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samedi, 26 novembre 2016
Un président de droite pour la France plutôt qu'un président juste pour la droite
Les primaires sont là pour désigner le meilleur candidat pour devenir Président de la République Française. Un Président pour toute la France. Un Président qui unit le pays pour qu'il se réforme.
Depuis trop longtemps, la gauche ne désigne qu'un candidat pour la gauche et la droite qu'un candidat pour la droite. Nous en connaissons le résultat : blocages, manifestations, alternances à répétition qui conduisent à détricoter tous les cinq ans ce qui a été fait auparavant. A terme, les réformes trop radicales conduisent toujours à des contre-réformes. Aucun pays n'avance à coup de godilles. Les pays qui se modernisent et s'adaptent le font par le débat, l'union, le diagnostic partagé, une forme de consensus : bref toutes les méthodes de gestion du changement. C'est plus long au départ, mais tellement plus rapide ensuite. C'est plus tenable sur la durée. La mise en œuvre est plus facile.
Je fais le choix de l'union nationale lorsque, en tant que centriste, je vote pour Alain Juppé plutôt que pour un candidat centriste. Je suis convaincu qu'il vaut mieux un candidat qui fédère le plus grand nombre de Français. D'abord pour s'assurer de sa victoire en mai prochain. Les temps sont beaucoup trop incertains pour risquer de diviser aujourd'hui les Français de la droite et ceux du centre par une candidature trop droitière. Ensuite, parce qu'il faudra fédérer bien au delà de la droite et du centre pour mener à bien les réformes radicales dont la France a besoin. Enfin, parce que je sais trop que le pouvoir ne se limite pas à la victoire à une élection mais bien à la capacité de mobiliser tout un pays. Les promesses trop radicales sont des promesses illusoires car elles ne peuvent pas être mises en œuvre faute de soutien large dans la société française.
J'en appelle à chacun d'entre vous : prenez en main VOTRE avenir. VOTRE avenir se décide dimanche, car votre avenir est indissociable de celui de la France. Les effets de la primaire de dimanche se feront sentir jusqu'à St Julien au travers des baisses de dotations annoncées par un candidat plutôt que l'autre, au travers des déficits publics annoncés par un candidat plutôt que l'autre, au travers de votre couverture de santé, au travers de la compétitivité, mais surtout au travers des troubles sociaux, économiques et politiques que conduirait la désignation d'un candidat plutôt que l'autre. Enfin, parce que l'un de ces candidats à tout simplement plus de chance de rassembler largement face à Marine Le Pen que l'autre.
4 millions d'électeurs français ont voté dimanche dernier. 41 millions n'ont pas encore donné leur point de vue sur leur propre avenir dont tout particulièrement environ 8 millions d'électeurs de la droite et du centre. Il revient à ces 8 millions d'électeurs de participer au choix du candidat pour lequel ils voteront probablement en avril et mai prochain. 8 millions d'électeurs qui ont beaucoup plus de pouvoirs que les 670 000 qui départageaient les deux candidats au premier tour. C'est pour leur accorder ce pouvoir que ces primaires sont organisées.
Alors votez, faites voter, mobilisez vos proches, venez en famille et entre amis : dimanche, dites l'avenir que vous souhaitez pour vous-mêmes, pour vos proches, pour St Julien et pour la France.
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mercredi, 23 novembre 2016
La France a besoin de moyens de police, de justice, de santé et d'éducation
L'Etat français et les collectivités doivent se réorganiser. Elles peuvent travailler plus efficacement en clarifiant les rôles, en supprimant les producteurs de normes et les instances de supervision, en supprimant les doublons. Oui, il est possible de se concentrer sur les principales missions publiques et de réduire petit à petit le nombre de postes et donc la compétitivité des entreprises qui créent des emplois. Mais encore faut-il le faire avec un peu de bon sens.
La proposition de François Fillon de supprimer brutalement 500 000 postes de la fonction publique, conduira inévitablement à la suppression de postes de gendarmes, de policiers, de procureurs et de juges, comme il les a supprimé lorsqu'il était premier ministre de 2007 à 2012. Dans le contexte actuel, nous avons besoin de renforts. Savez vous que proportionnellement à la population il y a 10 fois moins de procureurs dans le Genevois que dans le canton de Genève ?!?
Dans le Genevois en particulier nous devons renforcer la lutte contre les cambriolages et contre les gens du voyage. Pour cela, il nous faut des renforts plutôt que des suppressions de postes. Il nous faut Alain Juppé plutôt que François Fillon.
En matière de santé, avec le vieillissement de la population, nous aurons également besoin de renfort. Bien sûr des économies sont possibles sur les coûts, sur les prescriptions excessives ou sur les arrêts maladies accordés parfois à la légère. Mais une suppression brutale du nombre de poste dans la santé conduirait à des prises en charges insuffisantes ou tardives de maladies mortelles.
La globalisation nous oblige à nous améliorer en terme de formation. Nous devons investir dans l'éducation. Là encore des gains d'efficacité significatifs sont possibles. Si des postes doivent être supprimés c'est avec de nouvelles organisations, avec de la réflexion, avec de nouvelles technologies... et pas à coup de haches et de slogans.
J'en appelle à chacun d'entre vous pour voter dimanche pour Alain Juppé... mais aussi de mobiliser les personnes de votre entourage, votre familles, vos collègues et vos amis.
A Saint-Julien les bureaux de vote seront ouverts de 8h à 19h à l'Espace Jules Ferry ce dimanche 27 novembre.
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mardi, 22 novembre 2016
Réformer la France avec les Français (Juppé) plutôt que contre eux (Fillon)
Pour le second tour des primaires de la droite et du centre, les Français pourront choisir entre le programme de rassemblement et de réforme d'Alain Juppé et la confrontation brutale proposée par François Fillon.
Le projet d'Alain Juppé consiste à moderniser et réformer la France en rassemblant les Français sur un diagnostic partagé et des solutions assumées. Il propose un plan d'économie colossal à 85 milliards d'économies. Une ampleur inégalée, mais qui reste réaliste. La proposition de François Fillon de réaliser 100 à 110 milliards d'économies est brutale et irréaliste. 25 milliards de différence, c'est l'ampleur du plan d'économie qui vient d'être imposé aux collectivités. A Saint-Julien, la mise en œuvre du projet de François Fillon se traduirait inévitablement par des suppressions de services communaux de proximité et des augmentations de tarifs colossales.
Alain Juppé propose de supprimer 200 000 postes de fonctionnaires sur le quinquennat. Un rythme qui permet d'organiser les services différemment, d'automatiser certaines tâches ou de supprimer des tâches devenues inutiles ou redondantes. François Fillon, lui propose de supprimer 500 000 postes de fonctionnaires. Cela conduit à ne renouveler pratiquement aucun départ en retraite. Cela conduit inévitablement à supprimer des postes dans la police, la gendarmerie, la justice, l'éducation nationale ou la santé alors même que nos besoins de sécurité augmentent, que nous avons besoin de former les jeunes à la concurrence internationale, et que la population vieillissante à besoin de davantage de soins. Alain Juppé c'est la réforme par le rassemblement, François Fillon propose la brutalité qui conduit au blocage d'une société.
Alain Juppé propose que le temps de travail puisse être négociée en fonction des besoins des entreprises. François Fillon propose d'augmenter unilatéralement le temps de travail à 39h dans le public et puisse être augmentée jusqu'à 48h dans le privé. La méthode est tout aussi brutale que celle employée par Martine Aubry en son temps. Comme la loi sur les 35 heures, la méthode Fillon conduit à une désorganisation complète des services et des entreprises, plutôt qu'une adaptation aux besoins de chacun.
Je suis convaincu qu'on ne réforme efficacement un pays qu'avec un soutien large de ses habitants, et pas en imposant brutalement les souhaits de quelques uns à tous les autres. Le projet de François Fillon est inapplicable dans un pays moderne où l'on traite les habitants en adultes. Il conduira à des blocages monstres et restera lettre morte. Ce serait un recul pour la France. La victoire d'Alain Juppé dimanche prochain est nécessaire pour la France.
Elle est possible, grâce à vous.
D'abord parce que, comme pour toute élection, les personnes qui viendront voter dimanche prochain ne sont pas les mêmes que celles qui sont venues dimanche dernier. D'après les statistiques habituelles, environ 1 million d'électeurs de dimanche dernier ne viendront pas dimanche prochain, et 1 million d'autres habitants au contraire feront le déplacement pour la première fois. Par ailleurs, il reste encore 8 millions d'électeurs de la droite et du centre susceptibles de venir voter dimanche prochain... et de faire basculer le résultat de manière très significative. En particulier les jeunes qui mesurent cette semaine à quel point ces primaires engagent leur avenir.
Enfin, la comparaison des programmes qui était difficile à faire avec 7 candidats en lice devient plus facile lorsqu'il n'en reste plus que deux. Cette semaine, les Français peuvent mieux comparer les programmes et faire un choix.
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samedi, 19 novembre 2016
Présidentielles : qui, quoi ou comment ?
Demain dimanche 20 et la semaine prochaine auront lieu les primaires désignant le candidat de la droite et du centre. Un scrutin décisif qui désignera probablement le candidat qui affrontera Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de mai.
Il y a trois manière de choisir un candidat : la personne - qui ? - son projet - quoi ? - ou sa méthode - comment ?-.
Dans les pays où le responsable de l'exécutif est désigné au suffrage universelle direct, le débat tourne beaucoup autour de la personnalité du candidat. Les médias qui ont les plus gros tirage lors des campagnes présidentielles sont ceux qui parle du candidat, de son couple, de son parcours, de ses passions.... Rien qui n'engage l'avenir d'un pays.
Les débats parlent un peu plus des projets. Cependant, dans une primaire, les projets sont souvent proche. En France, et dans les très rares pays ou l'exécutif est désigné au suffrage universel direct, les projet ont tendance à être démagogiquement inflationnistes. Le clientélisme des électeurs finit par rendre les programmes irréalistes. Mais surtout, dans un monde qui évolue si rapidement, où les crises d'un jour sont éclipsées par celles du lendemain, il devient difficile de miser tout l'avenir d'un pays sur un projet que l'actualité rendra vite périmé.
Alors, il y a le comment gouverner. Il y a ceux qui estiment qu'on gouverne d'autorité à coup de décrets et d'ordonnance, et ceux qui savent que le changement se fait par la mobilisation, en fédérant, en rassemblant.
On connait tous les blocages de la société française, ces blocages qui font que les réformes s'enlisent. Ils ont toujours été des blocages d'autorités. Même quand la droite contrôlait tous les pouvoirs (Sénat, Assemblée Nationale et Gouvernement), elle n'a pas été capable dans les faits de prendre une décision pourtant aussi anodine que la suppression du lundi de pentecôte.
Toute l'expérience du monde, tous les bouquins spécialisés, la pratique comme la théorie, montrent, comme le dit si bien Pierre Maudet à Genève, que le changement cela se construit et ne se décrète pas. Bien sûr à l'issue d'un processus long de rassemblement, il doit y avoir une décision d'autorité, mais une décision qui s'appuie sur l'intelligence et la légitimité collective, plutôt que sur l'arbitraire d'un seul.
C'est la manière dont nous prenons les décisions importantes à St Julien. Notre PLU est plus pertinent parce qu'il a été construit avec les comités de quartier, avec les minorités et avec tous ceux qui ont souhaité y apporter leur pierre. L'ensemble des délibérations se fait dans la concertation lors des commissions préparatoires. Nous informons en amont, consultons autant que cela est possible dans les délais impartis. Cela améliore la qualité et la légitimité de nos décisions. Cela rend possible l'acceptation du changement.
C'est la raison pour laquelle je soutiens la candidature d'Alain Juppé. Car il propose cette méthode et il a montré que c'est avec cette méthode qu'il a fait de Bordeaux la ville qu'elle est aujourd'hui. Une méthode de rassemblement et de concertation avant d'assumer ses décisions.
C'est aussi cette méthode qui est utilisée en Suisse avec la proportionnelle et la démocratie directe. Oui, effectivement, la méthode est plus longue, mais elle est tellement plus efficace que nos décrets jamais appliqués et que nos lois qui changent sans cesse.
Parce que votre avenir, vos impôts, votre système social, votre emploi dépend de l'avenir de la France, je vous engage à venir voter aux primaires demain. Parce que je n'aimerai pas être à la place de ceux qui n'auraient pas voté aux primaires, si d'aventure en mai prochain, nous étions réduit au choix désastreux d'un excité xénophobe et d'une illuminée raciste, je vous engage à voter aux primaires.
Je vous engage à voter avec vos amis, votre famille et vos voisins. Je vous engage à voter et à faire voter.
A Saint-Julien les bureaux de vote seront ouverts de 8h à 19h à l'Espace Jules Ferry ce dimanche 20 novembre. Il faut se munir d'une pièce d'identité et de 2 euros.
A demain !
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vendredi, 18 novembre 2016
Le respect des règles communes, l'ordre public et la sanction en France et à Saint-Julien
On a un problème avec le respect des règles communes en France et l'application des lois. C'est ennuyeux parce que ces règles sont fixées démocratiquement et sont les conditions nécessaires à une vie ordonnée en communauté. Le respect des règles communes c'est la base du "vivre-ensemble".
J'ai été frappé il y a quelques mois en allant à des réunions préparatoires à la dépénalisation du stationnement qui interviendra le 1er janvier 2018. Les études comparatives montrent qu'aucun pays européen ne respecte aussi peu ses propres règles de stationnement que la France. Dans les villes françaises, le taux de respect des règles de stationnement tourne entre 10% et 30% seulement. Cela a un effet dramatique sur la circulation puisque 20% des voitures dans les villes françaises cherchent une place de stationnement. Par ailleurs, la saturation des places de stationnement par les contrevenants pénalise considérablement le commerce de centre ville.
L'exemple du stationnement peut sembler marginal, mais de manière plus générale, notre pays ne se donne pas les moyens matériels, règlementaires, législatifs et surtout humains de poursuivre, juger et sanctionner l'application des nos lois démocratiques.
Hier, j'ai posté sur Facebook une photo du nouveau radar de la police municipale. Les deux tiers des personnes qui ont réagi ont aimé ce nouvel équipement de la police municipale. Ils voient tout de suite que cela contribuera à leur sécurisation et qu'ils n'ont rien à en craindre puisqu'ils respectent les limitations de vitesse. Mais les commentaires rageurs et agressifs se multiplient. Ces commentaires émanent de personnes rétives au respect des règles, de quelques gaûchistes dogmatiques pour lesquelles la loi et la sanction sont des tabous, et de quelques râleurs. Qui peut s'opposer à une limitation à 50km/heure en milieu urbain, la vitesse maximale permettant la distance de freinage nécessaire en cas d'irruption d'un enfant sur la chaussée ? Qui peut raisonnablement s'opposer à ce qu'une commune se dote des moyens de faire respecter ces règles de sauvegarde des enfants ? Je crois qu'il n'y a qu'en France que nous avons autant de problèmes avec l'idée même que les collectivités puissent faire respecter les règles de vie commune en se dotant des moyens permettant d'infliger des sanctions aux contrevenants.
Pour ma part, mes valeurs sont claires. Avant la règle il doit d'abord y avoir le respect mutuel des habitants, le savoir vivre, l'esprit citoyen. Veillez à la sécurité des enfants, des piétons et des cyclistes doit être une question de respect mutuel des habitants les uns envers les autres. Mettre ses poubelles dans les containers à ordure est aussi une question de respect mutuel, voir même en l'occurrence de respect de soi-même et de son propre quartier. Libérer les places de stationnement en zone bleue pour d'autres habitants, d'autres clients et d'autres usagers après une heure et demi d'utilisation gratuite est d'abord une question de respect mutuel. Je pense que nous pouvons faire beaucoup de progrès en terme de respect mutuel, en prenant mieux en compte les personnes avec lesquels nous partageons l'espace public. En veillant pour notre part à mieux expliquer, mais pour chacun aussi à mieux comprendre l'utilité de ces règles collectives. Le respect mutuel est nécessaire, mais il ne peut être suffisant.
La règle commune fixe des normes communes. La sanction veille à s'assurer que les contrevenants à ces règles soient sanctionnés comme prévu par nos lois démocratiquement adoptées.
A Saint-Julien, nous n'avons pas le moindre état d'âme à rappeler les règles de vie en société. Et à nous doter de moyens supplémentaires permettant de mieux sanctionner les contrevenants. C'est une simple question de respect vis-à-vis de l'écrasante majorité des habitants qui respectent les règles de vie commune.
C'est le sens de l'installation des caméras de vidéo protection qui rappellent aux délinquants et aux criminels que St Julien se dotent des moyens permettant de prouver et de sanctionner leurs crimes et leurs délits. C'est la raison pour laquelle nous rappelons aux habitants de St Julien qui résident officiellement en Suisse en des termes un peu plus fermes chaque année l'obligation faites aux résidents principaux de déclarer leurs revenus dans leur commune de résidence. C'est la raison pour laquelle nous mettons en place des règles de stationnement destinées à permettre aux clients des commerces, aux usagers, aux actifs et aux pendulaires de pouvoir trouver une place et nous nous assurons du respect de ces règles mutuelles de partage de l'espace public. L'espace Part'âge, ce très beau nom de notre sens social, devrait être aussi le nom de l'espace public à St Julien.
Dans les poncifs utilisés par ces détracteurs, il ne s'agirait que de recettes municipales. Les amendes de polices sont collectées à l'échelle nationale et pas directement par la commune. Elles sont ensuite redistribuées aux communes de manière indirectes pour des aménagements de sécurité. Les amendes payées à Saint Julien financent donc des aménagements de sécurité dans un peu toute la France. A Saint Julien le reversement à la commune du produit des amendes de police correspond à environ 100 000 euros de recettes d'investissement. Cela ne couvre même pas le coût des agents qui s'assurent du respect des règles communes, et d'autant moins que c'est une recette qui ne peut être utilisée que pour de l'investissement. Pour rappel, notre programme pluriannuel de remise à niveau de la voirie s'élève précisément à environ 100 000 euros par an. Les 100 000 euros de recettes des amendes de police ne sont pas un enjeu de recettes comparés aux 5 millions de fonds frontaliers ou aux 5,7 millions d'impôts directs des ménages.
Lorsque la police municipale, la gendarmerie ou les services fiscaux appliquent des sanctions, l'effet recette est tout à fait marginal. En revanche, cela s'inscrit dans le rappel des règles de vie commune et de respect mutuel. Appliquer les sanctions prévues démocratiquement est une condition de la pérennité des lois communes et du bien vivre ensemble.
Avis aux contrevenants, délinquants et criminels !
Avis aussi aux honnêtes citoyens respectueux des règles de vie en société, nous nous attachons à sanctionner les contrevenants pour que l'espace public soit plus sûr, plus convivial et plus disponible pour tout le monde.
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mardi, 15 novembre 2016
Résoudre la pénurie de médecins à St-Julien-en-Genevois
En juillet dernier un médecin de St Julien-en-Genevois a cessé son activité libérale, ce qui a conduit à la déstabilisation d'un cabinet médical qui rassemblait trois praticiens. D'autres s'apprêtent à prendre leur retraite bien méritée. Saint-Julien-en-Genevois qui compte déjà peu de médecins, voit des médecins cesser leur activité pendant que de nouveaux habitants s'installent dans la commune.
La pénurie médicale est générale en France et plus importante dans la région frontalière. Nous en connaissons les causes. S'agissant de la pénurie nationale les causes sont multiples :
- un numérus clausus qui a mal pris en compte la proportion plus faible d'installations libérales par les jeunes diplômés et leur temps de consultation normalisé par rapport aux générations précédentes, pour préserver une qualité de vie familiale comparable à celle de sa génération.
- des tâches administratives et de contrôle qui se sont multipliées au détriment des actes médicaux de diagnostic, de soin et de préscription.
- une population vieillissante qui a plus de besoin médicaux et une attente croissante des habitants vis-à-vis de la médecine.
Plus localement, le coût de la vie en général et du foncier en particulier, pénalisent les médecins comme l'ensemble des habitants qui ont des revenus en euros, même si notre région offre de nombreux atouts de cadre de vie, d'activités et de dynamisme démographique.
La résolution de ces problèmes passe par une mobilisation collective. D'abord de la part des autorités concernées : le ministère de la santé et les parlementaires qui sont les seuls à pouvoir légiférer dans le domaine de la santé. L'agence régionale de santé et la caisse primaire d'assurance maladie qui ont seuls les moyens budgétaires liés à la santé. L'hôpital et le conseil de l'ordre qui seuls peuvent faciliter le dialogue et l'efficience de la relation entre l'hôpital et la médecine de ville.
La commune et la communauté de communes se mobilisent également en tant que facilitateurs de ces échanges. Elles pourront solliciter les subventions publiques prévues pour l'émergence de projet de maisons médicales pluri professionnelles. Elles organisent l'information aux habitants et la promotion du territoire auprès des étudiants. Elles s'engagent à trouver des solutions de logements pour les internes et les stagiaires.
Les médecins eux mêmes peuvent largement contribuer à la résolution du problème car ils sont les seuls à pouvoir former des stagiaires et des internes à Saint-Julien pour les inciter à s'installer ici. Les médecins sont également les seuls à pouvoir concevoir avec d'autres professionnels de santé un projet médical pour une maison médicale pluri-professionnelle qui permettra de mutualiser les coûts et de renforcer l'efficience des pratiques médicales par le partage d'expérience.
Les patients également peuvent grandement contribuer à améliorer la situation en honorant leurs rendez-vous, en veillant à ne faire appel aux médecins que de manière parcimonieuse lorsque cela est nécessaire, en prenant soin d'eux-même en prévention (vaccins, se laver les mains, faire du sport..) et en adoptant des comportements citoyens vis-à-vis des filières de soin.
Cette mobilisation collective coordonnée permettra à court terme de soulager les médecins en activité de certaines tâches administratives ou de consultations qui ne relèvent pas du soin et à plus long terme de renforcer l'offre médicale à Saint-Julien.
C'est le sens du vœu qu'a adopté le Conseil Municipal ce mercredi à 31 voix pour et 1 voix contre. Vous pouvez le télécharger et le lire ici :
Délibération voeu pour résoudre la pénurie de médecins à Saint Julien en Genevois.doc
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jeudi, 10 novembre 2016
Cazeneuve (PS) et Duby-Muller (LR) ne veulent pas que vous votiez aux primaires
En 2017, il est bien probable que les républicains et les démocrates n'aient plus qu'un seul candidat possible au second tour. Les primaires seront donc décisives dans le choix du prochain président, et donc de la prochaine majorité présidentielle.
Vu l'importance que prennent les élections primaires dans les grandes orientations politiques du pays, il m'a semblé important de veiller à ce que les St Juliennois qui le souhaitent, disposent de toutes les informations nécessaires pour y participer. Il m'a semblé de notre responsabilité d'élus de permettre aux St Juliennois de participer pleinement à ces processus de désignation des candidats.
S'agissant de moyens publics, l'engagement de la commune devait se faire de manière neutre selon les partis et bien sûr, détaché de toute candidature individuelle, même si à titre personnel, je soutiens la candidature d'Alain Juppé.
C'est la raison pour laquelle, la commune a annoncé dans le bulletin municipal de septembre, sur les panneaux électroniques, sur le site internet de St Julien en Genevois et au travers d'affiches, les modalités de participation aux primaires organisées par tous les partis (EELV, LR, PS).
Lundi matin, notre député, Virginie Duby-Muller (LR) m'a informé qu'elle n'approuvait pas l'utilisation des panneaux électoraux pour vous informer des lieux, heures, dates et modalités de participation à ces primaires. Un peu plus tard dans la journée, j'ai reçu une copie de la circulaire diffusée par le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve (PS) interdisant l'utilisation des panneaux électoraux pour les primaires de crainte que les habitants puissent croire que les primaires seraient organisées par l'Etat. Pourtant les habitants ignorent tout de la participation de l'Etat dans l'organisation des élections : ils ont à faire aux communes pour leur inscription sur les listes électorales et la tenue des bureaux de vote !
J'ai d'abord trouvé très étonnant qu'une député LR et un ministre PS s'offusquent qu'un maire MODEM puisse informer les St Juliennois sur les modalités de participation aux primaires organisées par LR et le PS ! Sauf, peut-être à estimer que les Sarkozistes voient d'un mauvais œil la mobilisation des Français, et que le PS voit en la candidature de Nicolas Sarkozy, comme en 2012, leur seule chance de victoire. A St Julien, depuis l'appel public des Sarkozistes à voter pour les socialistes aux municipales de 2008, confirmé par leur projet de fusion au second tour de 2014, on sait à quel point socialistes et les Sarkozistes sont les deux facettes d'une manipulation électorale commune.
Pour ma part, quelque soit votre choix et vos affinités partisanes, je ne peux que vous encourager à participer aux primaires de votre choix. Les élections américaines nous rappellent que seuls les votes dans les urnes comptent et pas les intentions de vote mesurées par les sondeurs.
Fort de ces valeurs, j'ai demandé à ce que les désidérata de notre député et de notre ministre soient confirmés par un texte de loi interdisant l'utilisation des panneaux électoraux. On ne peut pas en attendre moins de la part d'une législatrice et d'un membre de l'exécutif dans un état de droit. A ce jour, personne n'a porté à ma connaissance un texte de loi qui l'interdirait. Tout au plus ai-je eu droit à des articles liés à l'organisation d'une élection et de la période électorale qui précède ces élections. Bien sûr, les législateurs sont tellement prolixes qu'ils ignorent eux mêmes les lois, si d'aventure on portait à ma connaissance une loi qui l'interdirait, j'appliquerai scrupuleusement ces lois. Mais quoiqu'en pense notre ministre socialiste et notre député sarkoziste, ce qui n'est pas interdit par la loi est autorisé.
D'ici là, je vous informe que pour la primaire de la droite et du centre, les bureaux de vote seront ouverts à tous les St Juliennois les dimanche 20 et 27 novembre de 8h à 19h à l'espace Jules Ferry, 2 av de Genève. Pour participer il faut être inscrit sur les listes électorales de la commune en 2016, avoir une pièce d'identité, verser une contribution de 2 euros et s'engager à partager les valeurs républicaines de la droite et du centre. Si vous n'habitez pas à St Julien, retrouvez en lien ici votre bureau de vote pour les primaires.
Les primaires de la gauche auront lieu les dimanche 22 et 29 janvier à Jules Ferry également.
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