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dimanche, 05 février 2017

St-Julien-en-Genevois porte à 60% la majoration de la taxe d'habitation pour les résidents secondaires

Mercredi, nous proposons au conseil municipal de porter à 60% la majoration de la taxe d'habitation pour les résidents secondaires. En moyenne, cela représente une majoration supplémentaire de près de 200 euros par famille concernée. Il est par ailleurs proposé de redistribuer aux résidents principaux les deux tiers des recettes supplémentaires générées, soit une baisse d'impôts d'environ 15 euros en moyenne pour les habitants. Le supplément de recettes pour la commune s'élève ainsi à 70 000 euros (à comparer à 5,8 millions d'euros de recettes fiscales).

Il y a actuellement environ 800 foyers de résidents secondaires à St Julien, soit près de 10% des logements. Une situation difficilement compréhensible au vue de la pression foncière.

Cette majoration a pour objectif d'inciter les résidents secondaires à choisir St Julien comme résidence principale ou remettre leur bien sur le marché pour des résidents principaux.

Cela permettra :

1) d'accroitre les recettes de fonds frontaliers. Bien que 400 nouveaux frontaliers se soient déclarés au cours des deux dernières années, nous estimons qu'il y a encore plusieurs centaines de frontaliers non déclarés dans la commune. La proportion de plaques suisses aux douanes le matin est passée de 30% à 20% mais il en reste encore 20% (dont probablement environ la moitié de voitures professionnelles).

2) d'améliorer la fiabilité des données démographiques à la base du calcul des moyens publics. Dans les données démographiques, les résidents secondaires sont comptabilisés comme une seule personne quelques soit le nombre de personnes dans la famille. En moyenne, on compte pourtant 2 personnes par familles. Avec 800 résidents secondaires, il y a donc environ 800 habitants qui ne sont pas comptabilisés à St Julien. Cela a un impact considérables sur les moyens publics alloués à la commune : gendarmes, pompiers, dotations de fonctionnement. En incitant les résidents secondaires à se déclarer en résidents principaux, nous permettrons que St Julien soit doté des moyens publics correspondant à sa population réelle.

3) d'inciter des propriétaires de résidences secondaires à mettre leur bien sur le marché pour des résidents principaux. Alors que la pression foncière conduit les promoteurs à multiplier les chantiers, il semble plus pertinent de veiller à ce que les logements secondaires sous occupés ainsi que les logements vacants soient utilisés avant de construire des logements supplémentaires. Or à ce jour, à St Julien on compte près de 10% de logements vacants et près de 10% de logements secondaires !

Concrètement, pour échapper à cette majoration, il suffira aux résidents secondaires de déclarer leur logement à St Julien comme lieu de leur résidence principale lors de leur déclaration d'impôt (et de se déclarer en tant que frontalier auprès de la commune), ou de louer leur logement.

Certaines personnes seront exonérées de cette majoration lorsque la résidence secondaire est rendue obligatoire pour des raisons extérieures à la volonté de la personne : résidence professionnelle, résidence en EHPAD... Il faudra qu'ils en fasse la demande auprès des services fiscaux avant le 31 décembre 2017.

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lundi, 12 septembre 2016

Cimetière pour tous : Saint-Julien applique la circulaire Sarkozy

Voilà bien longtemps que les Français de confession musulmane sont confrontés à la difficulté d'un lieu de sépulture. Très peu de cimetières en France permettent l'inhumation conformément aux règles cultuelles musulmanes. Dès lors, ces habitants sont contraints de devoir choisir entre les règles de leur foi et la terre de leur pays : la France. Cela n'est pas conforme au principe républicain de laïcité qui garantit à chacun la liberté de conscience.

A Saint-Julien cela se traduit aussi par de grandes difficultés économiques pour les familles, lorsqu'il faut organiser en urgence le rapatriement du corps du défunt et le déplacement de toute une famille. Tôt ou tard, cela se traduit par des difficultés financières et sociales. Parfois même par des expulsions d'un logement.

Mais surtout, l'intégration républicaine passe nécessairement par l'inhumation de ses proches sur la terre de la République.

J'ai toujours défendu cette position, et publiquement. Vous pourrez la retrouver sur ce blog, publiée à la date du 26 novembre 2007, en lien ici. Il se trouve que quelques mois plus tard, le gouvernement de Nicolas Sarkozy, défendait la même position dans une circulaire signée par Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur, une circulaire qui recommande aux maires de prévoir des emplacements permettant une inhumation selon les règles confessionnelles.

Depuis, Nicolas Sarkozy a défendu tout et son contraire, au gré de ses intérêts électoraux et sans aucune consistance, avec beaucoup de mise en scène, mais avec l'absence de crédibilité de ceux qui changent sans cesse d'avis faute d'avoir des convictions et des valeurs. Pour ma part, fidèle à mes convictions, j'estime que les lois de la République s'appliquent à tous, quelques soient ses croyances, conformément à la devise qui résume si bien ce qu'est la France : Liberté, Egalité, Fraternité.

A Saint-Julien, des travaux ont été engagés au cimetière : il est désormais possible de vivre et de mourir quelque soit sa confession.

jeudi, 07 juillet 2016

Des moulins à vent à Saint-Julien-en-Genevois

antoine vielliard,saint julien en genevoisLes moulins sont de retour à Saint-Julien-en-Genevois. Cela faisait longtemps qu'on ne les avait plus vus. Même à la rue des vieux moulins. Les anciens moulins tournaient à l'eau. Ceux d'aujourd'hui tournent au vent. Ils brassent de l'air. Contrairement aux vieux moulins, ceux là n'ont aucune utilité. Tout au plus cela occupe les conversations et remplit des pages de journaux.

Bien sûr, vous aurez reconnu, les quelques individus qui depuis plusieurs mois ont raconté n'importe quoi. Voilà quelques unes des masses d'air qu'ils ont déplacés :

1) Ils prétendaient que la MJC était en danger - elle se porte pourtant très bien. Pourtant, lors de l'Assemblée Générale de la MJC nous avons pu constater que la MJC est dans une bien meilleure situation financière que la commune. La MJC contrairement à la commune, n'est pas endettée à hauteur de 8 années de sa capacité d'auto-financement. La MJC a les moyens de payer son personnel pour les prochains mois (alors que la commune n'avait pas les liquidités disponibles pour payer ses agents en mai 2014 !). La MJC a un nouveau directeur qui donne entière satisfaction à tout le monde et qui comprend qu'il est bien naturel pour le premier financeur de la MJC de s'assurer de l'utilisation qui est faite des moyens publics communaux. La commune et la MJC travaillent ensemble de manière très constructive à l'élaboration d'un projet de rapprochement entre la MJC et l'Espace Part'âges. Bref, beaucoup de bruit pour rien de la part des moulins à vent.

2) Ils dénonçaient une "usine à enfants" et sont démentis par les faits. Ils criaient à tout va que la commune projetait de construire une usine à enfants comparable à un collège. Ils ajoutaient sans vergogne plus de 100 élèves aux effectifs démographiques rigoureusement planifiés. Ils dénonçaient son coût prétendument exorbitant. Quel culot de la part de ceux-là mêmes qui ont planifié le quartier, oublié de réaliser l'école et consommé toutes les marges de manœuvre financières de la commune sans jamais répondre aux besoins scolaires. La réalité du projet ce sont deux écoles de 9 et 13 classes respectivement, avec un parc urbain et une place publique ! Leur mauvaise foi était telle, qu'il a simplement fallu leur rappeler que nous les placerions face à leurs responsabilités d'élus en rappelant leurs votes le jour de l'inauguration, pour que soudainement les oppositions se transforment en abstentions. Bref, là encore, beaucoup de bruit pour rien.

3) Ils hurlaient contre la fermeture prétendument annoncée du cinéma le Rouge et le Noir alors même que nous travaillions sur le nouveau contrat. Quelques âmes mal intentionnées ont diffusé en ville la rumeur selon laquelle la commune avait pour intention de fermer le cinéma le Rouge et le Noir. Mauvaise foi consternante alors même que nous étions précisément en train de travailler au lancement de l'appel d'offre pour le renouvellement du contrat qui s'achève à la fin du mois. La procédure étant parvenu à son terme. Deux offres ont été reçues. La meilleure offre a été sélectionnée. Elle émanait de l'association qui gère actuellement le Rouge et le Noir sur la base d'un cahier des charges très similaire au précédent pour un coût inférieur de 20 000 euros par an pour les contribuables de la commune. Le Conseil Municipal a validé le nouveau contrat hier soir. A nouveau, beaucoup de bruit pour rien !

Aujourd'hui les moulins à vent brassent d'autres airs connus : la commune serait sur le point de "vendre" l'église de Thairy (sic), les lycéens seraient sur le point de mourir de faim et de froid ! Les moulins à vent font preuve de beaucoup de créativité, mais à Saint-Julien, on les écoute d'une oreille de plus en plus distraite.

Des habitants qui assistent régulièrement au Conseil Municipal m'ont dit une fois : c'est comme le théâtre mais c'est gratuit ! Je reconnais que les postures, les polémiques stériles, les oppositions de forme transforment nos assemblées démocratiques en vastes théâtres, totalement improductifs. Cela alimente les conversations. Cela suscite des polémiques. Cela fait sans doute quelques sujets à traiter pour les médias. Mais ce ne sont pas ces polémiques qui améliorent la vie des citoyens mais bien plutôt les écoles qui se construisent, les MJC qui proposent des activités pertinentes pour les habitants, les cinémas dont l'avenir se pérennise, les espaces publics qui s'aménagent, les communes qui restaurent leurs capacités à investir sans augmenter les impôts...etc...etc..

Ce qui est vrai à l'échelle communale est aussi vrai à l'échelle nationale. Quelle vaste supercherie que ce débat tronqué sur la loi travail. La droite aurait du soutenir une loi, très largement insuffisante, mais qui a le mérite d'aller dans la direction d'une meilleure adéquation entre le droit du travail et la réalité bien incertaine de la vie économique. Une loi qui veille à réduire le mur, le fossé et les barbelés qui séparent les Français qui ont un travail de ceux qui n'en ont pas. L'irresponsabilité des parlementaires de droite conduit à l'irresponsabilité d'un 49.3 qui empêche tout débat constructif. Le parlement est le seul endroit de France où les Français ne se parlent pas.

A Saint-Julien, nous écoutons avec attention les minorités dans les commissions à chaque fois qu'elles font des remarques constructives, qu'elles font des propositions ou apportent des idées nouvelles. Nous écoutons avec attention les comités consultatifs. Nous écoutons avec attention tous ceux qui veulent travailler constructivement au changement pour améliorer la ville au service des habitants.

Bien sûr, nous perdons beaucoup moins de temps avec les moulins à vents et les postures politiques. Nous accordons peu d'attention aux rares commerçants plus préoccupés à polémiquer et à dénoncer tout changement qu'à travailler à leur amélioration ou à mieux servir leurs clients. Le proverbe "les chiens aboient, la caravane passe" était tout à fait d'actualité hier soir au conseil municipal : le permis de construire des deux nouvelles écoles a été adopté ainsi que le nouveau contrat pour le cinéma. Saint-Julien avance, les moulins à vent brassent de l'air.

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lundi, 29 mars 2010

Des emplois dans le Genevois français

Le projet d'agglomération prévoit le rééquilibrage des emplois et des logements entre le canton de Genève et le Genevois français. Les services de la promotion économique du canton estiment cet objectif intenable. Ils ont raison, s'ils ne prennent en compte que les entreprises multinationales qu'ils rencontrent. Il est évident qu'aucune entreprise n'a intérêt à installer un siège de ce côté-ci de la frontière du Genevois : non seulement elle a les mêmes charges et les mêmes impôts qui pénalisent tant l'activité économique que partout ailleurs en France, mais en plus elle a le handicap d'une pression foncière insupportable. Pour une multinationale, s'installer dans le Genevois français est encore moins attractif que de s'installer dans la Creuse, ce qu'aucune ne songe à faire.

On peut pourtant créer des emplois dans le Genevois français :

1) En réduisant la pression foncière : Il y a un tissu d'entreprises dans le Genevois français. Ces entreprises sont aujourd'hui pénalisées dans leur développement par la pression foncière. Leurs salariés sont logés dans des conditions précaires à des prix inabordables. Dans le privé, les coûts des loyers se reportent en partie sur les coûts salariaux (environ 15% supplémentaires par rapport à un autre territoire français). Dans tous les cas, et tout particulièrement pour les actifs du secteur public, celà se traduit par des conditions de logements précaires. Dans le public comme dans le privé, les nouvelles recrues quittent le territoire après quelques mois de ces conditions de vie intenables. L'activité économique, tant publique que privée, est détruite dans le Genevois français en raison de l'exportation constante de la pression foncière.

En faisant venir 10 000 personnes par an dans le Genevois franco suisse et en ne construisant que 1230 logements en 2009, Genève contribue à empêcher le développement économique du Genevois français. La promotion économique du canton de Genève agit comme une destruction économique de l'activité propre du Genevois français.

2) Des secteurs pour lesquels le Genevois français a des atouts : le Genevois français a les mêmes handicaps sociaux et fiscaux que la Creuse, mais il a d'autres atouts : a) la proximité avec Genève, b) des réserves foncières précieuses, c) un cadre de vie exceptionnel. Nous pouvons créer des emplois dans des secteurs pour lesquels notre territoire a des atouts.

- les biotechnologies : de la même manière que les entreprises fuient la legislation fiscale européenne pour bénéficier de la fiscalité dérogatoire particulière proposée par le canton de Genève (éxonération quasi totale de l'impôt sur les sociétés), certaines entreprises fuient la législation tatillone sur la recherche biomédicale en s'installant en France. Le Genevois français peut proposer ainsi aux entreprises pharmaceutiques suisses le cadre législatif français, la proximité avec la Suisse et la proximité avec un aéroport international.

- le tourisme d'affaire : Aujourd'hui la première limite à l'activité du tourisme d'affaire de Genève c'est l'insuffisance de son offre hôtelière. Le cadre, l'aéroport et Palexpo pourrait permettre à Genève d'accueillir bien plus de salon s'il y avait assez de lits dans les hôtels. Mais ceux-ci sont complets dès qu'il y a un événément. Depuis l'entrée en vigueur des accords de Shengen, il n'y a plus besoin de visas pour les visiteurs internationaux pour passer du canton de Genève au Genevois français. Le Genevois français peut donc aider le canton a avoir une offre complète sur le tourisme d'affaire. Contrairement à ce que certains pensent, il ne s'agit pas de faire venir des visiteurs de Tokyo à Archamps, mais plutôt d'attirer quelques unes des formations et des séminaires de Genève à Archamps pour que les visiteurs de Tokyo aient de la place à Genève. Ce qu'ils n'ont pas actuellement.

- les ONG : les ONG ne faisant pas de profit, elle ne subissent pas la lourde fiscalité française. L'ancien Maire d'Annemasse avait identifié ce secteur comme une activité économique à développer pour le Genevois français. Pour l'instant l'essai n'est pas concluant, mais l'idée est pertinente et doit être développée et affinée. D'abord ça ne peut pas être n'importe quelle ONG. Il ne peut pas s'agir d'ONG qui font de la levée de fonds : il y aurait des obstacles fiscaux pour les donateurs Suisses qui doneraient des fonds à une ONG basée en France. Il ne peut s'agir que d'ONG qui ont besoin d'un bureau de représentation auprès des organisations internationales, qui peuvent être attirée par les coûts du foncier moins chers à Annemasse qu'à Genève. Mais d'une part, ces bureaux de représentation comptent peu d'emplois chacun (1 emplois à 5 emplois maximum le plus souvent) et d'autre part, bien souvent, leur loyer est souvent subventionné ce qui limite l'argument du plus faible coût du foncier. Il y a donc encore du travail à faire sur cette voie des ONG.

- les loisirs : L'implantation de Vitam Parc montre que comme dans toutes les agglomérations, la périphérie peut attirer à elle des activités de loisirs. Ce sont environ 200 emplois qui ont été créés à Neydens sur le site de Vitam Parc. D'autres peuvent être créés.

Certains estiment que seuls les emplois à forte valeur ajoutée sont nobles ! C'est du snobisme. Les profils des personnes sans emploi demandent au contraire de créér en priorité des emplois de faible qualification. L'objectif de la politique économique n'est pas de faire venir de nouveaux cadres, mais bien plutôt de créer des emplois pour les chômeurs actuels qui sont des jeunes et des séniors. La création de seulement 15 emplois à forte valeur ajoutée aux laboratoires Fabre à Saint Julien a coûté cher en subventions publiques (cession d'un terrain municipal en particulier). Dans notre région, ce ne sont pas les chercheurs qui sont les plus durement frappés par le chômage.

Enfin, il y a un constat plutôt original à faire des discussions que nous avons pu avoir avec les employeurs : le droit du travail français pourrait bien devenir un avantage concurrentiel pour recruter les nouvelles générations. Il correspond beaucoup mieux aux attentes des jeunes qualifiés qui recherche un équilibre entre leur qualité de vie et leur niveau de vie. Le droit du travail, les vacances et la protection sociale en France sont des handicaps pour les entreprises, mais elles sont au contraire des atouts pour leurs salariés qualifiés. Dans les secteurs ou le recrutement est tendu, le droit du travail français devient un avantage concurrentiel par rapport au droit du travail suisse. Les employeurs constatent que l'exode vers l'emploi frontalier genevois est termine. Temps de transports, couts de transport et de parking, cadre social, assurance maladie, conditions de logement : leurs salariés ne les quittent plus pour travailler à Geneve mais pour rentrer dans leur région d'origine.

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mardi, 01 décembre 2009

Merci de votre fidelité

Vous trouverez ci dessous le graphe de visites de ce blog - et de son miroir sur la Tribune de Genève. Le 1er novembre j'ai du suspendre le blog miroir sur la Tribune de Geneve en raison de la période électorale qui s'ouvre.

Ce mois ci vous avez été 3746 visiteurs pour 11404 visites et 30 766 pages vues. Ces statistiques sont à prendre avec précaution puisque les robots qui recensent continuellement internet y sont sans doute aussi comptés. Mais en moyenne depuis 1 an, mois après mois vous êtes environ 10% de plus à venir régulièrement sur ce blog. Prêt de 1000 commentaires sur 540 notes y ont été déposé. L'espace commentaire est ouvert.. à vous de l'utiliser librement.

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lundi, 30 mars 2009

La présence des conseillers municipaux de Saint Julien en Genevois

Vous trouverez ci-dessous un relevé des taux de présence des membres du Conseil Municipal à la fois aux 10 séances du Conseil Municipal et aux 22 réunions de commission qui ont donné lieu à des comptes rendus.

Ce classement est à prendre avec des pincettes. Les absents ont souvent des excuses très pertinentes (professionnelles, familiales ou de santé). Par ailleurs, la présence ne signifie pas toujours participation et la participation n'est pas toujours pertinente -et il serait difficile d'en juger-. A l'opposé les absents ont parfois excuses et/ou donné délégation (le classement ci dessous n'en tient pas compte car les compte rendus de commission n'en rendent pas toujours compte). Pour autant la présence est un signe de l'engagement.

Il y a plusieurs enseignements sur ces taux de présence :

1) les élus de la minorité sont un peu plus présents que les élus de la majorité.

2) les femmes sont beaucoup plus présentent que les hommes. Lors de la constitution des listes, il avait été très difficile de recruter des candidates pour atteindre la parité exigée par la loi. Un an plus tard elles sont beaucoup plus présentes que les hommes qui étaient pourtant les premiers à se porter candidats.

3) les moins de 40 ans sont significativement plus présents que les plus de 40 ans. Un autre indice qui infirme les préjugés habituels sur le manque de fiabilité des jeunes. Et qui a valu à notre équipe de perdre quelques voix de quelques électeurs juvenophobes.

Le Maire est presque totalement absent des commissions municipales. L'explication officielle est qu'il souhaite laisser libre court à la discussion qui selon lui serait plus contrainte en sa présence – il lui suffirait pourtant simplement de se taire et d’écouter pour une fois. Une autre explication est que simplement il n'accorde aucune valeur aux discussions en commission et que les décisions sont prises en municipalité en l’absence des Conseillers Municipaux qui ne font que ratifier a posteriori. Cette explication semble plus juste puisqu'il participe activement à la commission finance qui pourrait avoir quelques enjeux.

(En caractère gras les membres de l'équipe Mieux Vivre à Saint Julien). Chiffres en pourcentage

1          Maritie Fontaine                         95.0

1          Sédat  Bayat                             95.0

3          Antoine Vielliard                    94.4

3          Francois Cena, Adjoint               94.4

5          Hervé Troussey                        94.1

6          Greg Perry, Adjoint                   93.8

7          Dominique Gueguen              93.8

8          Isabelle Gaudillet                      93.3

9          Nicole Roguet                            93.3

10         Fred Sansa                            90.5

11         Annie Stalder, Adjointe              89.3

12         Martine Palisses Cardet              86.7

13         Michel de Smedt, Adjoint            86.4

14         Pierre Brunet                         83.3

14         Michelle Jeannet Vez                  83.3

16         Geneviève Nicoud                     81.3

17         Catherine Joubert                  81.0

18         Jean Claude Guillon, Adjoint        80.0

19         Pierre Compagnon                     77.8

20         Isabelle Gerard                     77.3

21         Serge Crombac                         76.2

22         Eric Brachet, Adjoint                  73.1

23         Stephanie Thomas                     71.4

24         Cedric Marx                           69.6

25         Catherine Balmens                    68.4

26         Lydie Lemerle                       66.7

26         Dominique Schouvey, Adjointe   66.7

26         Joël Perino                                66.7

29         Mercedes Brawand, Adjointe       60.9

30         Marie-Christine Chabat, Adjointe  52.4

31         Jean-Sylvestre Cosandey            45.0

32         Jean-Michel Thenard, Maire         37.5

33         Paul Zereik                                 17.6

08:14 Publié dans L'engagement | Commentaires (1) | |  Facebook | |  Imprimer | |

jeudi, 18 septembre 2008

Profession de foi MODEM Haute Savoie

Dimanche 27 septembre auront lieu les élections départementales pour le Mouvement Démocrate. Dans tous les départements de France et dans les pays étrangers les adhérents du Mouvement Démocrate éliront leurs représentants.

Angélique Ballet Baz, Marie Lise Voirol, Florence Meynier, Pierre Poles et moi même sommes candidats à la présidence du MODEM 74.

Notre priorité : mettre en pratique nos convictions démocrates en gagnant des élus lors des prochaines élections. Nous l’avons déjà fait lors des municipales de mars dans notre département.

Pour cela nous établirons un projet pour le département. Nous continuerons de développer notre réseau d'adhérents et de militants et nous identifierons et préparerons plus de candidats.

Vous trouverez ici notre profession de foi.

 

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dimanche, 09 mars 2008

1er Tour des élections municipales

Résultats du 1er tour des élections municipales de St-Julien-en genevois

Nom de la liste(Nom de la tête de liste) Résultats(en %)
Bien vivre St-Julien(Jean-Michel Thénard) 39,3
Mieux vivre à St-Julien(Antoine Vielliard) 32,47
Réussir demain(Daniel Bouchet) 28,23

Merci à tous !

 

Nous comptons sur vous pour le deuxième tour pour Mieux Vivre à St-Julien

vendredi, 07 mars 2008

Sur Radio Cité à 11H30

Je serai ce matin invité dans l'émission "La Fourmillière" de 11H30 à 12H30 sur Radio Cité sur 92.2FM.

L'émission sera rediffusée ce soir à 22H35.

 PS : Le code électoral nous oblige à fermer les commentaires et à ne plus publier de note à partir de ce soir minuit et jusqu'à dimanche 18H00.

08:32 Publié dans Media | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

mardi, 04 mars 2008

Projet de ville : mieux gérer votre argent

Pour mieux gérer les ressources publiques

La municipalité élue en 2001 a considérablement augmenté les dépenses municipales au delà de la croissance de la population de près de 25%. Elle a bénéficié de ressources supplémentaires et a considérablement utilisé les marges d'endettement laissées par la précédente municipalité. Elle a également proposé de nouveaux services tout particulièrement dans le domaine de la culture.

Nous nous engageons à ne procéder à aucune augmentations d'impôts tant que nous n'aurons
1)veillé à une utilisation stricte des fonds publics et
2)seulement si c'est nécessaire pour financer des services nouveaux qui correspondent à vos attentes prioritaires.

Les ressources municipales devront être plus étroitement gérées au cours du prochain mandat. La municipalité élue en 2001 a utilisé les marges offertes par l'augmentation des ressources du casino de Saint Julien (1,7 million d'euros en 2007) et des fonds frontaliers (+900 000 euros depuis 2001). Ces ressources fiscales baisseront vraisemblablement dans les prochaines années en raison de l'évolution du taux de change du franc suisse et de l'interdiction de fumer dans les casinos.

Les aides et subventions accordées aux associations ne seront pas renouvelées automatiquement chaque année mais devront faire l'objet d'une explication détaillée. Elles seront réduites ou supprimées lorsque ces explications seront jugées insuffisantes par le Conseil Municipal.

Nous réduirons de moitié l'extravagant budget d'études de la municipalité qui se monte à près de 200 euros par famille. Nous vous consulterons sur nos projets par le biais d'enquêtes en ligne et de questionnaires, puis nous déciderons, plutôt que de faire prendre à grand frais par des experts les décisions qui s'imposent.

Comme l'a fait la commune de Viry nous encouragerons plus de frontaliers à déclarer leur situation auprès de la Mairie afin d'augmenter les fonds frontaliers alloués à la commune. Pour une population active pourtant comparable, Gaillard touche 1 million d'euros de plus que Saint Julien. Ce meilleur recensement nous permettra d'accroître d'au moins 250 000 euros les ressources publiques pour les habitants soit environ 50 euros de plus par famille.