Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2015-06 | Page d'accueil | 2015-08 »

vendredi, 31 juillet 2015

Pour une opposition socialiste constructive à Saint-Julien

L'opposition socialiste a exprimé toutes ses frustrations dans la presse locale. Mois après mois, et malgré les nombreux gestes d'ouverture que nous avons eu à leur égard, l'opposition socialiste s'enferme dans une posture d'opposition systématique dictée par le dernier cercle des militants socialistes de Saint Julien et toujours sous l'influence de l'ancien maire. Cette posture partisane sectaire de la minorité nous permettra d'avancer plus vite, car il devient dès lors inutile d'accorder beaucoup d'attention à ce qui est dicté par des postures plutôt que par une réflexion construite au service des habitants. Pour autant, nous regrettons ces postures car l'intérêt général serait mieux servie par des propositions constructives.

Voilà quelques éléments de clarification sur les "frustrations" de l'opposition socialiste :

1) Le projet de Chabloux a fait l'objet d'une large concertation. Seul le programme de travail est arrêté à ce jour. Un cabinet d'architecte sera choisi début 2016. Bien qu'elle ait voté contre le programme et contre la mise en place d'un jury, l'opposition socialiste est représentée dans le jury.

L'opposition socialiste prétend qu'elle n'a pas été associée. Le programme a pourtant été présenté au comité de quartier, aux professionnels de l'enseignement, à la commission scolaire et à la commission urbanisme. Il a fait l'objet d'un débat qui a duré 1h30 au conseil municipal.. et que j'ai malheureusement du écourter devant les tentatives d'obstruction des oppositions. C'est une très large concertation pour définir seulement un programme. L'opposition socialiste prétend que le projet est déjà ficelé.... alors que l'architecte sera désigné par le jury en février prochain seulement. Pour notre part, nous nous étonnons que l'opposition socialiste se soit abstenue sur le projet en commission scolaire et ait voté contre au conseil municipal : comment écouter des élus qui changent d'avis entre une commission et un débat public ? Conformément au mandat qui lui a été confié par les habitants, la majorité écoute, puis décide.

Concernant le programme, l'opposition socialiste aurait préféré une réhabilitation de Buloz ce qui aurait conduit à avoir 450 élèves en plein milieu d'un chantier pendant 2 ans. Cela aurait été dangereux.

Certes, il faut bien admettre que si la commune, du temps de la précédente majorité socialiste, n'avait pas accumulé 9 années de retard dans la réalisation de salles de classes, nous aurions eu encore plus de temps à consacrer à la concertation. Mais voilà, la commune dispose d'écoles conçues pour accueillir 35 classes... que la 36ème classe a été ouverte dès 2009, et que nous ouvrirons les 43ème et 44ème classes en septembre prochain.

L'opposition socialiste prétend qu'il y aura 700 élèves alors que nos prévisions d'effectifs sur le quartier qu'ils ont construit s'élève à 600 élèves. Ces 600 élèves seront répartis sur deux écoles, une école élémentaire et une école maternelle. Bien sûr, il aurait été possible de construire une école plus petite, s'ils n'avaient pas pensé la construction d'un quartier de plus de 1000 logements dans le secteur le plus dense de la commune.

2) 3 millions d'euros d'économies est un strict minimum pour couvrir 1,8 millions de baisses de dotations au cours des 3 prochaines années et une réduction de 2,3 millions d'euros de la capacité d'investissement de la commune au cours des 4 dernières années. Loin de menacer les équilibres sociétaux de la commune, revenir au niveau des dépenses de 2011 va simplement permettre d'avoir une gestion plus rigoureuse et plus saine.

La commune va perdre 1,8 millions d'euros de recettes au cours des 3 prochaines années (dotation d'état, péréquation intercommunale et recettes du casino). Par ailleurs, au cours des 4 dernières années, les dépenses ont augmentées deux fois plus vite que les recettes : +4,5millions sur les dépenses contre seulement +2,2 millions sur les recettes. Au total, il faudrait donc couvrir 4 millions de pertes de marges de manœuvre financières pour la commune. Nous commencerons par 3 millions ce qui est un strict minimum. Nous aimerions que l'opposition socialiste fasse des propositions constructives plutôt que des critiques stériles. Aucune proposition significative ne nous est parvenue à ce jour. L'opposition socialiste dénonce toutes les mesures d'économie. Eux qui estiment que tous les projets sont ficelés à l'avance dénoncent là au contraire un excès prétendument démagogique de consultation ! Qu'est-ce qui est le plus démagogique : appeler chacun à participer aux efforts communs comme nous le faisons, ou prétendre que les efforts ne sont pas nécessaires comme le fait l'opposition socialiste ?

Il serait anxiogène de faire des économies selon l'opposition socialiste. Il me semble au contraire plus anxiogène de poursuivre une fuite en avant qui menace la pérennité de la commune et sa capacité à faire face à ses investissements. Nous attendons encore leurs propositions d'économies. Nous attendons encore leur contre argumentation sur les hypothèses de travail faites par un cabinet indépendant. Pour plus d'informations vous pouvez télécharger ici la présentation sur les finances communales. Le Vice Président aux finances de la communauté de communes, Michel de Smedt, devrait avoir des positions un peu plus responsables concernant les finances communales. Si nous avons voté pour lui au conseil communautaire c'est précisément pour sa capacité à ne pas se laisser enfermer dans des postures partisanes sectaires.

3) Les comités de quartier sont invités aux conseils municipaux, les élus participent à leurs réunions. Ils sont invités à diverses réunions de travail (politique de la ville, contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance..). Toutes leurs demandes ne sont pas toujours réalisables, mais nous traitons les points dans les limites des finances communales.

L'opposition socialiste insulte les membres des comités de quartier en affirmant qu'ils sont instrumentalisés ou manipulés. Ce sont des adultes, libres et responsables. La perfection n'existe pas... mais c'est mieux que de ne pas avoir de comités de quartier comme c'était le cas au cours des 13 années de mandature socialiste.

Il semble qu'il y ait effectivement des problèmes de communication avec le comité de quartier "Crache, Thairy, Thérens et Norcier" présidé par une proche du parti socialiste. Malgré tout, nous cherchons à aplanir ces problèmes de communication.

4) L'école publique est moins chère que l'école privée. Mais les usagers doivent participer même partiellement aux coûts des services qu'ils utilisent.

L'opposition socialiste affirme à nouveau que l'école publique serait plus chère que l'école privée. C'est faux, la scolarité y est gratuite. Les activités périscolaires et la cantine sont payantes mais toujours subventionnée par les contribuables. Même pour les familles aux plus hauts revenus, la participation du contribuable représente 20% du coût réel. Effectivement, nous avons mis en place des tarifs différentiés en fonction des revenus ce qui n'existe pas encore dans le privé afin de demander aux familles qui ont des revenus de plus de 4000 euros de contribuer un peu plus... mais toujours en dessous du coût réel. On pourrait penser qu'une telle initiative soit soutenue par des "socialistes". Mais manifestement ce n'est pas le cas. Pour la première fois nous avons vu des élus de gauche utiliser le concept de mixité sociale avec un sens nouveau : la volonté d'accorder des avantages supplémentaires aux familles les plus aisés afin de les inciter à scolariser leurs enfants dans le public. Nous défendons au contraire l'idée de subventionner toutes les familles, et celles qui ont le plus de difficulté plus que les autres. Parfois, j'ai le sentiment qu'il suffit de quelques notions de base de justice et d'égalité pour être plus à gauche que ces militants de la gauche de la bonne conscience qui n'ont de gauche que l'auto-satisfaction d'être de gauche.

5) Le centre ville doit être pacifié. Il ne peut pas rester une autoroute en cœur de ville. L'opposition socialiste avait le même projet que le notre.

L'opposition socialiste dénonce le changement de sens de circulation. Ils avaient pourtant le même projet. Et pour cause, c'est une évidence qu'un cœur de ville ne doit pas, ne doit plus être une autoroute urbaine. D'autres initiatives devront être prises pour réduire les nuisances. Nous les prendrons au fur et à mesure.

 

Une opposition socialiste constructive à Saint Julien serait plus difficile pour la majorité. Elle nous obligerait à repenser nos décisions. A mieux prendre en compte leur avis. Une opposition systématique nous oblige simplement à clarifier et à démentir, c'est beaucoup plus facile pour nous, mais beaucoup moins utile pour les habitants.

Nous avons nous mêmes l'expérience de la minorité, devenue majorité. Si nous avons su convaincre une majorité d'habitants c'est parce que nous étions tout autant capables de souligner les bonnes réalisations que de dénoncer les erreurs. Les habitants ont constaté et éprouvé notre sens des responsabilités. Nous avons voté 95% des délibérations. Nous n'avons voté qu'une seule fois contre le budget en 6 ans. Nous refusions d'être dans l'opposition systématique. Car en français le contraire de "majorité" ce n'est pas "opposition" mais bien "minorité".

 

13:04 | Commentaires (1) | |  Facebook | |  Imprimer | |

mercredi, 15 juillet 2015

Un pays souverain est un pays qui n'a pas besoin de ses créanciers

La situation de la Grèce nous conduit tous à nous interroger sur la limite à la souveraineté que pose les dettes publiques.

Un pays qui se place dans une situation de dépendance renonce à une partie de sa souveraineté. Nos pays qui ont accumulé des dettes publiques depuis 40 ans ont de fait renoncé à une partie de leur souveraineté : nous sommes dans une telle situation de dépendance financière que nous sommes dans l'incapacité de boucler nos budget publics sans le soutien de nos créanciers. Rééquilibrer nos comptes publics est une condition nécessaire à la reconquête de notre souveraineté.

Les Grecs sont libres de dire souverainement "oxi" à leurs créanciers, mais cela ne change rien au fait qu'ils ont besoin de leurs créanciers pour payer les salaires et les retraites à la fin du mois. Après deux plans d'aide qui ont coûté chers aux contribuables européens, il est légitime qu'un troisième plan d'aide soit conditionné à l'adoption de mesures qui donnent quelques garanties sur le remboursement de ces aides. Sans ces garanties c'est la France et les autres pays européens qui un jour risqueraient de ne plus pouvoir payer les salaires et les retraites faute d'accord de ses propres créanciers.

La souveraineté d'une démocratie s'arrête là où commence celle des autres.

Certains argumentent que ce qu'ils appellent l'austérité conduit à la récession durable. Ceux qui préconisent la décroissance devraient s'en réjouir. Mais plus sérieusement, si l'endettement garantissait la croissance durable alors nos pays déficitaires depuis 40 ans devraient connaitre des taux de croissance à deux chiffres et aucun chômage. La réalité est malheureusement plus compliquée : notre endettement a augmenté trois fois plus vite que notre croissance économique. Ce modèle de l'endettement public (ou hypothécaire en Suisse) n'est pas tenable.

 

11:49 | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

lundi, 13 juillet 2015

La vidéoprotection à Saint-Julien-en-Genevois

Conformément à notre projet de ville, le Conseil Municipal a adopté le principe du déploiement de la vidéo-protection à Saint Julien.

Le bourg est devenu ville. Une ville plutôt calme comparée à des villes de tailles comparable, mais nous découvrons de plus en plus une délinquance et une criminalité urbaine à laquelle nous ne sommes pas habitués. Bien sûr il y a les nombreux cambriolages liés au pouvoir d'achat important dans la zone frontalière. Le nombre de cambriolage reste à des niveaux très élevés même si l'action résolue et efficace de la gendarmerie à permis d'amorcer une légère baisse. Mais ces derniers mois ont vu l'apparition de crimes qui relève de la cour d'assise : un viol et trois vols à main armés. Parfois les criminels ont été arrêtés, parfois ils ne le sont toujours pas. Les gendarmes passent alors des jours et des nuits à collecter pour leur enquête des éléments matériels qu'ils pourraient obtenir rapidement grâce à la vidéo protection.

La vidéo protection des habitants n'est pas une solution miracle, mais c'est un outil qui peut s'avérer très efficace de dissuasion et de sanction des malfaiteurs. Dans un état de droit comme le notre, il faut des preuves matérielles pour aboutir à la prononciation et à l'exécution d'une peine par la justice. La vidéo-protection permet aux forces de l'ordre de rassembler ces preuves.

En France, la vidéo protection est soumise à une législation très stricte sur son installation et son utilisation. Son déploiement est encadré par un arrêté préfectoral pour une durée de 5 ans après avis d'une commission consultative dans laquelle figure des représentants de la société civile. Les images sont stockées pendant une semaine seulement et ne peuvent être réquisitionnées que sous l'autorité du procureur. Seules des personnes habilitées peuvent y avoir accès selon des modalités encadrées par l'arrêté préfectoral. En résumé, il s'agit bien de protection des citoyens lorsque des crimes ou des délits sont commis.

Un diagnostic de sécurité a été réalisé qui a permis d'identifier les lieux les plus adaptés : place de la libération, rond point de Mössingen, rond point des burgondes, place des automates, rond point de la route des vignes et de la rue de Thairy, rond point de l'Arande et en option l'esplanade du lycée.

Suite à l'accord donné par le Conseil Municipal, des consultations d'entreprises seront lancées durant l'été pour une mise en œuvre à l'hiver 2015/2016.

 

13:06 | Commentaires (2) | |  Facebook | |  Imprimer | |

samedi, 11 juillet 2015

Le pont sur l'Aire sera déconstruit

Voilà maintenant 9 ans que la commune de Saint-Julien-en-Genevois travaille à la réouverture d'une seconde entrée de ville. Un accès qui a été fermé dans les années 90 afin de supprimer les passages à niveau les plus dangereux. Voilà donc près de 10 ans que le diagnostic est posé : la croissance démographique impose d'améliorer les entrées et les sorties de la ville dans sa partie ouest pour accéder à l'hôpital, à la mairie, aux supermarchés ou aux établissements scolaires. Ces destinations représentant ensemble 70% des destinations des personnes qui se rendent à Saint Julien et qui aujourd'hui doivent passer par l'entrée sud saturée. Par ailleurs, le développement du quartier de Chabloux conduit à accroitre l'importance des quartiers ouest de la ville qui représentent aujourd'hui plus de 40% des habitants qui ont besoin de pouvoir plus facilement entrer et sortir de la ville.

L'accès ouest a pour objet d'améliorer les accès à Saint Julien tant pour ses usagers que pour ses habitants.

Depuis 9 ans, 9 tracés ont été étudiés. 8 ont dû être exclus : trop éloignés des quartiers ouest, certains obligeaient à de trop grands détours, d'autres ont du être exclus pour des raisons environnementales en raison de leur proximité à l'Aire, d'autres ont du être exclus pour des raisons topographiques. C'est un grand hommage à l'architecte Manera qu'après des années d'études avec nos moyens modernes, le tracé de l'époque soit confirmé comme le meilleur tracé.

Lorsque le tracé a été identifié, nous avons poursuivi les études pour identifier s'il était possible d'ouvrir la nouvelle voie juste à côté du pont actuel. Cependant, le pont étant au niveau de la voie ferrée et la nouvelle voie devant être 7 mètres plus bas, la réalisation de la voie à côté du pont aurait conduit à la juxtaposition d'une voie et d'un pont 7 mètre plus haut. Certains ont suggéré que ce pont puisse être utilisé pour les mobilités douces : peu de cyclistes aurait eu le courage d'escalader 7 mètre de dénivelés sur quelques mètres de longueur pour se trouver nez à nez avec une voie de chemin de fer nécessairement infranchissable. Une voie de mobilité douce en impasse et inaccessible ce n'est pas une proposition sérieuse. Par ailleurs, cette proposition aurait conduit à ce que le pont sous la voie ferrée soit inséré en biais de cette même voie ce qui aurait nécessité pour le glisser, un créneau de coupure du trafic ferroviaire plus important que ce qui est possible en raison du trafic quotidien des eaux d'Evian vers le monde entier. Enfin, réaliser la voie à côté du pont aurait conduit à ce que le dénivelé en entrée de ville soit supérieur à ce qui est admissible pour des raisons de sécurité.

Nous avons consulté les services archéologiques du département de la Haute-Savoie. Ils ont souligné que l'architecture de ce pont ressemblait à tous les autres ponts réalisés à cette époque. Elle n'a rien de particulier. C'est le travail d'art qui est surtout remarquable. Appeler ce pont "Pont Manera" c'est faire beaucoup d'honneur à l'architecte et pas assez aux artisans et ouvriers qui en ont été les véritables artistes. Le pont est d'ailleurs cachés depuis plusieurs décennies par des parapets ajoutés pour élargir la voie. La véritable valeur du pont réside surtout dans sa fonction. Il avait été réalisé à l'époque pour bénéficier à l'essor de Carouge, cité sardes concurrente de Genève. C'est cette fonction d'ouverture qui est consacrée aujourd'hui par l'accès ouest au bénéfice de Saint Julien, nouvelle cité frontalière du canton de Genève.

En concertation avec les services archéologiques du département, la commune a procédé au nettoyage du pont qui a rendu possible les nombreuses visites organisées ces derniers mois. La commune a commandité une radiographie en trois dimensions qui permet de mieux comprendre comment le pont a été réalisé. Ces documents ont d'ors et déjà permis l'archivage historique du pont à la grande satisfaction des professionnels et des experts. Par ailleurs, le conseil municipal a décidé que le pont ne serait pas détruit mais soigneusement déconstruit afin que ses pierres puissent être réutilisés pour les nouveaux ponts sur l'Aire et sous la voie ferrée. Enfin, le projet propose de reconstituer une arche de mémoire et de valoriser l'histoire du pont sur l'Aire dans les écoles de la commune.

Le projet a fait l'objet d'une concertation conduit par la précédente municipalité, de réunions publiques et d'une enquête publique. Le commissaire enquêteur a donné ses conclusions : Avis favorable avec des réserves uniquement sur les mesures de mobilité en particulier la réalisation de l'allée de la feuillée. S'agissant du pont, il partage l'avis de la commune et souligne que l'intérêt public est prépondérant. Il acte qu'il n'y a pas d'alternative à la déconstruction du pont.

Ce mercredi, le conseil municipal a pris acte de l'avis du commissaire enquêteur et confirmé à l'unanimité l'engagement de la commune dans la réalisation de ce projet.

Nous aurions aimé avoir ces échanges avec les associations qui se préoccupent de patrimoine, mais malheureusement, la discussion ne conduit à pas grand chose lorsqu'il n'y a pas de réponses aux arguments avancés, mais une simple répétition de revendications. Nous espérons pouvoir avoir à l'avenir un dialogue constructif avec ces mêmes associations.

Nous partageons la préoccupation de préserver le patrimoine de notre commune. Cette politique patrimoniale pourra voir le jour plus précisément au travers du nouveau plan local d'urbanisme qui favorisera la préservation du patrimoine bâti à partir du premier semestre 2017. L'état des finances communales ne nous permettra pas de consacrer beaucoup de moyens à la préservation du patrimoine au delà des 300 000 euros consacrés à la réalisation de l'arche de mémoire du pont Manera. Par ailleurs, notre volonté de vendre le patrimoine bâti communal doit nous aider à cesser de laisser de vieux bâtiments mourir tous seuls. C'est ainsi que le conseil municipal a décidé de vendre la boulangerie Lavorel et que nous attendons le dépôt d'un permis de construire permettant sa rénovation. Enfin, avec l'aide de nos architectes conseils et la fermeté de notre adjoint à l'urbanisme dans les limites fixé par le PLU actuel, nous veillons à ce que les futurs constructions soient de meilleure qualité architecturale afin que les constructions d'aujourd'hui participent au patrimoine de demain.

08:53 | Commentaires (2) | |  Facebook | |  Imprimer | |

vendredi, 10 juillet 2015

La crise des finances publiques : une opportunité

En chinois, le mot crise est communiqué au travers d'un idéogramme "Wei Ji". "Wei" signifie danger, "Ji" opportunité.

C'est bien ainsi qu'il faut lire la crise des finances publiques en France. C'est l'opportunité d'une part de retrouver l'honneur de ne plus vivre aux dépens des générations futures. Le développement durable doit être non seulement écologique mais aussi social et économique. De toute évidence, les déficits publics et l'insouciance dont nous avons collectivement fait preuve depuis 40 ans dans la gestion publique ne relève pas d'une gestion durable. Un système de protection sociale déficitaire n'est plus un "système" mais une simple fuite en avant : il faut en redresser les comptes pour en assurer la pérennité. 40 années de déficits publics nationaux sont une tâche et une faute morale de notre génération : il faudra toute une génération de citoyens responsables pour la réparer. Au niveau communal, l'absence de toute ouverture de classes depuis 15 ans qui nous conduit déjà à accueillir 42 classes dans des écoles conçues pour en accueillir 35 est une autre fuite en avant.

Mais cette crise des finances publiques est aussi une opportunité de penser les services publics différemment : en responsabilisant les usagers sur le coût des services et leur utilisation responsable. C'est l'opportunité de s'interroger sur les missions essentielles de l'action publique. C'est l'opportunité de remettre en question des usages qui ne sont pas toujours les plus efficaces. C'est l'opportunité de redéfinir des partenariats fondés sur des objectifs communs. C'est l'opportunité de remettre l'intérêt général devant les clientélismes et les priorités politiques devant le saupoudrage innefficace.

Pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de la crise des finances communales à Saint Julien, vous trouverez en lien ici la présentation qui a été faite aux associations et aux habitants lors des deux réunions publiques de fin juin.

Présentation sur la crise des finances de Saint Julien en Genevois.pdf

Vous trouverez par ailleurs ci-dessous un reportage du journal télévisé de France 2 sur l'initiative communale de consulter les agents et les habitants sur les idées d'économies des moyens publics :

 

12:31 | Commentaires (2) | |  Facebook | |  Imprimer | |