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vendredi, 24 février 2017
Je ferai tout pour aider #Macron
J'ai souhaité la candidature de François Bayrou. Maintenant que le paysage se clarifie, en tant qu'européen, libéral et social, je soutiens résolument la candidature d'Emmanuel Macron. L'apport des valeurs, des convictions, de l'histoire et de l'expérience de François Bayrou complètent utilement la modernité et les idées iconoclastes d'Emmanuel Macron.
Je suis avant tout en faveur d'une grande coalition à même de mettre un terme définitif aux ruines d'une UMP qui se nombrilise et d'un PS qui se marginalise et qui ont ensemble tant handicapé le débat public français ces 30 dernières années. Faut-il rappeler que ces deux partis incapables de travailler ensemble à l'avenir de la France ont pourtant été capables à Saint Julien de s'entendre à plusieurs reprises pour préserver leurs intérêts électoraux communs. A St Julien, comme un peu partout en France.
Je suis favorable à ce qu'il soit mis un gigantesque coup de ménage à une classe politique nationale qui a cautionné les dérives illégales de Nicolas Sarkozy comme celles de François Fillon, sans parler de tout ce qui se passe à l'échelle départementale et que je dénonce régulièrement depuis plusieurs années.
Je suis favorable à ce qu'une large coalition au service de l'intérêt général succède à ce duopole préoccupé exclusivement de ses invectives sectaires partisanes. Il me semble qu'il est préférable que ce gigantesque coup de balai soit fait par des démocrates plutôt que par des national-socialistes. C'est sans doute pour nous démocrates notre dernière chance pour mettre ce coup de balai avant qu'il ne soit pas mis par d'autres.
Ma détermination et ma conviction sont sans bornes. J'aurai dans cette campagne beaucoup plus de détermination que ceux qui se sont battus contre les fraudes de Sarkozy et qui aujourd'hui cautionnent sans vergogne celles de Fillon ; qui ont défendu l'idée d'un effort national partagé et qui aujourd'hui défendent sans sourciller l'idée que cet effort ne serait pas partagé par ceux qui la préconisent. J'aurai beaucoup plus de détermination que ceux qui ont défendu l'alliance nationale pour la France préconisée par Juppé et se résolvent aujourd'hui à défendre l'idée d'un affrontement national par une réforme imposée d'autorité par une petite minorité. Je serai beaucoup plus déterminé que ces sarkozistes jusqu'au bout de leur verni à ongle qui ont enduré la dénonciation constante des fraudes, des conférences payées, des crimes et des délits du sarkozisme et qui aujourd'hui soutiennent sans états d'âme les emplois fictifs et les honoraires d'AXA et de FIMALAC.
Ma détermination sera incomparable par rapport à ceux qui ont passé cinq ans à lutter contre les frondeurs du PS et du jour au lendemain les cautionnent. Ma détermination sera sans commune mesure par rapport à ceux qui ont défendu l'idée d'une sociale démocratie réformiste et qui aujourd'hui défendent l'idée des lendemains qui chantent ou plutôt déchantent.
Ma détermination sera sans limite comparée à tous ces européens et ces humanistes de gauche et de droite qui aujourd'hui soutiennent des candidats frileux sur la construction européenne et sur la nécessité de mieux préparer la France à l'ouverture au monde.
Oui, comme François Bayrou, je ferai tout pour aider Emmanuel Macron et pour notre avenir à tous, je vous engage à en faire de même. Je ferai tout pour contribuer à cette nouvelle majorité présidentielle à même de remettre la France d'aplomb.
J'en appelle aux centristes et aux humanistes de droite qui se sont reconnus dans les discours de Juppé et de NKM pour qu'ils cessent de servir de force d'appoint à un projet rétrograde et rejoignent cette nouvelle future majorité. J'en appelle aux sociaux démocrates réformateurs qui se sont reconnus dans les discours de Valls pour qu'ils cessent de servir de force d'appoint pour des rêves utopiques et dangereux qu'ils ne partagent pas, afin qu'ils rejoignent cette majorité nouvelle, suffisamment large pour changer le pays et le remettre sur les rails.
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lundi, 20 février 2017
St Julien-en-Genevois adhère à l'Agence France Locale
Après la crise financière de 2008, la réglementation bancaire a été durcie pour garantir une plus grande solidité du système bancaire. En particulier, les banques devaient s'assurer de ratio de solvabilité. Cela les incitait à privilégier des catégories de clients dont les dépôts et les emprunts étaient en rapport. Ce n'est pas le cas des collectivités locales qui empruntent aux banques mais déposent leurs liquidités au Trésor Public, afin de les mutualiser et d'en garantir la disponibilité.
Pendant plusieurs années, les communes ont eu le plus grand mal à emprunter pour financer leurs projets. Une seule banque acceptait alors de financer St Julien et à ses propres conditions. C'est ainsi que la commune a du s'endetter à des taux fixes moyens de 4,58%. Des emprunts qui coûtent près de 500'000 euros par an à la commune comparés aux taux variables qui se situent à 0,065%. Ces emprunts ont de telles clauses, que pour les renégocier la commune devrait d'abord payer l'intégralité des intérêts restants dus. La dépendance de St Julien au banques pour ses financements nous coûte cher en taux d'intérêts.
Elle coûte cher également en terme de risque de liquidité. En mai 2014, à peine 5 semaines après les élections, la commune ne disposait pas des liquidités nécessaires pour payer les agents à la fin du mois. Une situation due à une ligne de trésorerie gigantesque de 5 millions souscrite juste avant les élections afin de limiter au maximum l'endettement communal avant les élections municipales.
Nous avons alors fait appel à la banque traditionnelle de la commune, mais qui n'a pas souhaité ouvrir une nouvelle ligne de trésorerie après celle de 5 millions qui venait d'être ouverte quelques mois auparavant. La commune a donc frisé le défaut de paiement. Nous avons pu nous sortir de cette situation grâce à la SEMCODA qui a, en urgence, accéléré l'achat de l'ancienne gendarmerie. Le notaire a donné l'instruction de virement à la commune par téléphone depuis mon bureau immédiatement après la signature de l'acte. Les salaires ont ainsi pu être versés aux agents deux jours plus tard. Les trois mois de répits que cela a apporté à la commune ont permis entre temps de négocier une nouvelle ligne de crédit avec une autre banque. On appelle cela le risque de liquidité : c'est le risque pour une commune de ne pas obtenir les financements nécessaires au moment où elle en a besoin, alors même qu'elle travaille sur des projets depuis de longues années.
Pour améliorer notre pouvoir de négociation vis-à-vis des banques et pour réduire le risque de liquidité pour la commune, nous avons proposé au conseil municipal d'adhérer à l'Agence France Locale pour un coût de souscription du capital de 122 000 euros sur trois ans. L'Agence France Locale est une banque dont les seuls actionnaires sont des collectivités locales. L'Agence France Locale emprunte directement sur les marchés financiers comme le ferait une banque et prête aux collectivités adhérentes.
A tout moment, la commune peut demander à l'Agence France Locale une quotation d'un emprunt ou d'une ligne de trésorerie. Cela augmente favorablement notre position de négociation et notre indépendance vis-à-vis des banques. Une collectivité adhérente m'indiquait qu'ils étaient en pleine négociation d'un nouvel emprunt lorsqu'ils ont adhéré et que les propositions des banques ont été réduite de 0,26% dès qu'elles ont appris l'adhésion de la collectivité à l'Agence France Locale. D'après mes calculs il suffit de 0,20% de baisse sur les taux pour couvrir le coût de la souscription au capital de l'Agence France Locale.
Au delà, du coût des emprunts, la couverture du risque de liquidité est importante également. St Julien est engagée dans la réalisation de deux nouvelles écoles. Nous avons déjà neuf classes de retard, et les enfants et les enseignants ont besoin de ces nouvelles écoles au plus vite. Les appels d'offre seront lancés début mars. Il est sain que ces écoles soient financées en partie par de l'emprunt afin que les habitants des 30 prochaines années contribuent aussi au financement de cet équipement public. Mais d'ici à la souscription d'un emprunt, l'actualité politique et financière nationale et mondiale nous réservera de nombreuses surprises. Il est probable que nous n'ayons pas de difficulté à emprunter, mais il est également possible que les banques aient d'autres contraintes à gérer lorsque la commune aura besoin d'emprunter. La commune a besoin d'une solution de financement alternative si les banques ne souhaitaient à nouveau plus prêter aux communes. Grâce à l'adhésion à l'Agence France Locale, la commune pourra toujours emprunter directement sur les marchés financiers pour financer les écoles.
Cette adhésion intervient à un moment important pour la commune. Le programme d'économies étant désormais bouclé, St Julien a retrouvé des capacités d'autofinancement importantes. La commune est désormais en ordre de marche pour pouvoir investir pour remettre ses bâtiments, sa voirie et ses infrastructures à niveau, tout en finançant les deux projets les plus importants de son histoire : l'accès ouest et les deux écoles des Jardins de l'Europe. Nous estimons que la commune devra emprunter entre 6 et 8 millions d'euros pour financer les écoles sans réduire ses investissements courants. Autant que ces emprunts soient bien négociés.
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dimanche, 19 février 2017
Quand les postures prennent le pas sur les valeurs, la politique n'a plus aucun sens
A quelques jours d'intervalle, les conseils municipaux de St Julien et d'Annemasse ont adopté la majoration de la taxe d'habitation pour les résidents secondaires. Des délibérations dénoncées à St Julien par la gauche et à Annemasse par la droite !?!
J'ignore les motivations de la municipalité d'Annemasse, mais elles sont sans doute proches de celles de St Julien :
- lutter contre la fraude massive à la résidence secondaire qui concerne près de 10% des habitants et conduit à une perte de recettes communales d'environ 1 million d'euros par an,
- améliorer la comptabilisation des résidents dans la commune afin d'assurer une dotation de moyens publics adéquate (une famille de résident secondaire étant comptabilisé comme un seul et unique habitant),
- inciter les propriétaires de résidences secondaires à remettre sur le marché leur logement sous occupé afin de réduire la pression sur les prix.
A St Julien, cette majoration de la taxe d'habitation pour les résidents secondaires se couple d'une baisse des taux pour les résidents principaux. Enfin, avec la majoration, les résidents secondaires de St Julien paieront un taux similaire au taux moyen constaté en France dans les communes de taille comparable. Bref une décision de bon sens. Une décision soutenue autant par les citoyens soucieux de l'application des lois et d'équilibre des finances publiques, que ceux soucieux de justice sociale.
Prétendant défendre des valeurs différentes, la gauche de St Julien et la droite d'Annemasse ont défendu les mêmes positions avec les mêmes arguments. Elles ont toutes deux reproché aux municipalités en place de s'en prendre aux fraudeurs, de stigmatiser les résidents secondaires et d'utiliser l'impôts pour les inciter à se régulariser. (Oui et alors quel est le problème d'inciter fiscalement au respect des lois ?). Paresseusement engoncés dans leurs postures d'opposition, elles en oublient les valeurs qu'elles sont censées défendre.
Dans un argumentaire loufoque, travaillé ostensiblement avec mon prédécesseur qui semble s'ennuyer, l'opposition de gauche de St Julien nous a reproché de baisser les impôts pour les habitants, et de dépenser par cette baisse d'impôts une recette susceptible de disparaitre avec la réduction de la fraude... en proposant aussi sec, qu'elle soit dépensée par une augmentation du budget de subvention aux associations pour accorder des subventions à des associations qui n'en avait pas fait la demande ! Décidément, l'opposition de gauche ne s'est pas beaucoup préoccupée de logique et de cohérence dans son argumentation. Manifestement, ce qui ennuyait le plus l'opposition de gauche de St Julien était la possibilité que les habitants soient reconnaissants d'une baisse d'impôts de 15 euros par famille à laquelle elle craignait de n'être pas associée. Montrant ainsi qu'elle se préoccupe plus de ses propres intérêts électoraux que de l'intérêt général des habitants.
La politique en France n'a décidément plus aucun sens lorsque les uns et les autres cessent de réfléchir en fonction de leurs valeurs et se contentent de s'opposer. Comme j'ai eu l'occasion de le dire lors des vœux aux habitants, lorsque la droite se contente de critiquer la gauche et la gauche se contente de critiquer la droite, c'est la République qu'elles détruisent, manifestement avec grand succès !
Bien sûr certains citoyens comprennent plus facilement ces postures absurdes d'opposition stériles que des réflexions fondées à l'aune des valeurs.
Mais sur la durée, nous aurons besoin d'un débat public à nouveau fondé sur les valeurs au service de l'intérêt général.
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mardi, 14 février 2017
Libres et responsables de nettoyer les écuries d'augias de la République
Depuis quelques semaines, nous autres élus locaux sommes en colère. Nous consacrons énormément de temps au service de l'intérêt général. A titre personnel, je passe environ entre 45 à 65 heures par semaines au service des collectivités. Depuis que je me suis engagé dans l'action publique, mes revenus ont été divisés environ par trois. Je ne m'en plains pas, c'est un choix, que j'assume car je préfère travailler au service des gens qu'à des intérêts privés. Cependant, nous sommes interpellés par les affaires, comme l'affaire Fillon. Nous savons bien que sous couvert de "tous pourris", nous sommes inclus dans le même panier. La semaine dernière de passage sur un marché, un commerçant m'a interpelé "vous avez du courage à vous montrer aujourd'hui", pourtant qu'ai-je à voir avec l'affaire Fillon ?
Beaucoup de mes collègues affirment que nous n'avons rien à voir avec ces dérives. Je pense au contraire que nous les avons trop longtemps cautionnées par nos silences. Pas seulement nous élus locaux, mais aussi nous citoyens, journalistes et procureurs.
Je considère que nous sommes tous collectivement responsables de l'affaire Fillon et de nombreuses autres dérives. Faute d'avoir utilisé de notre liberté de nous informer, nous portons aussi une part de la responsabilité de ces dérives.
Qui parmi nous lis avec attention les rapports des cours des comptes et interpelle ses élus ? Qui parmi nous épluchent les comptes administratifs ? Qui adhère à une association de contribuables et demandes des comptes sur l'utilisation des fonds publics ? Qui exprime l'exigence de la transparence et veille à son application ? Qui parmi nous saisi la Commission d'Accès aux Documents Administratifs lorsque des documents qui devraient être publics ne le sont pas ? Qui demande à voir les rapports d'analyse des offres des marchés publics accessibles à tout citoyen ? Qui s'assure que les subventions sont attribuées en fonction d'intérêts généraux ? Qui milite pour la suppression des enveloppes parlementaires, héritage de pratiques féodales ?
Nous autres citoyens, élus locaux, journalistes, avons tous fait preuve de complaisance face à ces dérives.
Il est d'ailleurs hallucinant de constater que les errements de François Fillon qui datent d'il y a longtemps, n'avait fait l'objet d'aucune enquête, d'aucun citoyen, d'aucun parti politique, d'aucun média... et je dirai même d'aucune agence de services secrets français ou étranger qui aurait voulu vérifier les leviers de pression sur un premier ministre en exercice. Cela en dit long sur notre incapacité collective à contrôler l'utilisation des fonds publics.
Sommes nous réellement curieux et intéressés à faire table rase de ces dérives lorsque la presse s'en fait l'écho ? Ou comme les militants LR ces jours-ci, préférons-nous ne pas nous salir les mains dans le cambouis des écuries d'Augias de la République ?
A titre personnel, au sujet des marchés publics du Conseil Général ou de l'utilisation d'emplois publics pour la campagne, j'ai pu constater l'embarras de mes collègues Conseiller Généraux, d'élus locaux, du parquet et même de la presse locale qui préférais ignorer les faits plutôt que de s'en saisir. "Cachez ces dérives que je ne saurai voir". Je considère que nous sommes tous co-responsables de ces dérives lorsque, collectivement, élus, citoyens, procureurs, nous les tolérons par notre silence collectif gêné.
Pour ma part, je considère qu'un citoyen qui n'a jamais lu un rapport de la cour des comptes est aussi partiellement responsable de l'affaire Fillon. Un élu local qui n'a jamais demandé de comptes à ses sénateurs sur ses permanences, ses revenus et ses assistants parlementaires est aussi partiellement responsable de l'affaire Fillon. Un journaliste et un procureur qui n'ont jamais donné suite aux informations transmises sont aussi partiellement responsables de ces dérives.
Bien sûr, cette responsabilité collective partagée, n'exonère en rien ceux qui se sont rendus coupables de ces dérives.
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jeudi, 09 février 2017
Il est nécessaire que François Bayrou soit Président de la République
J'ignore quelle sera sa décision. Je ne l'appelle pas à se présenter tant il s'agit d'une décision personnelle. Je n'ai jamais cru à l'homme providentiel. Cependant, au vu du marasme politique actuel, je suis chaque jour un peu plus convaincu que la candidature de François Bayrou et son élection sont nécessaires pour la France.
Nous avons besoin d'un Président de la République qui a une colonne vertébrale de valeurs. Les valeurs, ça ne se proclame pas en six mois, cela s'éprouve au travers d'un chemin de vie fait de sacrifices personnels : chacune des défaites de François Bayrou a été l'occasion pour les Français de mesurer qu'il a, à chaque fois, choisi la vérité pour le France plutôt que le confort d'une élection. Pendant que François Bayrou énonçait des vérités aujourd'hui confirmés par tous, Macron était au service d'un Hollande dont il dénonce aujourd'hui les limites, et Fillon au service d'un Sarkozy dont il dénonce aujourd'hui toutes les dérives.
J'ignore où était Emmanuel Macron lorsqu'il a fallu convaincre pour la monnaie unique, pour le traité constitutionnel européen ou lorsqu'il fallait dénoncer les dérives de Nicolas Sarkozy et les mensonges électoraux de François Hollande. Chez Rothschild ou dans des cabinets ministériels ? Je sais que François Bayrou était au front.
Nous avons besoin d'un homme qui rassemble. Pas uniquement, et avec tout le respect que je leur porte, pas uniquement les désespérés d'un parti socialiste à la dérive ou les ambitieux attirés par la vague, rassemblés par l'instinct grégaire comme les gouttes d'eau forment des flaques après la pluie. Il nous faut un candidat qui rassemble des hommes et des femmes forts de valeurs, plein d'espoirs et de détermination à œuvrer ensemble à l'intérêt général dans le respect des valeurs respectives. La politique est affaire de valeurs, ce ne sont pas les valeurs des affaires.
Par les temps qui courent, il nous faut un homme d'expérience, solide, près à affronter le gros temps qui s'annonce de San Francisco à Pyongyang, de Moscou à Pékin, de Londres à Ankara. Un homme d'expérience qui a observé de côté un système qu'il dénonce apportera bien plus de renouveau que ceux qui se sont complus à en fouler les tapis et les salons dorés.
Il nous faut un homme qui ne dépende que du peuple. Comment faire confiance à un candidat qui devra tout à Axa ou Fimalac ? Comment faire confiance à un autre dont la candidature telle une bulle, a été lancée par une avalanche de Une d'hebdomadaire comme l'ont été avant lui Royal et Sarkozy ? Un candidat ce n'est pas un lancement de produit ! Un Président de la République est là pour servir le peuple et pas pour servir des intérêts médiatiques ou économiques.
Il nous faut un homme capable de repenser les institutions pour en avoir dénoncé tous les travers depuis 20 ans, plutôt que des candidats qui les ont acceptées, servies et confortées. La République est à bout de souffle, seul François Bayrou peut la changer avant qu'elle ne s'effondre. Est-ce notre dernière chance de sauver la République ?
Il nous faut un candidat qui ne s'est jamais targué d'être parfait, mais qui n'a jamais été pris en défaut malgré son courage et les ennemis que sa liberté de parole lui à apporter. Depuis le temps qu'il emmerde les Bouygues, les Dassault et les Lagardère qui nous ont infligé Sarkozy pour mieux en vivre, s'il avait quelque chose à se reprocher, tout le monde le saurait.
Il nous faut un candidat qui soit capable de dire la vérité sur la situation de la France et puisse porter un projet d'espoir de s'en sortir. Nous n'avons pas besoin d'un candidat qui se contente de proposer des évidences "contre le gaz de schiste", "contre la guerre" ou "pour l'emploi". Coppé pour une fois a raison : "c'est du niveau la pluie ça mouille". La situation du pays nécessite autre chose qu'un apprenti météorologue.
Il nous faut un candidat qui puisse gouverner la France avec le peuple et pas contre lui ou sans lui !
Pour toutes ces raisons, je souhaite la candidature et l'élection de François Bayrou.
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mercredi, 08 février 2017
Penelope et l'agenda de Laura Vachez au Conseil Général de Haute-Savoie
Dans les affaires d'emplois fictifs, il est difficile de prouver qu'une personne payée par une collectivité sur fonds publics a travaillé à des intérêts privés. Il faut pour cela pouvoir disposer de son agenda.
Il se trouve qu'il y a deux ans, je suis tombé par hasard, ouvert sur un bureau lui-même ouvert, sur l'agenda d'un agent du conseil général de Haute-Savoie sur lequel était indiqué tout le temps occupé par la campagne électorale du Président du Conseil Général. J'ai fait une copie de l'agenda que j'ai transmise au procureur de la république d'Annecy.
L'agent concerné, Laura Vachez, a porté plainte contre moi pour vol d'agenda. Une plainte plutôt curieuse puisque la dernière fois que j'ai vu cet agenda, précisément, je le lui remettais en main propre, et qu'une des moindres responsabilité d'un élu c'est précisément le contrôle des administrations. J'aurai pu porter plainte en diffamation, mais j'ai estimé que les forces de l'ordre et la justice avaient des affaires plus sérieuses que de régler des questions d'amour propre des élus.
A posteriori, je pense avoir eu tort. Il n'était pas question de mon amour propre, mais bien de la perception de la probité des institutions publiques par les habitants. A force d'être répétés par un Président de Conseil Général et une Député, et aussi absurde que soit l'accusation, j'ai constaté a posteriori que de nombreux habitants ont réellement cru que j'avais volé un agenda. La prochaine fois que je ferai l'objet d'une telle attaque, je porterai plainte en diffamation - je m'en excuse par avance auprès des forces de l'ordre et de tous ceux qui essaient tant bien que mal de faire fonctionner la justice en France.
Je n'ai jamais eu aucune nouvelle de la plainte pour vol d'agenda qui n'a donné lieu à aucune procédure. Je suis innocent de l'accusation de vol d'agenda.
S'agissant du contenu de l'agenda, une enquête était en cours. Laura Vachez a été entendue. Un collègue de Laura Vachez m'a affirmé qu'elle-même avait indiqué avoir confirmé sur procès verbal le contenu de l'agenda, c'est à dire d'avoir travaillé de manière très importante à l'organisation de la campagne électorale au frais du contribuable.
Si un tel procès verbal existe, et si ce procès verbal avait été communiqué par le parquet à la commission nationale de contrôle des comptes de campagne et des financements politiques, l'élection aurait été annulée et le Président du Conseil Départemental ainsi que la Député aurait été déchus de leurs mandats et condamnés à des peines d'inéligibilité. Il aurait fallu pour cela que je dépose un recours contre l'élection ou que le parquet d'Annecy transmette cette pièce à la commission des comptes de campagne ou encore diligente une enquête pour financement illégal d'une campagne électorale. Je n'ai pas déposé de recours car je faisais confiance dans nos institutions publiques. J'adopterai sans doute une autre approche à l'avenir.
A ce jour, je n'ai pas eu de nouvelles de l'enquête sur l'utilisation des moyens publics à des fins électorales. Je demeure convaincu que notre exigence collective doit être renforcée à tous les niveaux et à tout moment, pas seulement lorsqu'il y a des scandales pendant les élections présidentielles.
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mardi, 07 février 2017
A St Julien-en-Genevois, même quand on achète du PQ on fait attention à vos impôts
L'an dernier le service de la commande publique a passé une quarantaine de marchés publics.
La commande publique est soumise au code des marchés publics. Loin d'être lourd, le code des marchés publics est plein de bon sens : il impose de faire connaitre les marchés par de la publicité, d'être clair sur les critères de jugement des offres et de soumettre le rapport d'analyse des offres à une commission d'élus représentative de toutes les listes du conseil municipal.
En 2016, les marchés publics de la commune nous ont permis d'améliorer significativement l'efficacité de la dépense publique : c'est à dire l'efficacité de l'utilisation de vos impôts.
- Le renouvellement du marché de restauration scolaire nous a permis d'améliorer considérablement la qualité des repas pour le même coût pour les contribuables. Depuis la rentrée, les repas servis sont principalement mangés par les enfants qui les apprécient plutôt que de finir largement dans les poubelles. Les enfants mangent mieux et nous économisons sur les déchets. Les contribuables paient le même prix.
- Nous avons renouvelé le marché de transport scolaire. Pour la même prestation, nous avons fait 16 000 euros d'économies annuelles pour le contribuable. Soit un peu plus de 2 euros par famille et par an.
- Dans le cadre d'un groupement de commande avec Viry, nous avons renouvelé le marché d'entretien des espaces verts - l'entretien des espaces verts est partiellement sous traité - ce qui nous a permis de bénéficier d'une baisse des prix unitaires de 4%.
- Nous avons renouvelé les délégations de service public pour le cinéma et le stationnement. Pour le cinéma, l'économie s'élève à 15'000 euros par an pour les contribuables, pour le stationnement, l'économie s'élève déjà à plus de 50'000 euros.
- Nous avons renouvelé les marchés de plantes annuelles et bisannuelles et de produits phytosanitaires. L'économie pour les contribuables s'élève à 7'000 euros.
- En groupement de commande avec les communes de Valleiry, Collonges sous Salève et la CCG, nous avons passé un marché de fournitures administratives, scolaires et de consommables informatiques qui nous a permis d'obtenir des prix inférieurs de 30% par rapport à ce qui se pratiquait dans le passé, lorsque nous passions des commandes au coup par coup. Cela représente environ 50'000 euros d'économies !
- Nous avons passé un marché de fourniture d'essuie-mains et de papier hygiénique sur quatre années qui nous a permis de réduire les coûts de 7'000 euros... sans rien compromettre à la qualité !
A chaque fois nous veillons à annoncer le plus largement possible aux entreprises sur nos marchés publics. Nos critères de jugement sont transparents dans les règlements de consultation. Les attributions sont décidées collégialement avec les minorités dans le cadre de la commission d'appel d'offres ou de la commission d'attribution.
Nous rejetons les pratiques que j'ai pu observées au conseil général de Haute Savoie où les formules de prix changent de manière très "opportunes" et ont pour effet de favoriser des entreprises dirigées par des amis, où les élus sont associés de manière sélective, mais jamais pour les marchés de la communication, où les rapports d'analyse des offres de sont parfois très surprenants !
Nous pensons qu'une bonne commande publique doit être précisément publique, transparente et juste pour garantir une meilleure utilisation de vos impôts.
Depuis le 1er janvier, le service de la commande publique de la ville est mutualisé avec la communauté de communes et la commune de Collonges-sous-Salève. Il est ouvert aux autres communes. Nous espérons ainsi multiplier les groupements de commande entre les communes et améliorer encore l'efficacité de la commande publique dans le Genevois. Chaque euro ainsi économisé pourra être investi au service des habitants.
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dimanche, 05 février 2017
St-Julien-en-Genevois porte à 60% la majoration de la taxe d'habitation pour les résidents secondaires
Mercredi, nous proposons au conseil municipal de porter à 60% la majoration de la taxe d'habitation pour les résidents secondaires. En moyenne, cela représente une majoration supplémentaire de près de 200 euros par famille concernée. Il est par ailleurs proposé de redistribuer aux résidents principaux les deux tiers des recettes supplémentaires générées, soit une baisse d'impôts d'environ 15 euros en moyenne pour les habitants. Le supplément de recettes pour la commune s'élève ainsi à 70 000 euros (à comparer à 5,8 millions d'euros de recettes fiscales).
Il y a actuellement environ 800 foyers de résidents secondaires à St Julien, soit près de 10% des logements. Une situation difficilement compréhensible au vue de la pression foncière.
Cette majoration a pour objectif d'inciter les résidents secondaires à choisir St Julien comme résidence principale ou remettre leur bien sur le marché pour des résidents principaux.
Cela permettra :
1) d'accroitre les recettes de fonds frontaliers. Bien que 400 nouveaux frontaliers se soient déclarés au cours des deux dernières années, nous estimons qu'il y a encore plusieurs centaines de frontaliers non déclarés dans la commune. La proportion de plaques suisses aux douanes le matin est passée de 30% à 20% mais il en reste encore 20% (dont probablement environ la moitié de voitures professionnelles).
2) d'améliorer la fiabilité des données démographiques à la base du calcul des moyens publics. Dans les données démographiques, les résidents secondaires sont comptabilisés comme une seule personne quelques soit le nombre de personnes dans la famille. En moyenne, on compte pourtant 2 personnes par familles. Avec 800 résidents secondaires, il y a donc environ 800 habitants qui ne sont pas comptabilisés à St Julien. Cela a un impact considérables sur les moyens publics alloués à la commune : gendarmes, pompiers, dotations de fonctionnement. En incitant les résidents secondaires à se déclarer en résidents principaux, nous permettrons que St Julien soit doté des moyens publics correspondant à sa population réelle.
3) d'inciter des propriétaires de résidences secondaires à mettre leur bien sur le marché pour des résidents principaux. Alors que la pression foncière conduit les promoteurs à multiplier les chantiers, il semble plus pertinent de veiller à ce que les logements secondaires sous occupés ainsi que les logements vacants soient utilisés avant de construire des logements supplémentaires. Or à ce jour, à St Julien on compte près de 10% de logements vacants et près de 10% de logements secondaires !
Concrètement, pour échapper à cette majoration, il suffira aux résidents secondaires de déclarer leur logement à St Julien comme lieu de leur résidence principale lors de leur déclaration d'impôt (et de se déclarer en tant que frontalier auprès de la commune), ou de louer leur logement.
Certaines personnes seront exonérées de cette majoration lorsque la résidence secondaire est rendue obligatoire pour des raisons extérieures à la volonté de la personne : résidence professionnelle, résidence en EHPAD... Il faudra qu'ils en fasse la demande auprès des services fiscaux avant le 31 décembre 2017.
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mercredi, 01 février 2017
La lutte contre les déchets sauvages à Saint-Julien
Depuis septembre, nous sommes confrontés à une multiplication des déchets sur la voie publique, en particulier aux abords des logements nouvellement livrés et aux abords des points d'apport volontaires.
Les agents de la voirie ont été particulièrement sollicités et le sont encore. Cela leur prend énormément de temps, pour une tâche qui ne leur revient pas. Du coup, ils sont moins disponibles pour les missions qui sont les leurs d'entretien de la voirie et des espaces verts. Il est de la responsabilité individuelle de chacun de déposer ses déchets dans des containers. Les agents n'ont pas pour mission de ramasser les déchets abandonnés. Pour vivre dans une ville propre, nous devons collectivement refuser de laisser certains d'entre nous abandonner leurs déchets sur la voie publique.
Nous avons également été confrontés à la défaillance d'une entreprise pendant les fêtes de noël. Un congé de fin d'année couplé à un arrêt maladie dû à la grippe a empêché une entreprise de mettre en œuvre les collectes habituelles en pleine période de fête propice aux déchets. Il a fallu plusieurs semaines pour rattraper le travail.
Aux abords des nouveaux logements, certaines entreprises et certains habitants peu scrupuleux abandonnent des déchets volumineux sur la voie publique plutôt que de les amener en déchetterie à Neydens comme il est de leur responsabilité. N'hésitez pas à signaler ces comportements auprès de la police municipale. Nous veillerons à l'avenir avec les promoteurs à ce que des bennes soient laissées à disposition des nouveaux résidents jusqu'à la livraison des derniers logements.
Nous sommes aussi confrontés à des infractions au stationnement qui empêchent les camions de relever les déchets. En particulier chemin du loup, avenue de Ternier jusqu'à récemment, au hameau de Ternier, dans le quartier des jardins de l'Europe ou encore à la résidence sociale avenue de l'industrie. Si vous observez un automobiliste stationner devant un point de tri, dites-lui amicalement que son stationnement empêche l'enlèvement des ordures et dégrade tout le quartier. Pour notre part, nous multiplierons les dispositifs empêchant ce stationnement comme cela a été fait avenue de Ternier et un arrêté prévoira des amendes à 135 euros pour ces infractions.
Il arrive souvent que les déchets soient amoncelés aux abords des containers alors que ces derniers sont vides ou presque. Il suffit qu'un habitant laisse une poubelle à côté et les suivants pensent que le container est plein. Les déchets se multiplient aux abords et ne sont pas ramassés. Il faut veiller à mettre vos déchets dans les containers. Avenue de Ternier, il n'est jamais arrivé que les containers soient pleins lors du ramassage ! Si cela arrivait un jour, il faut aller à un autre point de collecte. Le plus souvent c'est une simple difficulté à ouvrir le container ou un sac qui obstrue qui incite un premier habitant à laisser un sac à côté... Si vous voyez une ou deux premières poubelles posées à côté, mettez les dans les containers avant que l'épidémie ne commence. Ainsi elles seront ramassées lors du passage du camion.
La commune avec la communauté de communes va multiplier les points d'apports volontaires afin de réduire la pression sur les sites existants et d'améliorer la performance du tri. Nous travaillons avec la Communauté de Communes en charge de l'enlèvement des ordures ménagères et du SIDEFAGE en charge de l'enlèvement des déchets triés et du traitement pour résoudre un à un les problèmes.
Depuis plusieurs mois, la police municipale inflige des contraventions aux personnes qui laissent leurs déchets sur la voie publique.
Nous continuerons ce travail. Cependant, soyons clairs, les agents communaux ont besoin de notre soutien à tous. C'est notre responsabilité collective d'interpeller les habitants qui laissent leurs déchets sur la voie publique. C'est notre responsabilité à tous de veiller à ce qu'aucun déchet ne soit abandonné. C'est notre responsabilité à tous de trier. Pour ma part, je les remercie de leur engagement quotidien à notre service dans la lutte contre les déchets sauvages.
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