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vendredi, 30 novembre 2007

Ces détails qui changent le quotidien des Saint Juliennois

Les Saint Juliennois que je rencontre, me parlent de leurs soucis quotidiens. Cet inventaire à la Prévert illustre le besoin d'écoute. Les problèmes de stationnement et de sécurité en face de la Panière, les bancs trop bas qui empèchent les personnes âgées de se relever, le quartier de François Buloz qui est plongé dans l'obscurité dès la nuit tombée, les poubelles de recyclage qui sont installées juste devant les fenêtres de certains habitants de l'Atrium, une vieille et belle fontaine laissée à l'abandon, un trottoir qui manque ici, un passage trop étroit pour les poussettes là, des bancs qui font face à un carrefour et tournent le dos à un jardin, le nettoyage approximatif des salles de sport, une courbe de voirie qui rend difficile la circulation des camions de livraison d'Intermarché le matin. Ces milles petites frustrations quotidiennes qui pourraient si facilement être évitées avec plus d'écoute de la part des élus. Nous faisons la synthèse de tous ces besoins pour déterminer les priorités municipales mais lorsque ces priorités seront établies il sera encore possible de répondre facilement à beaucoup de ces attentes.

Mes contraintes professionnelles dans le privé me laissent aujourd'hui moins de temps qu'à d'autres candidats. Ce temps je choisis de le consacrer à aller à la rencontre des habitants. En particulier ceux qui n'ont pas la possibilité ou le temps de participer à la vie locale. Je crois qu'il est plus utile pour la commune d'aller à la rencontre des habitants et de prendre le temps de les écouter plutôt que d'aller se montrer à des manifestations publiques sans écouter qui que ce soit.

Au niveau national, la réforme de la carte judiciaire est un exemple de ce besoin d'écoute. Sur le principe, il me semble qu'effectivement il est sage que la justice française ait peut être un peu moins de tribunaux et beaucoup plus de juges et d'ordinateurs. Il vaut mieux une justice plus rapide au Tribunal d'Instance même si c'est à Annemasse plutôt qu'à Saint Julien. Mais la méthode autoritaire et sans écoute conduit à des erreurs grossières. Ici c'est un tribunal flambant neuf qu'on abandonne pour déménager dans une autre ville où il faudra en reconstruire un autre. Là c'est un tribunal qui est déplacé vers une ville qui se trouve à plus de deux heures de route. J'espère que cette nécessaire écoute aura lieu.

Il est temps de changer la pratique du pouvoir en France : il y a le pouvoir, gonflé par l'assurance d'idéologies toutes faites qui décide de tout de manière autoritaire, et  il nous faut un pouvoir démocrate qui se met au service des habitants en les écoutant, en élaborant une synthèse des besoins et en déterminant des priorités d'actions politiques sur la base de valeurs plutôt que d'idéologies.

 

mardi, 27 novembre 2007

L'US Saint Julien en Coupe de France : le succès d'un club pour tous

1d407f1d26db128e96077b1260766b06.jpgCe samedi l'US Saint Julien jouait pour les 64ièmes de finale de la Coupe de France. Nous étions nombreux à être fiers de l'exploit sportif des joueurs de Saint Julien qui parviennent à ce niveau de la compétition. Ils ont poursuivit l'exploit en se qualifiant pour les 32ièmes de finale. Le prochain tour sera joué le 16 décembre. Prenez date !

Au delà de l'exploit sportif, il y a un enseignement pour la politique sportive pour la ville. Une municipalité doit soutenir les activités sportives parce qu'elles favorisent l'intégration sociale, l'éducation à des valeurs et la santé publique. L'US Saint Julien et de nombreux autres clubs remplissent cette mission de service public. L'intérêt de la commune est que les bénévoles qui animent ces clubs aient les moyens pratiques d'accueillir le plus de sportifs possibles.

La compétition est un moyen de fédérer des équipes vers un objectif. Cette Coupe de France est un fantastique objectif pour une équipe soudée et un club motivé. Mais pour la municipalité la compétition n'est qu'un moyen de fédérer, pas un objectif de la politique municipale.

Les résultats en compétition doivent être la conséquence logique d'une politique sportive réussie : lorsque les clubs fédèrent des sportifs motivés, ils est probable qu'un jour ou l'autre cela se retrouve dans les résultats de compétition. C'est le cas pour l'US Saint Julien.

Mais la municipalité ne doit pas financer la compétition au détriment du sport pour tous. A Saint-Julien-en-Genevois, la répartition des subventions municipale se fait en partie sur la base des kilomètres parcourus pour participer aux compétitions plutôt que par rapport au nombre de sportifs qui participent aux clubs. Parfois cela permet de financer des sportifs semi professionels dont le seul lien avec la commune est le maillot qu'ils portent.

Si l'athlé de St Julien, le basket, le rugby, le tennis et tout particulierement l'US Saint Julien doivent être mieux soutenus ce n'est pas pour leurs brillants résultats en competition, mais bien pour leur remarquable travail d'intégration, d'éducation et de santé public.

lundi, 26 novembre 2007

Musulman et Français à Saint Julien en Genevois

De plus en plus d'habitants de Saint Julien ont une double culture. Ils sont originaires d'un pays étranger mais habitent en France depuis leur naissance. On ne mesure pas toujours la difficulté qu'il peut y avoir dans notre pays à vivre cette double culture.

Il est par exemple très souvent impossible pour un musulman français d'enterrer ses parents dans notre pays selon ses rites. Pour suivre ses rites, il est contraint d'aller inhumer sa famille dans son pays d'orgine. Nous devons permettre à tous les Français d'enterrer leurs parents ici si nous voulons que tous les Français puissent vivre ensemble.

J'ai rencontré des musulmans qui me décrivaient comment ils se voient contraints de se rendre sur leur lieu de culte en cachette. Leurs collègues ne faisant pas la différence entre un musulman pratiquant et un intégriste, ils craignent de perdre leur emploi s'ils sont vus allant prier. Médecins, professeurs, maçons ou ingénieurs ils ne pratiquent leur culte que semi-librement en France. Pourtant dans toutes les religions il y a des pratiquants et des intégristes.

Les associations culturelles et cultuelles font bien souvent un travail d'intégration social et de prévention de la violence qui est remarqué par les gendarmes. La réflexion spirituelle offre souvent aux adolescents un premier cadre de valeur. C'est vrai pour les Français chrétiens comme pour les Français musulmans.

Cette semaine j'ai découvert d'autres exemples de vexations quotidiennes qui montrent à quel point nous devons apprendre à devenir un pays multiculturel. Un père aux revenus modestes m'expliquait que la cantine du collège de Saint Julien lui facturait les repas de son fils pendant le mois du ramadan alors qu'il ne déjeune pas à la cantine ce mois là. Lorsqu'un Français sur 10 est musulman, est-il si compliqué que cela d'adapter la facturation des repas à ce qui est consommé ? Ou faut-il que la collectivité accroissent ses revenus sur ceux qui pratiquent le ramadan ?

Le Maire de Saint Julien a rénové à grands frais le toit de l'église de St Julien. Ces travaux de rénovation n'étaient pas urgents ni prioritaires. Comment préserver les équilibres entre Français lorsqu'on constate que dans presque toutes les communes de Haute Savoie le gymnase est moins bien entretenu que l'église ? A Saint Julien il suffit de comparer l'état de l'église par rapport à la salle des Burgondes, à la MJC ou au Gymnase du Léman !

Loin de ces divisions, de ces vexations et de ces humiliations, il est temps qu'on apprenne à vivre ensemble dans un pays devenu multiculturel. Pour cela il faut revenir à la définition d'origine du principe de laïcité qui est la liberté de conscience et la neutralité de la puissance publique.

mardi, 20 novembre 2007

Logements, emplois et transports pour la qualité de vie du Genevois

Du haut du Salève, on peut observer la pression urbaine qui s'étend en dehors du canton de Genève. Parce que les communes du canton ne construisent pas suffisament de logements pour leur croissance démographique, la ville se développe dans le Genevois français et dans le canton de Vaud.

Nous nous retrouvons avec une situation ubuesque dans laquelle la campagne genevoise est située entre le centre ville et la périphérie urbaine du Genevois. Cette situation nous enferme tous dans des problèmes de circulation et d'urbanisation irrésolubles. 

Si les communes frontalières suisses ne veulent plus subir tant de circulation, elles devront s'assurer que leurs propres habitants ne soient plus obligés d'aller se loger toujours plus loin. Elles doivent construire suffisament de logements pour leurs habitants. Le besoin en logements supplémentaires est de l'ordre de 2% par an. Dans le canton de Genève en moyenne seulement 1% de logements supplémentaires ont été construits sur les 20 dernières années.

A l'opposé les communes frontalières françaises subissent une pression immobilière à marche forcée. A Saint Julien en Genevois ce sont 3% de logements supplémentaires par an qui ont été construits en moyenne sur les 6 dernières années. Cette urbanisation accélérée nuit autant à la qualité de vie des Saint Juliennois que les problèmes de circulation nuisent à la qualité de vie des habitants de Perly Certoux.

Pour préserver la qualité de vie dans le Genevois franco-suisse, nous devrons veiller à ce que le besoin de logements soit assumé équitablement dans toutes les communes du Genevois et veiller également à ce que la Haute Savoie crée aussi des emplois. Lorsque des emplois seront créés dans le Genevois français et que des logements seront construits dans le Genevois suisse, alors la pression sur la circulation et l'immobilier ralentira et nous pourrons alors préserver notre qualité de vie.


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vendredi, 16 novembre 2007

Le débat public sur ce blog

 Saint Julien en Genevois

Les commentaires sur ce blog ont toujours été libres et non modérés. C'était nouveau lors de l'ouverture de ce blog. C'est encore nouveau aujourd'hui : aucun candidat, aucune personne engagée en politique n'a ouvert de blog ou d'espace de libre expression ouvert à tous. Chez nos voisins Genevois, beaucoup d'élus et presque tous les candidats ont un blog ouvert.

Quelque fois les points de vue exprimés dans les commentaires m'ont permis d'avancer dans ma propre réflexion. Tout particulièrement lorsque ces points de vue sont différents du mien. Les commentaires de Sergio ou JLS ou Andre Pellet durant la campagne présidentielle permettaient un débat constructif, même s'ils provenaient de militants.

Il me semble que c'est nécessaire pour un débat public intelligent et constructif plutôt que de se lancer seulement des anathèmes par média interposés.

Mais plus les semaines passent plus l'espace de débat est monopolisé seulement par des militants partisans et sectaires ou des candidats aux municipales qui ne se distinguent pas par leur ouverture d'esprit et leurs commentaires constructifs. Le comble du ridicule et de la megalomanie est atteint lorsqu'un conseiller municipal d'Annemasse profite de l'anonymat de ce blog pour se lancer des fleurs à lui même comme s'il s'agissait d'une tierce personne. Mais j'observe aussi de multiples commentaires écrits le même jour à partir d'un même ordinateur avec une même adresse email et pourtant parfois signés par différents pseudos.

Certains auraient décidé de fermer ce lieu de débat. Fabienne Bugnon ancienne conseillère nationale et députée au Grand Conseil a fermé le sien cette semaine. Pascal Decaillet a écrit un édito sur le sujet que vous pouvez lire en cliquant ici. Il me semble que le débat est nécessaire s'il est fait en confiance avec des gens responsables qui assument leurs opinions.

Les commentaires demeurent libres et ouverts pour les citoyens anonymes qui prennent des positions, tout particulièrement ceux de Saint Julien en Genevois, ou pour les partisans les plus sectaires tant qu'ils assument leurs positions en ayant la responsabilité de ne pas se cacher derrière l'anonymat. Pour le reste je cesserai d'offrir un espace de libre expression au sectarisme anonyme.

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jeudi, 15 novembre 2007

Logements et emplois : pour résoudre les problèmes de circulation du Genevois

 Saint Julien en Genevois

 

Construire des transports en commun et tout particulièrement des transports en commun transfrontaliers est absolument nécessaire pour régler les problèmes de circulation de la région Genevoise. Les frontaliers français et suisses n’ont aujourd’hui pas d’autre choix que la voiture pour aller travailler ou faire leurs courses. Mais agir seulement sur les transports en commun ne sera pas suffisant.

Nous devons aussi

1) construire des logements près des lieux d’emploi à Genève et

2) faciliter la création d’emplois dans le Genevois Français là où il y a des logements.

Perly et Soral ne peuvent pas s’étonner de vivre avec un tel trafic. Ce trafic est rendu nécessaire par leur incapacité à construire suffisamment de logements pour sa propre population qui est obligée d’aller vivre plus loin et donc de se déplacer. Près de 20% de logements nouveaux ont été construits à Saint Julien en Genevois sur les 6 dernières années. Cette urbanisation à marche forcée du Genevois Français ne permet même pas de rattraper les insuffisances du canton incapable de loger sa propre population et celle qu’elle attire. Combien de logements ont été construits à Soral et Perly durant la même période ? Puplinge a à peine changé en 20 ans. Seulement 1% de logements nouveaux sont construits chaque année dans le canton alors que le besoin est de 2,5% à 3% pour rattraper le retard. Genève est la seule ville au monde qui place sa campagne entre son centre ville et sa banlieue. Construire des logements près des lieux d’emplois réduira le besoin en transport.

Côté Français, nous devons assumer notre responsabilité en matière de création d’emplois. Ce taux de chômage identique des deux côtés de la frontière qui marginalise les seniors et les jeunes du marché de l’emploi est vécu comme une catastrophe cantonale à Genève… mais comme un succès en Haute Savoie. Aucune politique construite de l’emploi de la part du département et des collectivités locales. Nous devons faciliter et encourager la création d’emplois côté français pour que les seniors et les jeunes cessent d’être marginalises socialement. Cela est nécessaire pour nous préserver de tout retournement de conjoncture. Cela réduira aussi le besoin en transports.

mercredi, 14 novembre 2007

Point sur l'équipe et le projet pour Saint Julien en Genevois

 Saint-Julien-en-Genevois

Par leurs réponses à la Grande enquête du mois de septembre, les Saint Juliennois nous ont dit ce qui pour eux devait être la priorité d'action de la municipalité pour 2008-2012. Une centaine de personne ont alors rejoint l'association et 37 participent à des réunions de groupe de travail chaque semaine sur les différents thèmes municipaux.

Ces personnes sont de toutes sensibilités politiques. Quelques uns adhèrent à des mouvements politiques différents. Ils sont politiquement représentatifs de Saint Julien. Ces personnes viennent des différents quartiers - nous avons en revanche à ce jour peu de personnes venant des hameaux de notre commune. Ils sont représentatifs des différentes classes d'âge de la commune. La plupart sont actifs en France ou en Suisse, dans le public ou dans le privé, quelques uns sont à la retraite. Comme souvent dans ce type d'action, on dénombre deux tiers d'hommes et un tiers de femme environ - nous veillons à accueillir plus de femmes. Nous pourrons proposer pour une fois aux Saint Juliennois un Conseil Municipal à leur image.

Des idées nouvelles émergent vite de ce travail en groupe. Certains des groupes ont choisi de conduire des enquètes approfondies auprès de la population sur les sujets sur lesquels ils travaillent d'autres travail à partir de documents publics et de leur propre expérience de la ville.

Nous ferons d'ici la fin du mois un point à mi parcours sur le travail des commissions. Puis chaque groupe poursuivra jusqu'à noël. C'est en janvier que nous ferons la synthèse dans un projet de ville que nous présenterons aux habitants. Nous présenterons à ce moment là la liste que nous proposerons aux Saint Juliennois. Cette liste sera constituée sur la base des personnes qui auront participé activement aux commissions.

Ce n'est pas sur ce blog que nous dévoilerons les idées émises. La centaine de lecteurs quotidien n'est pas représentatif de la commune. C'est aux Saint Juliennois d'en avoir la primeur. Pourtant il apparait déjà que l'équipe actuelle n'a pas su répondre aux besoins prioritaires des habitants de la ville. Par exemple, alors que le budget de la culture a été quadruplé en 7 ans, le budget pour la petite enfance est lui pratiquement stable malgré l'augmentation fulgurante de la population. Le bilan de la municipalité en 6 ans aura été d'augmenter la capacité d'accueil en crèche de 60 à 80 place. Cela est modeste sachant qu'il y a un plus de 500 enfants de 0 à 3 ans à Saint Julien.

mardi, 13 novembre 2007

La grande hypocrisie des élections municipales 2008

Avec la grande vague de l'ouverture tous azymuts et le discrédit des mouvements politiques, nous allons assister en mars 2008 à une grande hypocrisie : des listes d'ouverture de gauche, des listes d'ouverture de droite et des listes d'ouverture démocrates. C'est déjà un progrès par rapport à la campagne présidentielle durant laquelle on a condamné toute idée d'ouverture comme anti-démocratique pour l'appliquer le lendemain de l'élection. De ce point de vue là, les municipales seront plus honnêtes.

Mais alors maintenant que l'ouverture est décidée, qu'est-ce qui va différencier les listes qui seront toutes ouvertes ? Pourquoi ces listes d'ouverture ne travaillent-elles pas ensemble ?

Puisque toutes les listes seront ouvertes, le choix se fera encore moins sur l'étiquette politique mais plus sur la personnalité de la tête de liste, l'équipe, et le projet.

Certains à Saint Julien craignent ou espèrent des fusions de liste. Ils se trompent : une équipe municipale ne peut pas se faire avec des raccords et des morceaux de sparadraps. Une équipe doit se composer dès le départ comme une seule équipe. Les résultats dans les communes similaires à Saint Julien lors des élections de 2001, montrent que les fusions ne marchent pas : pas plus électoralement que pour gérer une ville. Les électeurs sont confus. Les équipes disloquées.

Les deux autres candidats tête de liste Jean Michel Thénard et Daniel Bouchet sont des hommes respectables et plein de bonnes intentions. Pourquoi ne pas travailler avec eux ?

Si je conduis une liste sans faire équipe avec Jean Michel Thénard c'est que je l'ai vu à l'oeuvre : que peut on apporter à un maire qui gère la ville seul sans faire la moindre confiance à sa propre équipe ? comment faire équipe avec un maire qui n'écoute pas ses habitants ? comment participer à un projet qui fait si peu dans les domaines qui sont les priorités des St Juliennois et dépense autant dans des domaines qui sont secondaires pour les habitants ? Si j'ai décidé de me présenter et de ne pas faire équipe avec Jean Michel Thénard c'est que je crois que quelques soient ses qualités humaines, un maire autoritaire n'est pas une bonne solution pour notre ville.

Si je conduis une liste sans faire équipe avec Daniel Bouchet c'est que toutes les personnes que j'ai rencontrées qui ont eu l'occasion de travailler avec lui m'ont décrit chacun à sa manière un chef des services techinques qui n'était pas à la hauteur de ses responsabilités. Autant les membres de la précédente municipalité de droite que ceux de l'actuelle municipalité. Lorsque je les écoute ils décrivent un homme qui trouve des prétextes pour ne pas faire ce qui lui est demandé et qui au final ralentit les projets. Il suffit de voir la réduction dans les délais de réalisation des travaux et de délivrance des permis depuis qu'à la mairie, Daniel Bouchet a été remplacé pour mesurer la différence de compétence. Si j'ai décidé de me présenter et de ne pas faire équipe avec Daniel Bouchet c'est que je pense que quelques soient ses qualités humaine, un candidat doit avoir fait ses preuves dans ses expériences précédentes.

Avec mes propres qualités et défauts, je souhaite me mettre au service des habitants.

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lundi, 12 novembre 2007

De la pyramide des âges à la petite enfance à Saint Julien en Genevois

 Saint-Julien-en-Genevois

 f1d85b56c5dc875ccfd5ba874b57a2e8.jpgLorsqu'on assiste aux Conseils Municipaux de Saint Julien ou au Conseil Communautaire du Genevois on est frappé par la différence de sociologie entre les personnes qui décident de l'avenir de nos collectivités et la population.

On y rencontre beaucoup de retraités, et presque uniquement des personnes de plus de 50 ou 40 ans. Les quelques moins de 40 ans qu'on y trouve sont tellement peu nombreux qu'ils sont souvent marginalisés au sein des commissions ou des équipes.

Cela tranche avec la sociologie de Saint Julien en Genevois. Le Genevois est l'une des région les plus jeunes de France. On y compte beaucoup de jeunes venus avec leurs familles pour travailler. Le résultat se retrouve dans la pyramide des âges. Selon l'Insee l'âge médian à Saint Julien en Genevois est de 37 ans : la moitié des habitants de notre commune ont moins de 37 ans, l'autre moitié a plus de 37 ans.

Au Conseil Municipal, l'âge médian est au dessus de 60 ans. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que le conseil municipal soit passé à côté des principales attentes des Saint Juliennois : si rien n'a été fait par l'équipe actuelle dans le domaine de la petite enfance, c'est tout simplement que l'équipe actuelle ne cotoit pas les problèmes des jeunes familles.

Si le bilan de l'équipe actuelle dans le domaine du sport est si faible c'est aussi parce que le sport n'est pas une préoccupation importante des membres de l'équipe municipale. C'est pourtant une préoccupation importante des Saint Juliennois.

Composer une équipe représentative de la diversité de la ville est selon moi une condition importante du succès d'une équipe. Parmi les 37 personnes qui participent aux commissions de travail de Saint Julien Avenir pour les municipales ont trouve des gens de 24 à 77 ans.

Pour construire leur avenir, notre pays et nos communes devront apprendre à faire confiance à des équipes qui ne soient pas exclusivement composées de papy boomers.

jeudi, 08 novembre 2007

Le besoin urgent de transports en commun dans le Genevois

 Saint-Julien-en-Genevois

 Le Genevois bénéficie d'un cadre de vie exceptionnel. Pourtant à petit feu, nous détruisons petit à petit cet atout du cadre de vie. Tout particulièrement dans le domaine des transports.

L'autoroute Annecy Genève en construction était un mal nécessaire pour rattraper le retard dans le domaine des transports. Pour autant, cette autoroute n'est en aucun cas une solution à nos problèmes de circulation à long terme. La voiture est aujourd'hui le seul moyen de transport qui réponde à nos besoins à court terme. Mais ce n'est pas une solution tenable. Nos villes et nos routes s'engorgent rapidement.

Un général en retraite me racontait récemment que de toutes les agglomérations qu'il avait visité durant sa carrière, le Genevois était celle qui était de très loin le moins équipée en transports en commun. Il y a dans le Genevois beaucoup plus d'habitants qu'il y a un siècle. Notre pouvoir d'achat est beaucoup plus important qu'il y a un siècle... mais nous avons moins de transports en communs qu'il y a un siècle.

Je crois qu'il est temps de rompre avec l'attentisme qui a prévalu sur cette question depuis trop longtemps, et qui sévit encore : malgré les cocoricos électoraux de ces derniers mois, le tour de table du CEVA n'est toujours pas bouclé côté français !! Il est temps de s'engager résolument dans le financement par les collectivités des transports en commun : bus, tram, trains. Cela nécessitera une plus grande coopération avec les communes genevoises. Cela nécessitera une plus grande implication du Conseil Général. Cela est vrai des transports entre Saint Julien en Genevois et le reste de la Haute Savoie. C'est également vrai des déplacements avec Genève. Si nous continuons à n'avoir aucune autre solution pour nous rendre à Genève, nous serons les seuls à payer les frais d'entrée en ville qui ne manqueront pas d'apparaitre d'ici quelques années en plus des frais exponentiels de parking.

Le Maire de St Julien est fier de son bilan en matière de transports en commun : il a obtenu des Transports Publics Genevois que les Saint Juliennois aient le même tarif avant et après la douane de Perly. C'est bien. C'est peu. 10 mètres de trajet gratuit, c'est le seul bilan de l'équipe municipale actuelle dans le domaine des transports. Rien sur la circulation en ville.

Le CEVA ne suffira pas à lui tout seul. Les transports en commun ne suffiront pas. Il faudra aussi développer des sentiers piétonniers à Saint Julien en Genevois. Des pistes cyclables. Et faire preuve d'imagination. Il nous faudra plusieurs décennies avant que nos communes deviennent moins dépendantes de la voiture. C'est une absolue nécessité pour cesser de détruire notre cadre de vie comme nous le faisons depuis trop longtemps.