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vendredi, 31 mars 2017

#5 On l'a dit, on le fait : des jardins dans les quartiers

Le petit bourg qu'était St Julien n'avait pas besoin de parcs, car la campagne environnante était proche. Maintenant que le bourg est devenu ville, il a besoin de lieux de respiration urbains.

En concertation avec les comités de quartier, nous avons ouvert au public le jardin de la maison David ainsi que le parc de jeu du centre aéré pour les habitants de Cervonnex le week-end.

Par ailleurs, nous avons lancé les marchés pour la réalisation de deux parcs, l'un à côté du parking de Chabloux et l'autre dans le quartier du Puy St Martin. Les travaux seront réalisés en 2018.

Nous avons travaillé avec la Sous Préfecture sur un projet d'ouverture au public d'une partie du jardin de la Sous Préfecture. Alors que l'Etat veille à la consommation foncière de l'urbanisme, il met ses actes en concordance avec ses paroles pour veiller à ce qu'un tel espace naturel en cœur de ville ne soit pas privatisé pour les services de l'Etat.

Nous avons été la première commune de Haute-Savoie a créer une zone d'espaces verts urbains qui permet de sanctuariser les futurs parcs de la ville. L'espace vert situé devant l'Escalade a ainsi pu être sanctuarisé.

Enfin, dans le cadre du projet des écoles des jardins de l'Europe, un parc scolaire qui sera ouvert au public le week-end sera réalisé. Les travaux devraient pouvoir commencer dès l'été 2017 (en l'absence de recours contentieux).

Petits à petits, les poumons verts de St Julien commencent à respirer. Parce que ce que nous avons dit sur les jardins dans les quartiers est important pour nous, nous le réalisons.

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jeudi, 30 mars 2017

#4 On l'a dit, on le fait : un coeur de ville convivial

St Julien s'est construit au départ comme une ville-rue. Elle doit se transformer en ville à vivre. C'est la raison pour laquelle, nous avons placé la réalisation d'un cœur de ville au cœur de notre projet.

En modifiant comme annoncé le plan de circulation de la ville, nous avons réduit le trafic automobile en cœur de ville pour le pacifier. St Julien doit être agréable à vivre et pas seulement un raccourci pour automobilistes en transit. En coordonnant les feux de la gare et du carrefour de Ternier, en modifiant les priorités sur le rond point de l'Arande et en modifiant le sens de circulation dans la Grand'Rue et devant la mairie nous avons incité les automobilistes en transit à rester sur la départementale qui a été conçue pour le transit.

Nous avons par ailleurs lancé "la Place de l'Eté" pour reconquérir de l'espace public pour les habitants et la convivialité. Dans le même esprit, nous avons proposé à tous les commerces qui le souhaitaient d'installer des terrasses. Ces terrasses ont rendu la ville plus conviviale et développé la solidité économique des commerces de convivialité.

L'ancienne boulangerie Lavorel située dans le quartier de la ferronnerie en contre bas de la Grand'rue est désormais en travaux pour rénovation après une vingtaine d'années d'abandon. Les chats et leur urine ne hantent plus le quartier.

Suite à un appel à projet, la commune s'est engagée à céder la maison Hoo Paris à des restaurateurs (dans tous les sens du terme) afin qu'ils rénovent ce bâtiment ancien pour y ouvrir un restaurant gastronomique japonais et un glacier sur le parc qui contribueront à améliorer encore la convivialité du cœur de ville.

Avec le Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et d'Environnement de Haute-Savoie, nos architectes conseils, l'association Cap ou Cap, l'école de Design de Nice et l'école d'Architecture de Grenoble, nous avons lancé une démarche large d'innovation et de concertation sur l'aménagement d'un cœur de ville. Ce travail se traduira dans les prochaines semaines par un dialogue compétitif qui sera proposé au prochain conseil municipal pour synthétiser ce travail de manière opérationnelle.

Petit à petit, on sent le cœur de St Julien commencer à battre.

Parce que ce que nous vous avons dit que le cœur de ville est important pour nous, nous le mettons en œuvre.

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mercredi, 29 mars 2017

Sur l'enfance et le scolaire, on en a même fait plus !

Au delà de nos engagements de campagne électorale, nous avons également mis en place un projet éducatif de territoire qui a permis de mieux nous coordonner avec l'ensemble des partenaires éducatifs.

Nous avons veillé à améliorer la mixité sociale dans les écoles. Nous avons refusé d'être spectateurs devant ce que certains appellent à St Julien "l'école des riches et l'école des pauvres". Nous avons modifié la carte scolaire pour que les enfants de St Julien puisse grandir les uns avec les autres et pas coupé de la société française, ni dans un sens ni dans l'autre. Les premiers effets très positifs et très encourageants de cette mixité sociale se font déjà sentir et s'étaleront progressivement sur les 6 prochaines années.

Nous avons également mis en place une nouvelle convention avec la Présentation de Marie afin d'améliorer également la mixité sociale dans le privé avec un effet induit positif sur les établissements publics.

Nous avons ouvert le centre de loisir de Cervonnex le mercredi matin pour accueillir les enfants de la Présentation de Marie qui n'ont pas cours. Nous avons ouvert un accueil de loisir pour les plus jeunes au mois de juillet.

Nous avons mis en place un accompagnement à la scolarité pour 90 enfants et nous mettons en place actuellement un Programme de Réussite Educative pour les enfants les plus en difficulté.

Au delà de nos engagements, ces réalisations s'inscrivent dans notre projet et sont fidèles à nos valeurs.

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mardi, 28 mars 2017

#3 On l'a dit, on l'a fait : améliorer les activités périscolaires

Il y a trois ans, les habitants de Saint-Julien ont confié à notre équipe la responsabilité de gérer la ville. Je ferai ici chaque jour un point l'état d'avancement de nos 33 engagements.

Le démarrage des activités périscolaires à St Julien-en-Genevois s'est fait dans la confusion. Plusieurs fois, des enfants ont été égarés, les animateurs avaient un nombre trop important d'enfants confiés, les activités laissaient parfois à désirer. Nous nous sommes engagés à améliorer la qualité des activités périscolaires.

D'abord nous avons pérennisé les postes d'animateurs afin d'attirer des animateurs motivés. Nous avons investit dans leur formation. Nous avons amélioré les taux d'encadrement afin de garantir la sécurité des enfants et de leur donner les moyens d'améliorer la qualité des activités.

Nous avons impliqué les partenaires associatifs dans les activités. Nous avons favorisé l'autonomisation des enfants dans le choix des activités conformément au Projet Educatif Territorial (PEDT) élaboré avec les partenaires.

Par ailleurs, comme nous nous y étions engagés, nous avons mis en place le portail famille pour faciliter les inscriptions. Qui se souvient qu'il y a seulement trois ans, à St Julien les parents devaient prendre une demi journée de vacances toutes les 6 semaines pour faire la queue pour inscrire les enfants au centre aéré ? Une préhistoire qui date d'il y a seulement 3 ans !

Parce que notre parole compte, nous avons fait ce que nous avons dit.

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lundi, 27 mars 2017

#2 On l'a dit, on le fait : ouvrir des classes pour rattraper le retard

Il y a trois ans, les habitants de Saint-Julien ont confié à notre équipe la responsabilité de gérer la ville. Je ferai ici chaque jour un point l'état d'avancement de nos 33 engagements.

Le nombre d'habitants a augmenté de 30% de 2001 à 2014, et pourtant en 15 ans, la commune n'a pas construit une seule salle de classe. Petit à petit, des salles de classes ont été installées dans des salles de science, des salles informatiques et des bibliothèques. "Les nouveaux habitants n'ont pas d'enfants" affirmait sans rire mon prédécesseur qui utilisait l'intégralité des capacités de financement de la commune à la construction d'équipements publics moins indispensables que les écoles. Depuis 2014, ce sont 5 classes supplémentaires qui ont du être ouvertes !?!

Nous avons lancé les marchés et la construction de l'extension modeste de l'Ecole du Puy St Martin et nous avons en parallèle lancé le jury pour la construction de deux nouvelles écoles dans le quartier des jardins de l'Europe. Les trois salles de classe supplémentaire de l'école du Puy St Martin ont pu être livrées en janvier 2016.

Nous avons réalisé une étude détaillée pour prévoir les effectifs scolaires précisément année après année sur des fondement plus solide que les anticipations passées.

Le concours a été lancé avec une première rencontre avec les habitants du quartier, et fait extrêmement rare sur ce type de projet, le conseil municipal a mis en place un comité consultatif rassemblant les riverains, les enseignants, les parents d'élèves et la famille David. Le comité consultatif a pu faire des propositions d'amélioration qui ont été pris en compte à chaque fois que c'était possible.

Le permis de construire des nouvelles écoles a été déposé en juillet 2016, accordé en janvier 2017. Les appels d'offres ont été lancés ce mois-ci. Les marchés seront attribués en juin pour un démarrage des travaux en juillet et une mise en service planifiée pour septembre 2019 (sauf en cas de recours contentieux, indépendant de notre volonté, qui pourrait retarder le démarrage des travaux et donc la livraison de l'école, de la cantine, de la bibliothèque, du jardin scolaire et de la salle de sport).

Parce que notre parole compte, nous faisons ce que nous avons dit !

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dimanche, 26 mars 2017

#1 On l'a dit, on le fait : ouvrir des cantines dans les écoles

Il y a trois ans, les habitants de Saint-Julien ont confié à notre équipe la responsabilité de gérer la ville. Je ferai ici chaque jour un point l'état d'avancement de nos 33 engagements.

Le transport par car jusqu'au restaurant scolaire de Cervonnex prend du temps de pause aux enfants, coûte cher au contribuable, et se traduisait à l'époque par des retards importants en cours l'après midi. Nous nous sommes engagés à instaurer la restauration scolaire dans les écoles pour les maternelles.

La restauration scolaire dans les écoles a été étendue à l'école du Puy St Martin en augmentant le nombre d'enfants qui déjeunent au collège (septembre 2014), en ouvrant la restauration scolaire sur place (janvier 2016) et en mettant en œuvre un double service (septembre 2016). Par ailleurs, nous avons mis en place une convention avec le lycée pour l'accueil d'enfants de l'école François Buloz au lycée (septembre 2015). Au total, 134 enfants peuvent désormais déjeuner sur place sans avoir à subir le transport par car jusqu'à Cervonnex.

Cela a permis de passer à un service continu à Cervonnex plutôt que deux services : les enfants ont désormais le temps de déjeuner correctement, de profiter du temps de midi et ne sont plus en retard en classe l'après midi.

Cela va progresser encore avec l'ouverture des deux nouvelles écoles des jardins de l'Europe en septembre 2019 (si les travaux peuvent démarrer à temps et s'il n'y a pas de recours contentieux). Nous étudions aussi la possibilité pratique d'ouvrir une restauration scolaire à l'école des Prés de la Fontaine.

Par ailleurs, nous avons renforcé l'encadrement lors de la pause méridienne, et nous avons changé de prestataire pour une qualité de repas bien supérieure - au même prix -.

Le service de restauration scolaire est même victime de sont succès puisque la proportion de parents qui s'inscrivent a augmenté de 25% !

Parce que notre parole compte, nous faisons ce qu'on a dit !

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mercredi, 22 mars 2017

St Julien a commencé à supprimer la taxe d'habitation pour rendre la fiscalité locale plus juste

L'Association des Maires de France a organisé la bousculade d'un candidat à la présidentielle : Pas étonnant lorsqu'on sait que cette association est contrôlée dans un savant jeu de pouvoir par une coalition PS-UMP matérialisée par le duo Laignel (PS) Baroin (UMP). Le PS et l'UMP lorsqu'ils sont au pouvoir et en situation de responsabilité préconisent toujours la baisse des dotations d'état aux collectivités et la baisse de la dépense publique. Le rapport Balladur le préconisait très clairement du temps de Sarkozy, cela faisait partie intégrante des projets des candidats en 2012... et ne peut que faire partie des projets des candidats sérieux en 2017. Mais les mêmes personnes, lorsqu'elles sont à l'AMF conspuent les baisses de dotation de l'état : comme si on pouvait être responsable à mi-temps. Bref, huer un candidat qui menace le duopole UMP-PS, on n'en attend pas moins de la part d'une association des maires qui symbolise à elle seule ce duopole et cette irresponsabilité face aux enjeux d'intérêt général.

A St Julien, nous avons commencé à supprimer la taxe d'habitation : 10% l'an dernier, 3% cette année. Et pour ma part, j'étais précisément en train de réfléchir à la suppression progressive et totale de la taxe d'habitation échelonnée sur plusieurs années.

La fiscalité locale est injuste. Elle ne prend pas en compte la situation contributive des familles. La taxe foncière qui pèse sur les propriétaires est fondée sur une valeur locative deux fois plus faible que la taxe d'habitation qui s'impose aux locataires. Pour un même logement, dans une même commune et avec des taux de taxe d'habitation et de taxe foncière identique, le locataire paie deux fois d'impôts plus que le propriétaire bailleur !?! Dans notre territoire, parmi les plus riches et les plus inégalitaires de France, cela pose forcément question. C'est la raison pour laquelle l'an dernier, nous avons basculé 300 000 euros d'impôts de la taxe d'habitation vers la taxe foncière : des locataires vers les propriétaires bailleurs. Cette décision a été neutre pour les propriétaires occupants qui payait en moins sur la taxe d'habitation ce qu'ils payait en plus sur la taxe foncière. Cela s'est traduit par une baisse d'impôts de 50 euros environ pour les locataires et une augmentation d'impôts de 50 euros environ pour les propriétaires.

L'injustice de la fiscalité locale nuit à la légitimité de l'impôts communal lui même. A St Julien, la FCPE-PS a beau jeu d'argumenter que la limitation de l'accueil à la restauration scolaire en stigmatisant des chômeurs qu'ils n'ont pas encore trouvé et qui le cas échéant composerait une minorité des familles concernées... mais elle oublie bien sûr que les impôts locaux qui financent la restauration scolaire pèsent plus sur les locataires que sur les propriétaires bailleurs, autant sur les familles à haut revenu que les familles à bas revenu, pèse plus sur les familles nombreuses que les célibataires, pèse beaucoup plus sur les ménages occupant un logement récent que ceux qui occupent un logement ancien, pèse souvent moins sur les propriétaires de fermes rénovées avec jardin que sur les propriétaires d'appartements !?! Face à une telle injustice, les communes tôt ou tard devront réduire l'impôt et en conséquence réduire le champ de leurs interventions. C'est pour réduire cette injustice que cette année nous avons réduit la taxe d'habitation de 3% à St Julien.

Cette injustice n'est pas seulement à l'échelle de la commune. Elle pèse aussi à l'échelle nationale : les impôts sont souvent plus élevés dans les communes les plus pauvres et plus faibles dans les communes les plus riches. A Saint-Julien, commune dont les habitants ont les revenus parmi les plus élevés de France, notre taux d'imposition est particulièrement faible. La péréquation intercommunale pallie à ces déséquilibres et, aussi douloureux que cela soit à Saint-Julien, elle pourrait être accrue.

Cependant, tout cela appelle à une remise à plat de l'ensemble de nos dispositifs sociaux qui se sont multipliés et s'enchevêtrent. Veillons à ne pas non plus multiplier les dispositifs qui sont aveugles les uns par rapport aux autres et qui du coup conduisent à des situations absurdes telles qu'observées à Saint Julien où des parents ont des enfants placés et continuent de percevoir des allocations familiales qui s'ajoutent à d'autres dispositifs sociaux et conduisent à des niveaux de revenus absurdes. Veillons aussi à ne pas inciter au travail au noir au travers de tous ces dispositifs fondés sur les revenus déclarés.

La suppression de la taxe d'habitation telle que proposée par Emmanuel Macron appelle à un travail législatif de précision. Pour ma part, il me semble déjà souhaitable que les bases qui servent au calcul des taxes d'habitation (TH) et de taxe foncière (TF) soient revues, équilibrées ou inversées pour introduire une répartition de la charge locale plus juste entre locataires (TH), propriétaires occupants (TH+TF) et propriétaires bailleurs (TF).

Une fiscalité locale plus juste est nécessaire pour la pérennité des communes et pour que leur liberté d'administration reste intacte.

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jeudi, 16 mars 2017

Pourquoi nous refusons d'augmenter les impôts

En France la dépense publique s'élève à 55% du PIB !?! Les prélèvements obligatoires à 45% !?! J'ignore quel était le montant des prélèvements obligatoires en ex-URSS, mais même dans un pays communiste il y avait des revenus individuels. Au delà de 55% on n'est plus vraiment dans la sociale démocratie et on se rapproche plus du communisme. La collectivité c'est très bien, j'ai même décidé d'y consacrer ma vie. Mais elle ne peut pas tout régenter efficacement.

Lorsque j'ai été élu pour la première fois et que j'ai commencé à participer aux débats budgétaires locaux, j'ai constaté comment se construisaient trop souvent les budgets : on additionnait les projets pendant toute l'année, et à la fin de l'année on faisait l'addition qu'on envoyait aux contribuables sous la forme d'une augmentation d'impôts. Une méthode effarante qui conduit à augmenter la dépense sans aucune restriction, sans jamais se poser la question de la pertinence de l'intervention publique, de l'efficacité ou de la priorité par rapport à des décisions privées.

Cette augmentation infinie de la dépense publique est déresponsabilisante. Les parents d'élèves, si soucieux du prix de la restauration scolaire, refusent de payer le coût réel de 12 euros par jour. On peut les comprendre.. mais ils ignorent que c'est le coût qu'ils paient réellement au travers de leurs impôts. C'est moins visible, moins immédiatement douloureux... mais pourtant tout aussi cher et tout aussi douloureux sur la durée. Si le tarif était fixé à 12 euros, sans doute les parents réfléchiraient à des solutions alternatives. Sans doute une offre plus efficace se mettrait-elle en place. L'action sociale de la commune qui subventionne les repas des familles les plus modestes pourrait tout à fait être maintenue sous une autre forme et sans s'occuper uniquement des familles qui ont des enfants à la cantine.

De la même manière, le stationnement résidentiel n'est jamais gratuit. La voirie publique coûte chère à entretenir. Lorsque la gratuité est appliquée, chacun est déresponsabilisé du coût qu'il engendre à la collectivité. Lorsque chacun participe au coût qu'il engendre chacun peut adapter ses comportements.

Lorsque le transport scolaire était quasi gratuit, des centaines de familles inscrivaient leur enfant sans utiliser le service qui pourtant coûtait 1000 euros par enfant et par an aux contribuables. Il résultait de cette gratuité un gâchis annuel de 200 000 euros de cars sous occupés au frais des contribuables. A ce jour encore, les familles ne paient que 10% du coût réel, mais au moins elles s'inscrivent pour un service qu'elles utilisent.

Le niveau exorbitant des prélèvements obligatoires en France détruit la liberté individuelle et la liberté d'entreprendre.

Par ailleurs, les impôts locaux sont actuellement injustes. Ils ne prennent pas véritablement en compte la situation des contribuables mais uniquement la taille, le confort et l'âge du logement ! Les impôts locaux pourraient être plus justes en régulant plus précisément les niveaux de la taxe foncière et de la taxe d'habitation pour mieux répartir la charge communale entre locataires, propriétaires occupants et propriétaires bailleurs. C'est ce que nous avons fait cette année en basculant 300 000 euros de contribution des locataires vers les propriétaires bailleurs, mais c'est modeste au regard de la fiscalité locale.

Aujourd'hui la taxe d'habitation est payée aussi par de nombreux travailleurs pauvres, par des retraités aux rentes modestes, par des familles monoparentales. C'est à eux que nous pensons lorsque nous leur redistribuons une partie de la recette de la majoration de la taxe d'habitation pour les résidents secondaires sous la forme d'une baisse d'impôts de plus de 3% cette année.

Bien sûr, pour beaucoup en France, l'argent public c'est l'argent de personne. Il suffit de demander des subventions publiques, il suffit que l'état ou la commune paie. Il suffit que... et bien non, les contribuables ne veulent plus payer, et pour notre part, on les comprend !

 

PS : lors du dernier conseil municipal, la minorité de gauche s'est abstenue au sujet de la baisse des impôts - ce qui a le mérite de la cohérence. En revanche, on était plus étonné de voir la minorité de droite s'abstenir également... et même un conseiller municipal de droite voter contre la baisse des impôts !?!

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mercredi, 15 mars 2017

Circulation à Saint-Julien : 3 ans de purgatoire

Les travaux sur la route des vignes et la route de Thairy compliquent grandement la circulation aux heures de pointe. Ce n'est malheureusement qu'un début.

Nous avons toute une ville à refaire. La commune a mal entretenu ses routes. "Aucune route n'est digne de ce nom à St Julien" affirmait il y a quelques années à son départ un ancien Sous-Préfet. Forcément, puisque la commune ne se donnait pas les moyens d'investir dans l'entretien de son patrimoine de voirie et de bâtiments. Les routes coûtent aujourd'hui si chères à entretenir, qu'il est moins cher pour la commune de les refaire complètement. Le programme de rénovation de la voirie commencé en 2015 sera poursuivi de manière importante cette année.

Les travaux continueront sur l'entrée ouest jusqu'à fin 2018 : après la route des vignes et le nouveau barreau entre la départementale et la route de Lyon, les travaux se poursuivront sur la rue des sardes et sur la route de Lyon.

Du côté du quartier des jardins de l'Europe, après la route de Thairy, les travaux se poursuivront sur le chemin du crêt millet, la rue du belvédère, le rond point des acacias et sur le chemin de la ferme si les travaux de l'école commencent comme prévu.

Bien sûr les travaux des nouvelles écoles des jardins de l'Europe auront également un impact sur la circulation dans le quartier. En l'absence de recours, les travaux pourraient commencer dès l'été prochain.

Pour dissuader le trafic de transit par le cœur de ville en provenance de l'entrée ouest, des travaux de pacification et de réfection de voirie seront lancés sur la rue du Dr Palluel, sur la place César Duval et sur la rue du Jura. Ces travaux se prolongeront par des travaux sur le chemin du loup.

En parallèle des travaux destinés à prioriser le transit des bus seront lancés sur l'avenue de Genève entre le rond point de Mössingen et la Sous Préfecture. A terme ils seront prolongés par des travaux sur l'avenue Bertholet et la rue de la gare. Enfin, dans le cadre du projet pôle gare, des travaux seront lancés sur l'avenue Louis Armand et sur la route d'Annemasse.

Tout cela sera réalisé dans les trois prochaines années. Nous travaillons en ce moment au séquençage des travaux pour organiser au mieux leur planification. Un planning détaillé de tous ces travaux sera communiqué dans les prochains mois.

La circulation est déjà un enfer aux heures de pointe en raison d'une politique économique genevoise de croissance dynamique et d'attractivité fiscale incohérente avec le conservatisme sur la construction de logements. Tout cela reporte la croissance urbaine loin des centres économiques et augmente les besoins en déplacements de 15 voitures de plus chaque jour sur nos routes. Nous subissons cela et nous plaçons Genève face à ses responsabilités à chaque fois que nous le pouvons. Cet enfer sera temporairement aggravé par l'ensemble de ces travaux rendus nécessaires pour remettre à niveau la ville de St Julien.

C'est le moment pour chacun d'entre nous de tester toutes les alternatives de mobilité. En particulier, les moyens de se déplacer qui réduisent l'encombrement de la voirie publique aux heures de pointe :

  • La marche : la moitié des déplacements font moins de 3km. Pour notre santé, il est recommandé de marcher 10'000 pas par jour, soit 8 à 9km par jour. C'est le moment de s'y mettre. Si ensemble, nous marchons plus, nous roulerons mieux lorsque nous en avons besoin.
  • Le vélo : les stationnement se multiplient, les limitations de vitesse se réduisent, les voies cyclables se développent (en particulier dans tous les projets listés). C'est le moment de se mettre au vélo.
  • Les transports en commun : dès le 24 avril, les fréquences de la ligne D seront doublées. Il y aura un bus toutes les 360 secondes : des bus aussi fréquents que des trams. C'est le moment de se mettre aux transports en commun.
  • Le covoiturage : à ce jour, seulement une voiture sur 10 transporte un passager. Prenez un passager de plus et vous aurez une voiture de moins sur la route devant vous. Si on passait de 1 sur 10 à seulement 2 sur 10, toute le monde circulerait aussi bien que les mercredi. C'est le moment de se mettre au covoiturage.

Par ailleurs, pour ceux qui peuvent se déplacer à pied, en vélo, en transports en commun ou en covoiturage, vendez votre voiture, vous pourrez, lorsque vous en avez besoin utiliser les voitures Citiz en autopartage.

A terme, ces travaux amélioreront la situation, en particulier l'entrée ouest, les couloirs de bus, la priorisation des modes doux. Mais aussi les grands projets d'infrastructures tels que le LémanExpress ou le diffuseur de Viry amélioreront la situation. D'ici là, temporairement, ça va être l'enfer : l'enfer temporaire, c'est le purgatoire !

 

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mardi, 14 mars 2017

Voyous du voyage : la faillite de l'Etat de droit

Depuis plusieurs années une bande de voyous sévit dans le Genevois. Ils multiplient les occupations illicites, violent les propriétés, dégradent des équipements publics, volent de l'eau et de l'électricité, saccagent les récoltes et polluent les champs, refusent de scolariser leurs enfants, portent atteinte aux lois sur l'environnement, polluent et vandalisent, volent à la tir...etc...etc... sans jamais être sanctionnés par la loi.

Ces voyous là se déplacent en caravane. Ce groupe là, ne mérite pas l'appellation de gens du voyage, car ils ne voyagent pas. Ils sont la honte de la communauté : la communauté du genevois français autant que celle des gens du voyage. Tels des cowboys, ils ont élu résidence dans ce Far Est qu'est le Genevois.

Nous avons tiré toutes les sonnettes d'alarme auprès des autorités ministérielles, préfectorales, parlementaires, judiciaires... mais les voilà à nouveau installés comme si tout espace était le leur, comme s'il leur revenait de rédiger nos lois. La police municipale et la gendarmerie sont mobilisés, mais à quoi bon tant que les législateurs rédigent des lois qui ne sanctionnent pas, et que la justice laisse passer ces délits à récidive sans y porter attention ?

Nous continuons de le faire, je saisi ce jour à la fois le conseil départemental et le procureur pour que les enfants qui ne sont pas scolarisés et qui sont élevés dans des conditions sanitaires déplorables, soient placés dans des familles d'accueil.

Etre incapable de sanctionner 120 délinquants illustre l'ampleur de la faillite de l'état de droit. Pourtant la vie en communauté, la république autant que la démocratie exigent que la loi soit la même pour tous et que les violations des lois soient sanctionnées.

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