôtre, il y a beaucoup d'activité immobilière et donc beaucoup de recettes sur les droits de mutations. Dans d'autres départements, il y a moins d'activité immobilière. Pourtant ces derniers n'ont pas moins de charges et en particulier dans le domaine sociale qui représente la moitié des missions des Conseils Généraux. Il y a donc du sens à renforcer la péréquation sur les droits de mutation. La Haute-Savoie doit contribuer à cette péréquation à hauteur de 10 millions d'euros.

Certains Conseillers Généraux estiment qu'il est donc légitime que ces 10 millions d'euros soient compensés par une augmentation des taux des droits de mutation au détriment des habitants, ce qui représentent une augmentation de +0,35% environ du coût de la transaction. D'autres estiment que le département doit aller au maximum du taux autorisé c'est à dire +0,75%. En particulier les Conseillers Généraux des stations de montagne où une proportion très importante des acquéreurs sont des résidents secondaires. Une situation qu'on ne peut cependant pas généraliser à l'ensemble du département.

Tous les Conseils Généraux doivent se prononcer dans les prochains jours : une majorité augmentera les taux au niveau maximal autorisé par la loi. Le département de la Haute-Savoie décidera cela lors de sa prochaine séance publique lundi prochain. Les groupes politiques sont très partagés entre les trois possibilités : aucune augmentation, une augmentation de +9% (de 3,8% à 4,15%) ou une augmentation de +18% (de 3,8% à 4,5%).

Je suis fermement opposé à toute augmentation d'impôts :

1) Le niveau des prélèvements obligatoires en France a atteint un sommet qui est désormais infranchissable. Il pénalise déjà l'activité économique, l'emploi et la compétitivité. L'Etat a fait beaucoup d'effort sur son propre budget ces dernières années - il devra en faire beaucoup encore. Il est temps que les collectivités locales (et les budgets sociaux) fassent aussi leur part du chemin. Il me semble insupportable de prendre dans la poche des citoyens avec autant de facilité. Les droits de mutation sont certes moins visibles pour les habitants car chacun y passe les uns après les autres : mais c'est bien un impôts, son montant est déjà colossal, le département a déjà augmenté le coût des transactions sur le neuf avec la nouvelle taxe d'aménagement qu'il a fixé à son taux maximal et tôt ou tard, tout le monde y passera une, deux, trois ou quatre fois dans sa vie.

2) Le marché de l'immobilier en Haute-Savoie n'a franchement pas besoin de cela. Les agents immobiliers n'ont pas vu de clients depuis 3 mois. Les acheteurs sont déjà étranglés par le niveau des prix. La proportion de primo-accédant parmi les acheteurs a déjà baissé de 40%/50% il y a quelques années à moins de 30% actuellement. Lorsqu'on atteint de tels montants sur l'immobilier chaque euro compte. Surtout sur des droits qui ne sont pas financés par les banques. Augmenter encore les droits de mutation c'est prendre un risque de chute de l'immobilier. Autant il est nécessaire que les prix refluent, autant il est important qu'ils le fassent dans la durée pour éviter ces chantiers qui ne se termine jamais, ces entreprises qui font faillite, ces ouvriers au chômage. Augmenter les droits de mutation c'est prendre le risque d'un effondrement brutal de tout un pan de l'activité économique haut-savoyarde. Instaurer cette augmentation de taxe pour seulement deux ans, c'est prendre le risque que nombreuses transactions soient gelées pendant deux ans. Les professionnels de l'immobilier (agents immobiliers, notaires, promoteurs, banquiers) n'ont à ce jour pas été consultés sur les conséquences d'une telle décision. Ils sont pourtant au contact direct des acheteurs et des vendeurs.

3) Cette taxe doit être la même pour toutes les générations. Comment comprendre que ceux qui sont acheté il y a quelques années paieraient 3,8%, ceux qui achèteront dans les prochains mois 4,5% et ceux qui achèteront dans plus de 2 ans paieront à nouveau 3,8%. Pourquoi pénaliser aussi fortement les jeunes ménages d'aujourd'hui par rapport à ceux d'hier et ceux  de demain ? Pour être acceptable, un impôt doit être juste. Pour qu'un impôt tel que celui là soit juste, il doit être stable dans le temps. Pour le vote de décisions telles que celle là, on peut regretter qu'il n'y ait parmi nous au conseil général aucun représentant de la moitié des Haut-Savoyards qui ont moins de 40 ans !

4) Le département doit tout de même financer les 10 millions d'euros de péréquation. Il y a pour cela de très nombreuses pistes. Nous sommes en Haute-Savoie ! Première suggestion, que le département prennent des initiatives pour informer et communiquer auprès des 20 000 résidents non déclarés qui représentent un manque à gagner de 40 millions d'euros pour les collectivités françaises dont près de 20 millions pour le département de la Haute-Savoie. En particulier la réalisation d'un dépliant sous plastique que les communes pourraient déposer sur les voitures immatriculées en Suisse et stationnant de nuit qui informe des risques d'une non déclaration et des modalités pratiques de régularisation. J'ai fait cette proposition à de multiples reprises au Conseil Général et à l'ARC. Les élus de gauche m'ont répondu "on est pas là pour stigmatiser" (bien sûr, mais quel est le rapport ?) les élus de droite m'ont répondu "on est pas là pour faire du flicage" (bien sûr, mais quel est le rapport ?). Comment accepter que ceux qui paient déjà des impôts en paient plus tant que les collectivités ne s'assurent pas que chacun contribue équitablement aux budgets publics ?

5) Cette seule proposition suffirait à combler le manque à gagner de la péréquation pour le département. Pourtant, de multiples autres propositions pourraient être faites, sur les priorités politiques du département, sur la manière de décider des investissements, sur leur phasage. En ayant le courage d'affirmer une vision sur l'aménagement du territoire en Haute-Savoie, le département pourrait s'assurer d'éviter une explosion des coûts publics de réseaux (électricité, télécommunications, eau, assainissement, mais aussi voirie, transports publics, distribution...).

Nous autres élus locaux, devons aussi montrer l'exemple de la réduction de la dépense publique sur ce qui est strictement nécessaire. Ce que font les ménages depuis maintenant de nombreuses années.

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dimanche, 19 janvier 2014

La transparence publique à St Julien en Genevois

Depuis le début du mandat, nous publions les projets de délibération avant leur adoption par le conseil municipal. Cela nous a semblé une évidence d'informer les habitants avant que les décisions ne soient prises plutôt qu'après. Cela permet de consulter et de recueillir des informations complémentaires avant les votes. A plusieurs reprises des habitants m'ont posé des questions ou m'ont fait par de leur point de vue sur les sujets à l'ordre du jour.

La mobilisation des habitants contre l'augmentation d'impôt proposée en avril dernier à même permis d'éviter une erreur pour la commune.

Lorsque j'ai commencé à publier les ordres du jour, le Maire a fait ajouter sur les convocations une mention rappelant que les ordres du jours ne sont pas des documents publics... estimant à tort que cela allait me dissuader d'informer les habitants. Effectivement, les ordres du jours ne sont pas publics dans le sens où il n'y a pas un droit d'accès des citoyens à ces documents : seuls les élus peuvent les diffuser avant leur adoption. Nous l'avons fait car la transparence est pour nous une question de bon sens. Depuis, constatant qu'elle n'avait aucun moyen de nous empêcher de les publier, la municipalité s'y est résolue : elle a finit par publier elle même les ordres du jour sur le site de la mairie.

Pourtant le combat de la transparence doit se poursuivre. Nous le poursuivons à l'occasion des élections municipales. J'ai demandé la communication de toutes les études qui ont été réalisées depuis 18 mois. Il m'a été répondu que le droit d'accès aux documents administratifs se limitaient aux seuls documents aboutit faisant l'objet d'une délibération par le conseil municipal. Les élus de la majorité disposent donc de documents et d'informations qui ont été payés avec les finances publiques et dont ils privent les habitants et leurs élus minoritaires.

Il n'y a rien d'illégal à cela. Mais qu'en pensez-vous ? Pensez-vous que vous et vos élus municipaux devraient pouvoir avoir accès à tous les documents et toutes les études qui ont été financées avec votre argent ? Ou pensez-vous, comme l'actuelle équipe municipale, que les études et documents communaux payées avec l'argent publique ne doivent être à la disposition que des élus de la majorité municipale ?

Nous défendons au contraire l'idée de la transparence. Aussi dérangeante soit elle pour les équipes en place, cette transparence est source d'efficacité car elle permet d'impliquer toutes les bonnes volontés de la commune.

Et vous ? Qu'en pensez-vous ?Pensez- vous comme nous, que l'information sur les enjeux publics, financées sur fonds publics doit être rendue publique afin d'améliorer la pertinence des décisions ? Ou pensez-vous, comme la municipalité actuelle, que l'information publique doit être mis à la seule disposition des membres de l'exécutif municipal et cachée aux élus minoritaires et aux citoyens ?

Fidèle à notre pratique de ces dernières années, vous trouverez ci-dessous l'ordre du jour du prochain conseil municipal.

Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien du 23 janvier 2014 partie 1.pdf

Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien du 23 janvier 2014 partie 2.pdf

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vendredi, 17 janvier 2014

Pour que Vive-Saint-Julien !

(Vous trouverez ci-dessous le texte de mon intervention à l'occasion de la rencontre conviviale que nous avons organisée mercredi 15 janvier)

 

Mesdames, Messieurs, chers amis,

 

Permettez-moi tout d’abord de vous souhaiter une excellente année 2014. Qu’elle vous apporte la santé si nécessaire à la vie, les temps de partage et d’échange avec ceux qui vous sont chers et tout le succès que vous méritez dans vos projets. Je vous adresse également mes meilleurs vœux en votre qualité de citoyens de St Julien : que cette année d’élection municipale vous apporte toute satisfaction.

 

Au-delà de ces vœux d’usage, vous pouvez compter sur l’engagement de notre équipe pour y travailler.

 

St Julien a changé. Il y a encore quelques années, elle était une petite bourgade de 3 à 4000 habitants. La « Diligence » est un symbole de l’identité de St Julien : un lieu de passage  des « Diligences » sur le chemin qui conduit de Genève à Annecy.

 

Quelques années plus tard, cette bourgade de passage d’un canton rural est devenue une ville moyenne dans une métropole internationale de près d’un million d’habitants. Il est temps de doter cette commune des fonctionnalités nécessaires à une ville pour que celle-ci prenne vie.

 

Nous voulons donner à la commune les organes d’une ville : un cœur de ville qui soit un lieu de rencontre, de convivialité et d’échange entre les habitants ; des artères piétonnières et cyclables pour que les habitants puissent se déplacer de manière conviviale et agréable dans la commune ; des jardins publics afin que les habitants puissent vivre dans la ville et s’y rencontrer.

 

Nous aurons l’occasion dans les prochaines semaines de vous détailler l’ensemble de notre projet et le détail de nos engagements concrets, précis, finançables et mesurables. Ce soir, il s’agit pour nous de vous en dévoiler d’abord le sens.

 

Une ville a besoin de logements, certes, mais elle a surtout besoin de lieux de vie et d’espaces publics. Elle a besoin de rendre possible les déplacements de chacun quels que soient les modes de transport. Elle a besoin d’anticiper les routes, les écoles, les espaces verts pour accueillir ses habitants dans de bonnes conditions. Le doublement des recettes communales depuis 10 ans a permis de développer les actions culturelles. Cela a été très utile et devra être poursuivi, mais il faudra agir dans tous les autres domaines de l’action municipale pour donner vie à la ville.

 

A ce jour, plus de 700 habitants s’installent dans la commune chaque année… mais près de 600 la quittent également chaque année. Les uns arrivent en majorité du reste de la France, les autres partent en majorité pour le reste du département. De fait, St Julien est devenu une simple base d’atterrissage des nouveaux habitants de l’agglomération. Après quelques années, ces nouveaux habitants et des plus anciens quittent la commune en raison principalement du coût de la vie et d’un cadre de vie qui se dégrade. Pour redonner vie à la ville, nous devrons créer une ville si agréable à vivre que les habitants souhaiteront y rester, s’y engager, y participer. J’ai le plaisir de vous annoncer aujourd’hui que d’ores et déjà 766 St Juliennois viennent de s’engager un peu plus dans notre commune en s’inscrivant sur les listes électorales : soit 4 fois plus que l’an dernier !

 

La qualité de la ville se mesure sur tous les pans de l’action municipale. Dans le domaine scolaire, il s’agira d’accueillir dignement les enfants dans les écoles publiques malgré le retard pris dans la construction d’un nouveau groupe scolaire. Il s’agira de disposer d’une cantine de proximité qui permette d’améliorer la qualité du service pour les enfants tout en réduisant les coûts liés au transport.

 

Notre projet culturel et sportif a pour objectif de favoriser les rencontres et l’intégration. Permettre aux habitants de pratiquer les activités sportives et culturelles qu’ils souhaitent est essentiel. Mais il faut aller plus loin et faire de ces activités des lieux d’échanges et d’intégration entre des habitants d’horizons divers : c’est notre objectif.

 

Dans le domaine social, notre projet se fixe comme ambition de permettre la nécessaire cohabitation entre les revenus les plus bas qui font vivre la commune au quotidien et les revenus les plus hauts qui la financent. Tous les habitants de St Julien sont absolument nécessaires à St Julien. Rendre possible la cohabitation d’habitants dont les écarts de revenus sont parmi les plus élevés de notre pays est une condition impérative au succès de notre commune. Cela passe par une politique déterminée d’accession au logement.

 

Je répète souvent cette interpellation d’un St Juliennois qui me disait un jour "une société qui va bien s’occupe bien à la fois de ses plus jeunes et de ses plus anciens". On devra pouvoir vivre à St Julien à tous les âges. Cela suppose des activités plus résolument orientées vers les jeunes et les adolescents d’un côté et vers les personnes âgées de l’autre. Le nombre de St Juliennois de plus de 75 ans doublé ces 15 dernières années.

 

Une ville agréable à vivre est une ville sûre. Nous renforcerons le partenariat avec les services de la gendarmerie. Les cambriolages ont augmenté de 30% l’an dernier dans notre secteur. Les gendarmes estiment que des caméras de vidéo surveillance les aideraient à identifier les coupables. Nous serons à leur écoute.

 

Une ville agréable à vivre est une ville dans laquelle on peut travailler. Pourtant le nombre de chômeurs à St Julien a doublé au cours des 6 dernières années.  Créer des emplois, cela suppose d’être à l’écoute des créateurs d’emplois et de ce qui limite leur développement. Les espaces dédiés à l’activité économique devront être suffisants.

 

Nous voulons mettre un terme aux augmentations incessantes d’impôts. A l’avenir la commune devra faire comme tous les St Juliennois : établir des priorités, faire des choix, phaser les projets et cesser de recourir aux augmentations d’impôts comme si c’était l’argent de personne.

 

Nous voulons surtout une commune qui soit plus à l’écoute de ses habitants. Qui adopte la transparence comme principe de fonctionnement. Qui implique mieux les habitants des quartiers dans les choix qui les concernent. Une commune n’oublie plus de répondre aux courriers et aux pétitions.

 

Nous voulons que St Julien assume ses responsabilités de ville centre de la communauté de communes. Logement, circulation, emploi, cadre de vie, c’est par l’engagement de St Julien au sein de la communauté que nous pourrons apporter des réponses efficaces à ces préoccupations des habitants.

 

Donner vie à une ville est un projet ambitieux. Il faudra pour cela une équipe pour le mettre en œuvre. Nous constituons cette équipe depuis plus d’un an. Nous avons commencé nos réunions en novembre 2012. Sont venues des personnes qui souhaitaient réfléchir ensemble et travailler au service de la commune. Nous avons fait connaissance les uns avec les autres. Nous avons appris à travailler ensemble. Nous avons mesuré nos disponibilités. Nous avons apporté chacun nos valeurs, nos compétences, notre expérience de la ville. Fidèle à mes valeurs centristes, j’ignore les convictions partisanes des uns et des autres, mais je mesure à quel point les partis suscitent de moins en moins de convictions de la part des habitants. En revanche, c’est avec un grand honneur, que je me porte garant de chacune des personnes qui compose cette équipe. Une équipe diverse, une équipe qui réunit des compétences utiles et nécessaires, une équipe motivée au service de tous, une équipe disponible. Si je prends la responsabilité de me porter garant de chacun, c’est par ce que j’ai eu l’occasion d’éprouver les qualités et les compétences de chacun au cours des derniers mois et au travers des cursus personnels, associatifs et professionnels de chacun.

 

Je vais demander aux personnes qui ont participé au projet de bien vouloir me rejoindre ici et se présenter brièvement.

 

(Présentation individuelle des membres de l’équipe)

 

Depuis 14 mois nous avons travaillé dans la discrétion pour mettre sur pied ce projet de ville. Nous avons fédérer des compétences, des parcours et des valeurs pour le mettre en œuvre.

 

Nous ouvrons cette campagne avec la ferme volonté de vous servir au cours des 6 prochaines années. Cependant, seuls la confiance et le soutien des St Juliennois nous permettront de confier à cette équipe la responsabilité de mettre en œuvre ce projet. Votre engagement est indispensable. Les dernières élections municipales nous ont rappelé à quel point chaque voix compte et chaque voix peut décider si la commune ira dans un sens ou dans un autre. Nous avons déjà commencé à aller à la rencontre des habitants. Ceux d’entre vous qui le souhaitent peuvent nous aider en faisant tout simplement part de vos propres convictions auprès des personnes de votre entourage sur ce que doit être l’avenir de notre commune. Vous pouvez également veiller à ce que les habitants participent à ces élections le 23 et si nécessaire le 30 mars. Notre détermination est telle que nous souhaitons convaincre suffisamment d’habitants pour vous affranchir de la nécessité d’un second tour. Nous avons besoin de votre engagement pour convaincre à votre tour un, deux ou trois St Juliennois de votre entourage. Vous pouvez compter sur notre engagement, nous comptons sur vous.

 

C’est à cette condition que nous pourrons améliorer le cadre de vie à St Julien, donner vie à notre belle commune et faire en sorte qu’à l’avenir les habitants qui s’y installent, y restent, s’y engagent, y construisent leur avenir. Grâce à votre soutien, « La Diligence » sera devenue l’un des nombreux lieux conviviaux qui donneront vie à la ville. On s’y retrouvera et on y racontera aux plus jeunes l’histoire ancienne de cette ville où dans les temps anciens les Diligences et les habitants ne faisaient que passer à St Julien sans s’y installer vraiment. Dans une ville agréable à vivre, les habitants seront ainsi toujours plus nombreux à être fiers de notre commune et à dire avec nous « Vive Saint Julien » !

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mercredi, 15 janvier 2014

766 St-Juliennois nouvellement inscrits sur la liste électorale

La date limite d'inscription sur les listes électorales est désormais passée. 766 St Juliennois se sont inscrits sur la liste électorale. Une mobilisation massive. Un chiffre quatre fois plus important que les 184 inscriptions enregistrées l'an dernier et qui approche du record de 929 inscriptions établies lors des élections présidentielles et législatives.

Les nouvelles inscriptions représentent 11% des électeurs de St Julien !

Ce résultat montre à quel point nos initiatives visant à faciliter les démarches d'inscriptions en fournissant les formulaires directement aux habitants a été pertinente. Les habitants ont de multiples détails pratiques et logistiques à régler lorsqu'ils déménagent : l'inscription sur la liste électorale n'est alors pas en tête de leur préoccupations les plus urgentes. Certains, ressortissants de l'Union Européenne ou nouveaux naturalisés ignorent leurs droits de vote. De nombreux habitants souhaitent s'inscrire mais ignorent les modalités pratiques. Certains n'y pensent pas quand ils peuvent et ne peuvent plus quand ils y pensent à l'approche des élections.

Pour St Julien, l'inscription de ces centaines d'habitants est décisive. C'est un premier pas dans l'application de notre projet qui vise à redonner vie à la ville en intégrant mieux tous ses habitants. La participation citoyenne aux élections est le pas le plus important pour que les habitants se sentent chez eux à St Julien et s'engagent dans les associations et les activités de la commune.

Selon nos décomptes, il y a encore plusieurs milliers d'habitants qui ne sont toujours pas inscrits sur les listes électorales. Nous devrons donc poursuivre ces efforts les années à venir.

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