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Le Parlement Européen : un modèle pour le Parlement français

Nos députés ont une nouvelle fois brillé par leur absence lors du vote de la loi HADOPI. Ils n'étaient que 36 sur 577 à être présent dans l'hémicycle au moment du vote.

Un scrutin public :

Ce genre de chose n'arrivent pas au Parlement Européen. Au Parlement Européen, tous les votes sont enregistrés nominativement. Cette transparence permet à chaque électeur de constater la présence ou l'absence de son député européen. A l'Assemblée nationale il est rare que les scrutins soient publics. Cela permet aux députés de cacher leurs fréquentes absences.

Des contributions publiques :

Le site du Parlement européen indique pour chaque élu les presences, le nombre d'intervention, de proposition, d'avis et de rapport émis. Chaque électeur peut voir le travail effectué par son député européen. L'Assemblée nationale s'évertue à cacher l'absence de travail réel de ses députés. Les uns et les autres se cachent derrière le "travail en commission" pour prétendre qu'ils travaillent.

Un vote personnel :

Au Parlement européen, le vote est personnel. Seuls les députés présents peuvent voter. A l'Assemblée nationale un député peut donner une procuration à un autre député pour certains votes.

Des indemnités proportionnelles à la présence :

Les indemnités des députés européens sont proportionnelles à leurs participations aux votes. Ils sont présents. A l'Assemblée nationale le règlement prévoit la même chose. Mais la collusion entre les Présidents de groupe fait que ce règlement n'est jamais appliqué.

A vrai dire le Gouvernement est hypocrite lorsqu'il se plaind de l'absentéisme parlementaire. Des députés absents s'est parfois bien pratique. Ce sont des députés qui ne se plaignent pas. Ce sont des députés qui ne sont pas très exigeants. Le cumul des mandats était l'exception, il est aujourd'hui la règle. Un cumul des mandats qui conduit à un cumul d'absentéisme dans deux institutions.

Les députés européens assument leur responsabilité de Parlementaire. Pendant ce temps là, les députés français touchent des indémnités pour obéir aux consignes de vote partisane. Il y a une forme de traffic d'influence dans le fonctionnement de la politique française.

Heureusement les députés européens ont souvent le dernier mot. Le Gouvernement va faire revoter le texte de la loi HADOPI qui a été rejetté. Mais les tribunaux constateront que la loi européenne votée le 10 avril 2008 interdit l'application de la loi HADOPI.

 

NB : un excellent site a été mis en ligne hier qui recense les taux de présence et d'activité des députés. Il prouve que même les pires députés européens français sont plus présents en séance que la moyenne des députés nationaux. Les députés MODEM sont dans la moyenne : ils devront faire mieux sur le prochain mandat. Deux têtes de listes de notre région Jean Marie Le Pen (FN) et Vincent Peillon (PS) sont parmi les pire députés européens. Françoise Grossetête est elle relativement présente.

http://www.parlorama.eu/fr/

 

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jeudi, 23 avril 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)

Projection en sièges des elections européennesdu 7 juin

La publication tardive de la liste de l'UMP permet d'avoir enfin une première estimation de projection en sièges des intentions de vote actuelles pour les européennes du dimanche 7 juin pour notre région Sud Est. (Vous pouvez cliquer sur le schéma ci dessous pour un aperçu plus clair). La répartition des sièges se fait à la plus forte moyenne.

  Projection en siege des sondages aux europennes pour notre region.PNG

L'UMP a actuellement des intentions de vote de 27% - ce qui lui donne 4 sieges. -4% et Gaston Franco n'est plus élu. +1,75% Nora Berra est elue. A vrai dire il y a pour l'UMP 3% de voix inutiles qui ne changent rien à la répartition des sièges : que l'UMP fasse 24% ou 27% elle aura toujours 4 sièges.

Le PS est actuellement à 23% - ce qui lui donne aussi 4 sièges. Que le PS perde 1% et le PS perd le siège de Farida Boudaoud, +5,75% et le PS gagne un cinquième siège.

Le MODEM est actuellement à 11% d'intention de vote - soit un siège seulement celui de Jean Luc Bennahmias. -5,25% et le MODEM perd ce siège. +0,75% et le MODEM gagne un nouveau siège – celui de Fabienne Faure élue de Ferney Voltaire. +6,25% et le MODEM passe à trois sièges (et Gilles Artigues est élu).

Europe Ecologie est pour l'instant à 10% soit un siège également – Michèle Rivasi. A 1,5% d'un deuxième siège.

NPA - le parti d'extrême gauche d'Olivier Besancenot est à 7% - soit un siège. S'il perd 1,25% des voix, il perd un siège. Il faut qu'il gagne 4,5% pour gagner un second siège.

Libertas conduite par le Villieriste Paul Louis et la liste Front de gauche sont toutes deux à 6%. Un siège chacun. S'ils perdent 0,25% des voix, ils perdent leur siège. Il faudrait qu'ils gagnent 5,5% pour gagner un siège supplémentaire.

Jean Marie Le Pen avec 5% d'intention de vote n'aurait pas de siège. Il doit parvenir à 5,75% des suffrages pour être élu.

Avec les intentions de vote actuelles, si une liste perd un siège c'est au bénéfice du MODEM qui le gagne (car le MODEM a la plus forte moyenne). Si deux listes perdent un siège c'est le MODEM puis l'UMP qui en gagnent chacun un.

Si une liste gagne un siège c'est le PS qui en perd un. Si deux listes gagnent chacune un siège c'est le PS puis le Front de gauche ou Libertas qui en perdent un.

Votre voix ne fait pas seulement augmenter le score de la liste pour laquelle vous voter, mais fait aussi baisser le score des autres. Votez et mobiliser vos proches pour démultiplier votre influence sur les choix politiques de l’Europe.

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vendredi, 08 mai 2009 | Lien permanent

Les autres otages

Tout le monde peut se réjouir de la libération 14 des 3000 otages détenus par les FARC. Il en reste encore 2986 en Colombie.

Il est intéressant de nous retourner sur l'emballement médiatique sur Ingrid Bétancourt.

Ingrid Betancourt a été prise en otage lors de sa campagne présidentielle en février 2002. Pendant 3 ans, cette otage n'intéresse pas les médias français.

Florence Aubenas, journaliste à Libération, est prise en otage en Irak le 5 janvier 2005. Les médias français prennent la défense de l'une des leurs. Les habituels décomptent commencent qui égrenne les jours de détention de Florence Aubenas. Un portrait de Florence Aubenas est étendu sur la façade de l'Hôtel de Ville de Paris. Les comités de soutien d'Ingrid Bétancourt soulignent le parallèle entre la situation d'Ingrid Bétancourt et celle de Florence Aubenas... et la différence de traitement. Pris la main dans le panier, de nombreux journalistes se sentant morveux de ne pas traiter sur un pied d'égalité les cas de Florence Aubenas, jouranliste, et d'Ingrid Betancourt font désormais un double décompte. Le portrait d'Ingrid Bétancourt est lui aussi affiché sur la façade de l'Hôtel de Ville de Paris à côté de celui de Florence Aubenas.

Florence Aubenas est libérée en juin 2005. Maintenant qu'on a fait le parallèle, la caste médiatique ne peut décemment pas arrêter de parler du cas d'Ingrid Betancourt, le décompte médiatique continue au rythme des anniversaires, le portrait reste affiché. Parmi les 3000 otages des Farc on ne s'intéresse qu'à celle qui a la nationalité française.

Le cas suscite un large intérêt du Gouvernement. Surtout depuis que Dominique de Villepin son ancien professeur à Sciences Po est devenu premier ministre. Son cas est relayé aussi par son ancien mari et son beau frère qui travaillent au quai d'orsay.

Devenue médiatique, Ingrid Betancourt devient une priorité de Nicolas Sarkozy qui se préoccupe de tout ce qui est médiatique.

Cet effort de mobilisation est sain, mais il est malsain qu'il ne se fasse que pour des journalistes et des personnes qui ont des relations avec le pouvoir.

Aung San Suu Kyi est en résidence surveillée depuis bientôt 20 ans. A tout instant elle peut décider de ne plus être otage si elle quitte le pays. Mais c'est par fidélité aux birmans et à ses valeurs qu'elle continue le combat pour la démocratie en Birmanie au pris de sa liberté et de 20 ans de vie. Elle mérite au moins autant notre attention.

Je pense tout particulièrement à Marc Beltra, jeune étudiant français disparu en Colombie en 2003, mais aussi aux milliers de colombien otages des Farc. Ils ne connaissent pas Villepin, n'ont pas un beau frère au quai d'Orsay, ils n'ont pas la chance d'avoir été mis en avant en même temps de Florence Aubenas. Leurs histoires ne crée pas d'audience mais ils n'en sont pas moins hommes.

Le vrai et l'important ne sont pas toujours des grandes histoires fantastiques. Les mises en scènes des médias ne sont qu'une petite part de la réalité.

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mercredi, 09 juillet 2008 | Lien permanent

Parce que les enfants d'aujourd'hui sont les citoyens de demain

Nous sommes convaincus que l’attention portée aux enfants de St Julien est l’investissement le plus riche pour l’avenir de notre commune.

  1. Intensifier le développement des structures d’accueil de la petite enfance. Nous voulons militer au sein de la CCG pour l’ouverture d’une nouvelle crèche publique dans le quartier de la gare et favoriser l’installation d’une crèche privée dans l’un des projets de la ville. Nous souhaitons le déménagement de la micro-crèche publique de son site actuel vers le site de l’école François Buloz. En lien avec la Communauté de Communes nous souhaitons l’ouverture d’un lieu d’échange entre assistantes maternelles afin de favoriser l’installation de nouvelles assistantes et la pérennisation de l’activité de celles qui sont installées.
  2. Nous souhaitons enfin venir à bout de l’absence de capacité d’accueil des enfants dans les écoles suite à l’absence de construction de classes de 2000 à 2015. Nous finaliserons l’ouverture des écoles Nelson Mandela et assurerons sa mise en service. Nous rénoverons et agrandirons l’école des Prés de la Fontaine, ouvrirons une nouvelle école à Cervonnex. Au travers d’une collaboration constructive avec la Présentation de Marie, nous militerons pour réduire le trafic aux abords de l’école par une priorisation des élèves vivant à proximité de l’école sur le territoire communal. Nous lacerons des études pour un agrandissement de l’école du Puy St Martin et planifierons l’ouverture d’une école supplémentaire pour l’horizon 2025-2030.
  3. Pour donner aux enfants les meilleurs outils pour apprendre, nous lancerons un programme pluriannuel d’investissement dans le numérique afin que d’ici la fin du mandat toutes les salles de classes soient équipées de tableaux numériques.
  4. Nous poursuivrons le travail avec le Conseil Municipal des enfants en étendant la durée du mandat pour y intégrer des enfants de 6ème et de 5ème.
  5. La carte scolaire évoluera progressivement en fonction du développement de la ville afin d’assurer une mixité sociale optimale dans l’ensemble des écoles de la commune. Nous mettrons en place un programme de prévention précoce de l’échec scolaire en lien avec le programme de réussite éducative. Enfin, en lien avec l’éducation nationale, nous mettrons en place des mesures destinées à rendre St Julien plus attractive pour ses enseignants (accès au logement, conditions de scolarisation des enfants assouplies,…)
  6. Nous poursuivrons le travail intergénérationnel en étudiant la faisabilité de servir des repas à des personnes âgées non dépendantes dans les restaurants scolaires.
  7. Nous mettrons en place un module d’accueil des nouveaux habitants qui sera communiqué aux nouveaux St Juliennois via les notaires et agents immobiliers et formalisé par une journée d’accueil des nouveaux habitants.

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jeudi, 05 mars 2020 | Lien permanent

Débloquer la France

Candidat aux élections législatives je suis conduit à rencontrer énormément d'électeurs. Tous les soirs je vais à des réunions, des assemblées générales d'association ou des cérémonies de voeux. Les matins je vais sur les marchés ou distribuer mon premier journal de proposition « Portevoix ».

Je rencontre quelques électeurs de gauche et de droite qui me regardent droit dans les yeux, désespérés : « il faut absolument battre... » les uns terminent leur phrase en ajoutant « Ségolène Royale » et les autres « Nicolas Sarkozy ». D'un côté comme de l'autre on sent bien que nombreux ont été les ralliements sans enthousiasme « c'est le/la meilleure candidate pour battre la gauche/la droite ». La motivation principale de ces ralliements de circonstance c'est la haine de l'autre camp plus que l'adhésion à une vision d'avenir pour la France.

Pourtant les cinq années qui viennent de s'écouler ont montrées qu'un parti politique qui pourtant contrôle toutes les institutions : Présidence de la République, Gouvernement, Assemblée nationale, Sénat, Conseil Constitutionnel, CSA.. et tout le reste, est si impuissant qu'il ne peut même pas engager avec succès une réforme aussi anodine que la suppression d'un jour férié. Ne parlons donc pas de la réduction de la dette publique, des retraites, de la crise du chômage ou du logement. Les élections proportionnelles montrent que le PS et l'UMP ne fédère chacun guère plus qu'un électeur sur cinq. C'est à dire un Français sur dix. Un Français ne peut pas imposer des réformes aux 9 autres sans les écouter au préalable. La France est bloquée. Elle le restera tant qu'un parti seul tel que l'UMP ou le PS pensera pouvoir seul réformer la France. Une France en panne avec les roues vers la gauche n'est pas bien différente d'une France en panne avec les roues vers la droite. Nicolas Sarkozy comme Ségolène Royal nous conduisent à laisser la France en panne. L'important c'est de débloquer la France. La débloquer en unissant à nouveau les Français de droite et de gauche, en unissant à nouveau les générations et les Français de toutes origines.

Non il ne faut pas battre Ségolène Royale, mais plutôt comprendre pourquoi ce qu'elle affirme sur la nécessité pour les élus d'être plus proche des citoyens ou ce qu'elle affirme sur « la vie chère » trouve un tel écho parmi les Français. Les 33% de Français qui pensent aujourd'hui voter pour elle, sont sincères et de bonne foi. Ils travaillent, se battent durement, mais ne trouvent pas de juste récompense de leurs efforts. Ils ont le droit d'être entendus.

Non il ne faut pas battre Nicolas Sarkozy, mais plutôt comprendre que son engagement vers l'action, sa volonté de remettre à plat certains archaïsmes de notre société, son ambition que l'Etat assume ses missions régaliennes de sécurité suscite l'adhésion de nombreux Français. Ces Français aussi se battent, tentent de créer des emplois, d'innover ou d'entreprendre. Ils sont souvent découragés par la lourdeur de nos administrations. Ils doivent eux aussi être entendus.

Il faut aussi comprendre pourquoi tant de Français soutiennent aussi Jean-Marie Le Pen pour sa capacité à dénoncer un système de protection social dont certains abusent au détriment de ceux qui en ont réellement besoin. Comprendre qu'un électeur inscrit sur dix a peur d'un monde qui change sans doute trop vite à leur goût.

Nous devons comprendre aussi que l'adhésion suscité par Nicolas Hulot souligne à quel point le développement durable est une question centrale de l'avenir de notre société.

Les Français qui soutiennent ces candidats sont sincères et de bonne foi. Ils doivent être entendus eux qui sont les souverains de ce pays.

Cela ne doit pas nous empêcher de constater que Nicolas Sarkozy n'a pas la stabilité de caractère qui sied à un chef des armées, il n'a pas la capacité de fédérer le pays comme doit le faire un chef d'Etat, que Ségolène Royale n'a pas démontré sa capacité à passer de l'écoute à la synthèse puis aux propositions -elle n'a toujours pas d'avis sur une question pourtant aussi triviale que l'amnistie présidentielle-. De toute évidence Jean-Marie Le Pen n'a pas la capacité de fédérer, gouverner ou construire, seulement celle de dénoncer, critiquer et haïr. Nicolas Hulot n'a guère montré de capacité à être crédible sur les questions de chômage pourtant aussi essentielles que le développement durable. Tous ont empilés les propositions contradictoires qui n'ont pas de financement dans un pays au bord de la faillite.

Alors que faire ? Personnellement j'estime que la seule manière de débloquer la France c'est de sortir de ces querelles stériles qui n'ont d'autre utilité que d'alimenter la polémique pour vendre du papier journal. Pour faire avancer la France, nous devrons à nouveau unir les Français. Nous écouter les uns les autres. Nous entendre sur des objectifs et des principes simples. La lutte contre le chômage doit être la première des priorités du quinquennat qui s'ouvre car c'est la source de beaucoup de nos problèmes : retraites, dette publique, insécurité, logement... La réduction des déficits publics, le développement durable et la crise du logement doivent être les autres axes de travail. Faisons peu, mais pour une fois faisons le bien. La politique ne consiste-t-elle pas à définir les priorités d'action ?

François Bayrou est le seul à pouvoir faire travailler ensemble des gens d'horizon divers. L'UDF est le seul parti qui s'est toujours affranchi de cette division artificielle entre la gauche et la droite. Cessons ce théâtre d'ombre dont plus personne n'est dupe. Non il ne faut pas battre la gauche ou battre la droite, mais faire gagner la France en unissant les Français de droite et les Français de gauch, en unissant à nouveau les générations, en unissant à nouveau les Français de toutes origines.

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vendredi, 19 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (1)

468 logements sur 3 mois : les partis qui construisent et ceux qui aggravent la pénurie

Les statistiques trimestrielles de production de logements à Genève viennent de tomber. Un chiffre en progression significative à 468 logements supplémentaires. Toujours insuffisant pour résorber la pénurie puisqu'il en faudrait près du double pour accueillir les habitants supplémentaires attirés par les politiques fiscales dérogatoires proposées aux entreprises qui se s'installent. Mais un progrès notable par rapport au pitoyable résultat du premier trimestre 2010 où il n'y avait eu que 158 logements supplémentaires dans le canton.

Si c'est une nouvelle tendance alors on peut espérer des jours meilleurs pour le Genevois franco suisse. S'il ne s'agit que d'un rattrapage du résultat minable du premier trimestre alors les jeunes Genevois continueront de payer les frais de l'aveuglement de leurs aînés. Ils seront encore contraints à l'exil et à l'automobile. Ils pénaliseront à leur tour les salariés en euros du Genevois français. Ils engorgeront chaque jour un peu plus des routes déjà paralysées. Ils rendront inutiles les investissements considérables dans les transports en commun.

Qui sont les partis politiques qui contribuent à la construction de logements ? Et ceux qui au contraire sont responsables de la pénurie. Les élections communales à Genève auront lieu en mars prochain. Ce sera l'occasion pour tous les mal-logés de renvoyer chez eux les Maires qui ne construisent pas et au contraire d'encourager par leur mobilisation les Maires qui résorbent la pénurie. Ce sera aussi l'occasion pour les partis Genevois de mettre en cohérence leur discours cantonal en faveur du logement et leurs réalisations dans les communes en ne soutenant pas les Maires qui aggravent la pénurie comme le Maire de Troinex par exemple.

L'analyse a forcément ses limites (cf en fin de note), mais les conclusions sont imparables : les communes qui ont des Conseillers Administratifs Radicaux ou PDC construisent plus que celles qui ont des Conseillers Administratifs Socialistes, Verts ou Libéraux. Pendant que Socialistes, Verts et Libéraux mettent des bâtons dans les roues des constructions sous prétexte que les projets ne seraient au choix pas assez beau, pas assez dense ou pas assez écolo, les Radicaux et les PDC bâtissent et résolvent les problèmes de logement des Genevois.

Taux de construction de logements dans les communes selon l'appartenance partisane des conseillers administratifs :

  1. Radical : +1,7% de logements par an
  2. PDC : +1,5%
  3. Libéral : +1,5%
  4. Verts : +1,2%
  5. Socialiste : +0,8%

(Pour rappel il faudrait +2% de logements supplémentaires par an pour répondre aux besoins des nouveaux habitants attirés par les exonérations fiscales Genevoises et simplement cesser d'aggraver la pénurie).

Radicaux et PDC sont les champions de la construction de logements. Et encore ces données ne sont que sur les logements livrés sachant que Radicaux et PDC mettent en oeuvre des projets très importants dans leurs communes. Cependant, même dans les communes Radicales et Démocrate-Chrétiennes le taux de construction de logements est encore inférieur aux 2% par an nécessaires pour rattraper la croissance démographique et stabiliser la pénurie.

La performance des Libéraux est à l'image de leurs incohérences entre un discours cantonal pour le logement et des oppositions aux logements dans leurs communes. Ce chiffre est à relativiser car 1) influencé par seulement trois élus qui construisent BEAUCOUP BEAUCOUP plus que les autres Libéraux et 2) les Libéraux sont souvent à la tête des communes au titre de l'Entente. Ils bénéficient donc des chiffres des Radicaux et des PDC - pourtant de l'aveux de ces mêmes PDC et Radicaux ce sont souvent les conseillers administratifs Libéraux qui freinent des quatre fers les projets de logements. Les résultats sont beaucoup plus modestes lorsque les Libéraux sont majoritaires à l'exécutif comme à Chêne-Bougeries (0,4%), Corsier (0,4%) ou Genthod (0,9%). Mais au delà des Maires Libéraux irresponsables qui ne construisent pas (Troinex, Corsier, Vandoeuvres, Chêne-Bougeries ou Cologny) il y a heureusement aussi quelques Libéraux qui comprennent les enjeux et qui construisent des logements pour les enfants des Genevois (Bellevue, Russin, Confignon, Versoix ou Grand Saconnex).

Les Verts ont aussi un chiffre très moyen de 1,2% de nouveaux logements. Certains Conseillers Administratifs Verts font parti d'équipes qui construisent comme à Satigny, Plan les Ouates ou Jussy, mais la moyenne des Verts est plombée par la faiblesse de la construction à Genève, Présinge, Vandoeuvre ou Lancy.

De loin les Socialistes dirigent les communes qui construisent le moins avec une moyenne de 0,8% de nouveaux logements. Le Parti Aslociste qui dénonce les profiteurs et les spéculateurs est le champion de la pénurie de logements qui rend possible cette spéculation et ces profits. Les Conseillers Administratifs socialistes se défendent en affirmant qu'ils sont à la tête de communes urbaines dont les seuls possibilités de construction consistent à densifier des zones de villa ce que la majorité du Grand Conseil ne lui permet pas de faire. L'argument est correct mais ne tient pas à l'analyse : avec un peu de volonté et de courage politique il suffirait de mettre sur la place publique les contradictions libérales sur les zones de villa en commune urbaine pour débloquer la situation. Il se construisait deux fois plus de logements par an dans les années 90 en ville de Genève et 6 fois plus à Onex. Sachant que les Socialistes dirigent des communes qui représentent le quart de la population genevoise, la pénurie ne pourra pas se résorber dans le canton si les Socialistes continuent de construire aussi peu dans leurs communes.

Tous ces chiffres sont au dessus de la pitoyable moyenne cantonale de 0,66% de logements par an. D'une part parce qu'il se construit plus dans les petites communes.. et presque rien dans les 10 plus grandes et d'autre part parce que les Conseillers Administratifs sans appartenance partisane semblent encore moins construire que ceux qui ont une appartenance partisane. Les appartenances partisanes induisent parfois des comportements un peu sectaires mais ont le mérite de garantir au moins partiellement une vision de l'intérêt général.

Voilà ci-dessous les hit parade par parti des Conseillers administratifs qui construisent des logements et qu'il faut soutenir.. et ceux qui n'en construisent pas et qu'il faut faire battre aux prochaines élections communales de mars 2011.

Hit parade des Conseillers Administratifs Libéraux qui construisent des logements pour les Genevois

1. Daniel Fabbi - 6,1% - Bellevue

2. Marcel Beauverd - 6,1% - Bellevue

3. Patrice Plojoux - 5,8% - Russin

4. Claude Genequand - 1,7% - Versoix

5. Arthur Plee - 1,7% - Grand-Saconnex

6. John Keane - 1,4% - Hermance

7. Francine de Planta - 1,4% - Collonge-Bellerive

8. Jean Pierre Aebi - 1,1% - Carouge

9. Hubert Schneebli - 0,9% - Pregny-Chambésy

10. Gerald Mottier - 0,9% - Genthod

11. Yvonne Humbert - 0,9% - Genthod

12. Beatriz de Candolle - 0,8% - Chêne-Bourg

13. Pascal Uehlinger - 0,7% - Thônex

14. Philippe Chillier - 0,7% - Bernex

15. Thomas Barth - 0,7% - Veyrier

16. Jean Murith - 0,6% - Cologny

17. Pierre-Yves Vallon - 0,6% - Cologny

18. Catherine Kuffer-Galland - 0,5% - Vandoeuvres

19. Bertrand Pictet - 0,4% - Corsier

20. Claude Marullaz - 0,4% - Corsier

21. Beatrice Grandjean-Kyburz - 0,4% - Chêne-Bougeries

22. Francis Walpen - 0,4% - Chêne-Bougeries

23. Jacques Magnenat - 0,3% - Troinex

 

Hit parade des Conseillers Administratifs Radicaux qui construisent des logements pour les Genevois

 

1. Catherine Dupasquier - 6,1% - Bellevue

2. Alain Hutin - 5,8% - Russin

3. Dominique Novelle - 5,4% - Aire-la-Ville

4. Claude Guinans - 3,0% - Satigny

5. Patrick Malek-Asghar - 1,7% - Versoix

6. Elizabeth Bohler - 1,7% - Grand-Saconnex

7. Rene Gunter - 1,6% - Chancy

8. Luc Revilliod - 1,5% - Jussy

9. Bernard Laperrousaz - 1,4% - Hermance

10. Jean Marc Maspero - 1,4% - Collonge-Bellerive

11. Jean Louis Mory - 1,4% - Dardagny

12. Pierre Duchene - 1,4% - Dardagny

13. Jacques Favre - 1,3% - Collex-Bossy

14. Marc Nobs - 1,1% - Carouge

15. Patrick Aschieri - 0,9% - Anières

16. Jean Marc Mermoud - 0,9% - Pregny-Chambésy

17. Roland Sansonnens - 0,9% - Meyrin

18. Georges Vuillod - 0,8% - Bardonnex

19. Beatrice Dupont Carrilho - 0,8% - Chêne-Bourg

20. Claude Detruche - 0,7% - Thônex

21. Gilbert Von Lanthen - 0,7% - Bernex

22. Daniel Mermod - 0,7% - Veyrier

23. Gilbert Henchoz - 0,4% - Corsier

24. Emile Bidermann - 0,4% - Chêne-Bougeries

 

Hit Parade des Conseillers Administratifs PDC qui construisent des logements pour les Genevois

1. Uong Dinh Manh - 3,4% - Confignon

2. Martine Roset - 3,0% - Satigny

3. Genevieve Arnold - 2,9% - Plan-les-Ouates

4. Cedric Lambert - 1,7% - Versoix

5. Jean Marc Comte - 1,7% - Grand-Saconnex

6. Christine Maitre - 1,4% - Collonge-Bellerive

7. Jean Marc Devaud - 0,9% - Meyrin

8. Alain Walder - 0,8% - Bardonnex

9. Pierre Debarge - 0,8% - Chêne-Bourg

10. Philippe Decrey - 0,7% - Thônex

11. Serge Dal Busco - 0,7% - Bernex

12. Luc Malnati - 0,7% - Veyrier

13. Francois Lance - 0,6% - Lancy

 

 

Hit Parade des Conseillers Administratifs Verts qui construisent des logements pour les Genevois

1. Philippe Poget - 3,0% - Satigny

2. Thierry Durand - 2,9% - Plan-les-Ouates

3. Josef Meyer - 1,5% - Jussy

4. Joel Schmulowitz - 0,9% - Genthod

5. Yvan Rochat - 0,7% - Vernier

6. Francois Baertschi - 0,6% - Lancy

7. Emmanuel Foex - 0,5% - Vandoeuvres

8. Patrice Mugny - 0,3% - Genève

9. Ferdinand Lecomte - 0,2% - Presinge

 

Hit parade des Conseillers administratifs Socialistes qui construisent des logements pour les Genevois

1. Francoise Joliat - 3,4% - Confignon

2. Monique Boget - 0,9% - Meyrin

3. Thierry Apotheloz - 0,7% - Vernier

4. Frederic Reveney - 0,6% - Lancy

5. Manuel Tornare - 0,3% - Genève

6. Sandrine Salerno - 0,3% - Genève

7. Carole Anne Kast - 0,1% - Onex

8. René Longet - 0,1% - Onex

 

 

Méthode suivie : La moyenne est une moyenne arithmétique qui n'est pas pondérée par la population. La pondération par la population a peu d'effet sauf pour les Verts dont le score serait écrasé par le très faible niveau des constructions en ville de Genève où Patrice Mugny est conseiller administratif. Les moyennes ne prennent pas en compte les Conseillers Administratifs minoritaire - bien que ce concept semble assez léger puisque certains Conseillers Administratifs avouent que les majorités ne sont pas toujours celles qu'on croit. Une critique qui ne manquera pas d'apparaitre "Vous ne connaissez rien à Genève, le logement est une compétence cantonale." Je ne prends pas en compte cet argument puisque certains communes genevoises savent très bien s'arroger la compétence de s'opposer aux logements et que d'autres savent au contraire être moteur de la construction de logements. Le taux est calculé sur 2007, 2008 et 2009 données disponibles depuis les dernières élections communales.

Merci de me signaler les oublis : certains Conseillers Administratifs affichent moins leur appartenance partisane et certains partis affichent moins leur Conseillers Administratifs que les Verts et les Radicaux.

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samedi, 14 août 2010 | Lien permanent

Une équipe pour que Vive Saint Julien !

Vive Saint JulienLa liste Vive Saint Julien pour les élections municipales et communautaire des 23 et 30 mars a été déposée ce matin en Sous-Préfecture. Vous la trouverez ci-dessous.

 

 

1             Antoine VIELLIARD

2             Evelyne BATTISTELLA

3             Cédric MARX

4             Audrey DELAMARE

5             Samir BOUGHANEM

6             Diana PETRINGA

7             Laurent BACHMANN

8             Laurence CLEMENT

9             Benjamin VILLARD

10           Muriel SALAUN

11           Matthias FOURNIER

12           Nicole PÉLISSON

13           Sylvain DUBEAU

14           Audrey LECOMTE

15           Nicolas LORENZON

16           Annik FOMBARLET

17           Cédric DASSY

18           Mathilde CHEVEE

19           Edy CARL

20           Janine CHALEAT-RUMMEL

21           Maxime FREJAFON

22           Valérie BIGNON

23           Rémy DUVERNEY

24           Marie-Thérèse DURRWELL-BRUN

25           Jean-Paul SERVANT

26           Laura BESSON

27           Robin MAILLARD

28           Sylvie FERNANDEZ

29           Cyrille PICCOT-CREZOLLET

30           Catherine GIROD

31           Pierre-Yves FOURNIER

32           Dominique GUEGUEN

33           Frédéric SANSA

 

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mardi, 18 février 2014 | Lien permanent | Commentaires (1)

15 millions d'euros à consacrer aux écoles dans le canton de St Julien-en-Genevois

L'urbanisation importante du canton conduit à une forte croissance démographique. Il y a 10 000 habitants supplémentaires dans les 17 communes du canton en seulement 12 ans. Sur les 10 dernières années, les effectifs des écoles du premier degré ont augmenté au rythme de 2 classes supplémentaires par an : environ 20 classes en 10 ans.

Ce n'est qu'un début. L'expérience montre que les nouveaux logements sont souvent habités par des jeunes ménages d'abord sans enfants. Les naissances arrivent 2 à 3 ans plus tard et s'échelonnent sur 5 à 6 années. Ensuite le nombre d'enfants diminue.

Des inaugurations ont eu lieu la semaine dernière à Vulbens et à la Présentation de Marie à St Julien. Le recensement des projets des communes du canton indique qu'il y a actuellement des projets de rénovation, extension ou création de groupes scolaires dans 8 communes sur 17 : Beaumont/Présilly, Viry, Vers, Feigères, Archamps, Valleiry, Chevrier et St Julien (Puy St Martin). Le montant total de ces projets s'élève à 15 millions d'euros ! Des projets supplémentaires seront nécessaires rapidement à Neydens et à St Julien (Chabloux).

Le Maire de St Julien dit souvent que les habitants qui s'installent n'ont pas d'enfants. Ils en ont effectivement moins... mais quand même, la commune a été surprise de devoir ouvrir deux classes supplémentaires les deux dernières années. Les écoles de la communes sont maintenant complètes et des enfants supplémentaires arriveront à la rentrée prochaine. Il n'y a plus d'espaces libres suffisants pour les activités périscolaires. Une bonne partie des moyens du prochain mandat devra être consacré à la construction d'une école à Chabloux.

Dans le même temps, cette urbanisation nécessite des investissements importants dans le domaine de la mobilité, des aménagements, des équipements publics ou du logement aidé. Comment financer de front tous ces investissements publics devenus nécessaires ?

Pour la quasi totalité des communes, les fonds frontaliers communaux permettent de financer ces projets d'école. Il faudrait sans doute qu'on améliore la coopération intercommunale pour mieux gérer les variations d'effectifs d'une commune à l'autre. Des écoles pleines peuvent parfois cotoyer des écoles qui ne le sont plus : une meilleure coopération intercommunale permettrait d'étaler les investissements publics et de les rendre plus abordables. Cette coopération intercommunale peut aussi permettre d'éviter de construire des écoles qui ne seront remplies que pendant 5 ou 6 ans. L'efficacité de la dépense publique commande de concevoir des écoles fonctionnelles et modulables en évitant les parvis somptuaires.

Il faudra surtout maitriser le rythme d'urbanisation pour que les dépenses publiques cessent de croitre plus rapidement que les recettes municipales. Ce sont les communes qui par leurs Plan Locaux d'Urbanisme peuvent maitriser le rythme des nouvelles classes nécessaires. Il est donc sain qu'elles assument les conséquences de leurs choix d'urbanisation en finançant les écoles. Pour le canton, c'est une incitation financière forte pour les communes à respecter le Schéma de Cohérence Territoriale.

Seules les plus petites communes ont un besoin impératif de compter sur la solidarité cantonale pour leurs écoles : Dingy, Chênex et Chevrier en particulier. Leurs recettes ne leur permettront bientôt plus de faire face à leur obligation d'accueillir les enfants.

Les habitants exigent une amélioration de leurs conditions de circulation. Ils ont été jusque là très patients. Je suis convaincu que nous arrivons au bout de la capacité des habitants à accepter la dégradation de leurs conditions de circulation. Les habitants demanderont à juste titre des comptes aux élus sur ce sujet. Les crédits cantonaux doivent eux être consacrés à la mobilité, aux conditions de logement, à la création d'emploi et à tout ce qui pourra permettre d'améliorer la préservation des espaces naturels et agricoles. Sauf exception de solidarité avec les plus petites communes, les crédits cantonaux ne pourront donc pas être mobilisés pour la construction des écoles devenues nécessaires.

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mercredi, 03 juillet 2013 | Lien permanent

Sur le terrain

Depuis maintenant une semaine je suis en congé sans solde. C'est pour moi un engagement financier lourd. Mon employeur m'a autorisé à suspendre mes activités professionnelles pendant 3 mois pour me permettre de me concentrer sur le travail de terrain de la campagne, pour aller à la rencontre des gens. Celà est malheureusement trop rare et explique la quasi absence d'élus nationaux qui ont travaillé dans le privé. Alors que le chômage est la priorité numéro 1 des Français, je pense que nous avons besoin d'avoir plus de parlementaires qui ont l'expérience de la création d'emploi dans le secteur privé.

A l'opposé les séances du Parlement sont suspendues depuis le 28 février pour libérer les députés de leur travail législatif et leur permettre de se consacrer à la campagne tout en continuant de percevoir leurs indémnités.

Concrètement mes journées se passent en distributions du programme, en marchés, en tournées des commerçants. Je participe aussi à des réunions publiques politiques ou associatives et enfin à des apéros politiques chez les personnes qui souhaitent réunir des amis pour me rencontrer et discuter. Il y a aussi une partie moins directe qui consiste à rédiger des articles pour Portevoix, ou des tracts, ou ce blog. Et je termine mes journées vers minuit par des séances d'affichage avec les militants.

Dans ces actions de terrain, je suis aidé par quelques militants dont l'engagement et l'abnégation sont pour moi des modèles. J'ai longtemps fait campagne pour d'autres candidats avant d'être moi même candidat, mais recevoir le soutien constant de personnes dévouées m'oblige à toujours plus de persévérance et de rigueur.

Sur le terrain, je rencontre des gens de tout milieu, de tout bord politique. Nous recevons énormément d'encouragements pour la campagne de François Bayrou  - et encore plus pour les législatives d'électeurs qui ne soutiennent pas François Bayrou mais m'encouragent pour les législatives.

De très nombreux électeurs hésitent entre Jean Marie Le Pen et Nicolas Sarkozy. Celà est révélateur de la profonde dérive du candidat de l'UMP. Celà m'interroge sur les concessions qu'il devra faire au second tour pour assouvir ses ambitions personnelles et sur d'éventuelles alliances UMP-FN à venir maintenant que leurs propositions sont si couvergentes. On a déjà vu dans notre département que ce sont des Maires proches de l'UMP qui ont apporté leurs signatures au candidat du Front National et de la Ligue Communiste Révolutionnaire -suivant les consignes qui leur avait été données !

Je suis effaré de rencontrer si peu de militants UMP ou PS sur le terrain.  Nous sommes seulement entre 30 et 50 militants UDF actifs dans la circonscription et nous avons passé plus de 1500 heures en actions militantes de terrain depuis début Janvier. Nous avons distribué plus de 200 000 documents dans les boites. Par opposition, selon les documents reçus par les militants, nous estimons que seulement 30 000 documents PS ont été distribués dans la circonscription et à peine 10 000 de l'UMP. Le FN ne fait rien d'autre que de l'affichage. Même le PC ou les militants de José Bové sont plus actifs que le PS et l'UMP. Je crois que la déconnection du PS de la réalité de la vie quotidienne des gens suscite tellement de rejet, et les discours de Nicolas Sarkozy tellement de haine qu'il doit être très difficile pour les militants PS et UMP d'aller sur le terrain à la rencontre des gens -mieux vaut rester au fond d'une permanence. C'est une preuve supplémentaire qu'il est temps de changer de système politique et de remettre les Français au centre de l'action politique.

Au sujet des législatives, les retours sont plus particulèrement concentré sur 1) le nécessaire renouvellement politique de manière générale en France et tout particulièrement dans notre circonscription dont le député souhaite demander un 8ième mandat pour "finir ce qu'il n'a pas eu le temps de faire" depuis 29 ans qu'il est élu (sic) 2) la fidélité au centrisme contrairement au député de notre circonscription qui a rejoint le groupe UMP et qui depuis obéit consciencieusement aux consignes de vote partisanes d'un groupe parlementaire contrôlé par les anciens RPR -que j respecte mais dont je ne partage pas les convictions- et enfin 3) les propositions que j'ai pu faire dans les différents Portevoix m'ont valu des commentaires enthousiastes tant de militants d'extrême gauche que de militants UMP -signe s'il en est qu'il est temps de travailler ensemble pour les Français plutôt que de continuer avec le clivage droite gauche stérile.

Nous avons reçu deux palettes du progamme de François Bayrou que nous allons distribuer dans les 15 derniers jours. Je crois que c'est un élément fondamental de cette fin de campagne. Alors que les programmes de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont été estimé par les experts indépendants à 2000 euros par famille, on comprend vite que ce ne sont pas des programmes mais des catalogues de promesses infinançables. J'appelle celà des attrapes couillon. Le programme de François Bayrou à l'opposé est le seul programme équilibré et réalisable. A nous de voter pour des programmes raisonnables plutôt que de nous plaindre que les politiques sont des menteurs.

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dimanche, 08 avril 2007 | Lien permanent | Commentaires (19)

Les Suisses installés dans le Genevois français feront et déferont bientôt des majorités cantonales

Les Suisses installés dans le Genevois français sont chaque semaine un peu plus nombreux. Les doubles nationaux aussi à mesure que les mariages mixtes augmentent la proportion de doubles nationaux dans le Genevois franco suisse.

Au total les électeurs Suisses de l’étranger représentent déjà 5% des électeurs du canton. Leur proportion augmente très rapidement à chaque élection cantonale. Ils ne représentaient encore que 2% des électeurs genevois en 1993.

Leur vote est différent du reste des électeurs Genevois. Les Suisses du Genevois français comprennent toute l’absurdité du MCG puisqu’ils constatent que l’aggravation des nuisances dues au trafic transfrontalier croissant n’est qu’une conséquence de l’absurdité qu’il y a faire venir 10 000 personnes par an et n’en loger que 2000 dans le canton faute de logements. Ils n’ont pas encore sanctionné les partis traditionnels qui mènent ces politiques absurdes – à vrai dire l’offre politique genevoise actuelle ne le leur permet pas encore.

Lors des élections cantonales de 2009, par leur mobilisation et leur vote les Genevois installés dans le Genevois français avaient fait baisser le score du MCG de -0,67%, ce qui s’est traduit sans doute par un ou deux sièges en moins pour le MCG. Ce qui a fait basculer le MCG en troisième position derrière les Verts et leur a couté quelques responsabilités dans le parlement cantonal.

Au contraire par leur vote les Genevois installés dans le Genevois français ont augmenté les scores des Verts, des Socialistes et du PDC. Leur vote n’a pas eu d’effet sur les scores des autres partis.

Pour l’instant l’effet électoral est encore modeste. Mais il ne peut que croitre à mesure que Genève expulse les jeunes ménages genevois dans le Genevois français faute de construire assez de logements. L’effet peut être encore plus important lorsque tous les suisses et doubles nationaux s’inscriront dans une commune Genevoise et renouvelleront leur inscription tous les 4 ans comme nécessaire. L’effet sera encore plus considérable lorsque les Suisses installés en France sauront qu’ils peuvent aussi voter dans leur dernière commune de résidence dans le canton de Genève et pas seulement dans leur commune d’origine dans un canton où ils n’ont jamais mis les pieds depuis plusieurs générations.

A terme, un parti ou deux pourrait perdre ou gagner le quorum selon sa capacité à prendre en compte le point de vue des Suisses contraints à s’exiler dans le Genevois français.

Pour tout renseignement sur les démarches à suivre pour les Suisses de l’étranger qui souhaitent voter à Genève, vous trouverez toutes les indications sur le site du canton de Genève.

Le canton de Genève n’accorde pas le droit de vote aux Suisses de l’étranger pour le vote communal. Dommage, certains Genevois aurait pu dire à leur ancien Maire ce qu’ils pensent de leur politique de pénurie de logement.  Certains Suisses contraints à l’exil auraient pu faire comprendre à certains Maire l’absurdité de leur mesure de limitation de la circulation et du stationnement alors qu’ils refusent de densifier pour développer les réseaux de transport en commun.

A l’opposé les français de l’étranger – et double nationaux - peuvent s’inscrire sur les listes électorales d’une commune de France. Ils sont 231 sur les listes electorales de Saint Julien, dont 210 résidant à Genève et 43 qui ont participé aux dernières élections municipales (1,2% des votants). Les Français de l’étranger peuvent s’inscrire soit dans leur commune de naissance, une commune où ils ont eu un ailleul d’inscrit, leur dernière commune de résidence, une commune où ils paient des impôts locaux depuis plus de 5 ans ou encore une commune où ils ont un parent au 4ieme degré inscrit (mari, femme, père, mère, frère, sœur, oncle, tante ou cousin) – ça laisse pas mal de choix. Cela leur permet de voter dans cette commune pour tous les scrutins locaux (municipales, cantonales, régionales, européennes). Pour les scrutins nationaux (présidentielles, référendum et aussi maintenant législatives) ils peuvent soit voter au Consulat soit dans leur commune de rattachement. Dans les communes du Genevois français les Français de l’étranger aussi pourront bientôt faire basculer une élection.

A l’image de notre agglomération les corps électoraux aussi deviennent double nationaux.

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jeudi, 12 août 2010 | Lien permanent

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