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vendredi, 12 septembre 2014

La caisse unique suisse.. et la sécu française

Fin septembre, les citoyens suisses se prononceront sur une initiative visant à créer une caisse unique d'assurance maladie en lieu et place des multiples sociétés d'assurances qui se partagent le marché de l'assurance obligatoire.

A titre personnel, mon avis penche du côté de la caisse unique, mais sans y voir une solution miracle contre la hausse continue des coûts de la santé qui sont surtout liés au vieillissement plutôt qu'au mode de gestion.

Certains électeurs binationaux s'interrogent sur le risque de tomber dans les dérives de la sécurité sociale française dont les déficits chroniques montrent que ce n'est plus un système social mais une simple fuite en avant sur le dos des générations futures. Il faut aux Français une sacré dose d'immoralité et d'irresponsabilité pour demander aux générations suivantes de payer même le paracétamol des baby-boomers !

La caisse unique suisse conservera les avantages majeurs du système de santé suisse comparé au système de santé français.

D'abord la responsabilisation. Dans le système suisse, chaque patient est responsabilisé au travers des franchises. Franchises annuelles de 300 à 2500 francs et franchises proportionnelles (10% des frais de santé jusqu'à 10 000 francs). En France, les patients ne voient pratiquement plus rien du coût de leur santé. Les malades graves sont pris en charge à 100% quelques soit le montant. Pour le reste, pas de franchise. Seulement des reste à charge qui pour 60% des habitants sont pris en charge par des mutuelles. Le plus souvent, il n'y a aucune transaction financière car tout passe par voie électronique. Le système français, conçu avec l'intention louable de permettre aux plus démunis de se soigner, a pour effet de cacher les coûts aux patients. Ce qui n'a pas de coût n'a pas de valeur. C'est à une déresponsabilisation générale à laquelle on assiste. Pourtant ces coûts se traduisent en hausse de charges et en déficit qui tôt ou tard pénaliserons un peu plus la compétitivité du pays, l'emploi et donc le système social.

La votation sur la caisse unique ne modifie rien sur les franchises.

Le coût est visible et douloureux pour chaque citoyen suisse. En France, le coût exorbitant de l'assurance maladie est caché au milieu des dizaines de lignes d'une fiche de paie. En plus, comme il est à la charge de l'employeur, les rares personnes qui le lisent méconnaissent le fait que cela impacte le coût de son travail et son pouvoir d'achat. Dans les faits, on parle de 13,5% de la rémunération brut. Un chiffre exorbitant.... mais qui passe comme une lettre à la poste comme si personne ne le payait. En Suisse, chacun mesure le coût de la santé. Chacun y veille.

Enfin, le système suisse interdit les déficits. Ils se traduisent immédiatement par des hausses des primes... alors qu'en France les dérives des coûts de la santé sont remis sur le dos des générations futures !?!

Alors caisse unique ? ou concurrence entre assureurs privés ? D'un côté on économise la rémunération des actionnaires, les frais de commercialisation, la multiplication des systèmes de gestion, le lobbying et la chasse aux bons risques qui n'apporte aucune valeur ajoutée. De l'autre on bénéficie de l'effet bénéfique de la concurrence sur l'efficacité de la gestion. Personnellement, je penche plutôt du côté de la caisse unique.

Cependant, caisse unique ou pas. Le fond du problème des coûts de l'assurance maladie dans les pays développés c'est surtout le vieillissement de la population (et notre rapport à la mort et à la surenchère médicale). Au risque de sembler provocateur, l'immigration de masse semble être la seule solution durable pour limiter partiellement le vieillissement de la population et contenir les coûts de l'assurance maladie !

 

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jeudi, 11 septembre 2014

Engagez-vous dans les comités de quartier et de hameau

La ville de Saint-Julien-en-Genevois met en place des comités de quartier et de hameau.

La commune est répartie en quatre comités de quartier et trois comités de hameau. Ces comités seront composés de neuf personnes :

  1. 3 personnes tirées au sort parmi les volontaires
  2. 3 personnes volontaires parmi des citoyens tirés au sort sur les listes électorales
  3. 3 ou 4 conseillers municipaux de la majorité et des minorités

Pour que le comité soit le plus représentatif des générations et des genres, le tirage au sort sera fait parmi les habitants des classes d'âges et des sexes sous représentés parmi les volontaires... et sous la surveillance d'un agent assermenté.

Ces comités de quartier et de hameau auront pour responsabilité de recenser les besoins des habitants et d'établir des priorités du quartier et du hameau. Cela sera une instance de concertation, de dialogue et de responsabilité.

Ces comités de quartier auront aussi pour rôle de contribuer à la convivialité du quartier en organisant des rencontres festives entre les habitants.

Inscrivez-vous en ligne sur le site de la mairie :

http://www.st-julien-en-genevois.fr/inscription-comites-q...

 

Retrouvez la charte de comité de quartier en cliquant ici !

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mercredi, 10 septembre 2014

Grand Genève ou Petit Genève : une capitale régionale face à ses responsabilités

Il y a une dizaine d'année, Berne a fait le diagnostic que la paralysie généralisée de la mobilité dans les agglomérations suisses était une épée de Damoclès sur l'économie suisse. Elle lance des projets d'agglomération pour apporter des financements fédéraux aux infrastructures de mobilité.

Pour y prétendre, Genève doit travailler à l'échelle de l'agglomération réelle, c'est à dire avec ses partenaires vaudois et français. Coté Français les élus acceptent d'y participer à condition que Genève construise sa part des logements de l'agglomération.

Le travail commence. Le projet d'Agglomération Franco Valdo Genevois reçoit un prix d'urbanisme européen. Berne subventionne le projet d'agglomération au taux maximal de 40%. C'est ainsi que le tram de Bernex obtient des subventions fédérales.

Pourtant les années passent et les logements n'arrivent toujours pas. Genève ne tient pas ses engagements. Ultime insulte aux partenaires français, l'année même de l'inauguration du tram de Bernex financé à hauteur de 40% grâce au projet d'agglomération, le canton ne construit que 1018 logements : un record depuis la seconde guerre mondiale !?!

Berne lance un second projet d'agglomération. Sans illusion sur la capacité de Genève à tenir ses engagements sur la construction de logements, les partenaires français posent comme condition à leur participation que Genève assume sa part des charges publiques générées par les habitants chassés du canton par la pénurie de logements. Il est décidé de mettre en place une contribution genevoise limitée dans le temps, dont l'affectation est codécidée, d'un montant anecdotique de 24 millions à comparer aux 1037 millions de recettes fiscales perçues par Genève sur l'économie transfrontalière ! En contrepartie, les partenaires français s'engagent à mobiliser la quasi totalité de leur capacité de financement aux projets liés à l'agglomération.

Chaque projet doit être validé par le Grand Conseil. Le premier projet, sur les P+R passe mais échoue en votation. Depuis, silence radio de la part des autorités genevoises. Pourtant une simple rétrocession des recettes fiscales des fraudeurs genevois installés en France comblerait largement ce manque de financement ! Pour Genève l'effet levier est colossal, en reversant 24 de ses 1037 millions de recettes fiscales transfrontalières, Genève s'assure de mobiliser près d'un milliard sur les projets d'intérêt commun.

Dans quelques semaines, Berne va demander aux collectivités françaises de confirmer leur engagement sur la réalisation des projets de mobilité prévues par le projet d'agglomération. Coté français, nous attendons l'engagement des autorités cantonales sur leur contribution au financement de ces projets. Sans cofinancement Genevois, le financement n'est plus bouclé. Nous ne pouvons plus nous engager. Berne est abasourdi par ce rebondissement sur un projet d'agglomération qui semblait pourtant bien ficelé !

Genève est maintenant à la croisée des chemins :

- d'un coté le Grand Genève qui permettra au canton de poursuivre son développement économique en réglant ses problèmes de mobilité : trams, gares, couloirs de bus, P+R... Cela impliquera pour les collectivités françaises de mobiliser la quasi totalité de leurs moyens à l'aménagement de l'agglomération. Pour Genève, cela implique de partager la création de valeur générée par cette agglomération et d'assumer ses responsabilités de ville centre.

- de l'autre le Petit Genève. Sans coopération transfrontalière, il ne peut pas y avoir de solution à nos problèmes de mobilité. La paralysie généralisée des transports se transformera en décroissance : on ne travaille pas et on ne commerce pas dans une agglomération où l'on ne circule pas !

Coté Français, les collectivités sont prêtes. Pour préserver les cofinancements fédéraux, Genève n'a plus que quelques semaines pour répondre.

Sans projet d'agglomération, les collectivités françaises réorienterons leur capacité de financement sur les projets strictement communaux et attendront le jour où le canton, ses autorités et son peuple souverain souhaitera travailler ensemble à l'amélioration de notre qualité de vie commune... et tenir les engagements pris !

(J'interviendrai sur ce sujet à l'occasion d'une conférence à l'Institut National Genevois, mercredi 17 septembre à 18h30, au 1 promenade du pin)

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mercredi, 03 septembre 2014

Le frontalier, le beurre du frontalier et les insultes à la crémière

(Tribune libre parue dans la Tribune de Genève du mercredi 3 septembre 2014)

Le frontalier est un contribuable en or : il rapporte plus de 600 millions de francs d'impôts à la source pour le canton après rétrocession. A cela il faut ajouter 437 millions de francs d'impôts sur les entreprises puisque les frontaliers contribuent pour le tiers de la valeur ajoutée. Au total, chaque frontalier rapporte donc environ 15’000 francs par an à Genève. Une somme supérieure aux 11’000 francs de recettes cantonales par Genevois.

Non seulement le frontalier rapporte plus que le Genevois, mais par ailleurs, il coute moins cher au canton. Le Genevois coûte en moyenne 10’600 francs par an en formation, santé et aide sociale alors que celles des frontaliers et de leurs familles sont financées par la France au bénéfice de l’économie cantonale. Lorsqu’on ajoute les autres frais publics, chaque Genevois coute 18’000 francs par an au budget cantonal contre seulement environ 5'500 francs pour les frontaliers.

En résumé, le canton fait un déficit de -6300 francs par an et par Genevois résidant alors qu'il réalise un bénéfice de +9300 francs par an sur chaque frontalier. Les finances cantonales nous dit-on sont au bord du précipice. Elles y seraient au fond sans les milliards de contribution annuelle des frontaliers depuis plusieurs décennies.

Certes, à travail égal, les frontaliers ont un pouvoir d'achat bien supérieur à celui de leurs collègues et le double de celui de leur voisin. Cela crée des tensions. Bien sûr les revendications indécentes de quelques-uns sur l’assurance maladie ont choqué leurs collègues et leurs voisins. Oui, certains frontaliers manquent de discrétion et de prudence dans l’utilisation de leur pouvoir d'achat hors norme.

Pourtant, insulter les frontaliers de « mendiants » ne résoud pas la pénurie de logements. Siffler les frontaliers à un concert est sans effet sur les déficits cantonaux. Chaque pression sur une entreprise qui recoure à Pôle Emploi lorsqu’elle n’a pas trouvé de Genevois, est un auto-goal à l’économie. Discriminer les frontaliers dans le grand état est sans effet sur la réalisation d’infrastructures de mobilité nécessaires à une agglomération de 800’000 habitants.

En bloquant les infrastructures transfrontalières, en s’opposant à l’utilisation de l’impôt des frontaliers pour le financement de la mobilité transfrontalière, en insultant le tiers des actifs et en prônant la discrimination, le MCG a déjà bien scié la branche de l’économie transfrontalière qui fait la prospérité de notre région. Les décideurs vont-ils rester tétanisés par les succès électoraux du MCG jusqu’à ce que la branche tombe sur les Genevois ? Il serait préférable qu’ils expliquent les faits pour que le souverain genevois puisse décider de ses intérêts en connaissance de cause.

 

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dimanche, 31 août 2014

Sénatoriales : Elire des parlementaires plutôt que des syndicalistes d'élus locaux

En Haute-Savoie comme dans la moitié des départements de France, les grands électeurs éliront leurs sénateurs le dimanche 28 septembre prochain. Une élection déterminante pour une France qui a besoin de se reprendre rapidement.

Le Sénat est l'une des deux chambres législatives qui élaborent les lois : âge de la retraite, droit social, budget de la France, droit fiscal. Les sénateurs seront responsables de l'avenir du pays. Les principales questions qui se poseront à eux dans les prochaines années sera de rétablir les conditions qui vont permettre de supprimer le déficit commercial et le déficit budgétaire de la France. Comment créer des emplois ? Ils devront s'assurer que notre système de protection sociale ne soit plus une simple fuite en avant sur le dos des générations futures mais bien un système durable et donc financièrement équilibré.

Que proposent les candidats sur l'amélioration de l'efficacité de notre système de protection sociale ? Pour assurer la retraite des Français, les futurs sénateurs devront inévitablement se prononcer sur le report de l'âge de la retraite, la réduction des retraites ou l'augmentation des cotisations ? Quelles priorités établissent-ils ? Comment responsabiliser les assurés et les professionnels sur la maitrise des dépenses maladies ? L'assurance maladie doit elle assurer l'ordinaire ou l'exceptionnel ?

Sur les déficits publics, les futurs sénateurs devront inévitablement se prononcer sur des réductions de la dépense publique : quels services publics doivent être réduits selon eux ? Comment gagner de l'efficacité de la dépense publique ? Comment l'Europe peut nous y aider notamment en matière de défense ou d'affaires étrangères ?

Nos entreprises devront devenir au moins aussi compétitives que les entreprises des autres pays européens ? Comment les futurs sénateurs vont-ils créer un cadre législatif qui contribue à la compétitivité des entreprises ? Comment s'assurer que les employeurs qui le souhaitent puissent recruter facilement ? Comment orienter les formations vers les secteurs en tension ?

A ce jour, en tant que Grand Electeur, je n'ai pas encore reçu de propositions significatives sur ces questions. Les documents des candidats parlent au contraire beaucoup du statut de l'élu, de l'avenir des communes, des rythmes scolaires et de la réforme territoriale. Même la question de l'inflation réglementaire n'est abordée que sous l'angle des collectivités territoriales comme si elle ne se posait pas à l'ensemble du pays. Sont-ils candidats à une élection professionnelle des élus locaux ou sont ils candidats à devenir des parlementaires nationaux ?

Pour nous autres élus locaux, ces documents sont insultants : alors que la France sombre, que le chômage de masse frappe les Français, ces propositions renvoient l'image d'élus locaux qui ne seraient préoccupés que par leur nombril. Pourtant l'avenir des territoires est indissociable de l'avenir du pays : nos communes ne verraient pas leurs dotations baisser aussi fortement si les élus locaux avaient publiquement placé les parlementaires face à leur irresponsabilité au cours des 36 dernières années de déficit budgétaire.

J'espère qu'avant le 28 septembre, nous aurons des propositions plus significatives au service de la France plutôt que de ses seuls élus locaux. Dans le cas contraire, il serait grand temps de reléguer le sénat à la hauteur des propositions des candidats : à un rôle de représentation catégorielle des élus locaux plutôt que de parlement en charge de l'élaboration des lois et du contrôle du gouvernement.

 

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mercredi, 27 août 2014

Invitez dans votre voiture l'automobiliste qui vous bouche la route

Le covoiturage est en plein essor dans notre région. Petit à petit, de plus en plus d'habitants découvrent les vertus du covoiturage en particulier la réduction des frais de déplacement, d'entretien et de stationnement de -50% à -66% ! Chaque mois, les places de village se transforment de fait en parking de covoiturage. Le nombre d'utilisateurs de la plateforme de covoiturage du Conseil Général de Haute-Savoie augmente chaque mois. Il y a déjà 500 covoitureurs inscrits sur le territoire de la Communauté de Communes du Genevois.

Le covoiturage est financièrement très attractif pour les covoitureurs. Il est aussi très attractif pour les budgets publics puisqu'il coûte à peu près rien à la collectivité.

Le covoiturage est particulièrement adapté aux territoires où l'habitat est encore trop diffus pour permettre un développement des transports en commun budgétairement soutenable. C'est le cas de nombreuses communes du Genevois français.

Le covoiturage est aussi particulièrement adapté pour les personnes qui parcourent chaque jour de longues distances : la proportion de covoitureurs augmente fortement au delà de 30km de distance entre le domicile et le travail. C'est le cas de l'agglomération du Grand Genève où la pénurie de logement contraints chaque année des milliers d'habitants à aller se loger toujours plus loin de leur lieu de travail.

A ce jour, il y a encore peu de covoitureurs. On compte deux passager dans seulement 1 voiture sur 10 environ. Il suffirait que seulement 10% des automobilistes supplémentaires covoiturent pour que nous circulions tous, tous les jours, aussi facilement que les mercredi.

C'est la raison pour laquelle, la Communauté de Communes du Genevois lancera dès la semaine prochaine une grande campagne d'information et de sensibilisation sur le covoiturage : banderoles, dépliants d'information, affiches.

En vous inscrivant maintenant sur cette plateforme de covoiturage, vous invitez dans votre voiture l'automobiliste qui est chaque jour devant vous et qui vous bouche la route tous les matins. Emmenez le à votre destination commune et vous circulerez tous les deux beaucoup mieux, beaucoup moins cher !

 

PS : Le mardi 16 septembre de 7h00 à 9h00 nous conduirons une action de promotion du covoiturage auprès des pendulaires de la Communauté de Communes du Genevois. Si vous souhaitez participer à cette opération, contactez-moi.

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mardi, 26 août 2014

Les rêves de la Gauche française éclatent contre le mur du réel

Lorsque j'étais encore "jeunes UDF", à l'occasion d'une Université d'Eté nous arborions témérairement une fameuse citation de Jean Jaurès : "Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel."

La Gauche française s'est toujours distinguée en Europe par son manque de courage : l'incapacité à comprendre le réel. Etudiant j'ai côtoyé Arnaud Montebourg au sein de la Convention pour la 6ème République : un brillant avocat, un intellectuel des institutions mais qui n'a jamais eu l'opportunité d'expérimenter que la conquête de marchés ne se fait pas par de beaux discours. Depuis des années, la Gauche vend du rêve. Les dernières élections présidentielles ont dépassé tous les sommets. Les promesses étaient fondées sur des hypothèses de croissances irréalistes. La Gauche niait l'impérieuse nécessité pour la France de financer ses déficits et ses dettes monstrueuses : elle avait le culot certes mais aussi la naïveté, l'aveuglement et l'irresponsabilité d'insulter ceux qui la finance. La Gauche niait que notre système de protection sociale, par ses déficits successifs, n'est malheureusement plus un système mais une fuite en avant au détriment de la jeunesse de France. La Gauche continue de traiter les créateurs d'emplois comme des ennemis de la classe moyenne !?! La Gauche continue d'ériger des barrières réglementaires entre le marché du travail et les sans emplois : en voulant protéger les uns, elle exclue les autres.

Il faut ici immédiatement souligner que le programme de la droite était fondé sur les mêmes hypothèses de croissance absurdes. Que les augmentations d'impôts de ces derniers mois ne sont que la conséquence mécanique des déficits votés par la précédente majorité. Et que les réformes menées par la droite en particulier sur les retraites étaient si peu à la hauteur, que même la gauche a dû les reprendre !

Les programmes de la Gauche et de la Droite étaient fondées sur les mêmes hypothèses mensongères. On peut les condamner certes, pourtant ces mensonges étaient visibles de tous. Cela interpelle sur notre responsabilité collective. Quand cesserons-nous de nous laisser infantiliser ? Quand nous conduirons-nous comme des individus responsables capables d'entende la vérité aussi crue soit elle sur la situation du pays ?

La mondialisation est un fait technologique sur lequel nous ne reviendrons pas : nous ne "désinviterons" pas les avions, les bateaux et les nouvelles technologies de l'information. La Gauche de la Gauche et la Droite de la Droite n'ont pas su prendre ces nouvelles réalités en compte.

La Gauche explosera sans doute la première entre ceux qui veulent continuer de rêver et ceux qui veulent améliorer le monde et la vie des gens. La Droite n'est pas loin de la même conclusion entre ses nationalistes qui imaginent un monde où chaque pays pourrait revendiquer séparément une souveraineté bien illusoire et ceux qui savent que la souveraineté de demain pour être forte doit être partagée.

Ces recompositions seront nécessaires pour redresser le pays.

 

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lundi, 25 août 2014

Ebola : comme un seau d'eau glacé sur la tête du monde

On a rarement l'occasion d'observer un phénomène exponentiel... et heureusement parce que par nature, ils sont difficilement contrôlables ! Dans la "nature", il y a les avalanches et les explosions nucléaires qui sont des phénomènes exponentiels. Il y a aussi les épidémies. La grippe par exemple, comme la grippe espagnole qui en quelques mois en 1918, a fait entre 30 et 100 millions de morts (contre "seulement" 19 millions en quatre an pour la première guerre mondiale). Il y a en ce moment, deux phénomènes exponentiels dans le monde. Un que l'on observe facilement de Suisse ou de France : le défi du seau d'eau glacé sur la tête. Un défi de se mettre un seau d'eau glacé sur la tête et/ou de faire un don à une association contre la maladie de Charcot. En quelques semaines, ce défi s'est propagé à une vitesse fulgurante incitant des millions de personnes à faire un don à cette association. On a appelle cela un phénomène viral, car précisément c'est la vitesse à laquelle se propagent les épidémies, comme Ebola par exemple. Ebola, fait pour l'instant moins de bruit. Pourtant entre mardi et mercredi dernier, il y a eu +10% de personnes contaminées en plus. A ce rythme, Ebola est encore plus contagieux que le défi du seau d'eau glacé. Ebola est mortel. Pour l'instant, collectivement, l'humanité ne maitrise pas cette flambée épidémique. Il faudra une mobilisation de moyens humains et financiers colossale pour éviter que cette épidémie là ne se propage. Chaque jour qui passe et tant que l'épidémie progresse, il y a 10% de personnes contaminées supplémentaires et il faut donc 10% de moyens supplémentaires pour la maitriser. 10 euros ou 10 francs consacrés à la lutte contre Ebola aujourd'hui sont donc aussi efficaces que 1 euro ou 1 franc il y a 10 jours... et que 1000 euros ou 1000 francs dans 3 mois. Pour maitriser une épidémie, ce qui compte ce n'est pas seulement l'ampleur des moyens consacrés mais aussi la rapidité de la mobilisation de ces moyens. Tout cela me donne envie de vous défier de contribuer à la lutte de MSF contre Ebola : en France : https://soutenir.msf.fr/b/mon-don ou en Suisse : https://www.msf.ch/nous-soutenir/faire-un-don/

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mercredi, 20 août 2014

La reconquête du coeur de ville de Saint-Julien-en-Genevois

La Diligence décrit très bien ce qu'était Saint Julien : un arrêt pour les diligences entre Annecy et Genève. Mais depuis 40 ans le petit bourg du canton rural s'est transformé en ville d'une agglomération internationale. Cette ville a besoin d'un cœur de ville vivant pour ses habitants, ses usagers, ses commerces. Ce cœur de ville ne peut plus être une autoroute urbaine qui voit défiler 10 000 véhicules par jour sur sa place principale.

En mars dernier nous avons présenté notre projet municipal de doter Saint Julien d'un cœur de ville. Nous l'avons présenté à chaque réunion publique, nous l'avons présenté à l'oral, à l'écrit, sur papier et par voie électronique. Les habitants nous ont accordé majoritairement leur confiance. Nous nous sommes présenté pour le mettre en œuvre : Saint Julien est une ville à vivre ce n'est pas un raccourci.

La première étape de cette reconquête du cœur de ville c'est le changement de circulation dans la Grand Rue en service depuis hier. Ce changement de circulation facilite l'accès au cœur de ville pour les usagers et les habitants puisqu'il double les accès au cœur de ville. A l'opposé ce nouveau sens de circulation avec 3 stops successifs pour ceux qui transitent, incite ces derniers à utiliser la route départementale par la gare. Faciliter l'accès à la ville, dissuader le transit : c'est précisément notre objectif.

Bien sûr nous avons conscience qu'il faudra plusieurs semaines et plusieurs mois pour que les automobilistes qui ne font que du transit se reportent sur l'itinéraire par la gare. Il faudra plusieurs mois pour que les usagers et les habitants utilisent le nouvel accès par le bas de la Grand Rue. Il faudra plusieurs mois pour que les piétons, clients et habitants reprennent l'habitude de déambuler dans une Grand Rue et un cœur de ville devenue plus agréable.

D'ors et déjà, le bas de la Grand Rue est pacifié. La vitesse de circulation dans le haut de la Grand Rue s'est réduite. Et dans les prochains jours, les automobilistes vont se reporter petit à petit sur la voirie départementale et réduire le trafic sur la place de la libération. En aval, au rond point de l'Arande, ils pourront saluer amicalement ceux qui continueront de passer par la rue des contamines et qui les regarderont passer du stop.

Ce changement de sens de circulation s'inscrit dans la droite ligne du sens unique et des aménagements de la Grand Rue qui ont été introduits par la municipalité d'Henri Joubert dans les années 90. Depuis, le trafic au cœur de ville a doublé : il fallait depuis longtemps de nouvelles mesures pour pacifier à nouveau ce cœur de ville pour les gens.

Pour redonner un cœur de ville à Saint Julien, il faudra aller au delà de ce seul sens de circulation. D'autres décisions suivront sur le stationnement et sur les aménagements. Vous pouvez compter sur nous pour redonner un cœur de ville à Saint-Julien.

Retrouvez le plan de circulation en cliquant ici.

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samedi, 16 août 2014

70ème anniversaire de la Libération de Saint-Julien-en-Genevois

(Discours prononcé à l'occasion du 70ème anniversaire de la Libération de St Julien-en-Genevois et du dévoilement de la plaque de la rue Pierre Ruche, Commandant de l'Armée Secrète dans le secteur de St Julien)

Vous trouverez par ailleurs en lien ici le compte rendu de France 3 Alpes.

C’est le 15 août 1944 que les forces alliées entament la seconde partie du débarquement par la Provence. Ce second débarquement doit faciliter le lien logistique qui doit permettre aux armées alliées de poursuivre leur offensive jusqu’en Allemagne. Dès que les armées alliées prennent pieds sur les côtes, la résistance s’active et prend en main le soulèvement national.

Ce soulèvement national a des visées militaires bien sûres. Il désorganise les forces d’occupation et facilite l’avancée des alliés qui arrivent ainsi à Lyon le 3 septembre avec 70 jours d’avance sur les prévisions. Un mois seulement après le débarquement de Provence les hommes de la deuxième division blindée de Leclerc, rejoignent en Bourgogne ceux du Général de Lattre. Ce soulèvement national permet aussi de mettre la France à la table des vainqueurs de la seconde guerre mondiale.

C’est ainsi qu’en Haute-Savoie les combats sont planifiés pour le 17 août. Le 16 ce ne sont que des barrages qui doivent être mis en place dans le département. Un ordre absurde pour notre territoire frontalier maillé de postes frontières. Pierre Ruche, commandant de la résistance à St Julien, tente de le démontrer à son chef et demande l’autorisation de passer à l’attaque. Dans l’attente de la réponse, les préparatifs sont conduits. La réponse, négative, n’arrive qu’à 20h le soir du 15 août. Trop tard pour arrêter les opérations.

Ayant repéré les préparatifs de combat, les Allemands prennent l’initiative dès 7h du matin. Sur tous les points du secteur frontalier ce ne sont que fusillades et éclatement de grenades. Les forces d’occupation résistent. A midi aucun poste n’est tombé. Le commandant Ruche décide de concentrer les forces successivement sur chacun des postes.

Après de lourds combats qui feront 1 mort coté français et 2 morts coté Allemand c’est le poste de Perly qui tombe en premier sous les yeux des habitants de Perly massés à la frontière. Le poste de Valleiry suit avec 22 morts coté Allemand et 2 morts coté français. Et enfin le poste de commandement de St Julien. Les nazis reviennent à la charge de Fort l’Ecluse et incendient les villages de Bloux, Chevrier et Valleiry fusillant sept civils innocents. Ils sont finalement repoussés définitivement jusqu’au Pont Carnot. Le bilan de cette journée de libération s’élève à 9 morts coté français et 24 coté allemand.

Saint-Julien-en-Genevois est la première ville de Haute-Savoie libérée après combat, par elle-même, ou plutôt par ces hommes qui ont pris l’initiative de se battre pour notre liberté jusqu’à la mort. Ils ont vécu jusqu’au sacrifice suprême cette maxime de la résistance héritée de la révolution : Vivre Libre ou Mourir.

Ces hommes se sont battus pour la patrie. Il s’agissait de vaincre les forces d’occupation étrangère. Mais il s’agissait surtout de vaincre une idéologie de haine, de répression et de terreur bien plus étrangère à ce qu’est la France. Ils se sont battus pour les valeurs de notre république qui ornent le fronton de l’hôtel de ville devant nous : Liberté, Egalité, Fraternité.

Leur courage et leur abnégation au service de tous doivent être pour nous un exemple quotidien dans notre engagement au service de ces valeurs qui font la France et dont nous sommes fiers. C’est la raison pour laquelle le Conseil Municipal a souhaité honorer la mémoire de tous les résistants de la commune en donnant à une rue de la commune le nom de Pierre Ruche, responsable de l’Armée Secrète dans le secteur. Nous sommes réunis ce matin ici en leur honneur. Nous sommes ici pour les remercier. Nous sommes aussi ici pour que leur bravoure et leur sacrifice soit pour nous tous un exemple au quotidien.

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vendredi, 08 août 2014

Le coeur de ville de Saint-Julien pour les habitants et les usagers

Notre projet pour Saint-Julien consiste à rendre notre commune plus conviviale. Saint-Julien doit devenir plus agréable à vivre. Cela suppose des espaces publics plus accueillants et de "reconquérir" le cœur de ville pour les habitants et les usagers de la ville. Pour cela, nous introduirons au cours du mandat toute une série de mesures et d'aménagements destinés à réduire le trafic de transit (covoiturage et transports en commun) et à le reporter vers l'extérieur du centre ville (gare et autouroute). Cela commence dès le mardi 19 août prochain avec le changement de sens de circulation dans le bas de la Grand'rue. Concrètement, la Grand'rue de Saint-Julien restera descendante entre la poste et l'avenue de Ternier mais sera montante entre l'Arande et l'avenue de Ternier. Ainsi, Saint-Julien sera plus accessible pour les usagers de la ville qui viennent de tout le canton et qui bénéficierons ainsi d'un accès supplémentaire à la ville ou pour les habitants qui reviennent en provenance du sud. En revanche, avec un détour et deux stops sur l'avenue de Ternier, les automobilistes qui ne font que traverser Saint-Julien n'auront plus intérêt à passer par la Grand'Rue et le cœur de ville. Cela permettra de réduire le trafic de transit dans la Grand'rue et de rendre plus agréable le cœur de ville pour les habitants et les usagers. Nouveau plan de circulation dans la Grand'rue à partir du 19 août : http://minilien.fr/a0ohyh

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vendredi, 01 août 2014

Joyeuse fête nationale !

Je souhaite aux lecteurs Suisses une joyeuse fête nationale, avec une pensée particulière aux près de 2000 citoyens helvétiques qui sont par ailleurs Saint-Juliennois. Les fêtes nationales en disent long sur l'identité des nations. Le 14 juillet dernier, j'avais profité de l'occasion pour rappeler la symbolique de la fête nationale française : la prise de la bastille et la révolution. En France, l'identité nationale est celle de la révolution contre le pouvoir absolu. La résistance s'inscrit dans cette identité. Nous la commémorerons à St Julien le 16 août prochain à 9H30 à l'occasion du 70ème anniversaire de la libération de la commune. L'attitude toujours contestataire des français face au pouvoir s'inscrit dans cette identité. Plus de 200 ans après la révolution, il serait temps dépasser cette mythologie nationale : concevoir un pouvoir plus participatif et moins infantilisant. Un pouvoir qui permette un dialogue social constructif permanent qui ne nécessite plus de passer par des révolutions sous toutes leurs formes : grèves, bonnets rouges et autre démonstrations d'oppositions. Cette identité nationale qui consiste à se laisser infantiliser par un pouvoir centralisé trop fort et à geindre sans cesse nous empêche de changer le pays comme il en a besoin pour être à la hauteur du XXIème siècle. Les institutions suisses sont à ce titre exemplaires. Elles permettent un dialogue permanent entre le pouvoir et le peuple. Pourtant, il n'y a pas besoin de changer les institutions, il suffit simplement de changer la manière de les utiliser. Le 1er août s'inscrit lui aussi dans l'identité nationale. C'est la commémoration de l'acte fondateur de la confédération par les trois premiers cantons : Uri, Schwitz et Nidwald. L'objet de cet acte fondateur était un traité éternel de défense mutuelle contre les agresseurs extérieurs, en l'occurrence le Duc d'Autriche. C'est aussi une forme de révolution. Mais une révolution surtout orientée vers les tentations des pays voisins d'imposer leur loi et leur souveraineté aux cantons primitifs. Le vote du 9 février, ou les débats récents sur les P+R ou sur la convention de double imposition sur les successions peuvent se comprendre différemment à la lumière de cette identité nationale. Mais là encore, plus de 700 ans après le pacte fondateur, et alors que le monde change d'échelle, les ennemis d'hier sont devenus les partenaires d'aujourd'hui. En 1291, Uri, Schwitz et Nidwald on gagné leur souveraineté commune en renonçant très modestement à leur souveraineté cantonale. Les enjeux sont les mêmes aujourd'hui dans le dialogue constructif entre pays voisins. Les identités nationales contribuent à unir les nations. Elles sont aussi à utiliser avec modération.

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dimanche, 20 juillet 2014

Moins de collectivités pour moins d'impôts !

La France compte trop de collectivités. Trop de communes : près de la moitié des communes en Europe sont en France. Tous les autres pays Européens ont adapté leur découpage communal aux réalités d'aujourd'hui. Trop de régions : nos régions ne font pas le poids ni avec leurs concurrentes allemandes, espagnoles ou italiennes.

Mais surtout trop de collectivités superposées : les citoyens ignorent la répartition des tâches. Lors de ma première candidature aux élections cantonales, me présentant à un habitant, celui-ci me répond que je dois faire erreur, que j'ai passé la frontière, et qu'il n'y a pas de cantons en France ! Une partie importante des Français ignorent l'existence des Conseils Généraux et encore plus leurs responsabilités en matière de gestion sociale, de voirie ou de collège.. comment pourraient-ils demander des comptes à des élus d'une institution dont ils ignorent tout ?

Cela crée des surcoûts : surcoûts de décisions incohérentes, surenchères de communes qui veulent chacune leur équipement plutôt que de les penser à l'échelle des besoins des habitants. Surcoûts de l'absence de coordination comme le souligne l'exemple du CEVA : l'Etat, la Région, le Conseil Général, l'agglo d'Annemasse et le Bas Chablais ont chacun étudié le dossier, chacun validé sa pertinence, puis chacun discuté pendant 10 ans pour savoir celui qui en paierait le moins !?! Cela crée des surcoûts de décisions pas toujours pertinentes comme les 60 millions d'euros consacrés au pont de St Gervais qui n'est utile que les 4 samedis des vacances d'hiver !

Après 40 années de déficits publics, nous n'avons plus les moyens de nous offrir une telle gabegie sur le dos des générations futures comme l'a fait la génération qui nous a précédé !

Les communes ont été créées après la révolution française. A l'époque, alors que le tiers état avait du s'imposer face à la noblesse et au clergé, les révolutionnaires avait décidé de mettre un maire en face de chaque curé. Les communes reprenaient le découpage des paroisses. Les limites des paroisses ayant été fixées plusieurs siècles plus tôt. C'est ainsi qu'en mars dernier, nous avons une fois encore élu un maire à l'échelle de chaque paroisse du moyen-âge. Près d'un demi millénaire plus tard, nous continuons de décider des solutions aux problèmes des habitants à l'échelle des paroisses du moyen âge.

Les taux d'imposition : à l'échelle des paroisses. La politique culturelle, sportive : à l'échelle de paroisses du moyen âge. La carte scolaire, les rythmes scolaires, les cantines : elles aussi décidées à l'échelle des paroisses du moyen âge.

Cela n'a plus aucun sens. Les habitants bougent d'une commune à l'autre au cours d'un mandat : plus de la moitié des électeurs de St Julien quitteront la commune d'ici aux prochaines élections. Les habitants passent la majorité de leur temps en dehors de leur commune.

Le département, lui a été fixé du temps de Napoléon : il ne devait pas y avoir plus d'une journée de cheval entre tout point du département et la préfecture afin d'en assurer le contrôle par l'Etat. En 2014 encore, nous décidons des collèges, de la politique économique, de la gestion du RSA, de l'aide au handicap, de la petite enfance... à l'échelle de la journée de cheval. La caricature, c'est la gestion de la voirie... à l'échelle de la journée de cheval pour des véhicules motorisés qui comptent plusieurs chevaux dans le moteur.

Lorsqu'on se place au service des habitants, il doit y avoir deux échelles de réflexion : l'échelle des bassins de vie et l'échelle des bassins économiques.

C'est à l'échelle du bassin de vie qu'on doit prendre toutes les décisions relatives à la vie quotidienne des habitants : culture, sport, enseignement fondamental, solidarités locales, aménagement...

C'est à l'échelle des bassins économiques qu'on doit prendre les décisions relatives à la compétitivité économique : emploi, transports, formation professionnelle...

Les communautés de communes et d'agglo doivent se construire à l'échelle des bassins de vie.

Les régions doivent être à l'échelle des bassins économiques.

 

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lundi, 07 juillet 2014

Transports en communs : x8 en 8 ans à la Com Com du Genevois !

La semaine dernière nous avons lancé la prolongation de la ligne M, toutes les 30mn en heure de pointe entre St Julien et Beaumont. Désormais la ligne M relie Collonges, la douane de la Croix de Rozon, la technopôle d'Archamps, la Gare de St Julien, Vitam' et Beaumont... (et profitez-en, c'est gratuit pendant l'été) !

L'an dernier il y a eu 36 000 voyages sur la ligne M. La barre des 4000 voyages mensuels a été franchie en mars dernier. La progression est spectaculaire. Elle doit se poursuivre. Sur la ligne D également, on assiste à une progression de +14% an supérieur au taux de croissance des économies les plus dynamiques !

Le modèle économique et fiscal choisi par Genève impose à toute sa région un développement démographique et urbain à marche forcée. Cela conduit à une paralysie généralisée sur les axes de transport. Plus d'habitants et autant de voirie... la seule solution pour préserver ce qu'il reste de notre mobilité collective sera de mieux partager l'espace public de transport. Cela suppose un développement accéléré du covoiturage, de la mobilité douce et des transports en commun. Il n'en va pas seulement de l'intérêt des usagers des transports en commun, mais de notre intérêt collectif. Lorsqu'un habitant prend les transports en commun il s'astreint à des horaires, des trajets, des temps de parcours et un déplacement collectif. Il a certes un intérêt financier important puisque quelque soit le tarif le transport en commun est de très loin le mode de déplacement le plus économique, mais sa décision bénéficie à chacun d'entre nous : plus de mobilité et une meilleure qualité environnementale pour tous.

C'est la raison pour laquelle la Communauté de Communes du Genevois a multiplié par 8 en 8 ans ses dépenses de fonctionnement en faveur des transports en commun. De 150 000 euros par an en 2006 à plus d'1 million d'euros par an en 2014. Une évolution vertigineuse au regard des maigres moyens de la communauté. Une évolution qui ne pourra pas se poursuivre au même rythme dans les années à venir. C'est un pari sur l'avenir. Pour que cette offre de transport soit pérenne, il faudra que l'utilisation de ces transports continue de progresser au même rythme que ces dernières années.

Le département de la Haute-Savoie aussi a multiplié son engagement financier sur la mobilité transfrontalière : ligne LIHSA T72, T71, T74. La ligne T72 entre Annecy et Genève a la particularité d'être la ligne de bus dont les recettes commerciales sont les plus élevées en France en dehors de la région parisienne. Au total, l'engagement financier du département a été pratiquement décuplé en quelques années. Ce mois-ci le Conseil Général devrait voter l'ouverture d'une nouvelle ligne de bus entre Frangy et St Julien.

Le paradoxe c'est que les usagers de ces transports paient leurs impôts à Genève. La seule solution pour un développement pérenne des transports en commun transfrontalier c'est que les charges publiques transfrontalières soient prises en charge par les recettes publiques transfrontalières. A l'avenir, la répartition des charges publiques transfrontalières doit se faire selon les mêmes principes de proportionnalité que la répartition des recettes publiques transfrontalières.

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lundi, 30 juin 2014

J'ai discuté avec des électeurs du Front National

Dans le cadre de la préparation des élections municipales j'ai rencontré des milliers de St Juliennois. J'ai eu l'occasion d'échanger avec eux. Le Front National n'a pas pu présenter de listes aux élections municipales car rares sont les volontaires à assumer auprès de leurs collègues, de leurs employeurs et de leurs voisins de défendre les thèses du Front National. Mais au vue de mes discussions avec les St Juliennois, je m'attendais à ce que le FN soit en tête lors des européennes dans la commune.

Bien sûr, j'ai rencontré quelques personnes xénophobes, islamophobes ou racistes. Ca existe ! Certaines le sont surtout par la peur d'un monde qui change rapidement. D'autres le sont aussi par des généralisation et des amalgames qui naissent de la méconnaissance les uns des autres.

Mais, le vote pour le Front National va bien au delà. J'ai rencontré des électeurs de gauche qui craignent que le filet social français ne les aident pas : "Quand ça va mal pour nous, il n'y a personne pour nous aider". J'ai rencontré des notables qui accepteraient plus facilement de payer beaucoup d'impôts et de charges sociales s'ils avaient un peu plus confiance dans la bonne gestion de ces aides sociales.

J'ai rencontré des électeurs exaspérés de voir la gauche et la droite échanger de discours lorsqu'ils passent de majorité à opposition et réciproquement : sur la nécessaire réforme des retraites, sur la compétitivité de la France, sur l'assurance maladie des frontaliers, sur les équilibres financiers, sur la dépense publique...etc..etc... Ils attendent des élus responsables qui éclairent les enjeux de manière responsable.

J'ai rencontré des habitants qui ont du mal à comprendre ce que l'Europe leur apporte au quotidien. Qui leur à dit que s'ils peuvent acheter autant avec 1 euro aujourd'hui qu'il y a 1 an c'est grâce à l'Europe ? Qui leur a dit que sans l'Europe, leur facture de téléphone portable serait dictée par des cartels ? Qui leur a dit que si leurs ascenseurs, leurs bus, leurs espaces publics, les biens et services qu'ils achètent fonctionnent de manière générale à peu près correctement c'est grâce à des normes européennes drastiques qui s'imposent face aux lois du marché ? Qui leur a dit que s'ils ont la fierté d'être citoyens de pays moteurs dans la réduction des gaz à effet de serre, dans l'établissement d'un tribunal pénal international ou encore dans le traité contre les mines anti-personnelles c'est parce que leur pays est membre de l'Union et que sans cela aucun de ces sujets n'aurait avancé au cours des 10 dernières années ? Qui leur a dit que sans les règles imposées par l'Union et la vigilance de la commission, les Gouvernements Français avec la complicité des Parlementaires auraient conduit la dette publique française à des niveaux proches de ceux de la Grèce ?

Les électeurs que j'ai rencontré et qui auraient pu voter Front National se moquent des leçons de morale et d'histoire de la gauche. Souligner les liens et les similarités entre les thèses fascistes et celles défendues par le Front National n'est que modérément pertinent, mais surtout totalement inefficace. Pensez-vous convaincre un électeur de Mélenchon de changer d'idées en lui rappelant que Staline aussi était d'extrême gauche ?

La plupart des électeurs FN que j'ai rencontré veulent juste que nos systèmes sociaux soient gérés avec plus de rigueur. La plupart des électeurs que j'ai rencontré veulent juste comprendre en quoi l'Union Européenne est à leur service. Les électeurs que j'ai rencontré veulent juste qu'on se souvienne que lorsqu'on édicte des règles on les édicte pour tous de la même manière. Les électeurs que j'ai rencontré veulent juste que les élus soient au service du pays avant d'être au service de leur camp. Les électeurs que j'ai rencontré veulent que leurs élus soient des exemples. Les électeurs que j'ai rencontré aimeraient pouvoir à nouveau être fiers des performances de leur pays. Les électeurs que j'ai rencontré s'accrochent à l'illusion de la "grandeur de la France, phare du monde, mère des droits de l'homme, patrie des lumières", et tout le reste de la mythologie française, alors que nous ne pourrons défendre nos valeurs humanistes qu'à l'échelle du continent !

Si nous étions tous collectivement à la hauteur, les électeurs que j'ai rencontré ne devraient pas avoir besoin de voter pour un mouvement xénophobe, islamophobe et antisémite pour répondre à ces préoccupations. Ils ne devraient pas porter au parlement européen un vieil antisémite de 84 ans qui se distingue surtout par son absentéisme et ses élucubrations.

Maigre satisfaction, à St Julien, le centre est arrivé devant le Front National.

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mardi, 10 juin 2014

Accueillir les enfants des Genevois dans les écoles

La France va mal. Son commerce extérieur est largement déficitaire et depuis longtemps. Ses comptes publics sont largement déficitaires et depuis longtemps. Mais elle est encore en situation d'accueillir ses enfants dans les écoles de la République.

Il semble que Genève aille plus mal que la France à en juger par la décision du Conseil d'Etat de ne plus accepter automatiquement dans les écoles les enfants des citoyens et contribuables genevois contraints d'aller se loger en France en raison de la pénurie de logements. Des obstacles administratifs ont été imaginés pour refuser ces enfants genevois dans les écoles genevoises. Il faudrait d'abord une étude de dossier et ensuite déposer une demande avant le mois de mars !  Genève doit sans doute être la seule République au monde a imaginer des obstacles administratifs pour l'école obligatoire de ses citoyens et contribuables. Je doute qu'il y ait un autre pays développé au monde qui refuse l'inscription à l'école de ses propres enfants.

Déjà 50 enfants ont été "pris en otage" pour équilibrer le budget cantonal. Ce sont là les chiffres officiels et ce n'est qu'un début. Il y aura d'autres familles d'ici la fin de l'année... et il y en aurait des centaines d'autres l'an prochain et des milliers d'autres l'année suivante.

Alors pourquoi une telle mesure ! Par économie ! Une économie chiffrée à près de 10 millions de Francs suisses sur le dos des familles genevoises, des communes françaises et de l'Etat : soit pratiquement les coûts de 15 P+R ! Des communes Françaises qui devront assumer les coûts de la construction d'écoles et l'Etat les frais de scolarisation. Si véritablement le canton en est au point de n'avoir plus les moyens d'accueillir les enfants des Genevois dans les écoles, et dans un esprit de solidarité, on pourrait effectivement imaginer les accueillir dans les écoles Françaises. Il aurait été aimable d'en discuter auparavant plutôt que de le faire en douce, de le nier publiquement et de le faire discrètement en imaginant des obstacles administratifs. Peut-être aurait-on pu imaginer un financement : que Genève fasse des économies est louable, nous devons tous en faire, mais peut être pourrait-elle prendre à sa charge le surcoût généré en France ? Mais les familles dans tout cela. En particulier celles qui ne sont installés en France que pour quelques années et dont les enfants devront tôt ou tard revenir dans le système scolaire suisse : les enfants ne parleront pas l'Allemand, n'auront pas les mêmes niveaux dans les mêmes matières !

Au même moment, les autorités cantonales ont annoncé que moins de la moitié de l'objectif de 2500 logements avaient été construits en 2013. On comprend mieux pourquoi : les Genevois installés en France rapportent beaucoup au budget cantonal et coûtent peu. En particulier en terme de formation qui représente le quart du budget cantonal ou en terme de santé (ils paient le même tarif que les étrangers au HUG alors que le canton subventionne le séjour des résidents)...etc..etc..

Coté français, nous accueillons aussi dans nos écoles les enfants des Genevois non déclarés ! Des habitants dont Genève touche l'imposition à la source et ne fait aucune rétrocession. Une recette supplémentaire et indue estimée à 40 millions d'euros par an pour Genève.

Tôt ou tard, nous devrons mettre à plat les coûts publics transfrontaliers et les recettes publiques transfrontalières. Tôt ou tard, il faudra que les uns et les autres cessent de refiler en douce les charges d'aménagement, de transport et de formation. Tôt ou tard, le grand public, souverain de part et d'autre de la frontière devra mieux comprendre les enjeux financiers de l'agglomération.

Car tôt ou tard, il faudra bien que l'on gère de manière transfrontalière, une agglomération qui l'est depuis des siècles mais chaque jour un peu plus.

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lundi, 09 juin 2014

Réhabitat : le salon pour la rénovation énergétique votre logement

Samedi prochain, la Communauté de Communes du Genevois organise le salon Réhabitat. Un salon pour vous permettre de tout comprendre sur la rénovation énergétique de votre logement : les financements possibles, les fournisseurs, les économies réalisables. Tout en un même lieu au centre de convention d'Archamps samedi 14 juin de 9h à 18h.

La rénovation énergétique est un enjeu majeur pour les pays développés. La meilleure et la moins chères des énergie c'est toujours celle qu'on ne consomme pas. Or nous avons beaucoup de potentiel pour économiser les énergies. En particulier dans les transports et le logement. Dans les 17 communes de la communauté, près de 60% des logements ont un fort potentiel de réduction de consommation énergétique (étiquette énergétique E, F ou G!).

Le développement de pays très peuplés et la transition énergétique nécessaire pour préserver les générations futures conduiront à une poursuite de l'augmentation des prix de l'énergie. 15% des Français ont des difficultés à payer leurs factures de gaz ou d'électricité.

Le paradoxe de ces dernières années, c'est que les prix des biens comme les téléviseurs, les téléphones ou des voitures "low cost" mais de plus en plus de Français ont du mal à payer l'énergie pour les faire fonctionner.

La rénovation énergétique est un investissement pertinent : pertinent pour chacun puisqu'elle permet de réduire sa facture énergétique, mais pertinent aussi pour la collectivité. La réduction de la consommation énergétique réduit les émissions de gaz à effet de serre et/ou les déchets nucléaires. Elle réduit les coûts de réseau : savez vous que près de la moitié du coût de l'énergie est un coût de distribution ? Elle réduit aussi notre dépendance énergétique et notre déficit commercial.

A samedi prochain, 14 juin 2014 au salon Réhabitat, centre de convention d'Archamps de 9h à 18h !

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vendredi, 23 mai 2014

Dimanche, je vote pour les européens : Sylvie Goulard et Thierry Cornillet

Sylvie-Goulard.jpgDimanche, comme des centaines de milliers d'élus communaux à travers la France, je tiendrai un bureau de vote pour les élections européennes. Ces élections européennes déterminerons la composition du Parlement Européen qui vote les budgets et directives Européennes. Les enjeux de cette élection concernent le quotidien des habitants comme par exemple la valeur des pièces et billets qui sont dans vos poches ou encore les frais de roaming de votre téléphone. A plus long terme, cette élection détermine d'autres enjeux, notre capacité à faire valoir nos valeurs et nos modèles aux XXIème siècle, notre sécurité, la croissance de nos économies qui assure nos emplois, nos systèmes sociaux et l'avenir des jeunes.

Demain je voterai pour la liste UDI MODEM Les Européens conduite par Sylvie Goulard et Thierry Cornillet.

Je voterai pour les Européens car je suis convaincu que la plupart des enjeux qui se posent à la France devront être résolus par le renforcement de la cohésion européenne :

1) Notre capacité à développer nos emplois industriels dépend de notre capacité à mettre en place des politiques industrielles européennes comme le montre le succès d'Airbus. Pour cela nous avons besoin de plus d'Europe.

2) Notre capacité à assurer notre défense nationale dépend de notre capacité nous coordonner avec les autres pays européens. Nos armées nationales sont trop chères et insuffisamment équipées pour faire face aux menaces d'aujourd'hui. Pour cela nous avons besoin de plus d'Europe.

3) Notre capacité à faire face aux défis écologiques dépends de notre capacité à construire des politiques environnementales communes : Il est absurde de voir la moitié de l'Europe se satisfaire d'abandonner le nucléaire et l'autre moitié de l'Europe vendre à la première moitié une électricité nucléaire produite avec des centrales qui sont bien sur le continent. Les vents et les rivières se moquent éperdument de nos frontières du moyen-âge. Pour cela nous avons besoin de plus d'Europe.

4) Notre capacité à faire face aux flux migratoires dépend de notre capacité à contrôler ensemble les migrations en permettant aux migrants de vivre près de leurs proches. Les nations ne sont pas des parcs avec des murailles, et quand bien même ils le seraient, même les mers, les déserts et les océans sont des murailles insuffisantes face à la volonté de survie des migrants. Pour maitriser les flux migratoires nous avons besoin de plus d'Europe.

5) Notre capacité à imposer l'intérêt général face à la cupidité du monde moderne dépend de la force de l'union d'un continent. Nos pays lorsqu'ils sont divisés sont trop faibles face aux montages astucieux et immoraux des multinationales qui échappent au paiement de tout impôt. Nos pays lorsqu'ils sont divisés sont trop faibles face aux mafias et aux fraudeurs. Ce n'est que parce qu'ils se sont unis qu'ils commencent tout juste à enregistrer quelques succès face à la fraude et au crime organisé. Nos pays divisés sont faibles face aux banques, ce n'est que l'Union Européenne qui a su imposer un début de régulation nécessaire. Pour cela nous avons besoin de plus d'Europe.

6) Les contribuables français que nous sommes n'ont plus les moyens d'entretenir le plus grand réseau d'ambassades au monde. Pour que la voix de la France continue de porter, il faut que la France cesse de chanter toute seule et commence à chanter ses valeurs avec ses partenaires européens. Pour cela nous avons besoin de plus d'Europe.

7) Par ailleurs, nous avons aussi besoin d'une Europe plus forte pour contrôler le clientélisme des élus français incapables depuis 40 ans de maitriser les équilibres budgétaires et de préserver les générations futures d'une dette publique insupportable. Heureusement que nous avons eu l'Europe pour nous préserver un peu de nos propres dérives budgétaires. Il nous en faudra plus encore pour mettre un terme à cette escalade de la dépense publique qui se traduit par une escalade fiscale qui n'est plus maitrisée.

Bien sûr l'Europe doit être plus démocratique : c'est l'objet de ces élections européennes. Bien sûr l'Europe doit pouvoir décider plus facilement : pour cela, il faudra un jour faire baisser les seuils de décision pour empêcher les pays de bloquer l'Europe. Il faudra un Président de la Commission fort qui impose l'intérêt communautaire face aux volontés nationales. L'Europe ne doit pas être une Europe Allemande ou Franco-Allemande, elle doit être Européenne.

Oui, je suis convaincu que les enjeux majeurs du XXIème siècle pourront se résoudre à l'échelle des continents et pas à l'échelle des royaumes du moyen-âge.

Par ailleurs, je connais Sylvie Goulard et Thierry Cornillet. Ils ont été très actifs au Parlement Européen. Reconnus par leurs pairs. Sylvie Goulard est une femme d'une très grande valeur. Incisive, percutante, franche : voilà une député européenne comme on en a besoin. Je connais Thierry Cornillet depuis longtemps. Ancien maire de Montélimard, je l'avais invité il y a quelques années pour une conférence ici sur le traité constitutionnel européen. Je les connais et je leur fais confiance.

A demain, pour plus d'Europe !

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jeudi, 22 mai 2014

Frontaliers : des différences de pouvoir d'achat importantes

Hier soir, la Tribune de Genève organisait un débat sur le statut du frontalier. Un statut qui est en train d'évoluer considérablement avec les changements liés à l'assurance maladie, au barème d'imposition ou encore aux quotas qui pourrait être introduits suite à la votation du 9 février dernier.

L'actualité a ajouté à cela le sujet de la participation financière aux infrastructures transfrontalières. Un financement légitime puisque Genève reçoit plus des deux tiers des recettes fiscales transfrontalières.

A priori on pourrait penser qu'il n'y a aucun lien entre le statut du frontalier et le financement des P+R... pas si sûr !

Les frontaliers ont un pouvoir d'achat considérable. Pour le même travail - et même si on le rapporte à un temps de travail équivalent - le frontalier a une rémunération qui peut être supérieure de 50% à 100% par rapport à un salarié français. Rien de gênant à cela, libre à chacun de changer d'employeur, et comme le disent la plupart des salariés en euros : "tant mieux pour eux". La limite c'est lorsque ce surcroit de pouvoir d'achat se traduit par une surchauffe locale, une inflation locale et conduit par ricochet à une baisse du pouvoir d'achat des salariés en euros. Avec l'augmentation de +30% du francs suisse depuis quelques années nous y sommes : les salariés en euros ne peuvent plus vivre ici. Même certains d'entre eux qui travaillent à temps plein ne peuvent plus se nourrir ou plus se chauffer ! Au point que la situation en devient catastrophique pour les frontaliers eux-mêmes : il n'y a plus assez de facteurs pour distribuer leur courrier, plus assez de caissières, plus assez d'enseignants ou d'animateurs pour leurs enfants, plus assez d'infirmières ou de maçons.

Coté Suisse, les tensions s'accroissent aussi. Le logement des frontaliers coûte environ 30% de moins que le logement d'un résident genevois. Le poste représentant le tiers du budget des ménages cela crée un gain de pouvoir d'achat d'environ 10% entre un frontalier et son collègue. De nombreuses autres dépenses sont aussi moindres pour un frontalier. On pouvait évaluer la différence de pouvoir d'achat à près de 20% à 30% il y a quelques années. Elle s'est accentuée considérablement avec l'augmentation du taux de change. Dès lors les tensions s'accroissent entre collègues : à travail égal et salaire égal, le frontalier bénéficie d'un surcroit de pouvoir d'achat tellement colossale que cela en devient visible. Chacun voit les modèle de voiture et les plaques minéralogiques des uns et des autres : après avoir été alerté sur le sujet, je suis allé les voir dans les parkings genevois. Les collègues connaissent et comparent leurs destinations de vacances. Il devient dès lors inévitable que cela suscite quelques tensions. Cela donne l'image d'un territoire opulent, alors que pendant ce temps là, les collectivités publiques croulent sous le poids des investissements rendus nécessaires par une croissance démographique que Genève nous impose. Des investissements qui ne pourront se réaliser que si le Conseil d'Etat et le Grand Conseil trouvent des solutions de financement pérennes, rapides et durables au financement des infrastructures transfrontalières.

La réintroduction d'un peu plus d'équité sur les barèmes d'imposition et sur l'assurance maladie va aller dans le sens de l'apaisement de ces tensions dans l'intérêt de tous. Depuis cette année le taux d'imposition des frontaliers sera calculé par rapport au revenu total du ménage : c'est le cas des résidents genevois, c'est le cas des résidents français, et c'était déjà le cas depuis longtemps de la partie française des revenus des frontaliers. Il n'y a là que justice. Il est en revanche plus contestable de voir les autorités suisses imposer des revenus fictifs - même en France on ose pas faire des choses pareilles !-. Il doit y avoir d'autres solutions pour assurer le recouvrement a postériori des impôts des frontaliers.

La contribution des frontaliers à la solidarité de santé est aussi normale. Aussi douloureux que cela puisse être pour les frontaliers, il est normal qu'ils contribuent à la solidarité santé puisqu'ils en bénéficieront lorsqu'ils seront à la retraite ou lorsqu'ils seront gravement malades. Il est normal qu'ils paient leur assurance maladie à des niveaux décents.. qui resteront bien inférieurs à ce que paient leurs collègues genevois et leurs voisins français. La contestation de cette réforme par certains groupuscules frontaliers n'a fait que dégrader l'image de tous les frontaliers qui pourtant dans leur grande majorité comprennent la pertinence d'un tel changement. En revanche, comme tous les autres français, ils doivent pouvoir être soignés à proximité de leur lieu de travail. L'absence de parution d'un décret d'application à seulement 8 jours de l'échéance est un véritable scandale d'état. Les parlementaires de notre région aurait été plus utiles aux habitants à préparer en amont cette transition depuis 7 ans, plutôt que d'attiser la contestation contre une échéance qu'ils avaient pourtant eux même voté, qui était inévitable et qui est juste.

La double législation dans notre région crée une très grande complexité. La seule manière d'aller de l'avant est d'être fidèle au principe de justice dans tous les sens et vis à vis de tous. Si Genève perçoit l'essentiel des recettes transfrontalières, il est juste qu'elle contribue pour l'essentiel des charges publiques transfrontalières. Les principes de répartition de la contribution publique en fonction des capacités contributives de chacun doivent s'appliquer aux frontaliers comme ils s'appliquent aux résidents genevois et aux salariés en euros.

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jeudi, 15 mai 2014

Ces fantastiques mendiants frontaliers !

Ils sont fantastiques ces mendiants frontaliers !

Ce sont les seuls mendiants au monde qui travaillent. Ils travaillent même énormément puisqu'ils assurent à eux seuls 30% de la production économique du canton de Genève. Ils sont même acharnés au travail puisqu'ils passent pas loin d'une heure chaque matin et chaque soir à se rendre à leur travail et à en revenir. Ils voyagent même à l'international chaque jour pour travailler.

Ils sont fantastiques, ce sont les seuls mendiants au monde qui paient des impôts... et pas qu'un peu. 600 millions d'impôts à la source conservés par le canton de Genève. Les millions on a toujours du mal à savoir à quoi cela correspond, alors pour plus de clarté des petites divisions sont faciles à faire pour mesurer que les "mendiants frontaliers" apportent près de 1500 francs suisses de recettes fiscales direct par Genevois. Ce sont donc les seuls mendiants au monde qui plutôt que de mendier donnent 1500 francs par an à chaque Genevois qu'ils rencontrent dans la rue. Et encore, ils le font en toute discrétion au travers de prélèvement à la source. Ils ne demandent même pas à être remerciés... mais ils aimeraient tout de même qu'on arrête de les insulter. Et éventuellement que sur les 1500 francs qu'ils donnent à chaque Genevois chaque année par l'impôt à la source, une fois, seulement une seule fois, 7 francs puissent être consacrés à la construction de parking relais en France pour qu'ils ne dérangent plus avec leurs voitures lorsqu'ils viennent travailler à leur service. A votre bon cœur M'sieur Dames !

Ils sont fantastiques ces frontaliers, ils ne se contentent pas seulement d'apporter des recettes fiscales directes au travers de l'impôt à la source, ils apportent aussi des contributions indirectes au canton de Genève, au travers des 30% de contribution à la production et au travers d'une contribution importante à la consommation.

Ces mendiants là sont franchement des originaux : ils sont aux petits soins lorsqu'ils assurent la santé des Genevois, ils sont serviables lorsqu'ils servent les Genevois dans les restaurants et les hôtels, ils sont attentionnés lorsqu'ils conduisent les Genevois dans les bus. Fantastiques mendiants. Soyons clairs, les frontaliers ont autant besoin de Genève que Genève a besoin des frontaliers. Ces mendiants là sont franchement extrêmement qualifiés lorsqu'ils remportent des prix internationaux qui font la fierté des HUG.

Non seulement ils sont fantastiques mais en plus pour beaucoup ils sont Suisses. On pensait qu'il n'y avait pas de mendiants suisses et bien détrompez-vous : ces mendiants là sont Suisses aussi pour près de la moitié d'entre eux ! Ils ont été chassés de leur canton en raison de la dramatique pénurie de logements qui perdure. Ils continuent à payer des impôts à leur canton. Sont chassés des écoles du canton pour d'obscures prétextes de délais d'inscriptions. Ils commencent franchement à se demander ce que leur canton fait pour eux avec leurs 600 millions d'impôts à la source !

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jeudi, 08 mai 2014

Heureusement qu'on a des députés européens !

Heureusement qu'on a des députés européens pour mettre des limites à l'irresponsabilités des députés nationaux qui votent des budgets déficitaires depuis maintenant bientôt 40 ans !?!

Heureusement qu'on a des députés européens qui savent travailler avec les députés des autres groupes pour élaborer des règlements européens au service des habitants. Ca change de nos députés nationaux qui accusent la majorité de tous les maux lorsqu'ils sont dans l'opposition et la précédente majorité lorsqu'ils deviennent majoritaires !

Heureusement qu'on a des députés européens qui défendent des convictions solides et durables... cela change de nos députés nationaux qui sont pour la simplification du mille-feuille administratif et pour les réformes des retraites lorsqu'ils sont dans la majorité et contre lorsqu'ils sont dans l'opposition.

Heureusement qu'on a des députés européens qui ont travaillé depuis 20 ans à l'accès aux soins au delà des frontières... pendant que nos députés haut-savoyards reprochent à leurs "clients" du Groupement des frontaliers de n'être pas assez clientélistes faute de s'opposer assez fortement au gouvernement dans l'application d'une loi qu'ils ont pourtant eux-mêmes voté en 2006 ! Heureusement que les députés européens ont légiféré sur l'accès aux soins transfrontaliers, dommage qu'à quelques semaines de l'échéance, nos députés nationaux et le gouvernement sont responsables de l'absence de décret d'application d'une loi qui a pourtant 7 ans !

Heureusement que les députés européens ont permis la création de Groupement Local de Coopération Transfrontalière qui a permis le développement fulgurant des transports en commun transfrontalier, le financement du téléphérique du Salève ou encore les balbutiements de l'agglomération du Grand Genève... car pendant ce temps là, les députés nationaux n'ont pas apporté d'idées bien nouvelles sur l'organisation des territoires transfrontaliers... à l'exception peut être de l'idée d'une zone franche qui manque d'esprit de réalisme.

Heureusement qu'on a des députés européens et une commission européenne pour sanctionner les cartels, réduire et bientôt supprimer les frais de roaming... parce que de toute évidence, les députés nationaux en aurait été incapables.

Heureusement qu'on a des députés européens qui pourront déterminer qui sera le prochain président de la commission, parce que les députés nationaux, eux n'ont pas vraiment leur mot à dire sur le choix du Premier Ministre.

Heureusement qu'on a des députés européens représentatifs de tous les Français... cela change de l'Assemblée nationale où deux partis qui ensemble ne représentent que 45% des Français prétendent en représenter le double !

Heureusement qu'on a des députés européens et une commission qui ont élaboré une politique industrielle qui a permis la création d'Airbus et créé des centaines de milliers d'emplois directs et indirects, pendant que les députés nationaux poussent d'inutiles cris lorsqu'Alstom est en difficulté et se réjouisse du rachat de Parmalat.

Heureusement qu'on a des députés européens qui ont un vrai pouvoir d'initiative parlementaire pendant que nos députés nationaux eux se font de temps à autre des coups de pubs en publiant des communiqués de presse sur des propositions de lois qui sont rarement débattues et pratiquement jamais adoptées.

Heureusement qu'on a des députés européens qui n'ont pas hésité à voter un règlement qui conditionne leurs indemnités à leur présence effective durant les votes, parce que la présence des députés nationaux lors des débats se limitent trop souvent aux seules séances de question au gouvernement lorsque les caméras sont là et leur règlement est plutôt laxiste.

Heureusement qu'on a des députés européens qui connaissent un peu comment fonctionne une économie et auxquels on doit la disparition de l'inflation et la chute des taux d'intérêts, parce que peu de nos députés nationaux ont déjà vu fonctionner une entreprise de l'intérieur.

Bref, heureusement que l'Europe a un vrai Parlement... il serait peut être temps que la France, comme tous les autres pays européens, ait aussi un vrai Parlement.

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samedi, 03 mai 2014

Tu sais que t'es européen quand...

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  1. Tu as une gare à moins de 50km de chez toi,
  2. Tu as pu voter à des élections il y a moins de 2 ans et qu'il n'y a pas eu de guerre chez toi depuis 70 ans,
  3. Tu as le droit d'aller vivre à Londres ou à Barcelone, à Götebord ou en Sicile quand tu veux,
  4. Quand tu peux pas suivre le Mondial de foot, tu as toujours la Coupe d'Europe et la League des Champions,
  5. Tu sais que tu peux être soigné partout en Europe quand tu es en déplacement,
  6. Tu peux travailler partout en Europe et quand même avoir une retraite dans ton pays,
  7. En 2015, tu ne paieras plus de frais de roaming,
  8. Tu paies tes crédits à des taux d'intérêt 3 fois plus faibles que quand tu n'étais pas européen,
  9. Dans ton pays, il y a encore de la concurrence sur les prix parce qu'aucun supermarché est en situation de monopole et que les cartels sont sanctionnés,
  10. Tes députés nationaux peuvent pas faire totalement n'importe quoi avec les déficits publics,
  11. Tu aimerais bien connaitre le nom du Président de la Commission Européenne,
  12. Ton pouvoir d'achat n'est pas diminué chaque année par une inflation à 10%,
  13. Tu peux être fier d'être sur un continent qui participe à la réduction des gaz à effet de serre, au traité sur la cour pénale internationale ou contre les mines anti-personnelles,
  14. L'Union Européenne ne dépense qu'1% de la valeur ajoutée que tu produits pendant que ton pays en dépense près de 50%.
  15. Tu peux utiliser ta monnaie partout dans le monde, et elle a jamais été dévaluée,
  16. Quand tu parcours 200km dans la même direction les paysages ont changé 3 fois et les accents, les dialectes ou les langues 2 fois,
  17. Dans ton parlement on parle 24 langues différentes et que cela fait 552 combinaisons possibles de traduction,
  18. Ton hymne national n'est pas un chant militaire mais un hymne à la joie,
  19. Tu te demandes pourquoi il faut 73,9% des voix pour qu'une décision soit adoptée et pourquoi 50% ne suffit pas comme partout ailleurs dans le monde,
  20. Tu te dis que les problèmes des habitants du XXIème siècle pourront être résolus à l'échelle des continents plutôt que des royaumes du moyen-âge,
  21. C'est chez toi que viennent près de la moitié des touristes dans le monde,
  22. Tu te sens chez toi aussi bien quand tu bois du vin, de la bière, du whisky, de la vodka, un pastis ou de l'ouzo.
  23. Tu as appris 2 lanques étrangères à l'école mais tu sais plus trop les parler !
  24. Dans d'autres pays, les gens ont le même passeport que le tien !
  25. Aux élections européennes du 25 mai, tu voteras pour des européens.

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vendredi, 02 mai 2014

Appel public à candidature

Bonjour,

Le Conseil Municipal est désormais installé et organisé par commissions thématiques, réunissant les conseillers municipaux désignés lors de la séance du 24 avril dernier. Ces commissions municipales se réunissent dès ce mois-ci pour mettre en œuvre notre projet de ville.

Nous devons maintenant installer également plusieurs commissions autour du Conseil Municipal. Je me permets de faire appel à vous. Peut être êtes-vous intéressé à participer à l’une des commissions suivantes :

1)      Le Centre Communal d’Action Social (CCAS) : ce sont les membres du Conseil d’administration du CCAS qui décident de l’attribution d’une aide d’urgence à des personnes qui font face à des situations exceptionnelles ou de soutien à des associations actives dans le domaine social. Le Conseil d’administration du CCAS est composé de 16 membres : pour moitié des Conseillers Municipaux et pour moitié des représentants d’associations et bénévoles qui agissent dans le domaine social. Nous désirons renforcer la représentativité et la diversité des membres du CA du CCAS. Si vous souhaitez faire acte de candidature, merci d’adresser un mail de candidature en précisant vos motivations, votre âge, votre adresse et votre profession à la Mairie Direction.Generale@st-julien-en-genevois.fr avant le 15 mai.

2)      La Commission Communale des Impôts Directs : la commission communale des impôts directs travaille avec les services fiscaux sur les bases d’imposition qui servent aux calculs de vos impôts. Elle donne un avis sur les réclamations reçues, signale les changements intervenus sur les propriétés bâties et non bâties. Son travail est décisif pour s’assurer de l’équité des taxes locales à St-Julien. Elle est composée de 8 titulaires et 8 suppléants choisis par les services fiscaux sur une liste de 32 candidats présentés par le Conseil Municipal. Si vous souhaitez faire acte de candidature à la Commission Communale des Impôts Directs, merci d’adresser un mail de candidature en précisant vos motivations, votre âge, votre adresse et votre profession à la Mairie à Direction.Generale@st-julien-en-genevois.fr avant le 15 mai.

3)      La Commission Communale pour l’Accessibilité des Personnes Handicapées : elle dresse le constat de l’accessibilité du bâti existant et des espaces publics (voirie…) et fait des recommandations. Elle établit un rapport annuel présenté au Conseil Municipal. Son rôle est particulièrement important pour planifier tous les travaux d’accessibilité que la Commune doit mettre en œuvre dans les prochaines années conformément à la loi. Si vous souhaitez faire acte de candidature à la Commission Communale pour l’Accessibilité des Personnes Handicapées , merci d’adresser un mail de candidature en précisant vos motivations, votre âge, votre adresse et votre profession à la Mairie à Direction.Generale@st-julien-en-genevois.fr avant le 15 mai.

4)      La Commission Communale des Services Publics Locaux : le Maire rend compte régulièrement auprès de la Commission Communale des Services Publics Locaux sur la qualité du service rendu. Les rapports sur la gestion de l’eau potable, de l’assainissement, du stationnement, ou encore du Casino de St Julien seront présentés à la CCSPL. La commission peut émettre un avis et des recommandations sur la qualité des services publics ainsi que sur les délégations de service public. Si vous souhaitez faire acte de candidature à la Commission Communale des Services Publics Locaux, merci d’adresser un mail de candidature en précisant vos motivations, votre âge, votre adresse et votre profession à la Mairie à Direction.Generale@st-julien-en-genevois.fr avant le 15 mai.

5)      Assesseurs ou secrétaire des bureaux de vote pour les élections européennes du dimanche 25 mai : Il s’agira de participer à l’organisation et la tenue des bureaux de vote sur une partie de la journée le dimanche 25 mai entre 8h et 18h. Si vous souhaitez tenir un bureau de vote aux élections européennes, merci d’adresser un mail  à la Mairie à Direction.Generale@st-julien-en-genevois.fr avant le mercredi 7 mai.

Par ailleurs, nous vous proposerons également de participer aux comités de quartier dans le courant du mois de juin.

Cordialement,

Antoine Vielliard

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samedi, 26 avril 2014

Henri Joubert, nommé Maire Honoraire de St Julien-en-Genevois, Raymond Roussy, Maire-adjoint honoraire

Ce jeudi 24 avril, j'ai remis à Henri Joubert et à Raymond Roussy l'arrêté de M. le Préfet de Haute-Savoie les nommant respectivement Maire Honoraire et Maire-Adjoint Honoraire de Saint-Julien-en-Genevois. J'avais fait cette demande à M. le Préfet à l'automne dernier car il me semble important de reconnaitre et valoriser l'engagement public tout particulièrement lorsqu'il a été d'une telle longévité. M. le Préfet a pris l'arrêté de nomination le 10 mars, mais il m'a semblé opportun d'en différer l'annonce après la période électorale.

 

DISCOURS HONORARIAT MM. JOUBERT ET ROUSSY

24 AVRIL 2014 19h

 

Cher Henri, Cher Raymond, Mesdames, Messieurs,

St Julien est une ville en mouvement rapide. Peu de communes ont connu une transformation aussi soudaine en si peu de temps. Le petit bourg rural que vous avez connu est devenu une ville. Dans cette transformation St Julien doit mieux définir sa nouvelle identité. C’est une des tâches qui s’annonce pour les élus tous frais que nous sommes.

Cependant, l’avenir de St Julien se construira nécessairement sur son histoire. On peut définir un cap que lorsqu’on sait où l’on est et d’où l’on vient. Il nous a donc semblé important de commencer ce nouveau mandat par cette petite cérémonie, humble et modeste, qui ne sera jamais à la hauteur de la gratitude de notre commune à votre égard et à travers vous à l’égard de toutes les personnes qui se sont engagées au service de tous.

L’engagement public est difficile. Il nécessite des sacrifices personnels, professionnels et familiaux importants. Certes, comme tous les engagements humains, on en apprend autant qu’on en donne. Les élus sont accusés souvent de tous les maux. Malheureusement près d’un Français sur 5 n’a pas eu la possibilité de choisir son équipe municipale faute de candidat.

Mes premiers mots le soir de l’élection municipale ont été à l’attention des élus communaux qui achevaient leur mandat au service de la collectivité afin de les remercier de cet engagement public. Un mandat au service de tous est un engagement considérable. 6 années de réunions nocturnes, de débats parfois interminables, d’interpellation en tout genre, et bien sûr 6 années aussi à voir la ville changer sous l’effet de ces décisions. Deux mandats au service de tous est un engagement remarquable, mais trois mandats, ce sont 18 années d’abnégation. Votre engagement au service de la collectivité dépasse largement ces 18 années d’abnégation.

Henri, ce sont 29 années que tu as passé à travailler au service des St Juliennois. Raymond, si mes calculs sont corrects ce sont 25 années que vous avez passé à œuvrer au service de tous.

Tu es né le 25 février 1931 à St-Julien. Tu as vécu la guerre à St Julien. A l’occasion des préparatifs du 70ème anniversaire de St Julien j’ai eu l’occasion de lire il y a quelques jours une remarque que tu fis il y a bientôt 70 ans alors que s’annonçaient les combats libérateurs « Ca va chauffer ! ».

Tu fondes ta famille à St Julien. Tes deux fils ont poursuivi leurs chemins sur la trace de leur père : l’un au service de la collectivité au sein de la gendarmerie nationale, l’autre démontrant l’attachement familiale à notre commune en y construisant fidèlement sa vie. Malgré le temps pris par ton engagement au service de la commune, tu as toujours prouvé ton attachement à la vie de famille. Tu es grand père de 4 petits enfants. La simplicité te caractéristique.

Tu fais partie de ces quelques St Juliennois originaire de St Julien depuis plusieurs générations. Ta famille s’est installée dans la commune au XIXème siècle. Ton grand père était horticulteur et ton père avait des vignes.

Après des études de droit, à Lyon, je crois, tu fais une brillante carrière dans les services fiscaux qui te mènent jusqu’à la fonction de directeur des impôts à Annemasse puis à Bellegarde.

Amateur de patrimoine avec notamment parution d’un des 3 livres sur st-julien « St-Julien en images » que tu as contribué à publier avec John Favre et la Salévienne (les autres ouvrage de césar Duval et de l’Abbé Jacquet).

Tu es un sportif invétéré. Footballer remarquable et reconnu avec l’AS St Julien, tu présides le club de tennis. Le temps semble n’avoir aucune prise sur tes capacités physiques, tu joues au golf par monts et par vaux et tu continues de skier pendant que d’autres s’arrête aux restaurants d’altitude. Tu joues au bridge, avec ma mère parfois, qui remarque et craint tes progrès assidus.

Ton engagement politique a commencé aux côtés de Pierre Mazeaud en 1979 à l’occasion d’élections municipales partielles. Tu as été adjoint à ses côtés avant de te présenter comme tête de liste aux élections municipales de 1989.

Elu Maire tu as grandement contribué à l’amélioration de la commune.

C’est sous ta responsabilité que la Grand’rue est passée à sens unique et a été aménagée pour les piétons. On raconte encore parfois à St Julien des anecdotes de cette Grand’rue d’autrefois dont les pieds de portes servaient de refuge pour piétons lorsque deux camions s’y croisaient.

C’est sous tes mandats que s’est construit le Lycée de Stael qui a renforcé le rôle de chef lieu de canton de St Julien et qui permettra un jour l’aménagement d’un cœur de ville sur la place du crêt. C’est alors qu’a été rénové l’Espace Jules Ferry qui sert chaque jour aux nombreuses associations de la commune, à la bibliothèque et à l’école de musique. C’est dans ces bâtiments communaux que tu as ouvert que toutes les équipes ont travaillé sur leurs projets de ville.

C’est sous ta responsabilité qu’a été rénovée la mairie. Des travaux qui n’avaient rien de superflu puisque c’étaient les premiers travaux significatifs depuis près d’un siècle et demi.

C’est ton équipe qui a aménagé l’avenue Amédée VIII de Savoie par la réalisation de trottoirs d’espace arborisés et de parkings. Un aménagement financé en partie par un Contrat Global de Développement sur la base d’un projet « fait maison » sans l’assistance d’aucun cabinet d’étude.

C’est ton équipe et en particulier ton adjointe aux affaires scolaires, Chantal Robert, qui a réalisé les agrandissements des écoles des près de la fontaine et du puy st martin. Les témoins soulignent la qualité des relations établies avec les enseignants. C’est ton équipe qui décide de l’agrandissement et la 1ère rénovation du centre aéré de Cervonnex un domaine acheté par l’équipe municipale dont tu faisais partie au début des années 80. C’est ton équipe et en particulier ton adjoint aux sports Claude Chypre, qui a décidé de  la construction de la Halle des Sports, les aménagements des Burgondes et la bulle de tennis de la paguette. Attaché à l’honneur dû aux morts tu as aménagé le cimetière.

C’est à ton initiative qu’a été ouvert le Casino de St Julien en 2002. Une initiative rendue possible par le statut de station climatique de St Julien. Un Casino qui renforce l’attractivité touristique et la visibilité de St Julien. Une initiative qui a d’ores et déjà rapporté un peu plus de 15 millions d’euros de recettes communales. Ces revenus ont permis à St Julien d’assumer sa responsabilité de chef-lieu de canton en développant ses activités et ses équipements culturels et sportifs au service de tous les habitants du Genevois.

Toutes ces réalisations tu les as faites avec une modération fiscale et sans laisser de dette à tes successeurs. Un exemple dans un pays où aucun parlementaire encore en exercice n’a jamais voté de budget à l’équilibre.

Les aléas de la vie publique te conduisent brusquement dans les rangs de l’opposition municipale. Tu remplis tes obligations avec assiduité et apportes ton expérience aux nouveaux élus.

 Cher Raymond, c’est votre carrière d’enseignant qui vous conduit à St Julien en provenance de Boëge. Vous vous marriez à St Julien en 1970. Vous vous intégrez dans la vie communale en un rien de temps puisque vous vous retrouvez rapidement au Conseil Municipal. Vous connaissez tant de monde dans la commune que certains vous appellent les renseignements généraux. On vous dit rationnel et dynamique.

Votre carrière à l’éducation nationale vous conduit de la maternelle au CM2 – comme enseignant bien sûr ! Vous devenez directeur d'école notamment de l’école des Près de la Fontaine.

Vous êtes à ce jour  le seul instituteur de Haute Savoie à avoir été en prison car enseignant à la prison de Bonneville.

Vous vous engagez pour les activités périscolaires dans les écoles : membre puis président du Sou des écoles, organisateurs de sorties ski ou piscine gratuites pour les enfants des écoles de la ville. A l’heure de l’organisation des nouveaux rythmes scolaires vous êtes un précurseur.

Vous êtes un pilier de la pétanque de St-Julien.

Vous êtes conseiller municipal de 1971 à 1983. D’abord de 1971 à 1977 durant le mandat de Paul Desjacques, puis de Lucien Delbreuve de 1977 à 1979, puis au cours du premier mandat de Pierre Mazeaud.

Vous êtes un proche de Gaston Morel et contribuez grandement à son élection au siège de conseiller général. Les plus anciens de mes collègues me parlent parfois avec nostalgie de mon prédécesseur.

Après une interruption de 12 ans, vous siégez à nouveau au Conseil Municipal dans l’opposition d’Henri Joubert. En 2001 vous conduisez une campagne de terrain particulièrement active. Vos concurrents reconnaissent votre grande capacité à aller à la rencontre des habitants. Une qualité qui a une très grande valeur à mes yeux. Une campagne qui vous conduit à devenir 3ème adjoint de Jean-Michel Thénard de 2001 à 2008. Adjont en charge des travaux. Vous êtes en permanence sur le terrain à l’écoute des habitants et à la chasse aux nids de poule.

Aujourd’hui encore vous êtes membre de la commission électorale, vous connaissez tous les rouages de la Mairie.

Dès mon arrivée dans la commune en 2003, j’ai régulièrement assisté aux conseils municipaux. J’ai toujours été frappé par votre liberté de conscience, de ton et de vote. Vous faisiez toujours part de votre point de vue même lorsqu’il s’écartait de ceux de l’équipe à laquelle vous contribuiez fidèlement. Militant engagé, vous êtes fidèle à des valeurs mais pas à un clan. A ce titre vous êtes pour moi un exemple.

Henri, Raymond, vous avez siégé au Conseil Municipal dans des équipes différentes. Vous avez défendu des idées différentes fondées sur des valeurs différentes. Vos débats ont été vifs, mais ne se sont jamais éloignés du respect dû aux personnes. Un respect mutuel sur lequel doit se fonder un débat public constructif et responsable au service de tous les habitants.

Cher Henri, c’est avec une profonde émotion et une immense gratitude que je te remets dans cette enveloppe une lettre de félicitation de M. Le Préfet de Haute-Savoie ainsi que l’arrêté te nommant Maire Honoraire de St Julien en Genevois.

Cher Raymond, c’est avec une profonde émotion et une immense gratitude que je vous remets dans cette enveloppe une lettre de félicitation de M. le Préfet de Haute Savoie ainsi que l’arrêté vous nommant maire adjoint honoraire de St Julien en Genevois

 

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mardi, 08 avril 2014

Le projet de décret sur l'assurance maladie des frontaliers

J'ai reçu il y a quelques jours une réponse de Thierry Repentin alors qu'il était encore ministre délégué en charge des affaires européennes au sujet de l'assurance maladie des frontaliers. Il faisait suite au courrier que je lui avais adressé en novembre dernier sur le sujet.

Sa réponse confirme les premiers éléments de réponse du Gouvernement. Vous la trouverez ici :

Réponse Thierry Repentin.pdf

Globalement, il confirme l'ouverture de l'accès au soin en Suisse sous certaines conditions et la poursuite des soins en cours en Suisse. Cela correspond à l'application du droit européen tel que prévu par les accords bilatéraux encore en vigueur entre la Suisse et l'Union Européenne.

Par ailleurs, j'ai pris connaissance du projet de décret sur l'assurance maladie des frontaliers. Pour en simplifier la lecture j'ai préparé le petit tableau comparatif de la loi avant et après le décret. Vous trouverez cette analyse ici :

Comparaison décret assurance maladie.docx

Globalement, cela est à peu près conforme aux propos du Gouvernement. Il y a quelques bonnes nouvelles comme la possibilité de déléguer à l'Agence Régionale de Santé de Rhône-Alpes la possibilité d'approuver des convention entre la sécurité sociale française et des établissements de soin suisses afin de fixer un cadre des soins qui pourront être suivis en Suisse. A terme c'est la seule solution pertinente, l'établissement d'une convention entre la sécurité sociale et les établissements suisses sur la liste des spécialités qui peuvent être suivies en Suisse et à quel prix.

Les bénéfices de la libre circulation en matière de santé sont étendus à la Suisse sur à peu près tous les sujets, à l'exception des soins programmés. Cet oubli est étonnant car en contradiction avec le reste du décret. A ce stade j'ignore s'il s'agit d'une intention délibérée ou d'une version préliminaire du projet de décret. J'ai fait part de mes remarques aux services de l'Etat.

Il n'est pour l'instant pas fait mention de facilités particulières pour la poursuite des soins entamés en Suisse, mais cela doit de toute façon être traité par circulaire et pas par ce décret.

Pour en avoir le cœur net, j'ai fait moi-même une demande de désignation d'un médecin traitant suisse. Pour cela, j'ai donc pris RDV avec un médecin de l'Association des Médecins Genevois. Nous avons remplis ensemble les formulaires prévus. La demande est en cours de traitement, je ne manquerai pas de vous informer de la suite donnée. Par ailleurs, j'ai fait une demande de remboursement pour la visite. La demande a été correctement prise en compte. Conformément aux règles de la LAMAL la franchise s'applique. Il n'y a donc pas de remboursement pour ces soins-là, mais ils sont comptabilisés dans le décompte de franchise.

Décompte remboursement de soins en Suisse.pdf

 

lundi, 31 mars 2014

Merci !



(Vous trouverez ci-dessous le texte de mon intervention hier soir en Mairie après la proclamation des résultats des élections municipales)

 Mesdames, Messieurs,

Je remercie Michel de Smedt et Pierre Brunet ainsi que l’ensemble des candidats des 3 équipes dont le travail a permis au St Juliennois de faire un choix démocratique.

Mes premiers mots de remerciement vont aux élus municipaux dont le mandat vient de s’achever à l’instant même avec la proclamation des résultats :

  • Jean-Michel Thénard,
  • François Cena
  • Dominique Schouvey
  • Greg Perry
  • Mercédès Brawand
  • Joël Périno
  • Annie Stalder
  • Eric Brachet
  • Manfred Buhler-broglin
  • Sedat Bayat
  • Jean-Sylvestre Cosandey
  • Catherine Balmens
  • Isabelle Gaudillet
  • Michèle Vez
  • Anne Pittet
  • Maritie Fontaine Lebrun
  • Pierre Compagnon
  • Martine Palisse Cardet
  • Serge Crombac
  • Jean-Louis de Foucault
  • Josie Gay
  • Gilbert Gallay

Avec une émotion particulière s’agissant de :

  • Catherine Joubert
  • Isabelle Gérard
  • Frédéric Sansa
  • Dominique Gueguen

Mais je pense également à

  • Marie Christine Chabat, ancienne adjointe au social

Nous pensons par ailleurs avec beaucoup de tristesse mais en nous souvenant avec vivacité de leur exemple aux conseillers municipaux disparus en cours de mandat :

  • Paul Zereik
  • Hervé Troussey
  • Nicole Roguet

Au nom de l’ensemble des membres de l’équipe Vive Saint Julien, auxquels j’exprime toute ma gratitude, je remercie les St Juliennois qui nous ont accordé leur confiance.  Cette confiance a été conquise par des années de travail dans la minorité du conseil municipal et des mois de travail en équipe.

Nous avons travaillé avec persévérance malgré les revers et les rebuffades. Nous avons travaillé avec les habitants car c’est à leur service que nous plaçons notre action. Nous avons travaillé en dehors de toute logique de clan, de camp ou d’idéologie afin de nous concentrer sur l’identification des préoccupations des habitants et la résolution de leurs problèmes.

Cette confiance nous honore. Elle nous oblige aussi. Sans oublier les excès de ces derniers jours car nous estimons que des limites doivent être fixées à ce qui peut être dit et fait dans une campagne électorale, cette confiance nous oblige à pardonner ces excès et à travailler avec les autres équipes au service des habitants. Nous aurons pour ambition d’être les élus de tous les St Juliennois. Nous chercherons par notre travail, notre écoute et notre engagement à convaincre aussi ceux qui ne nous font pas encore accordé leur confiance.

Nous aurons à cœur de mettre en œuvre les priorités qui sont les nôtres : améliorer le cadre de vie et la convivialité à St Julien afin de donner vie à ce bourg rural devenu un peu rapidement une ville moyenne d’une agglomération internationale.

Nous aurons à cœur de donner à la communauté de communes l’importance qu’elle mérite pour résoudre les problèmes de mobilité et de logements accessibles pour les habitants. Pour cela, les nouveaux élus communautaires de St Julien défendront une vision du territoire qui dépasse les seules limites de la commune de St Julien.

Nous avons pu compter sur votre soutien, vous pouvez compter sur notre détermination et notre engagement à votre service.

La politique peut grandement contribuer à changer les choses, mais elle ne peut pas tout. La mise en œuvre de notre projet nécessitera votre participation active : dans les associations de la commune, dans le bénévolat, dans votre quartier.

Dans les prochaines semaines, nous en appellerons à chacun d’entre vous pour participer aux comités de quartier, pour venir en renfort des bénévoles qui s’activent déjà, ou encore pour contribuer à accueillir les 700 nouveaux habitants qui s’installent à St Julien chaque année.

Nous vous impliquerons autant qu’il sera possible dans les décisions qui vous concernent. Nous en appellerons également à votre engagement pour que Vive Saint Julien.

Merci !

 

Antoine Vielliard

 

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dimanche, 30 mars 2014

Estimation : 50,5%

66% des bulletins depouilles Antoine Vielliard 50,5% pierre Brunet 23,6% michel de Smedt 25,6%

19:24 | Commentaires (2) | |  Facebook | |  Imprimer | |

vendredi, 28 mars 2014

Comptez sur nous !

Merci ! Merci de nous avoir accueillis au cours de cette campagne. Merci d’avoir écouté nos propositions. Merci à ceux d’entre vous qui ont pu venir à nos réunions. Merci de vos questions, de vos témoignages, de vos critiques qui nous ont permis d’améliorer notre projet. Merci de vos témoignages de soutien tout particulièrement au cours de cette dernière semaine de campagne !

Vous connaissez maintenant notre projet : améliorer le cadre de vie des habitants. Vous connaissez notre équipe : diverse et représentative. Vous connaissez nos méthodes : l’écoute, le dialogue et la concertation.

Ce dimanche 30 mars, il vous revient de décider de l’avenir de la commune. Votre voix sera entendue uniquement si votre bulletin est dans l’urne avant la clôture des bureaux de vote dimanche à 18h (heure d’été).

Vous pouvez compter sur notre engagement comme vous avez pu le faire jusqu’à présent. Nous comptons sur vous dimanche.

Bien cordialement,

Antoine Vielliard

Pour l’équipe Vive Saint Julien

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mercredi, 26 mars 2014

St Julien-en-Genevois : le bourg devenu ville !

Il y a 40 ans, St Julien était un petit bourg de 3800 personnes dans un canton rural. En 40 ans la population a triplé. Le petit bourg est devenu une ville moyenne dans une agglomération internationale de 800 000 habitants. La plus petite de ce qu'on appelle aujourd'hui les "ville-monde". La transformation a été d'une violence inouïe. Une croissance démographique deux fois plus rapide que la croissance de la population mondiale déjà exceptionnelle.

Nous avons déjà eu l'occasion de souligner à quel point les organes d'une ville n'ont pas eu le temps de se former correctement.

  1. Un cœur de ville convivial comme on en trouve habituellement dans les communes de la taille de St Julien.
  2. Un réseau d'artères piétonnières et cyclables afin de pouvoir se déplacer de manière conviviale. Il n'y en a pas besoin dans un petit bourg de 3800 habitants, c'est indispensable dans une ville moyenne.
  3. Des poumons verts dans les quartiers pour qu'il y ait des lieux de respiration dans la ville. La encore, ce n'était pas nécessaire dans un bourg d'un canton rural.

L'enjeu majeur pour la ville dans les années à venir c'est d'améliorer le cadre de vie pour les habitants afin d'éviter le phénomène de ville de passage qui devient ville dortoir. Une ville de passage dans laquelle 700 personnes s'installent chaque année, en provenance majoritairement du reste de la France pour des raisons professionnelles. Des personnes qui s'installent dans l'un des trois pôles urbains du genevois français. Mais après quelques années seulement, ils en repartent. 600 personnes quittent St Julien chaque année. Ils partent majoritairement vers la seconde couronne et le reste du département. Ils quittent St Julien en raison du coût de la vie excessif et du cadre de vie qui se dégrade en raison d'une urbanisation mal maitrisée.

St Julien prendra vie lorsque les habitants qui emménageront auront envie d'y rester durablement. D'y construire leur avenir. De s'y engager. St Julien prendra vie lorsque son urbanisme ne se limitera pas à la juxtaposition de programmes immobiliers mais veillera à préserver des espaces communs dans les copropriétés et des espaces publics dans la ville. St Julien prendra vie lorsque les politiques scolaires, culturelles et sportives facilitera les échanges et les rencontres entre les habitants. C'est le sens de notre projet.

A ce stade de la campagne d'entre deux tours, il me semblait utile de rappeler qu'une campagne se fait projet contre projet !

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mardi, 25 mars 2014

Mon intervention sur Genève à Chaud au sujet du second tour à St Julien en Genevois

Vous trouverez en cliquant sur lien ci-dessous mon intervention hier soir sur Genève à Chaud (à partir de la 11ème minute) au sujet de la campagne de second tour à St Julien-en-Genevois

Genève à chaud

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