Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2020-01 | Page d'accueil | 2020-03 »

vendredi, 07 février 2020

Du va-et-vient permanent à un début de stabilisation des habitants

Retrouvez chaque jour à 13h30 un élément de notre diagnostic de ville

Le va-et-vient permanent de nouveaux habitants freine la convivialité dans la ville

Moins d’un cinquième des habitants de St Julien y sont nés. Avec 7% d’habitants qui partent et 10% qui arrivent chaque année, le va et vient est permanent conduisant à une plus faible cohésion sociale. Une part importante des St Juliennois sont éloignés de leurs réseaux familiaux et amicaux. Ils connaissent peu leurs voisins. Souvent, ils doivent affronter seuls les difficultés de la vie : santé, tensions familiales, chômage. Cela se traduit notamment par des taux de violence familiales et de cambriolages particulièrement élevés car les voisins ne se connaissant pas, ne peuvent pas se protéger mutuellement. Le plus souvent les nouveaux habitants se sont installés à St Julien pour des raisons professionnelles sans nécessairement choisir la commune en tant que telle. Les inciter à y rester est déterminant pour faciliter le développement du lien social à St Julien. Plus que partout ailleurs, nous devons faciliter les rencontres entre des habitants qui ne se connaissent pas. Dans notre grande enquête auprès des habitants si moins de la moitié d’entre eux estiment connaitre suffisamment de monde et un quart ne souhaitent pas particulièrement rencontrer du monde à St Julien, en revanche, un habitant sur trois souhaite développer son réseau de connaissances dans la commune. Cela souligne l’ampleur du potentiel de développement du lien social.

Les St Juliennois commencent à choisir d’y rester

Au cours des dernières années, on a observé un nombre croissant de locataires St Juliennois devenant propriétaires dans la commune, signe d’un début de stabilisation des habitants. En proportion de sa population, St Julien est l’une des communes du Genevois qui connait le plus faible nombre de départ. La composition du parc d’habitat est déterminante pour la stabilisation de la population : en effet, la durée médiane d’ancienneté est de seulement 2 ans dans le parc locatif privé, 6 ans dans le parc social et 13 ans parmi les propriétaires occupants. Les habitants témoignent que l’école, la vie associative, les résidences, les manifestations et les espaces publics sont les lieux principaux de développement de la convivialité à St Julien.

Nicolas Siorak pour que Vive Saint-Julien-en-Genevois

Nicolas Siorak, vive saint julien en genevoisJe suis habitant de Saint-Julien depuis 2008, père de deux enfants scolarisés sur la commune. Enseignant à Genève en recherche, stratégie et adaptation aux conséquences du changement climatique, la pédagogie et la diffusion des connaissances font partie de mes engagements. Connaissant bien la ville et ses habitants j’ai eu la chance de participer à de nombreux projets collaboratifs environnementaux, sociaux, culinaires, culturels, scientifiques et sportifs. Avec mes enfants, ces domaines sont mes petits moteurs du quotidien.

Étant intervenu régulièrement à Saint-Julien lors de débats et conférences portant sur les enjeux environnementaux, je ne pensais pas donner une dimension politique à ces interventions. Ayant rejoint en 2019 un groupe de travail portant sur la durabilité, j’ai beaucoup apprécié son ouverture, sa transparence et la capacité à partager tous les points de vue. Au-delà d’une volonté d’œuvrer pour la commune, l’objectif de faire progresser la durabilité à Saint-Julien par le biais de réalisations concrètes, collectives, et d’indicateurs mesurables m’a beaucoup plu. Et pour finir, les relations humaines lors des échanges avec les différents groupes m’ont donné envie de m’investir davantage et de rejoindre la liste « Vive Saint-Julien »

Nous subissons déjà les conséquences du changement climatique à Saint-Julien, par exemple lors d’épisodes caniculaires ou de tempêtes accompagnées de pluies intenses. En raison de l’inertie climatique, ces événements vont s’accentuer en fréquence et en intensité durant les prochaines décennies. La résilience des habitants et des infrastructures à ces effets va nécessiter des efforts. Des décisions opérationnelles, comme des choix d’infrastructure, peuvent anticiper les nouvelles dimensions climatiques, diminuer leurs coûts sociaux, sanitaires mais aussi financiers.  

Ayant déjà entamé le plan de résilience de Saint-Julien, je souhaite poursuivre ce travail avec les habitants et associations, autour d’indicateurs partagés et leur suivi sur le prochain mandat. Construire et atteindre avec les Saint-Juliennois(es) ces objectifs de résilience, motivent mon engagement avec l’équipe de « Vive Saint-Julien ».

jeudi, 06 février 2020

La croissance exponentielle des besoins scolaires est difficilement supportable pour la commune

Retrouvez chaque jour à 13h30 un élément de notre diagnostic de ville.

La croissance exponentielle des effectifs scolaires est particulièrement coûteuse pour la commune

Au cours de ces années, la commune aura dû consacrer près de 23 millions d’euros à la construction de salles de classe ! Soit plus d’une fois et demi la totalité de ses versements à la section d’investissement ! Cela nous a conduit à augmenter le niveau d’endettement de la commune de +30%. Nos ratios de désendettement se sont améliorés car la capacité d’autofinancement a été améliorée deux fois plus vite que l’endettement. Cependant, pour rattraper sa croissance St Julien doit à la fois accélérer ses investissements et décélérer sa croissance démographique. La maitrise de la croissance démographique n’a pu être engagée qu’avec l’adoption du nouveau Plan Local d’Urbanisme en 2017. Il faudra encore environ 5 à 6 ans pour que cela se traduise d’abord par les mises en chantiers, les livraisons, les naissances puis le nombre d’enfants scolarisés.

Sabrina Fares pour que Vive Saint-Julien-en-Genevois

sabrina fares,vive saint julien en genevoisOriginaire du canton de Saint-Julien en Genevois, j’habite notre commune depuis 10 ans avec mon mari et nos deux enfants. J’ai travaillé pendant huit ans au sein d’organisations internationales à Genève et à l’étranger où j’étais chargée des relations extérieures, avec les gouvernements et le secteur privé. Il y a trois ans, j’ai quitté la fonction publique internationale pour me lancer dans l’entreprenariat. Avec mon mari, nous avons créé une entreprise de restauration basée à Neydens,  et je viens de lancer une marque de bijoux éthique et responsable fabriqués par des coopératives d’artisans au Niger.

Cela fait plusieurs années que j’ai plaisir à voir notre ville se transformer sous l’impulsion du maire Antoine Vielliard en un lieu de vie dynamique et tourné vers l’avenir. Je partage l’ambition forte qui est celle de « Vive Saint Julien » pour notre commune et je suis heureuse de contribuer à ce mouvement de réflexion et d’action qui vise à faire de Saint Julien en Genevois une ville moderne et engagée pour le bien-être de ses habitants et pour le respect de l’environnement et de la biodiversité.  

La question du développement de l’activité économique sur notre territoire m’intéresse particulièrement. Pour être attractive et agréable à vivre, une ville a besoin de disposer d’une offre diversifiée en termes de commerces et de services. Aussi, je souhaite mettre à profit mon expérience et ma motivation pour soutenir les initiatives entrepreneuriales sur la commune, ce qui impliquera par ailleurs de faciliter l’accès au logement pour les personnes qui travaillent à Saint Julien et qui font vivre le cœur de ville. Je suis aussi intéressée par les questions transfrontalières. L’équipe actuelle a porté haut et fort la voix de Saint Julien dans les débats avec nos voisins Suisses. A ma manière, j’espère pouvoir soutenir cet effort,  en promouvant la visibilité et les intérêts des Saint-Juliénois dans le processus de développement du Grand Genève.

mercredi, 05 février 2020

St Julien est passé d'une situation financière dégradée à un triplement de ses investissements

Retrouvez chaque jour à 13h30 un élément de notre diagnostic de ville

En 2014, St Julien les finances communales étaient dégradées

En 2014, la situation financière de la commune était dégradée : le tirage d’une ligne de trésorerie de 5 millions d’euros juste avant les élections (soit presque un tiers du budget annuel) avait permis à la municipalité précédente de réduire l’affichage de sa dette, puisque les lignes de trésorerie ne sont pas comprises dans la dette communale. Cela avait conduit à une crise de liquidité en mai 2014 pour payer les salaires des agents de la commune. Au cours du mandat précédent, l’augmentation des dépenses de fonctionnement à un rythme deux fois supérieur aux recettes avait conduit à une réduction de moitié de la capacité de la commune à investir dans son avenir. Mais surtout l’absence de toute construction de salles de classes de 2000 à 2015 alors que les effectifs scolaires augmentaient de +30%, et alors que des permis de construire avait été délivrés en très grand nombre, a conduit à une crise de la capacité d’accueil dans les écoles.

St Julien a triplé le rythme de ses investissements pour rattraper son retard

St Julien a commencé à rattraper son retard en triplant le rythme de ses investissements. Cela a pu être possible grâce à une gestion rigoureuse des dépenses de fonctionnement (1 millions d’euros par an de capacité d’autofinancement), par un meilleur recensement des frontaliers (+2,3 millions d’euros de recettes annuelles) et par l’instauration d’une taxe majorée sur les promotions immobilières (+1,5 millions d’euros par an). La commune a dû demander à tous de participer aux efforts : agents communaux, associations, habitants. Elle a dû être particulièrement ferme sur les demandes particulières et individuelles. En contrepartie, cela a permis la réalisation de grands travaux tels que l’accès ouest, de nombreux travaux d’amélioration de voirie et des bâtiments ou encore les écoles Nelson Mandela. Cependant, une part très importante de notre capacité d’autofinancement a été absorbée par la hausse exponentielle des effectifs scolaires.

Sylvain Granier pour que Vive Saint-Julien-en-Genevois

sylvain granier,vive saint julien en genevoisJ’ai posé mes valises à Saint-Julien-en-Genevois il y a douze ans pour des raisons professionnelles. Issu du secteur aéronautique je travaille aujourd’hui comme technicien dans l’horlogerie. Je suis marié et père de deux enfants. J’ai aujourd’hui 40 ans et je pense qu’il est pour moi le moment de donner de mon temps pour le bien commun.

En m’engageant sur la liste de « Vive Saint-Julien » aux côtés d’Antoine Vielliard, je rejoins des valeurs et des compétences solides et diverses, de personnes qui ont une réelle volonté de créer plus de cohésion sociale, pour que chaque citoyen trouve sa place et se sente bien au sein d’une ville en pleine mutation. L’arrivée du tramway, le projet du Cœur de Ville, l’ouverture de la ville sur Genève et ses communes limitrophes, la création d’espaces verts, sont des sujets au cœur de la réflexion communale sur lesquels je souhaite travailler pour une transition urbaine réussie.

Je m'engage à être un acteur à l’écoute et représentatif de mes concitoyens pour que Saint-Julien-en-Genevois, une ville dynamique et audacieuse, soit une ville à taille humaine où il fait bon vivre.

mardi, 04 février 2020

St Julien a grandi trop vite car Genève lui impose son modèle de croissance exogène

Retrouvez sur ce blog tous les jours à 13h30 un élément de notre diagnostic de ville sur St Julien

St Julien a grandi trop vite

Si St Julien a beaucoup changé en 6 ans, son histoire elle, reste là même. La commune était un petit bourg d’un canton rural qui ne comptait qu’un peu plus d’un millier d’habitants au début du XXème siècle. Sa croissance a commencé à l’après-guerre pour atteindre 3500 habitants au début des années 70 et s’est ensuite accélérée pour compter aujourd’hui 15000 habitants.

Genève impose son modèle de croissance exogène au Genevois français

St Julien a subi un modèle de développement exogène que Genève s’est choisie pour elle-même sans en assumer les conséquences en matière d’urbanisation. Depuis maintenant plus d’un demi-siècle le modèle économique du canton de Genève consiste à attirer des entreprises et des organisations internationales de l’étranger pour dynamiser son économie et ses recettes fiscales. Cependant, le canton de Genève n’assume pas ce choix de croissance économique dans ses choix de développement urbains. Il reporte la croissance urbaine et les nouvelles charges publiques sur le district de Nyon et le Genevois français.

Une telle croissance exponentielle était inimaginable, les infrastructures ne sont pas adaptées

Une telle croissance était inimaginable dans les années 70. Même dans les années 80, les St Juliennois estimaient qu’une telle croissance ne pouvait pas être durable. Les années 90 leur ont donné partiellement raison avec des années de récession due au refus de la Suisse d’entrer dans l’Espace Economique Européen. Mais la croissance est repartie plus rapidement encore depuis 20 ans avec les accords de libre circulation. Cette difficulté à prévoir une telle croissance a conduit à ce qu’aucune infrastructure n’a été pensé pour la taille qu’atteint la commune aujourd’hui : beaucoup de routes n’ont pas de trottoirs, les équipements scolaires sont sans cesse insuffisants, il y a encore du retard à rattraper dans l’entretien du patrimoine communal de voirie et de bâtiments. Les projets en cours ont pour objet de rattraper ce retard. La ville doit d’abord rattraper son retard, elle devra ensuite rapidement préparer son avenir pour les 15 à 20 prochaines années.

Muriel Salaün pour que Vive Saint-Julien-en-Genevois

muriel salaun,vive saint julien en genevoisSaint-Juliennoise de cœur, j’habite la ville par choix depuis plus de 30 ans. Cadre de la fonction publique, je suis toujours en activité.

A l’écoute des autres et je suis profondément attachée à « l’humain ». Certaines valeurs me sont essentielles, ce sont celles en lien avec la famille, le respect des personnes, l’entraide, et les notions d’intégrité et d’équité. Mes proches disent que l’on peut compter sur moi et sur mon sens de la responsabilité.

Cela s’est traduit par des engagements dans la société au sein de divers organismes et associations, puis depuis 6 ans en tant que conseillère municipale. Ce dernier engagement est une véritable découverte de la gestion d’une ville, de ses complexités, des enjeux, des choix parfois difficiles à faire en gardant à l’esprit la nécessité de répondre aux besoins du plus grand nombre.

Etre actrice d’un devenir plutôt que de le subir, c’est ce qui continue à m’animer et me motiver. A cela s’ajoute la très riche aventure humaine faite de la rencontre, du partage des points de vue et expériences avec une grande diversité de personnes. J’en sors grandie et certainement plus « au clair » avec les défis à relever pour le futur de St Julien.

J’ai envie de poursuivre mon engagement citoyen en participant à la gestion de la ville, de pérenniser des choix, de voir des réalisations émerger à la suite de projets initiés et votés. Mais aussi de partager mon expérience au sein d’une équipe partiellement renouvelée, riche de nouvelles attentes et intérêts.

Je m’engage avec sincérité et conscience pour l’évolution de la ville dans un contexte sociétal complexe, en mutation. Des axes de travail sont devenus prioritaires : transition énergétique, mobilités douces, nature en ville, sauvetage de la biodiversité…. Pour une agréable ville à vivre.

lundi, 03 février 2020

Matthias Fournier pour que Vive Saint-Julien-en-Genevois

Matthias Fournier, vive Saint Julien en GenevoisJ'ai 36 ans et je suis papa depuis quelques jours pour la première fois. Je suis ingénieur et je travaille actuellement à l'aéroport de Genève, où je suis en charge de la coordination des différents modes de transports.

Après dix années passées à Saint-Julien, je vis aujourd'hui à Feigères, mon village natal. Je connais Saint-Julien depuis l'enfance, j'y ai étudié au collège et au lycée. Bien plus qu'une ville de passage, j'y ai mes amis, mes commerces préférés et mes habitudes. J'ai été spectateur des nombreux changements de ces dernières décennies. Il y a six ans, j'ai décidé d'être acteur de ce changement et je me suis engagé dans l'équipe menée par Antoine Vielliard. D'abord conseiller municipal délégué, j'ai ensuite été maire-adjoint en charge des mobilités. J'ai également représenté la Ville à la Communauté de Communes du Genevois.

Ce mandat m'a permis de découvrir la fonction d'élu, son exigence et l'engagement qu'elle mérite. Mais il m'a surtout permis d'énormément apprendre, de découvrir toute la diversité des thèmes abordés, le travail avec les autres élus et avec les services de la Mairie, les moments de joie comme les cérémonies de mariage mais également les moments de recueillement et les célébrations du souvenir.

J'ai eu la chance de participer à de nombreux projets et de voir certains d'entre eux se réaliser, dont plusieurs réaménagements de route lors desquels la sécurité et le confort des piétons, des personnes à mobilité réduite, des cyclistes à toujours été la première exigence. La qualité des matériaux et des mobiliers a également permis de donner une identité aux espaces publics de la Ville. L'ensemble de ces projets a été mené dans la concertation avec les habitants, lors des réunions publiques ou de comité de quartier, mais également avec les autres élus lors du travail en commission.

Saint-Julien est à l'orée de grandes transformations, notamment en matière de transports avec l'arrivée du tram, l'aménagement du quartier de la gare ou encore construction du pôle d'échange multimodal. Je veux continuer à être acteur de ces changements et à travailler au service des saint-juliennois. Je souhaite m'investir aux côtés d’Antoine Vielliard et de l’ensemble de l’équipe « Vive Saint-Julien » sur les questions de mobilité, ce sujet si passionnant qui façonne notre Ville et nos vies. Je souhaite également poursuivre mon engagement pour un urbanisme raisonné, des espaces publics harmonieux et une nature en ville bien plus présente.