Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 19 janvier 2009

Pour la surélévation des immeubles à Genève

Le 8 février les votations cantonales porteront également sur des modalités qui faciliteront la création de logements supplémentaires par la surélévation d'immeubles.

Alors que la population augmente de plus de 2% par an, seulement 0,6% de logements nouveaux sont construits chaque année sur le canton de Genève. Chaque année plus de 3000 personnes sont contraintes de quitter le canton faute de logements -l'équivalent de la population de Saint Julien tous les trois ans !!!. La seule commune d'Annemasse construit plus de logement que l'ensemble du canton de Genève. Les 0,6% seulement de nouveaux logements à Genève provoque une sur-urbanisation de Saint Julien au rythme de 3% de nouveaux logements par an.

Cette absence de construction de logements en nombre suffisant à des conséquences graves sur notre qualité de vie à tous :

1) elle accroit les coûts de l'immobilier qui pénalise le pouvoir d'achat de tous les habitants - et tout particulièrement ceux qui ne sont pas encore logés c'est à dire les plus jeunes.

2) elle augmente considérablement les distances domiciles travail et poussent toujours plus d'habitants dans les zones frontalières qui ne sont pas desservies correctement par les transports en commun. Cela aggrave les problèmes de circulation dans tout le Genevois franco-suisse.

Genève doit enfin construire suffisamment pour loger sa population. La surélévation des immeubles est une piste qui offre des possibilités limitées mais réelles. Elle doit être utilisée. Mais il faut surtout mettre un terme aux contestations incessantes sur tous les projets. Les nantis logés doivent aider à la construction de nouveaux logements plutôt que d'y faire constamment obstacle. De manière indirecte, il s'agit aussi des logements de leurs enfants.

mardi, 16 décembre 2008

L'urgence du transport en commun dans le Genevois

Les voies publiques du Genevois sont encombrées de voitures. Chaque année les habitants perdent un peu plus de temps dans les embouteillages. La situation ne peut qu'empirer avec un rythme de croissance de la population de plus de 2% par an - alors que l'espace des voies publiques ne peut augmenter.

Dans 5 ans il y aura entre 10% et 15% d'habitants supplémentaires. Si l'offre de transports en commun n'est pas augmentée considérablement cela se traduira par 10%  à 15% de voitures supplémentaires. Cela signifie une paralysie totale des routes du Genevois et une augmentation proportionnelle de la pollution.

Des lignes existent. Elles répondent à une demande. Leur fréquence, leur rapidité, leur prix, leur accessibilité doit être améliorée pour que qu'un peu plus de déplacement individuels qui consomment près de 8 mètres carrés d'espaces publics soient remplacés par des déplacements collectifs qui n'en consomme qu'un seul. La prolongation vers Valleiry et le Vuache pourrait être ameliorée. La ligne 44 aurait aussi pu être prolongé jusqu'au coeur de Collonges sous Salève.

La communauté de communes du Genevois a décidé hier de consacrer 123 000 euros d'argent public sur la mise en place d'un taxi public dans le canton. Ce taxi public qui sera accessible au prix d'un ticket de bus, déservira les zones rurales du canton. Pour un coût similaire au coût de la ligne D, il permettra 3000 déplacements, contre 300 000 pour la Ligne D opérée par les Transports Publics Genevois. De plus ces déplacements resteront des déplacements individuels qui ne réduiront en rien l'encombrement des routes. Le projet était presenté par Jean Michel Thénard, maire de Saint Julien, à la demande de Bernard Gaud, Maire de Chevrier et Président de la communauté de communes du Genevois.

La subvention d'un déplacement collectif en bus revient pour la communauté de communes à 1 euro par déplacement... mais coûtera 21 euros pour chaque déplacement en taxi public. Un coût exhorbitant pour un intérêt public limité.

Sans succès pour l'instant, j'ai défendu hier soir devant la communauté de communes l'idée que cet argent public serait mieux utilisé à financer les transports en commun plutôt que des transports individuels. Je crains que les embouteillages croissants dans le Genevois ne me donne très vite raison.

lundi, 09 juin 2008

Une nouvelle constitution pour Genève

Les Genevois ont décidé récemment d'élire une Assemblée Constituante qui aura pour tâche de rédiger une nouvelle constitution pour le canton d'ici quatre ans. On pourrait penser à tort que cela ne nous concerne pas ! Pourtant c'est bien avec Genève que nous pourrons restaurer la qualité de notre cadre de vie qui nous échappe depuis plusieurs années (embouteillages, mauvaise urbanisation, crise du logement..)

Les décisions politiques de part et d'autre de la frontière ne sont pas coordonnées. Un élu de Plan-les-Ouates m'expliquait que lors que la commune avait implanté la zone d'activité de Plan-les-Ouates elle avait pris soin de protéger une zone agricole aux abords de la frontière... à quelques mètres de là où nous avons implanté la zone d'Archamps quelques années plus tard. Prises isolément ces deux décisions sont justes.. mais mises côte à côte comme elles le sont dans la réalité, elles se révèlent stupides. Nous devons améliorer la co-gouvernance de la région. La future constitution Genevoise doit le permettre.

J'ai participé comme auditeur à un séminaire du Parti Démocrate Chrétien Genevois (PDC) sur le sujet. Il me semble qu'il revient à chacun d'entre nous de participer au débat sur la future constitution pour que notre région ait les moyens politiques de décider de son avenir.

dimanche, 09 mars 2008

1er Tour des élections municipales

Résultats du 1er tour des élections municipales de St-Julien-en genevois

Nom de la liste(Nom de la tête de liste) Résultats(en %)
Bien vivre St-Julien(Jean-Michel Thénard) 39,3
Mieux vivre à St-Julien(Antoine Vielliard) 32,47
Réussir demain(Daniel Bouchet) 28,23

Merci à tous !

 

Nous comptons sur vous pour le deuxième tour pour Mieux Vivre à St-Julien

mercredi, 27 février 2008

Pour Mieux Vivre : urbanisation de qualité et circulation

 Retrouvez chaque jour une partie de notre projet de ville pour Mieux Vivre à Saint-Julien.

Pour une urbanisation plus équilibrée

Nous proposons aux habitants de mieux maîtriser l'urbanisation de la ville. En 2002, la municipalité avait signé le Schéma de Cohérence Territoriale du Genevois (SCOT) avec les 16 autres communes du canton. Elle prévoyait alors la réalisation de 100 logements par an au cours des 15 prochaines années sur la commune. La municipalité a largement dépassé ces quota avec en moyenne 150 autorisations de construire par an au cours des 7 dernières années. La refonte du Plan Local d'Urbanisme (PLU de Saint Julien) donnait à la municipalité des moyens de limiter la construction excessive de logements.

En limitant à 100 nouveaux logements par an comme prévu initialement, nous pourrons accompagner la croissance de la ville par la réalisation d'équipements publics correspondants : espaces verts, places publiques, sentiers piétonniers, voies de circulations, pistes cyclables...

Notre priorité sera l'aménagement d'une place qui soit un coeur de ville. Nous avons besoin d'une place de ville qui soit un lieu de rencontre pour tous. Nous proposons d'aménager la place du Crêt en place centrale piétonne. Cette place aménagée et fermée permettra à tous les habitants de pouvoir se retrouver. Cette place de ville redonnera de la vie à notre commune en lui donnant le coeur de ville qui lui manque. La circulation sera souterraine à cet endroit. Un parking sera prévu pour remplacer les stationnements existants. Ce projet, contrairement au projet de la municipalité actuelle de construire un tunnel qui dévie la circulation dans le quartier du Puy St Martin améliorera la qualité de vie des habitants tout en rendant possible une circulation plus fluide.

Ce sera la première de nos priorités d'investissement.

Nous devrons aussi en parallèle contribuer à résoudre la crise de l'immobilier. Ces dernières années ont montré que quelque soit le nombre de constructions à Saint-Julien, notre commune ne pourra pas seule résorber la crise de l'immobilier du bassin lémanique. Nous devrons convaincre nos voisins Genevois de construire suffisamment de logement à Genève. En proportion, ils construisent trois fois moins qu'à Saint-Julien. Pour cela nous devrons souligner les effets pervers de la situation actuelle sur les transports. Nous devrons travailler avec Genève plus efficacement car nous vivons de plus en plus en quelques sortes dans le même 'bocal'.

 

Pour que les Saint-Juliennois puissent se déplacer

Les habitants sont de plus en plus paralysés dans les embouteillages. La municipalité actuelle n'a pris pratiquement aucune initiative dans ce domaine qui est pourtant la première des priorités des Saint-Juliennois selon l'enquête que nous avons réalisée auprès des habitants en septembre 2007.

En relation avec les TPG, le Conseil Général de Haute Savoie et le Conseil Régional de Rhone Alpes nous nous attacherons à développer l'offre de transports en commun : bus plus fréquents, directs et plus grands vers Genève, trains plus fréquents vers Annemasse. Suivant l'exemple de Feigères, nous mettrons en place des navettes avec les hameaux et vers Archamps les jours de marché dans un premier temps.

Nous souhaitons l'aménagement de voies de circulation pour la mobilité douce (circulation piétonnière et cycliste). Pour favoriser les rencontres entre les habitants, limiter la pollution, limiter les embouteillages et favoriser une hygiène de vie, l'aménagement de la ville doit favoriser les déplacements piétonniers et cyclistes. Nous proposons l'aménagement de sentiers piétonniers et de pistes cyclables qui relient les quartiers entre eux et au centre ville et qui ne soient pas de simples trottoirs, annexes des routes.

Nous aménagerons des espaces de stationnement pour les deux roues.

Après une phase d'écoute des habitants par questionnaire, nous vous proposerons plusieurs plan de circulation. Vous déciderez par un référendum municipal le plan de circulation qui vous semblera le plus à même de régler les problèmes de notre commune.

La circulation sera notre priorité d'action.

mardi, 20 novembre 2007

Logements, emplois et transports pour la qualité de vie du Genevois

Du haut du Salève, on peut observer la pression urbaine qui s'étend en dehors du canton de Genève. Parce que les communes du canton ne construisent pas suffisament de logements pour leur croissance démographique, la ville se développe dans le Genevois français et dans le canton de Vaud.

Nous nous retrouvons avec une situation ubuesque dans laquelle la campagne genevoise est située entre le centre ville et la périphérie urbaine du Genevois. Cette situation nous enferme tous dans des problèmes de circulation et d'urbanisation irrésolubles. 

Si les communes frontalières suisses ne veulent plus subir tant de circulation, elles devront s'assurer que leurs propres habitants ne soient plus obligés d'aller se loger toujours plus loin. Elles doivent construire suffisament de logements pour leurs habitants. Le besoin en logements supplémentaires est de l'ordre de 2% par an. Dans le canton de Genève en moyenne seulement 1% de logements supplémentaires ont été construits sur les 20 dernières années.

A l'opposé les communes frontalières françaises subissent une pression immobilière à marche forcée. A Saint Julien en Genevois ce sont 3% de logements supplémentaires par an qui ont été construits en moyenne sur les 6 dernières années. Cette urbanisation accélérée nuit autant à la qualité de vie des Saint Juliennois que les problèmes de circulation nuisent à la qualité de vie des habitants de Perly Certoux.

Pour préserver la qualité de vie dans le Genevois franco-suisse, nous devrons veiller à ce que le besoin de logements soit assumé équitablement dans toutes les communes du Genevois et veiller également à ce que la Haute Savoie crée aussi des emplois. Lorsque des emplois seront créés dans le Genevois français et que des logements seront construits dans le Genevois suisse, alors la pression sur la circulation et l'immobilier ralentira et nous pourrons alors préserver notre qualité de vie.


Agrandir le plan

jeudi, 15 novembre 2007

Logements et emplois : pour résoudre les problèmes de circulation du Genevois

 Saint Julien en Genevois

 

Construire des transports en commun et tout particulièrement des transports en commun transfrontaliers est absolument nécessaire pour régler les problèmes de circulation de la région Genevoise. Les frontaliers français et suisses n’ont aujourd’hui pas d’autre choix que la voiture pour aller travailler ou faire leurs courses. Mais agir seulement sur les transports en commun ne sera pas suffisant.

Nous devons aussi

1) construire des logements près des lieux d’emploi à Genève et

2) faciliter la création d’emplois dans le Genevois Français là où il y a des logements.

Perly et Soral ne peuvent pas s’étonner de vivre avec un tel trafic. Ce trafic est rendu nécessaire par leur incapacité à construire suffisamment de logements pour sa propre population qui est obligée d’aller vivre plus loin et donc de se déplacer. Près de 20% de logements nouveaux ont été construits à Saint Julien en Genevois sur les 6 dernières années. Cette urbanisation à marche forcée du Genevois Français ne permet même pas de rattraper les insuffisances du canton incapable de loger sa propre population et celle qu’elle attire. Combien de logements ont été construits à Soral et Perly durant la même période ? Puplinge a à peine changé en 20 ans. Seulement 1% de logements nouveaux sont construits chaque année dans le canton alors que le besoin est de 2,5% à 3% pour rattraper le retard. Genève est la seule ville au monde qui place sa campagne entre son centre ville et sa banlieue. Construire des logements près des lieux d’emplois réduira le besoin en transport.

Côté Français, nous devons assumer notre responsabilité en matière de création d’emplois. Ce taux de chômage identique des deux côtés de la frontière qui marginalise les seniors et les jeunes du marché de l’emploi est vécu comme une catastrophe cantonale à Genève… mais comme un succès en Haute Savoie. Aucune politique construite de l’emploi de la part du département et des collectivités locales. Nous devons faciliter et encourager la création d’emplois côté français pour que les seniors et les jeunes cessent d’être marginalises socialement. Cela est nécessaire pour nous préserver de tout retournement de conjoncture. Cela réduira aussi le besoin en transports.

jeudi, 08 novembre 2007

Le besoin urgent de transports en commun dans le Genevois

 Saint-Julien-en-Genevois

 Le Genevois bénéficie d'un cadre de vie exceptionnel. Pourtant à petit feu, nous détruisons petit à petit cet atout du cadre de vie. Tout particulièrement dans le domaine des transports.

L'autoroute Annecy Genève en construction était un mal nécessaire pour rattraper le retard dans le domaine des transports. Pour autant, cette autoroute n'est en aucun cas une solution à nos problèmes de circulation à long terme. La voiture est aujourd'hui le seul moyen de transport qui réponde à nos besoins à court terme. Mais ce n'est pas une solution tenable. Nos villes et nos routes s'engorgent rapidement.

Un général en retraite me racontait récemment que de toutes les agglomérations qu'il avait visité durant sa carrière, le Genevois était celle qui était de très loin le moins équipée en transports en commun. Il y a dans le Genevois beaucoup plus d'habitants qu'il y a un siècle. Notre pouvoir d'achat est beaucoup plus important qu'il y a un siècle... mais nous avons moins de transports en communs qu'il y a un siècle.

Je crois qu'il est temps de rompre avec l'attentisme qui a prévalu sur cette question depuis trop longtemps, et qui sévit encore : malgré les cocoricos électoraux de ces derniers mois, le tour de table du CEVA n'est toujours pas bouclé côté français !! Il est temps de s'engager résolument dans le financement par les collectivités des transports en commun : bus, tram, trains. Cela nécessitera une plus grande coopération avec les communes genevoises. Cela nécessitera une plus grande implication du Conseil Général. Cela est vrai des transports entre Saint Julien en Genevois et le reste de la Haute Savoie. C'est également vrai des déplacements avec Genève. Si nous continuons à n'avoir aucune autre solution pour nous rendre à Genève, nous serons les seuls à payer les frais d'entrée en ville qui ne manqueront pas d'apparaitre d'ici quelques années en plus des frais exponentiels de parking.

Le Maire de St Julien est fier de son bilan en matière de transports en commun : il a obtenu des Transports Publics Genevois que les Saint Juliennois aient le même tarif avant et après la douane de Perly. C'est bien. C'est peu. 10 mètres de trajet gratuit, c'est le seul bilan de l'équipe municipale actuelle dans le domaine des transports. Rien sur la circulation en ville.

Le CEVA ne suffira pas à lui tout seul. Les transports en commun ne suffiront pas. Il faudra aussi développer des sentiers piétonniers à Saint Julien en Genevois. Des pistes cyclables. Et faire preuve d'imagination. Il nous faudra plusieurs décennies avant que nos communes deviennent moins dépendantes de la voiture. C'est une absolue nécessité pour cesser de détruire notre cadre de vie comme nous le faisons depuis trop longtemps.

samedi, 13 octobre 2007

Les électeurs suisses décident de notre avenir cette semaine

 Saint-Julien-en-Genevois

Les élections fédérales du 21 octobre vont décider de l'avenir de l'emploi, du logement, des transports et de l'environnement. On a souvent du mal à mesurer à quel point un vote peu changer nos vies quotidiennes. Ce ne sont pourtant que des décisions politiques qui expliquent la différence de qualité de vie entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, l'ex Allemagne de l'ouest et l'ex Allemagne de l'est, entre la France et la Suisse. Je pense aussi parfois aux morts du 11 septembre 2001 qui s'étaient abstenus lors des élections présidentielles américaines de 2000 parce que cela ne "les concernaient pas".


Ces élections nous concernent. Elles concernent les Suisses bien entendu, mais aussi nous habitants de Saint-Julien-en-Genevois : nos retraites, les transports, notre emploi, notre protection sociale, la crise du logement. Ces élections concernent notre quotidien au moins autant que les présidentielles françaises.


Je n'ai pas le droit de vote mais cela ne m'empêche pas d'avoir un avis, et de recommander aux électeurs un vote. Notamment aux 15% environ de double nationaux dans notre région.

Si je pouvais voter, je voterai pour les candidats suivants :

Conseil national :

1) Alexandra Rys (PDC)

2) Alexandra Rys (PDC)

3) Benard Gruson (PDC)

4) Bernard Gruson (PDC)

5) Guy Mettan (PDC)

6) Thomas Buchi (Radical)

7) Thomas Buchi (Radical)

8 ) Sara Giardina (Radical)

9) Sara Giardina (Radical)

10) Antonio Hodgers (Verts)

11) Antonio Hodgers (Verts)



Conseil des Etats :

1) Martine Brunschwig Graf (Libéral)

2) Robert Cramer (Verts)



D'un point de vue partisan les radicaux et les démocrates chrétiens sont de vrais partis démocrates, respectueux des intérêts des habitants plutôt qu'au service d'idéologies sectaires. Ils sont à la fois socialement responsables et économiquement réalistes. Je trouve que le PDC a raison de mettre l'accent de sa campagne sur la famille. La famille, quelque soit sa forme, est la cellule de base de toute société. Le PDC et les Radicaux ont su développer leurs propositions en matière d'environnement tout particulièrement avec les contributions de Thomas Buchi. Cependant, je pense qu'il est souhaitable que les verts continuent d'être un aiguillon politique et un moteurs pour les projets de transports en commun et Antonio Hodgers et Robert Cramer sont d'excellents candidats. Les Verts suisses ont le mérite d'être très éloignés de nos khmer verts français qui eux s'avèrent malheureusement incapables de joindre l'idéal au réel.


Je ne vote ni UDC car c'est un erreur de rejeter la responsabilité des problèmes de la Suisse sur les étrangers : lorsqu'on a des problèmes il faut les comprendre et les résoudre plutôt que de trouver des boucs émissaires.


Je ne vote pas socialistes non plus car les socialistes Genevois sont aussi gentillets et déconnectés des réalités du monde que les socialistes français comme ils l'ont prouvé par leurs positions irréalistes et surréalistes sur les retraites, la crise du logement, les squats et l'assurance maladie.


Je ne suis pas très enthousiasmé par les libéraux, mais malgré ma proximité de pensée avec les démocrates chrétiens, il me semble que Martine Brunschwig Graf (Libéral) est une meilleure candidate que Jean Pierre Jobin (PDC) : servir les gens nécessite une très grande humilité.


J'utilise la liberté de voter deux fois pour un candidat pour le favoriser. Je choisis de préférence les candidats en fonction de leur compétence et des idées nouvelles qu'ils peuvent apporter.


J'espère que le taux de participation sera à la hauteur des enjeux.

mardi, 04 septembre 2007

Le mouton noir est souvent dans la famille !

De ce côté-ci de la frontière on oublie parfois que le quart des électeurs hélvètes s'apprètent à voter pour un mouvement politique qui revendique sa xénophobie, l'UDC.

Les affiches électorales de l'UDC sont affligeantes. Elles trompent les électeurs sur la nature des problèmes et les bercent dans leurs propres préjugés hérités de la vie dans les cavernes. Elles sont sur le fond et la forme très similaires à des affiches de propagande nazie des années 30 sur les juifs.

On a malheureusement déjà l'habitude de ces dérives mais je n'avais pas réalisé qu'il se trouve suffisamment d'électeurs pour que l'UDC atteigne le quart des intentions de vote et soit le premier mouvement politique de la confédération.

Dans la plupart des pays européens, seuls les petits partis extrêmistes ont recours à ces techniques populistes. Les principaux partis seraient décrédibilisés s'ils avaient recours à de tels raccourcis simplistes dans leur campagne.

Pour autant, en revoyant l'affiche de l'UDC je me suis souvenu de cette fameuse statistique qui rappelle que l'écrasante majorité des viols sont commis par des personnes de l'entourage direct de la victime. Le criminel est souvent dans la famille.

Je songe à ce que Blocher a fait des traditions et institutions suisses : le consensus, le compromis. J'avais appris qu'historiquement les chefs de partis n'étaient pas élus au Conseil Fédéral pour préserver la capacité du Conseil à trouver des compromis. Paradoxalement, Blocher n'est-il pas le premier ennemi de la Suisse ? Blocher au Gouvernement ne condamne-t'il pas la Suisse à une lente mais inéxorable évolution à la Belge qui conduirait à un affaiblissement du consensus si nécessaire au fédéralisme ?

L'intéressé le confirme lui même : "je suis encore plus dangereux en dehors du Conseil Fédéral". Avouant ainsi qu'il est dangereux dans tous les cas.

Il me semble au contraire que la Suisse a besoin de mouvements politiques qui comprennent le monde et ses évolutions pour les maitriser, pas de mouvements qui refusent tout changement.

Lorsqu'un quart des électeurs s'apprètent à voter UDC, est-il encore moral de ne pas voter ?

mercredi, 22 août 2007

Travailler ensemble malgré la frontière

Le Genevois français et le Genevois suisse partagent les mêmes problèmes de logement, de transport, de préservation des espaces et d'emploi. Les élus et magistrats de part et d'autre de la frontière ont géré chacun de leur côté ces problèmes. Ils se renvoient encore parfois la responsabilité plutôt que de trouver ensemble des solutions.

Lors d'une récente discussion avec un jeune et brillant fonctionnaire territorial, je me suis aperçu que mes propos pouvaient paraitre naïfs : "C'est bien gentil ce que vous dites, mais on essaie déjà de travailler ensemble. Travailler avec les Suisses ce n'est pas si simple !". J'ai entendu les mêmes réflexions de l'autre côté de la frontière.

Effectivement, ce n'est pas si simple. La coopération nécessite un certain nombre de préalables. En politique comme ailleurs.

1) apprendre à se connaitre : Nous en sommes encore loin. J'ai pu constater l'ignorance politique respective de part et d'autre de la frontière. Qu'il s'agisse d'un collaborateur d'un Conseiller d'Etat genevois qui me posaient des questions sur la répartition des compétences entre la région, le département et le préfet de région qui ont chacun des majorités politiques différentes, ou qu'il s'agisse du Maire de St Julien qui lors de la soirée électorale des élections administratives me demandait l'identité d'un Conseiller d'Etat avec lequel je venais de discuter. J'ai appris d'ailleurs depuis que ce même Conseiller d'Etat ignore autant l'identité que l'appartenance politique du Maire de la ville du traité de 1603. On ne pourra coopérer efficacement que lorsque les uns et les autres se connaitront personnellement et sauront quand s'adresser à qui pour résoudre quoi.

Puis apprendre à se faire confiance. Cette confiance ne peut se construire qu'avec le temps à l'épreuve des faits. Mais elle nécessite un préalable : ne pas défendre seulement sont pré carré mais avoir à coeur de défendre les problèmes communs du Genevois franco suisse.

2) Résoudre ensemble nos problèmes communs : Genève peut continuer à ne pas se préoccuper plus que cela des conséquences dramatiques de sa politique restrictive en matière de logements, mais elle risque de le payer par une paralysie de ses transports. Le Genevois français peut aussi continuer comme il le fait depuis 30 ans, de ne pas se préoccuper de transports ou de création d'emplois mais il risque de se retrouver envahit de logements... sans pouvoir pour autant loger ses jeunes ou ses salariés aux revenus français. Nous devrons résoudre ensemble nos problèmes communs. C'est de cette manière que nous établirons les conditions de la confiance. Il se trouve que nos problèmes de transports, logement, espaces et emplois deviennent si graves qu'ils sont de plus en plus également partagés de part et d'autre de la frontière. Cela aidera à plus de coopération.

Je ne me fais aucune illusion : le chemin est difficile. Des personnalités aux caractères divergents devront apprendre à faire avancer ensemble des projets communs. Cela arrive aussi dans les Communautés de Commune ou dans les Conseils Administratifs.

Pour résoudre ces problèmes il faut au préalable que la population, souveraine, prenne conscience de l'urgence d'une meilleure coopération. Les 15% environ de binationaux, les 40 à 60 000 Français qui résident à Genève et les milliers de Suisses qui résident en dans le Genevois français peuvent aider à cette prise de conscience électorale. Ils devront sanctionner par leur vote ceux qui s'opposent à plus de coopération, et favoriser ceux qui participent à la résolution des problèmes communs. La coopération dans le Genevois franco suisse doit devenir un argument électoral.

Mais avons nous vraiment le choix ? L'ignorance réciproque telle qu'elle est pratiquée par la génération d'élus sortants nous conduirait irrémédiablement à la paralysie généralisée, au mittage urbain, à une néfaste homogénéisation sociale et à conserver des taux de chômage qui excluent les jeunes et les seniors de la société. Et nous ne pouvons guère compter sur la tectonique des plaques pour organiser le divorce des deux Genevois.

A l'opposé nous pourrons construire ensemble un Genevois franco suisse à la fois international mais pourvu d'une qualité de vie exceptionnelle.

 

mardi, 15 mai 2007

Les effets de la crise du logement

A la rencontre des habitants de la circonscription, j'écoute attentivement chacune des personnes que je rencontre. Je crois que c'est cela qui est important dans le rôle d'un Parlementaire : écouter, puis relayer.

Lorsqu'ils doivent voter selon des consignes partisanes comme dans tous les autres partis à l'exception de l'UDF, les Députés n'écoutent plus car de toute façon ils ne peuvent voter que selon la consigne qui leur sera dictée par leur parti. Ils écoutent alors plus leur chef de groupe plutôt que les électeurs souverains.

La semaine dernière, j'ai appris à la Gendarmerie de St Julien que le budget prévoyait 24 postes de gendarmes. Mais qu'il n'y en a que 20 d'affectés par manque de logements ! Il y a quelques mois une femme gendarme qui élevait seule son enfant avait également dû quitter notre territoire car elle n'avait simplement plus les moyens de vivre.

De la même manière dans les collèges et lycées de l'agglomération d'Annemasse, près de 30% des professeurs quittent notre région faute d'avoir les moyens de vivre en raison des coûts de logement. Une organisation peut-elle être efficace avec de telles conditions de travail ?

Les chefs d'entreprises se plaignent de la difficulté de trouver des employés peu qualifiés : chauffeurs, ouvrier en bâtiment.. etc etc..  Les coûts du logement sont tels que ces employés peu qualifiés sont obligés soit d'aller travailler à Genève soit de partir de notre région.

Les jeunes doivent quitter leur commune pour s'installer loin. D'autres se couvrent de dettes. 

Quelle société peut-elle durablement s'organiser lorsque certaines catégories de population n'ont plus les moyens de vivre parmi nous ? 

Cette crise du logement provient du décalage entre l'offre et la demande : 1) l'afflux de population qui vient s'installer dans notre région pour travailler, 2) la multiplication des gardes partagées qui augmente le besoin en logement par habitant - de nombreux enfants ont des chambres dans plusieurs appartements et 3) l'insuffisance de la construction de logement par rapport à ces besoins qui augmentent.

Pour résoudre cette crise du logement nous devrons limiter l'arrivée de population en contribuant à lutter contre le chômage dans le reste de la France.

Je pense que la politique de Genève qui consiste à faire venir tant d'entreprises avec leurs salariés plutôt que de contribuer au développement de l'activité locale, contribue à aggraver les problèmes de transports et de logement. Nous devrons nous aussi côté français contribuer à lutter contre le chômage pour que le canton mette fin à ces politiques qui nuisent au Genevois Franco Suisse.

Enfin, nous devrons constuire plus pour que chacun puisse se loger, et construire mieux pour ne pas envahir nos espaces naturels.

Pour construire plus, il faut impérativement nous engager dans une coopération plus efficace avec Genève. Tant que Genève ne construira pas plus de logements, nous en subiront les conséquences par une poursuite de l'inflation dans nos communes. Ce sont ceux qui travaillent en France qui en subiront plus sévèrement les conséquences. Si Genève ne construit pas suffisament de logement pour sa population alors inévitablement, les prix dans notre circonscription continueront d'augmenter inexorablement.

Pour cela nous avons besoin d'un Député qui puisse être un interlocuteur crédible face aux Conseillers d'Etat Genevois. 

lundi, 30 avril 2007

Genève à chaud - Léman Bleu

Pour information Mercredi 2 mai à 18H45, je serai l'invité de Pascal Décaillet dans l'émission Genève à Chaud sur Léman Bleu.

Coup de jeune à Genève

Les Genevois ont élu hier leurs conseillers administratifs : l'équivalent de nos Maires et adjoints.

Ils nous donnent une sacrée leçon de démocratie à plusieurs titres.

En premier lieu sur la pluralité politique : le Conseil Administratif de la ville de Genève sera dirigé par un élu d'extrême gauche, un vert, deux socialistes et un radical. Selon la formule habituelle en Suisse dans le respect des différences. Celà n'empêche nullement d'avancer tant qu'il y a du respect mutuel et de l'écoute. Nous sommes fait des mêmes cellules humaines que nos voisins, et mis à part le sectarisme de Bernard Accoyer qui considère que "l'UDF est une secte dirigée par un gourou" (sic), absolument rien ne nous empêche en France de fonctionner de la même manière, de travailler ensemble au service du pays.

La Gauche genevoise avait suffisament de soutien populaire pour emporter les 5 sièges du Conseil Admnistratif. Ils n'ont décidé de ne présenter que 4 candidats afin selon les mots de Manuel Tornare (PS) "de respecter la diversité des opinions".

Ensuite sur le renouvellement, sur les 5 Conseillers administratifs seulement 2 se présentaient pour un nouveau mandat. Celà change de notre Assemblée nationale dont plus de 8 députés sur 10 se représentent. Et deux partis de gouvernement qui soutiennent ce blocage du renouvellement en accordant leur investiture à presque tous les sortants. En moyenne ces candidats sortants se présentent pour un 4ième mandat. Faut-il tenter de s'enfoncer dans le mur dans lequel nous a mené ces élus qui sévissent depuis 30 ans ?

Ensuite sur l'âge des élus. L'âge moyen du Conseil Administratif de la ville de Genève baisse de 11 ans !!! Alors que l'âge moyen des Députés de notre Assemblée nationale avait lui augmenté de 3,5 ans lors du dernier renouvellement de 2002. Pierre Maudet du Parti Radical Genevois est élu alors qu'il a 29 ans, Sandrine Salerno du Parti Socialiste Genevois en a 35 ! Celà détonne avec notre Assemblée nationale dont seulement 2% des Députés ont moins de 40 ans ! Une génération ne peut pas gourverner la France à elle toute seule.

On peut s'interroger sur cette analyse sur la politique Genevoise de la part d'un candidat aux élections législatives française. Mais nous partageons nos problèmes de logement, de transport, de préservation des espaces et d'emploi avec Genève. C'est ensemble que nous devrons appliquer des solutions.

Ensuite, nous avons en commun énormément d'électeurs double nationaux. Dans notre région, beaucoup ont une grand mère ou un grand père qui vient de l'autre côté de la frontière, beaucoup ont aussi l'autre nationalité et votent. Confidence pour confidence, six des huits candidats au Conseil Administratif de la ville de Genève voteront dimanche prochain aux élections présidentielles françaises.

Pour les deux candidats dont je suis proche en tant qu'UDF, je regrette qu'Anne-Marie von Arx Vernon (PDC Genevois) n'ait pas été élue malgré sa brillante campagne de terrain, mais j'adresse mes plus vives félicitations à Pierre Maudet (Parti Radical Genevois).

jeudi, 23 novembre 2006

Quand les contrôles aux frontières avec la Suisse seront-ils supprimés ?

medium_Annemasse_frontalier_douane_St_Julien_en_genevois_reignier_etrembieres_valleiry.2.jpgIl y a un an, la Suisse a voté par votation sa participation aux accords de Schengen. La mise en place de ces accords aura un grand impact sur la sécurité transfrontalière par l'échange de données entre les administrations des deux pays. Elle aura aussi un grand impact sur notre vie quotidienne par la suppression des contrôles aux frontières. Cette suppression des contrôles aux frontières entre la Suisse et l'Union est prévue pour l'automne 2008.

Le Parlement Européen a ratifié ces accords. Ils doivent maintenant être approuvés par le Conseil Européen. Les votations de ce dimanche 26 novembre sur la contribution de la Suisse aux efforts d'intégration pèseront lourd dans la ratification de cet accord. Il est peu probable que l'Union Européenne ratifie un accord avec la Suisse si la Confédération ne contribue pas à l'effort de solidarité avec les pays d'Europe de l'Est. La Suisse a choisi la voix d'accord bilatéraux plutôt que d'adhérer pleinement à l'Union, mais elle ne peut pas bénéficier seulement de ce qui l'avantage sans contribuer aux efforts communs.

Si dimanche, les électeurs Suisses refusaient de participer à l'effort de solidarité avec les nouveaux pays de l'Union, les accords de Schengen ne seront vraisemblablement pas ratifiés et nous devrons continuer à subir les conséquences des contrôles aux frontières. Une votation que nous suivrons de près.

dimanche, 05 novembre 2006

Au milieu était une frontière

medium_Annemasse_frontalier_douane_St_Julien_en_genevois_reignier_etrembieres_valleiry.jpg Nous vivons dans une agglomération un peu particulière divisée au milieu par une frontière Cette frontière nous complique souvent la vie et nous nous en plaignons souvent. Mais il faut bien reconnaître qu'elle nous arrange aussi à plusieurs égards.

Pour nous côté Français, nous bénéficions du faible taux de chômage de Genève. Avec un taux de chômage autour de 6% de part et d'autre de la frontière, nous avons le plus faible taux de France.. et Genève le plus fort taux de Suisse. Nous bénéficions aussi du niveau élevé du Franc Suisse. alors que le quart de la fortune privée est investie en Suisse pour bénéficier du secret bancaire et de la stabilité politique, nous bénéficions de cette monnaie forte qui dynamise notre économie locale. Le pouvoir d'achat moyen dans notre agglomération est deux fois plus élevé que le pouvoir d'achat moyen en France -même s'il y a de nombreuses situations difficiles aussi. Les fonds frontaliers versés par le canton financent aussi environ 10% des dépenses municipales.

Coté Suisse, on ne s'en tire pas trop mal non plus. Genève protège ses espaces verts et la qualité de son environnement et laisse aux communes françaises le soin de construire les logements nécessaires pour loger les nouveaux arrivants et construire les équipements publics associés. Genève profite bien de la manne fiscale versée par les frontaliers (dont elle ne reverse qu'une infime partie aux communes Françaises). Enfin, l'économie de Genève ne pourrait pas fonctionner sans l'apport de ressources humaines de la zone française.

Certes il y a quelques difficultés administratives, mais jusqu'à présent de manière générale notre agglomération à plutôt bénéficié de cette frontière. Et nous ne nous préoccupons pas trop de savoir comment mieux coordonner nos actions.

Pourtant si l'on continue comme celà à gérer les questions publiques séparément, le piège pourrait bien se refermer sur nous. En comptant sur Genève pour créer des emplois, la zone française ne se préparent pas au mieux aux inévitables retournements de conjoncture. En construisant si peu de logement à Genève, le canton s'enferme dans des problèmatiques de transports insolvables.

Notre ambition de part et d'autre de la frontière n'est pas de constuire la plus grande agglomération de la région, mais tout simplement de conserver et améliorer notre qualité de vie. Nous avons besoin d'actions publiques concertées dans tous les domaines et tout spécialement dans les transports et le logement pour conserver notre qualité de vie.

Il y a urgence !