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dimanche, 26 février 2012

Dans 104 jours : abolition du cumul des mandats, de l'absentéisme, des assemblées pléthoriques et des micropartis

François Bayrou s'est engagé hier à mettre en place le 10 juin prochain, lors du premier tour des législatives, un référendum de moralisation de la vie publique. 12 mesures simples et de bon sens. 12 mesures que TOUS les Français exigent depuis des décennies.. et que l'UMP et le PS refusent de mettre en place parce que l'un comme l'autre bénéficient bien trop de toutes ces dérives de la vie politique française.

Le cumul des mandats est une exception française. Il a toujours existé en France, mais il était l'exception, il est devenu la règle. Il garantie un absentéisme parlementaire affligeant qui font que nos lois, rédigées dans des cabinets ministérielles, sont instables, mal rédigées et coûtent une fortune en litiges judiciaires à nos entreprises et nos collectivités. Ce sont des emplois qui se perdent. Nos députés et sénateurs doivent plus et mieux faire le travail premier qui est le leur : rédiger de bonnes lois.

Si VOUS le souhaitez, que l'UMP et le PS le veuillent ou non, l'interdiction du cumul des mandats peut être mise en place dans 104 jours seulement.

Notre gouvernement est pléthorique.. alors que les ministres ne décident plus de rien. Nous sommes ridicules avec nos gouvernements à ralonge.. comparé à la Suisse et ses 7 conseillers fédéraux. A chaque fois c'est la même sérénade de la promesse d'un gouvernement resseré.. qui se dessert au fur et à mesure que le PS et l'UMP doivent satisfaire les ambitions de leurs courants et de leurs clients.

Nos assemblées sont innefficace autant que pléthoriques. Plus il y a de parlementaires, plus les débats parlementaires sont lourds et complexes.. moins ils sont efficaces. Nous avons plus de députés et sénateurs que les Etats Unis.. pour 7 fois moins d'habitants.

Voilà quelques uns des 12 mesures que François Bayrou mettra en place dans 104 jours si vous lui permettez de mettre un terme au duopole partisan et que vous exigez une majorité de rassemblement large et central.

1/ Fixation des règles de composition d'un gouvernement resserré de moins de 20 ministres.

2/ Cumul des mandats "interdit" pour les députés dès les législatives de juin, "limité" pour les sénateurs.

3/ Délégation de vote supprimée et donc présence obligatoire des députés pour voter les lois; tous les votes seront publics.

4/ Fixation des principes d'une nouvelle loi électorale et d'une nouvelle composition de l'Assemblée nationale: nombre des députés diminué d'un tiers, "de l'ordre de 400" au lieu de 577 aujourd'hui. Elus pour trois-quarts au scrutin majoritaire actuel et pour le quart restant à la proportionnelle. Réduction du nombre de sièges applicable au Sénat.

5/ Reconnaissance du vote blanc à toutes les élections.

6/ Obligation effective de parité hommes-femmes.

7/ Suppression de "la myriade de micro-partis individuels ou de complaisance".

8/ Définition du conflit d'intérêts pour les responsables politiques, pour les hauts fonctionnaires (obligation de déclaration publique des intérêts privés avant l'entrée dans la fonction et lors de toute modification, fixation des incompatibilités), création d'une Autorité de déontologie de la vie publique pouvant être saisie par les citoyens.

9/ Interdiction du retour dans la vie publique des élus condamnés pour corruption.

10/ Indépendance de la justice. Le ministre de la Justice aura un statut particulier. Sa nomination, proposée par le duo exécutif, devra être soumise à l'approbation d'une majorité qualifiée du Parlement, devant qui il sera individuellement responsable et par qui il pourra être censuré. C'est lui qui conduira au nom du gouvernement la politique pénale de la nation.

11/ Indépendance des médias. Abrogation de la procédure "scandaleuse" qui fait de la nomination des présidents de l'audiovisuel public l'apanage personnel du chef de l'Etat.

12/ Procédure nouvelle pour éviter les nominations de complaisance et les soumettre à une approbation du Parlement et non pas à la "pseudo-approbation" actuelle.

 

Je vous recommande vivement de suivre le discours de François Bayrou annonçant ces mesures :


AGENDA 2012/2020, 4ème Forum, Démocratie... par bayrou

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samedi, 25 février 2012

Comment travailler avec Genève à construire notre avenir commun ?

Voilà bientôt 10 ans que les collectivités françaises se sont engagées dans un partenariat constructif avec Genève. Des centaines de millier d'heures de travail. Depuis que je suis élu au conseil général, il n'y a pas une seule semaine sans réunion avec des conseillers d'état, des maires ou des responsables politiques genevois. C'est même plutôt 2 ou 3 réunions par semaines. Des milliers d'heures sur des réunions de concertations avec les communes genevoises sur des plan d'aménagement concerté d'agglomération (les fameux PACA). Ce travail de concertation s'est traduit en 2007 par une charte d'agglomération fixant une feuille de route, des engagements réciproques.

A la base de ce travail il y avait un intérêt commun : pour Genève un financement de la confédération à hauteur de 40% sur des projets comme le tram de Bernex, dont le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est du ressort du canton bien plus que de la confédération. Pour Genève encore, l'avancée sur des projets de transports en commun transfrontaliers qui améliorent la situation de la mobilité à Genève. Pour les partenaires français il y avait l'espoir d'arriver à un rééquilibrage de la production de logements. 10 ans plus tard, la méthode de la concertation, du travail collectif est un échec manifeste. Genève a bien touché ses subventions de la confédération mais pour les partenaires français la production de logements à Genève, loin de s'être améliorée c'est encore dégradée.. (on pensait cela impossible).

La concertation avec Genève se traduit par un échec : pur, simple et incontestable.

Il y a deux ans, lorsque les chiffres de production de logements 2009 sont sortis, j'ai fait le diagnostic que nous nous étions trompé d'interlocuteurs. Manifestement, les Conseillers d'Etat avec lesquels nous dialoguons sont plein de bonne volonté.. mais pas à la hauteur des enjeux, et n'ont pas la capacité politique de construire les logements dont les Genevois ont besoin. En démocratie directe les élus ne sont pas les décideurs. J'ai donc décidé d'intervenir directement dans le débat politique genevois pour contribuer à expliquer aux Genevois directement à quel point ILS ONT EUX AUSSI besoin de logements pour cesser de dégrader les conditions de mobilités, pour loger les infirmières et les policiers dont ils ont besoin, pour cesser d'exiler leurs jeunes ménages. J'ai du utiliser la provocation. J'ai du interpeller. J'ai du parfois même caricaturer pour que les faits émergent dans le débat genevois. J'ai veiller à ne jamais m'en prendre aux Genevois contraints de quitter Genève, et à toujours au contraire défendre dans mes notes les intérêts des habitants de notre région car je suis convaincu que notre avenir est commun comme l'est notre passé. J'ai veillé à concentrer mes notes sur les responsables plutôt que sur les victimes -j'aurai aimé que certains élus Genevois aient la responsabilité d'en faire autant-. Les faits ont émergé dans le débat public genevois. Des progrès ont été faits : plus personne n'ignore désormais que la catastrophique croissance de pendulaires est alimentée principalement par l'exode des genevois du coeur de l'agglomération faute de logements. Mais cela n'a pas suffit pour que les partis et responsables politiques assument leurs responsabilités et expliquent aux Genevois les enjeux. Les statistiques de production de logements pour 2012 se traduisent également par un échec.

Le débat public commun avec Genève a permis des avancées.. mais dans les faits, dans la production de logements, dans les votations, c'est un échec aussi : Les habitants des petites impasses privées des communes de Chêne-Bougeries, Veyrier ou Thônex continue de s'opposer aux logements parce que faute de s'informer, ils ne comprennent pas ce qui est en train de se passer et à quel point ils ont intérêt de permettre la construction de logements pour leurs enfants.

Il faut une autre méthode de travail avec Genève. Une méthode de travail efficace malgé des élus paralysés par la démocratie directe : des suiveurs plutôt que des leaders. Les Etats Unis nous montrent sans doute la voie. Le rapport de force. Seul le rapport de force peut conduire à un diagnostic partagé largement par le corps électoral qui décidera au final. L'Union Européenne utilise la méthode diplomatique pour négocier avec la Suisse sur le dumping fiscal comme sur la complicité de fraude fiscale sans le moinde succès. Des discussions de sourds puisque l'oreille du peuple qui décide n'est pas à la table des négociations. La seule méthode efficace de dialogue avec un pays de démocratie directe c'est le rapport de force. Les seules avancées obtenues sur la question de la complicité de fraude fiscale ont été obtenues par les Etats Unis en menaçant de faillite les banques suisses, et de prison les banquiers complices de fraude fiscale. Manifestement c'est la seule méthode. Pour qu'une démocratie directe ne change de direction il faut qu'elle touche le mur.

Comment appliquer une telle méthode à l'échelle de l'agglomération. Il va falloit s'accrocher : comme l'ont fait les Etats Unis pour lesquelles la mise en faillite des banques suisses n'était pas une menace anodine pour eux mêmes. Le rapport de force peut s'instaurer sur les transports en commun par exemple : si la construction de logements au coeur de l'agglomération ne progresse pas d'ici 18 mois, nous pouvons supprimer toutes les lignes de transport transfrontalières : condamner Genève à la paralysie totale comme Genève nous condamne à la colonisation. Nous pouvons aussi construire des barres d'immeubles pour Genevois aux limites des petites douanes. Nous pouvons construire des doubles voies arrivant à chaque douane villageoise. Nous pouvons mettre en oeuvre le contre-projet d'agglomération. Evidemment, il ne s'agit là que d'un moyen. L'objectif c'est au contraire d'augmenter les transports en commun, d'aménager comme nous l'avons décidé dans le projet d'agglomération, de créer des emplois en France lorsqu'il y aura des logements accessibles pour les personnes qui ont des revenus en euros. Parfois il faut reculer pour mieux sauter. Je pense qu'avec le projet d'agglomération nous en sommes malheureusement arrivés là. Les frontaliers seront pénalisés dans leur mobilité, mais il s'agira là de solidarité vis à vis des enseignants, des infirmières, des maçons et des caissières qui eux ne peuvent plus vivre ou se loger. Les jeunes devront pendant quelques années s'installer plus loin : mais c'est déjà le cas. Genève saccage nos espaces naturels et agricoles en refusant de construire, menace notre cohésion sociale, détruit nos activités économiques et publiques en empêchant les salariés en euros de se loger dans le genevois français. Derrière son apparente richesse, le Genevois français se désintègre.. mais il ne se désintégrera pas seul. Manifestement, il faut que notre destin commun soit la chute commune avant de reconstruire ensemble.

Evidemment il aurait été préférable que nos interlocuteurs respectent leurs engagements, que les élus et les partis genevois soient des leaders plutôt que des suiveurs. Mais manifestement ce n'est pas le cas et nous sommes obligé de changer de méthode.

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vendredi, 24 février 2012

Socialisme et spéculation immobilière : le mythe socialiste s'effondre à Ambilly

Dans la mythologie socialiste il y a les gentils et les méchants : les gentils salariés et les méchants patrons, les gentils locataires et les méchants propriétaires. Une mythologie d'ailleurs tout aussi absurde que la mythologie de droite pour laquelle il y a les gentils entrepreneurs et les fainéants syndicalistes, les gentilles fortunes qui paient trop d'impôts et les méchants exploiteurs qui abusent des systèmes sociaux. En réalité chacun agit selon ses intérêts particuliers, et la politique, la loi doivent fixer des règles, des sanctions et des pénalités pour que l'intérêt particulier ne s'oppose pas à l'intérêt général : et de ce point de vue là il y a beaucoup de boulot.

Dans notre région, les socialistes sont les premiers à dénoncer à juste titre la spéculation immobilière, les prix hallucinants. L'exploitation des régies. Les hausses de loyer des anciens locataires.. pourtant dérisoires comparées aux loyers des jeunes ménages.

Mais cette semaine un mythe s'est effondré. Un maire socialiste dont la commune était propriétaire de terrain à Thônex s'est vanté dans tous les journaux nationaux d'avoir vendu pour des terrains pour 110 millions d'euros à 2300 familles. Une petite division plus tard et on s'apercoit que le gentil socialiste a, selon la mythologie traditionnelle, "extorqué" 47 826 euros à chaque famille. 47 826 euros qui viendront s'ajouter au loyer, et amputer le pouvoir d'achat de familles modestes pendant plusieurs décennies. On pourrait s'attendre à ce que le banc et l'arrière banc socialiste montent sur leurs grands chevaux pour dénoncer cette "spéculation, ce profiteur qui exploite la pénurie. La spéculation éhontée d'un propriétaire qui profite du malheur des gens".

Et bien, non parce que le Maire d'Ambilly a pris une décision qui est conforme aux intérêts de la commune : vendre au plus offrant. C'est ce qu'avait fait son prédécesseur, c'est la décision qu'a confirmé le Maire actuel en changeant juste les modalités de paiement pour s'arroger la paternité de la décision. On aurait pu s'attendre à un peu plus d'humilité : faire une vente jackpot dans un contexte de pénurie absolue n'est pas plus honorable que faire des affaires au marché noir pendant la guerre.

Peut être que par cette expérience personnelle, les socialistes de notre agglomération comprendront que les décisions des régies, aussi regrettables et néfastes qu'elles soient ne sont que la conséquence logique d'une pénurie de logements qu'ils entretiennent en s'opposant aux constructions dans toutes les communes qu'ils dirigent. Peut être que les socialistes de notre belle région comprendront qu'il est plus raisonnable de construire l'avenir sur la réalité que sur des mythes. Peut être que les socialistes commenceront à chercher à comprendre le monde autant qu'ils aspirent, comme tout le monde, à le changer.

Peut-être.. ou peut-être pas ! C'est dur de renoncer à ses illusions.

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Jean-Luc Bennahmias appelle au rassemblement au service du pays

Photo Bennahmias Bosson Billet Vielliard cornier 23 février.jpgHier soir, les membres du Parti Radical, du Mouvement Démocrate, du Nouveau Centre et des écologistes organisaient une réunion publique autour de Jean-Luc Bennahmias, député européen, et Bernard Bosson, ancien ministre, dans le cadre de la campagne de François Bayrou.

Jean-Luc Bennahmias a rappelé les crises multiples auxquelles la France doit faire face : crise institutionnelles, crise économique, crise budgétaire, crise sociale, crise européenne, crise environnementale. Voilà longtemps que la France n'a pas eu à faire face à autant de défis. Des défis qui se rapprochent de ceux que le Conseil National de la Résistance a relevé après la guerre. Pour relever ces défis, il y a deux options : l'option de diviser le pays en deux et de confier tous les pouvoirs à l'une des deux moitiés au détriment de l'autre. C'est l'option que propose l'UMP et le PS chacun à leur manière. Face à cette proposition de fracture du pays, François Bayrou est le seul a proposer au contraire un rassemblement de toutes les forces vives, de tous les républicains pragmatiques et réformateurs. Jean-Luc Bennahmias a rappelé que l'ampleur des défis interdisait le choix de la division. Il a appelé chacun à prendre ses responsabilités pour contribuer au rassemblement national au service du pays. Ce sont lors des deux dernières semaines, lorsque les temps de parole seront à l'équité stricte que l'évidence s'imposera aux Français.

barometre-ifop-parismatch-20120223.jpgBernard Bosson a ensuite pris la parole pour rappeler l'essence des institutions de la Vème république qui permettent la rencontre d'un homme et d'un peuple. Les institutions ont été concues pour éviter le régime des partis. Et pourtant c'est la duopole de deux partis que cherche à nous imposer l'UMP et le PS. L'élection du président de la république au suffrage universelle donne précisément aux Français le pouvoir de renverser la table et de s'affranchir des partis lorsqu'ils s'arrogent trop de pouvoirs. Il a ensuite rappelé que jamais en un demi siècle d'élection présidentielle un président en situation de pouvoir n'a été réélu par le peuple. Il serait invraisemblable que le plus impopulaire d'entre eux dans la pire crise qu'ait connu la France en 50 ans soit le premier à l'être. Tout indique que le choix des Français ne peut se faire qu'entre l'union de la gauche prônée par François Hollande ou la majorité centrale proposée par François Bayrou, comme le prouve l'édition du jour de l'hebdomadaire Paris Match.

Il a rappelé les propositions simples de François Bayrou. Dans un premier temps rééquilibrer les comptes de l'Etat pour ensuite épurer la dette année après année sans faire effondrer la croissance. Le faire vite avant que les décisions plus douloureuses ne s'impose comme en Grèce. Cela nécessite de trouver 100 milliards : 50 milliards par réduction des dépenses, 50 milliards par des recettes supplémentaires. La réduction des dépenses de 50 milliards se fera en deux ans en stabilisant les dépenses nominale : avec une inflation à 2,5% environ cela fait 25 milliards d'économies par an. C'est un effort très important à faire, mais réaliste : toutes les familles sont capable de stabiliser leurs dépenses d'une année sur l'autre. 50 milliards de recettes en ajoutant deux tranches à l'impôt sur le revenu, en conservant l'augmentation de TVA décidée par le gouvernement suite à nos propositions, et en rabottant toutes les niches fiscales. Une économie importante qui permet de redresser la France.

Pour rappel, le programme de François Hollande est fondé sur des hypothèses de croissance 10 fois supérieures à la croissance 2012. Des hypthèses irréalistes qui permettent au candidat de faire croire à 40 milliards de recettes supplémentaires illusoires. Le programme de François Hollande ne conduit pas à une réduction des déficits... et donc de la dette. En faisant appel aux marchés pour financer le pays, il conduit au contraire à un renoncement de souveraineté du pays au service des marchés et des agences de notations.

thierry billet,bernard bosson,jean-luc bennahmias,antoine vieillards

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jeudi, 23 février 2012

Bilan 2011 : jamais Genève n'avait construit aussi peu de logements depuis la 2ième guerre mondiale !

Les statistiques de production de logements sont enfin sorties. On s'attendait à un désastre vu les chiffres des trois premiers trimestres de 2011. On savait qu'il y avait un problème vu le retard de la publication des résultats annuels... mais à ce point là ce n'était pas pensable : seulement 1018 logements neufs ont été construits en 2011 dans tout le canton de Genève. A titre de comparaison il s'en construira 550 sur la seule commune de St Julien en 2012.. et pourtant des milliers d'habitants de notre agglo vont se loger à Cruseilles, Rumilly, Alby sur Chéran et Annecy faute de logements.

Selon les décomptes unanimes des collectivités françaises partenaires du projet d'agglomération, il en faudrait 3700 dans les frontières cantonales pour répondre seulement à la moitié des besoins des habitants actuels et nouveaux. Genève en produisait moins de la moitié ces dernières années... et maintenant à peine le quart !

Les mots manquent pour décrire l'ampleur de l'irresponsabilité des élus et responsables genevois : faute de logements, ils chassent 80% d'une classe d'âge par an hors du canton (dont 52% des nouveaux électeurs qui vont en France). Ils éloignent les actifs de leur lieu de travail et des réseaux de transport. Ils créent des milliers de pendulaires supplémentaires par an. Ils augmentent de 10% les émissions de Co2 dues au traffic automobile. Ils sacagent des milliers d'hectares de terres agricoles par an : parce qu'à chaque fois que Genève préserve 1ha de son agriculture.. elle en saccage 3ha hors des frontières actuelles de l'agglo. Ils créent des ségrégations sociales. Ils chassent les infirmières et les policiers dont notre agglo a besoin mais qui ne peuvent plus se loger. Ils ont une "excellente" raison de le faire : "pas dans mon jardin, pas dans ma commune" !

On ne soulignera jamais assez l'IRRESPONSABILITE des Verts Genevois qui en s'opposant à 3000 logements aux Cherpines ou à Chalendin créent des pendulaires supplémentaires, saccagent 3 fois plus d'espaces agricoles et naturels que ceux qu'ils prétendent préserver, et accroissent la consommation d'énergie de chauffage en augmentant la proportion de logements individuels plutôt que collectifs. Les Verts Genevois ne préservent l'environnement que dans l'espace limité de leur champ de vision de myopes.

On ne soulignera jamais assez l'IRRESPONSABILITE des Socialistes genevois qui en s'opposant aux constructions de logements dans les villes urbaines qu'ils dirigent contribuent à alimenter la pénurie de logements, et la spéculation qu'ils dénoncent à grand renfort de communiqués et d'initiatives. Les socialistes genevois vivent du business de la pénurie de logements.

On ne soulignera jamais assez l'IRRESPONSABILITE des UDC qui eux aussi se sont opposé aux constructions de logements aux Cherpines : sans doute voulaient ils alimenter l'émigration massive en forçant 3000 familles genevoises supplémentaires à quitter le canton.

On ne soulignera jamais assez l'IRRESPONSABILITE des courants Libéraux qui s'opposent aux constructions de logements dans les communes de villas (Thônex, Veyrier, Troinex...) : ils sont trop myopes pour comprendre que la croissance économiques qu'ils soutiennent exige une croissance urbaine. Le Parti Libéral commence tout juste à évoluer, mais qu'attend-il pour exclure avec force ceux de ses élus qui s'opposent encore aux logements dans leur commune ?

On ne soulignera jamais assez l'absence des radicaux et des démocrates chrétiens gardent un silence complice plutôt que de se révolter et de s'insurger, plutôt que de placer chacun face à ses responsabilités. Peut être sont ils trop faibles pour dénoncer leurs partenaires de gouvernement, mais il est temps qu'ils réagissent ou qu'ils disparaissent.

On ne soulignera jamais assez l'IRRESPONSABILITE de tous ces élus municipaux rivés sur leur budget plutôt que sur un projet communal. Ces élus plus attachés à gonfler les budgets communaux en ne construisant pas de logements, plutôt que de trouver des solutions de logements pour leurs habitants. Aujourd'hui déjà 10% de leurs anciens résidants vivent en France dont 5% sont encore officiellement inscrits sur les listes électorales communales.

On ne soulignera jamais assez l'IRRESPONSABILITE des Genevois mal logés : ces Genevois de moins de 40 ans, qui majoritairement s'abstiennent quand leur destin est en jeu. Ces Genevois dont les enfants s'entassent à plusieurs par chambre. Ces Genevois dont toutes les pièces sont transformées en chambres à coucher. Ces Genevois qui n'ont plus les moyens de vivre lorsqu'ils ont payé leur loyer. Ces Genevois contraint d'aller vivre toujours plus loin, dans toujours moins de pièces, toujours plus cher... mais qui se taisent, plutôt que de se révolter et de se mobiliser, de voter. Genevois mal logés révoltez-vous bon dieu ! Montrez qu'un citoyen électeur peut savoir se faire entendre au moins aussi fortement qu'un contribuable fortuné !

Quand au MCG, il n'a même pas vu qu'il y avait un problème de logements à Genève et que le "citoyen genevois"... est de plus en plus obligé d'être "frontalier" !

Les statistiques 2011 révèlent la cynisme de nos interlocuteurs qui prétendent ne pas construire de logements pour préserver la "campagne genevoise" : mais ils ont construit 5% de logements individuels supplémentaires... et -41% de logements collectifs en moins. Ils gaspillent l'espace pour des villas de luxe plutôt que des logements pour les Genevois. Savez-vous qu'en terme de surface habitable, les objectifs sont tenus, mais il y a tellement d'appartement de luxe pour contribuables fortunés qu'il n'y a pas assez de logements pour les Genevois.

Ce nouveau record de faiblesse de production de logements 5 années après la signature du premier projet d'agglomération est un signal d'alarme strident : années après années, faute de logement dans son coeur urbain, le projet d'agglomération se transforme en projet de désagglomération. Une "Losangelesisation" de la région genevoise.

Dans trois mois au plus nous devrons décider de poursuivre la démarche commune d'agglomération ou d'y mettre un terme. Elle doit se poursvuire, mais elle ne peut se poursvuire qu'à la condition d'une confiance retrouvée. Pour cela il faudra des engagements de production de logements chiffrés, datés.. et des pénalités dissuasives en cas de non respect de ces engagements... comme il y a des sanctions financières pour la non réalisation d'un pont corridor biologique sur l'autoroute A40 !

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dimanche, 19 février 2012

Votre emploi, votre logement, votre mobilité : prenez votre avenir en main

Habituellement, les élections présidentielles étaient une sorte de course de chevaux. Les Français les regardaient en spectateurs comme si cela ne les concernait pas. Pourtant l’enjeu des présidentielles n’est pas de miser sur un cheval ou de mieux connaitre la vie du jockey en lisant Paris Match… mais bien nos emplois, notre retraite, l’éducation, la santé, l’environnement, le pouvoir d’achat ou la sécurité.

Il était affligeant de constater en 2007, la passivité des Français : « on confie tous les pouvoirs à un type et on verra bien ce qu’il a fait 5 ans plus tard. » Quel asservissement ! Quel asservissement encore plus insupportable lorsque ces mêmes électeurs ne se donnent même pas la peine de tirer le bilan de l’explosion des déficits commerciaux et budgétaires, de la dégradation de l’autorité de la France et de la perte de crédibilité de ses institutions.

Mais la France est en train de changer. L’actualité de la Grèce prouve à chacun que nous sommes ceux qui devraient subir les conséquences d'un mauvais choix le 22 avril. Nous sommes ceux qui devons choisir soit de poursuivre avec la divisions du clientélisme de droite contre le clientélisme de gauche, ou de nous engager dans le rassemblement de tout le pays pour redresser la France en soutenant la candidature de François Bayrou.

Il nous revient de nous mobiliser pour redresser la compétitive de nos entreprises, créer des emplois, reconstruire le meilleur système éducatif au monde pour restaurer le pouvoir d’achat des Français pour les générations futures.

Les Français ont choisi de ne plus observer le pays comme d’autre regardent un reality show. Les Français se mettent en campagne pour décider de leur avenir.

Vous aussi vous pouvez participer à la reconstruction de la France. Y apporter votre pierre en convainquant 2, 3, 4 ou 5 personnes pour construire la majorité de demain.

1) Inscrivez vous sur le site des Volontaires en cliquant ici.

2) et faites venir vos proches et vos amis à la réunion de soutien à la campagne de François Bayrou ce jeudi 23 février à 20h à la salle polyvalente de Cornier près de La Roche sur Foron en présence de Jean-Luc Bennahmias, député européen et de Bernard Bosson, ancien ministre.

L’avenir de la France commence aujourd’hui.

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samedi, 18 février 2012

Les chiffres cachés des sondages

Les sondages sont comme les contrats d'assurance.. il y a des étoiles et des phrases en petits caractères... c'est là qu'est l'essentiel.

Concernant les sondages les phrases en tout petit indique que :

  1. les calculs sont effectué sur la base des personnes certaines d'aller voter.. mais ignore les personnes qui disent qu'elles iront probablement voter.
  2. les calculs ignorent aussi les personnes qui n'ont pas encore fait leur choix.. et qui sont encore très nombreuses

En exclusivité pour les lecteurs de Portevoix aujourd'hui, je vous informe des vrais pourcentages. J'ai pris pour exemple le sondage de l'institut LH2 pour Yahoo! des 3 et 4 février. Un sondage qui annonce à pleine page dans les médias : 34% d'intention de vote pour François Hollande, 25,5% pour Nicolas Sarkozy, 15% pour Marine Le Pen, 12% pour François Bayrou, 7,5% pour Jean Luc Mélenchon. Regardons d'un peu plus près :

Il y a en réalité 9% des personnes interrogées qui iront voter probablement mais dont on ne connait pas les intentions (source LH2 en direct). L'institut les ignore alors qu'il est probable que la moitié d'entre eux iront voter le 22 avril. 18.7% de personnes à la fois sûres d'aller voter qui n'ont pas fait leur choix.. l'institut les ignore.. ils iront pourtant voter et manifestement ils n'ont pas le même comportement que ceux qui ont déjà fait leur choix.

Il y a plus de personnes sûr d'aller voter mais qui n'ont pas encore fait leur choix que de personnes sûr d'aller voter pour Nicolas Sarkozy.. de quoi tout changer aux "intentions de vote".

Au total voilà la répartition réelle des réponses recueillies par l'institut, c'est beaucoup moins sexy pour vendre du journal.. et pourtant beaucoup plus conforme à l'information réelle :

J'irai certainement pas voter 3,6%
J'irai probablement pas voter 2,1%
J'irai probablement voter 9,0%
J'irai certainement voter mais je sais pas pour qui 18,7%
J'irai certainement voter et certainement pour Mélenchon 5,0%
J'irai certainement voter et peut être pour Mélenchon 1,4%
J'irai certainement voter et certainement pour Bayrou 5,0%
J'irai certainement voter et peut être pour Bayrou 5,2%
J'irai certainement voter et certainement pour Sarkozy 16,5%
J'irai certainement voter et peut être pour Sarkozy 5,2%
J'irai certainement voter et certainement pour Hollande 20,8%
J'irai certainement voter et peut être pour Hollande 8,1%
J'irai certainement voter et certainement pour Le Pen 8,5%
J'irai certainement voter et peut être pour Le Pen 4,2%

Evidemment, imaginez un journal qui aurait pour titre "20,8% des Français sûr d'aller voter pour François Hollande, 18,7% sûr d'aller voter mais qui ne savent pas encore pour qui, et 16,5% sûr d'aller voter pour Sarkozy" ou encore "Les Français n'ont pas encore choisi leur vote pour le 22 avril"... un tel journal aurait le prix nobel de l'honnêteté.. mais ne gagnerait pas beaucoup d'argent.

Par ailleurs, pour forcer la réponse, les instituts de sondage demande l'intention de vote "si les élections avaient lieu ce dimanche".. si la question posée était "quelle est votre intention de vote pour le 22 avril".. la part des personnes qui répondraient n'avoir pas fait encore leur choix ne serait pas de 22% mais plutôt de 40% à 50%. Bref, le processus de décision commence seulement à s'enclencher. Election après élection on observe que la part des électeurs qui se décident dans les dernières 24 heures augmente.

Enfin, on s'apercoit que plus la date de l'élection approche moins les gens sont sûrs de leur choix. Un paradoxe qui montre que des personnes qui se disent aujourd'hui sûres de leur choix.. vont en changer dans les prochaines semaines.

Même sur le second tour, les intentions de vote sont assez aléatoires.. la seule chose que confirment les études sur le second tour c'est le rejet profond que suscite le président actuel même chez les électeurs de Marine Le Pen, de Dominique de Villepin et de Nicolas Dupont Aignan. Selon LH2, 59% des électeurs de Marine Le Pen voteraient pour François Hollande s'il était opposé à Nicolas Sarkozy au second tour. Selon d'autres instituts, même sur les 3% d'intentions de vote de Nicolas Dupont Aignan et de Dominique de Villepin, il y en aurai les deux tiers en faveur de François Hollande au second tour si celui-ci l'opposait à Nicolas Sarkozy. Dans l'hypothèse d'un second tour Hollande-Sarkozy, François Hollande serait favorisé dans les reports de tous les autres candidats.. un peu comme lors du second tour Chirac-Le Pen de 2002.

Toutes ces analyses indiquent qu'il y a beaucoup de choses très incertaines dans cette élection déterminante pour l'avenir de la France à commencer par le premier tour.. mais qu'il y a en revanche une chose d'absolument certaine, c'est que Nicolas Sarkozy n'a pas la moindre chance de remporter cette élection.

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vendredi, 17 février 2012

Réunion de soutien à François Bayrou en Haute-Savoie Jeudi 23 février

Grande réunion de soutien à François Bayrou en Haute-Savoie jeudi 23 février à 20H à Cornier (Pays Rochois) autour de Jean-Luc Bennahmias, député européen, et de Bernard Bosson, ancien ministre, ancien député-maire d'Annecy.

Une invitation à adresser à toutes les personnes de votre entourage qui veulent remettre la France debout.

meeting-soutien-bayrou2.jpg

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jeudi, 16 février 2012

La candidature de Sarkozy : une impasse chiffrée à 40% !

Jusqu'à la dernière minute, beaucoup doutaient : il ne va quand même pas être candidat pour une défaite humiliante annoncée. Une défaite programmée depuis un an de manière cohérente, consistante et constante par tous les sondages, toutes les enquêtes, toutes les analyses. Une défaite annoncée par l'histoire de la France comme par l'actualité de l'Europe. Mais surtout programmée par l'opposition ferme de nombreux électeurs de 2007 qui ne supportent plus les abus de pouvoir, la communication érigée en modèle de gouvernement, l'explosion des déficits publics, le détournement des pouvoirs publics au service d'intérêts privés d'un clan et d'une caste, la dérive des valeurs.

La candidature de Sarkozy est une impasse qui a pour mur 40% au second tour. Elle est vouée à l'échec. Tous les parlementaires UMP le savent. Ils côtoient les électeurs. Ils espèrent encore un score au premier tour, pour l'honneur du parti, et l'échec de la France. Mais ils savent pertinemment que le Président sortant est incapable de fédérer une majorité de Français. Ils le savent d'autant plus depuis que le candidat a décidé de reprendre les valeurs de l'extrême droite pour faire campagne en désignant des boucs émissaires pour essayer vainement de masquer ses échecs.

En toute logique, il y aurait du avoir des parlementaires UMP pour se désolidariser publiquement et éviter que ce courant de pensée n'accélère en pleine impasse. De carottes en batons, de menaces en propositions, d'investitures en pressions, les uns et les autres ont préférer garder un silence complice... ou prendre la parole pour énoncer des mensonges, pendant que la situation de la France se dégrade bien plus vite que ses notes. Certains attendaient un appel de Bayrou proposant un ministère, mais un pays se gouverne sainement en fédérant des bonnes volontés pas des clients. Alors ils ont mis en premier les intérêts du duopôle UMP/PS devant les intérêts de la France.

Car la France elle, n'a pas les moyens de se permettre un retour au gouvernement de l'extrême gauche qu'impliquerait une victoire du Parti Socialiste : des Emmanuelli, des Mélenchon, des Hamon, des Fabius, et de leurs lubies de lutte des classes, le retour des barrières douanières qui condamnerai au chômage les français qui travaillent à l'export, le retour au rêve de la retraite à 60 ans qui condamne la jeunesse de France à une vieillesse sans ressources... La France doit d'urgence se remettre debout pour ne pas sombrer dans les dérives de la Grèce. La France doit remettre ses comptes publics d'aplomb par des mesures courageuses et raisonnables tant qu'il en est encore temps, plutôt que par d'illusoires hypothèses de croissance. La France doit reconstruire sa compétitivité plutôt que de voir ses emplois quitter le pays par milliers chaque mois. La France doit rénover son système de formation pour le mettre à la hauteur de nos ambitions sociales : le premier au monde.

Il y a 5 ans, les Français faisaient encore confiance en leurs parlementaires. Ils avaient une autorité et une crédibilité. Mais depuis, la liberté de l'information en ligne d'une part et les carcans des "éléments de language partisans" d'autre part ont achevé de miner leur crédibilité. Personne n'ignore plus que les positions d'un parlementaire sont bien plus liées à son investiture et l'intérêt du parti, qu'à l'intérêt des Français.

Certains espèrent encore, contre toute évidence. Ils le répètent en boucle comme pour se convaincre. Mais la pression va aller croissant, jour après jour, semaine après semaine.. jusqu'au jour et à la minute du vote. Le 22 avril dans l'isoloir des millions d'électeurs n'échapperont plus à la question : voter pour Sarkozy et permettre le retour au gouvernement de l'extrême gauche, ou voter pour François Bayrou et imposer le rassemblement de tous les pragmatiques réformateurs de la droite modérée et de la gauche modérée. Dans l'isoloir, il n'y aura plus d'intérêts particuliers, ni d'investiture, il n'y aura ni carottes, ni bâtons pour parlementaire... il n'y aura que la souveraineté, la conscience et la liberté de 40 millions d'électeurs qui auront à coeur de remettre la France debout en obligant leurs élus à travailler ensemble.

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mercredi, 15 février 2012

L'Hôpital Universitaire de Genève (HUG) viole les accords de libre circulation

A ce jour environ, 6% des frontaliers genevois travaillent pour un seul et unique employeur : l'hôpital cantonal de Genève ! A ma connaissance ils sont près de 4500 actifs de toutes nationalités dont environ 600 suisses, à travailler aux HUG et à résider en France... en réalité plutôt 5000 si on y ajoute les environs 600 collaborateurs suisses qui résident en France en ayant officiellement une résidence principale à Genève. Sur les 8557 collaborateurs cela fait près de 60% qui résident en France ! C'est énorme... comme dans toutes les professions où il y a pénurie. Le problème c'est qu'un Genevois qui souhaite payer un loyer à Genève n'a pas intérêt à être aide soignant, conducteur de bus, policier ou enseignant.

Le jour même où l'UDC annoncait avoir récolté les signatures nécessaires contre les billatérales, les HUG proposait de donner la priorité aux Suisses plutôt qu'aux frontaliers dans les recrutements à compétences égales. Vu que les compétences égales ça existe en mathématique mais pas en ressources humaines, cela signifie clairement que le Directeur place la nationalité au dessus de la compétence lorsqu'il recrute les cadres de direction. Discrimination interdite par les accords de libre circulation. Une évolution plutôt inquiétante pour les patients des HUG. Une évolution inquiétante pour les collaborateurs des hôpitaux qui rejoindront peut être le flux grandissants de frontaliers qui commencent à préférer gagner moins mais être traités en être humain "libres et égaux en droits", plutôt que de subir ces vexations, ces jalousies, ces discriminations, ces pneus crevés dans certaines entreprises. Des vexations qui étaient marginales il y a quelques années et qui sont maintenant reprises à leur compte par des conseillers d'état et des directeurs d'hôpitaux.. et même parfois par des socialistes.

Si nous nous contentions de regarder les choses à court terme, nombre d'élus locaux, du Genevois français se réjouiraient en silence de la décision des HUG. 5000 professionnels de santé discriminés aux HUG, voilà qui va permettre à la filière de soin française de bénéficier à nouveau de ces 5000 professionels formés en France gratuitement au service de Genève. On parlera ensuite de concurrence fiscale pour qualifier le dumping fiscal Suisse au détriment des pays qui forment le personnel soignant. Car la situation est dramatique dans le domaine de la santé. La pénurie est mondiale. Les adolescents préfèrent se constituer des books de photos pour devenir mannequin au chômage plutôt que de suivre les filières d'enseignement à la santé pour un emploi à vie garantie, à aider les autres. Mais dans notre région la pénurie est telle que nous avons du fermer des lits à la maison de retraite de St Julien et renvoyer 30 personnes âgées dépendantes dans leurs familles.. faute de personnel.. et alors que les locaux sont là. Oui, les élus français demandent depuis longtemps que l'hôpital cantonal cesse de débaucher dans les hôpitaux frontaliers. Que le canton de Genève cesse de débaucher dans les administrations avec lesquelles elle concoit le projet d'agglomération. Mais il s'agit là simplement de mode de fonctionnement propre à une agglomération qui a besoin de fonctionner pas de la généralisation d'un processus discriminatoire.

La discrimination généralisée ne règle rien à long terme. Essayer de régler nos problèmes par des discriminations serait totalement contre productif sur l'efficacité de nos services publics, sur la cohésion de notre agglomération binationale. Des solutions simplistes et totalement innefficaces. Accessoirement cela ne changerait rien à nos problèmes de logements et de mobilité... car les Valaisans et Vaudois qui travaillent à Genève ont aussi besoin de s'y loger et sont obligés de le faire loin des réseaux de bus.

Ce qui me frappe, c'est que cette proposition apparait le jour même du dépôt par l'UDC des signatures contre la libre circulation. De toute évidence il y a un malaise en Suisse. Un malaise légitime.. et à vrai dire totalement partagé à Bruxelles. L'afflux de population est massif.. et l'exode de Suisse en France tout autant. Les Suisses peuvent effectivement accuser à tort les accords de libre circulation, et jeter à la poubelle ce qui a contribué à générer toute la croissance économique du pays ces 15 dernières années. Pour ma part, le diagnostic est claire, le problème vient surtout de la conjonction de l'entrée en vigueur des billatérales.. alors que les discriminations sur la fiscalité des entreprises étrangères perduraient. Lorqu'il y avait des quotas, la Suisse avait un outil pour maitriser son attractivité. Aujourd'hui elle est la première victime d'une attractivité fiscale excessive dans un environnement ouvert. Elle en subit les conséquences. Bruxelles veut mettre un terme à cette concurrence fiscale déloyale qui propose aux entreprises européennes des taux de fiscalité inférieurs à ce qui est imposé aux entreprises suisses. Les négociations trainent. Le paradoxe c'est qu'il faudrait qu'elles aboutissent immédiatement si la Suisse ne veut pas que le peuple rejette en bloc toute la voie billatérale.

La première mesure de Bayrou quand il sera élu : la mutuelle logement

Dans une passionante interview de François Bayrou par Jean-Pierre Elkabach sur Europe 1 hier matin, François Bayrou a annoncé la première mesure qu'il prendra après son élection : l'instauration d'une mutuelle logement. Pas étonnant que le logement soit une préoccupation essentiel pour Bayrou : le logement représente le tiers du budget des ménages. Son coût est donc un levier essentiel pour agir sur VOTRE pouvoir d'achat et par ricochet sur les coûts salariaux dans le pays.. et donc sur la compétitivité de nos entreprises.


Bayrou : "le risque d'un scénario à la grecque" par Europe1fr

 

Aujourd'hui il y a 500 000 logements vides en France parce que les propriétaires craignent de ne pas être payés... et il y a par ailleurs, des centaines de milliers de jeunes qui n'arrivent pas à louer faute de pouvoir apporter une caution logement. En instaurant une mutuelle logement, François Bayrou permet à la fois aux propriétaires de mettre leur logement en location, et aux jeunes de pouvoir apporter une caution sous la forme d'une assurance mutuelle. Concrètement, plutôt que de payer par avance plusieurs mois de loyer que les jeunes ménages n'ont pas, ils paieraient par exemple une assurance mensuelle sur le loyer. En cas de défaut de paiement, c'est la mutuelle qui paierait le propriétaire sur la base de l'assurance, et se retournerait contre le locataire en cas d'abus. Cette mesure, qui n'engendre aucun coût pour l'état, puisque la mutuelle peut se financer par elle-même, permettra de remettre sur le marché 500 000 logements, soit plus qu'une année entière de production de logements dans toute la France.

Dans cette matinale d'Europe 1, François Bayrou revient sur ces visites totalement organisées du Président de la République. La dernière connerie en date, digne d'une dictature d'un pays de l'est, c'est de constater que les services de l'Etat sont allés chercher des enfants dans une école, leur ont donné des drapeaux français et leur ont demandé de crier "Vive Sarkozy" au passage du Président. Ceaucescu n'en faisait pas tant ! François Hollande reprend ces méthodes : les caméras des journalistes étaient interdites d'entrée au meeting du Bourget pour s'assurer qu'aucune image négative ne soit diffusé. En Union Soviétique aussi on choisissait les images. Ces deux partis nous donne une idée de leur conception du débat ouvert et libre digne d'une démocratie.

Mais surtout, il a souligné à quel point seul le projet qu'il présente est fondé sur des hypothèses de croissance réalistes. D'autres candidats reproduisent les erreurs du passé... en comptant sur une très hypothétique croissance économique pour s'affranchir de prendre les mesures nécessaires. L'habituelle fuite en avant des 30 dernières années. C'est le cas du projet socialiste dont 40% des recettes nécessaires au retour à l'équilibre sont fondé sur un supplément de croissance par rapport aux prévisions des organismes internationaux. 40 milliards de promesses en l'air... en quelques mots. Si les Français s'aventurait à faire à nouveau confiance au Parti Socialiste, ils vivraient très rapidement le quotidien actuel des Grecs.

Heureusement, nous sommes chaque jour plus nombreux à nous mobiliser pour que cela n'arrive pas. Vous aussi probablement, parce que l'avenir du pays, c'est VOTRE avenir.

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mardi, 14 février 2012

Les hypothèses de croissance des candidats à la source des déficits publics

La situation actuelle de la Grèce nous permet de comprendre tout de suite ce qui arrivera à la France si nous ne rétablissons pas d'urgence les comptes publics. Il faut pour cela comprendre pourquoi nous avons accumulé autant de déficits : les gouvernements successifs ont à chaque fois fait des budgets sur des prévisions de croissance illusoires. A la fin de l'année, ils constataient que les recettes étaient moindre que prévu.. et refaisaient la même chose l'année suivante.

Nicolas Sarkozy a même poussé l'erreur à son paroxysme. Il promettait en 2007 un "choc de croissance" résultant des politiques instaurés. Promesses effarante de prétention lorsqu'on sait que la croissance d'un pays est surtout lié à la croissance mondiale, à l'environnement continental et très partiellement aux décisions prises par le gouvernement. Le prétendu "choc de croissance" s'est transformé en choc des déficits publics dont l'essentiel a été décidé avant même la crise de 2008.

Alors que la crise est maintenant là. Que plus personne ne peut contester la gravité de la situation. François Hollande commet à nouveau la même erreur en fondant son projet présidentiel sur des hypothèses de croissance irréalistes :

  • 0,5% en 2012
  • 1,7% en 2013
  • 2% en 2014
  • et entre 2% et 2,5% sur les années suivantes

Michel Rocard estime lui-même que les hypothèses de croissance de François Hollande ne sont pas "plausibles".

Le projet de François Bayrou est le SEUL projet aux présidentielles fondé sur les hypothèses de croissances de l'INSEE et de l'OCDE. A savoir :

  • 0,2% en 2012
  • 1% en 2013
  • 1,5% à partir de 2014

Des petits chiffres qui a première vue semblent bien innocents.. mais qui en réalité masque une différence de près de 40 milliards de recettes pour l'Etat. Quand François Bayrou propose de rétablir les comptes publics de 100 milliards (à moitié par une augmentation des recettes et à moitié par une réduction des dépenses).. François Hollande lui masque 40 milliards dans des hypothèses de croissance fantaisistes.

L'avantage pour François Hollande, c'est qu'en faisant cela il n'est pas obligé d'annoncer des mesures difficiles d'augmentation d'impôts ou de réduction de dépenses.. l'inconvénient, il est pour vous si d'aventure François Hollande venait à être élu. Car tôt ou tard il faudra les payer ces 40 milliards... et faute de l'avoir planifier.. on se retrouvera dans une situation à la greque.

L'autre solution est simple : voter pour François Bayrou et mobiliser votre entourage.

 

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lundi, 13 février 2012

Votre souveraineté mérite mieux que les manipulations de parrainage de l'UMP et du PS

Le Parti Socialiste et l'UMP manipulent de longue date le système des parrainages. Ils utilisent leurs réseaux respectifs pour apporter des parrainages aux candidats dissidents de "l'autre camp"... histoire de diviser les voix et d'accentuer les divisions. Un détournement du scrutin universel qui prive les électeurs de leur souveraineté. Le gagnant n'est plus celui qui a obtenu le plus grand nombre de bulletin, mais celui qui a facilité le plus de candidatures dissidentes chez l'adversaire.

Ainsi en 2002, l'UMP/RPR avait apporté un soutien massif à la collecte des parrainages d'Olivier Besancenot.

Vous trouverez ci-dessous un classement des parrainages reçus par les candidats en fonction du vote lors du premier tour. Assez logiquement, Lionel Jospin a obtenu le plus de parrainage dans les départements qui ont le plus voté pour lui.. et réciproquement, Jacques Chirac également dans les départements qui ont le plus voté pour lui.

Bayrou est au centre.. logique aussi !

Ce qu'il y a de moins logique c'est qu'Olivier Besancenot, d'extrême gauche, ait obtenu les deux tiers de ses parrainages dans les départements qui ont le plus voté Chirac !.. et Jean St Josse dans les départements qui ont le plus voté Jospin.. Ou encore que Le Pen ait obtenu ses signatures à égalité dans les deux groupes de départements.. comme s'il était centriste !?! Mamère a obtenu le plus de signature dans des départements qui ont voté Chirac. En Haute-Savoie les réseaux RPR avait mobilisé tant pour Besancenot que sur Lepage pour affaiblir Bayrou.

L'explication est simple : les réseaux RPR ont signé pour Besancenot pour affaiblir Jospin, et les réseaux socialistes pour Chasse, Pêche, Nature et tradition pour affaiblir Chirac.

Alors effectivement aujourd'hui, le PS et l'UMP regardent avec gourmandise les difficultés du Front National à recueillir des parrainages. S'il n'y a pas de Front National au premier tour, le PS et l'UMP peuvent espérer survivre un peu dans leur forme archaïque dans un face à face fictif de second tour qui permettrait au PS de remporter le second. Nous repartirions alors pour 5 années de surenchère clientéliste avec une droite qui s'allierait avec l'extrême droite et une gauche avec l'extrême gauche. Pourtant la candidature de Marine Le Pen est plus légitime aujourd'hui que celle d'Olivier Besancenot et de Corinne Lepage en 2002.

Ne laissez plus votre souveraineté être confisquée par ces manipulations de la démocratie. Le PS et l'UMP ont instauré un duopôle qui assèche le débat public et qui est l'une des causes importante du déclin de la France. L'élection de François Bayrou à la présidence de la république remettra ces deux partis à leur place, celle d'organisation politique qui doivent contribuer au débat public et pas des institutions qui s'accaparent tous les pouvoirs de la République.

  Départements qui ont voté Jospin Départements qui ont voté Chirac
Besancenot 175 325
Chirac 188 312
Megret 191 309
Boutin 201 299
Madelin 207 293
Mamère 209 291
Le Pen 217 283
Bayrou 219 281
Lepage 224 276
Gluckstein 256 244
Chevênement 265 235
Laguiller 277 223
Taubira 279 221
Hue 301 199
Jospin 342 158
St Josse 362 138

15:54 Publié dans Citoyenneté | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

Quand le PS et l'UMP font les vierges effarouchées sur les parrainages de Marine Le Pen

Hier soir François Bayrou a exprimé l'idée que les partis républicains apportent une solution collective qui puisse permettre la candidature de Marine Le Pen aux élections présidentielles. Une proposition cohérente avec les positions exprimées par le centre depuis des années avec la proportionnelle : l'idée selon laquelle tous les courants de pensée devrait être représentés dans les instutions représentatives.

Personnellement, je pense que la candidature de Marine Le Pen aux présidentielles, ne se poserait même pas si le Front National était représenté au Parlement comme dans toutes les démocraties dignes de ce nom. Mais voilà, en France ce n'est pas le cas, deux partis qui ensemble représentent à peine la moitié des électeurs, c'est à dire moins du quart des inscrits c'est à dire à peine 12% des Français... monopolisent 90% de la prétendue "représentation nationale". Alors pour le FN, comme pour les Verts, comme pour le Centre indépendant, les élections présidentielles sont la seule manière de contribuer au débat politique et de briser ce duopôle qui n'a plus grand chose à voir avec un débat ouvert d'esprits indépendants. Et pourtant si le FN était à l'Assemblée nationale on pourrait répondre point par point à chacun de ces faux arguments. Les partis républicains pourraient répondre avec des propositions républicaines constructives, efficaces et pertinentes aux préoccupations des électeurs du Front National.

Evidemment les autres partis crient à l'horreur ! Comment ? Pourrait-on aider Marine Le Pen à obtenir des signatures ??? Quel scandale pour une UMP qui s'est pourtant toujours évertuée en arrière coulisse à apporter les signatures manquantes à Besancenot, à Chevênement, à Taubira pour réduire le score du PS. A apporter des signatures à Lepage pour réduire le risque d'un centre au second tour. Quel scandale pour le PS qui n'en fait pas moins avec les candidatures dissidentes de droite ! Les uns comme les autres visant à empêcher le vrai choix démocratique des électeurs souverains en manipulant les candidatures.

Mais voilà, cette année, à la fois le PS ET l'UMP ont sacrément intérêt à ce que Marine Le Pen ne se présente pas. Une absence de Marine Le Pen au premier tour renforcerait le duopôle.. et permettrait d'un coté à l'UMP de s'assurer de survivre encore un peu en étant présent au second tour en limitant le risque de voir Bayrou devancer Sarkozy.. et au PS de gagner les présidentielles. PS et UMP y gagnerait largement. Pour survivre le PS et l'UMP ont intérêt à ce que le second tour oppose Sarkozy à Hollande et que donc Hollande soit élu. (à ce sujet, je trouve assez drôle la position des élus de centre "droit" qui revendique le "droit" et qui en soutenant Sarkozy, favorisent une éventuelle élection de François Hollande et l'entrée au gouvernement de l'extrême gauche).

Mais voilà, manifestement, la candidature de Marine Le Pen est plus légitime que celles de Besancenot ou de Lepage que PS et UMP ont largement soutenu aux présidentielles de 2002 et de 2007. Mais voilà encore, François Bayrou le propose de manière concertée et publique plutôt que les manipulations d'arrière cuisine auxquelles le PS et l'UMP nous ont habitué concernant les parrainges.

Personnellement, je pense que ce débat est vain. Rare sont les Maires qui veulent signer pour Marine Le Pen, mais ils sont plus nombreux à penser que ce serait un scandale qu'elle ne soit pas candidate. Ma conviction c'est qu'elle n'aura pas ses signatures jusqu'à 48h de la date limite, et qu'il se trouvera bien 200 maires sur 36000 qui le jour venu feront par devoir ce qu'ils auraient aimé éviter par intérêt : permettre la candidature de Marine Le Pen aux présidentielles en lui apportant les signatures manquantes.

"Je ne partage pas vos idées, mais me battrait jusqu'à la mort pour que vous puissiez les exprimer."

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vendredi, 10 février 2012

12 millions de francs suisses pour l'aménagement sans portage politique

Ce matin avait lieu un comité de pilotage du projet d'agglomération. Le quatrième auquel j'assistais depuis les élections cantonales de mars dernier. Toujours pas d'ordre du jour sur le logement.. et pourtant pour plus de la moitié des Genevois la question du logement est le problème numéro 1 de l'agglomération (selon la Tribune de Genève). Lors du dernier comité de pilotage j'avais demandé qu'une séance soit consacrée au sujet. Mon intervention ne figure pas au compte rendu. Je le fais observer et renouvelle ma demande avec insistance. Au comité de pilotage, on parle plus volontiers des processus et des sujets consensuels que des problèmes à résoudre. Il serait certes moins agréable, et moins facile, mais tellement plus utile de tenter de trouver des solutions aux problèmes des habitants.

On me répond qu'il va être difficile de consacrer une séance à la question du logement vu le travail qu'il reste à faire pour boucler le projet d'agglomération n°2. Manifestement nos interlocuteurs genevois n'ont pas pris la mesure du problème : l'existence même d'un second projet d'agglomération suppose un accord préalable sur la question du logement. Nous ne pouvons plus nous contenter comme par le passé d'engagements ou de planification urbaine à long terme. Nous devons avoir des engagements datés, chiffrés, des feuilles de routes... et des sanctions prévues lorsque les objectifs ne sont pas remplis. Le projet d'agglomération n°1 prévoyait des pénalités pour la non réalisation d'un corridor biologique sur l'autoroute à 6 millions d'euros... mais a oublié de prévoir des pénalités pour la non réalisation de 20 000 logements pour les familles !?! Une telle erreur ne peut pas se renouveller. Le projet d'agglomération n°2 doit être au service des habitants : il doit offrir des solutions de logements à proximité des lieux d'emplois et des réseaux de transports de part et d'autre de la frontière.

Personne ne nie la bonne volonté de nos interlocuteurs genevois... on doute simplement de leur capacité politique à tenir leurs engagements. Les positions totalement irresponsables des communes genevoises refusant chacune les logements dans leurs limites communales contribuent à renforcer ces doutes.

On nous répond que le plan directeur cantonal est une réponse à nos préoccupations. Une réponse très partielle, de l'avis de tous les partenaires français puisque l'accélération de la croissance démographique rend déjà le Plan Directeur Cantonal insuffisant : il faudrait maintenant 3500 logements par an dans le canton et pas 2500 comme prévus. Il faudrait aussi rattraper le retard accumulé.

On nous répond que le Grand Conseil a voté un crédit de 12 millions d'euros pour les Grands Projets d'aménagement... mais nous connaissons tous la capacité du système politique genevois à mettre à la poubelle les études qui résultent de tels crédits, faute de portage politique. Or à ce jour, une majorité du Grand conseil a voté ces crédits, mais rare sont les partis qui assument politiquement. Ces investissements sont encourageants... l'absence de portage politique de cette décision est au contraire très inquiétante. Genève va t'elle faire travailler des centaines d'urbanistes pendant 10 ans à un coût annuel de 12 millions de Francs par an ?... pour voir ensuite les projets urbains tomber à l'eau faute de portage politique.

Nous ne serons confiant que le jour où les partis politiques et les responsables genevois assumeront politiquement leur position et expliquerons :

  1. aux électeurs libéraux, qu'une croissance économique doit s'accompagner d'une croissance urbaine pour être pérenne,
  2. aux électeurs socialistes, qu'on mettra un terme à la spéculation immobilière par une augmentation drastique de l'offre de logements,
  3. aux électeurs écologistes, qu'une agglomération respectueuse de l'environnement est une agglomération suffisament compacte pour que les habitants consomment moins d'espaces naturels et puisse se déplacer en transports en commun.
  4. aux électeurs humanistes, que pour qu'il y ait des familles, il faut d'abord qu'il y ait des logements pour les familles.
  5. aux électeurs nationalistes, qu'il est impératif de construire de logements si l'on veut que les citoyens de Genève puisse y résider.

Rien de tout cela à ce jour. Nous avons encore deux ou trois mois tout au plus pour reconstruire la confiance sur les objectifs de logements avant de décider de signer ou non le prochain projet d'agglomération.

jeudi, 09 février 2012

Un sondage exclusif "Portevoix" : Bayrou gagnant du second tour dans toutes les configurations


Sondages second tour : Bayrou vainqueur dans... par buildfreedom

Les sondages qui sont publiés dans la presse sont commandés par la presse. Il s'agit le plus souvent d'une opération de communication qui permet aux instituts de sondage de développer à peu de frais leur notoriété pour se faire connaitre auprès de leurs clients privés qui constituent l'essentiel de leur chiffre d'affaire. Les sondeurs rappellent à chaque fois que les Français n'ont pas encore fait leur choix, que plus la date approche moins les gens sont sûrs.. et qu'environ 20% des Français se décideront entre le 20 et le 22 avril. Les intentions de vote de premier tour ne sont "qu'une photographie" et pas une prédiction nous rappellent ils à chaque fois.

En toute logique, scientifique, les instituts de sondage devraient donc publier des estimations d'intention de vote sur tous les cas de figure possible. Mais ils ne le font pas, vous guidant vers un second tour annoncé.. qui permet la survie politique des ces deux appareils que sont le PS et l'UMP en les menant au second tour et qui conduit à une victoire annoncé du PS au second tour.

Mais il y a d'autres sondages. Qui ne sont pas publiés. Ceux là sont commandé par les équipes de candidats. Ils révèlent une chose : François Bayrou est gagnant dans toutes les configurations pour le second tour. Il fait d'ailleurs parti des deux seuls candidats de premier tour capable de gagner le second. Le PS et l'UMP le savent puisqu'ils commandent aussi ces sondages. Cela explique à la fois les connivences et les polémiques dans un jeu bien compris.

Si Bayrou était au second tour, il gagnerait très probablement les élections présidentielles. L'UMP dans sa forme actuelle ne survivrait pas à cette nouvelle défaite - après avoir perdu toutes les élections depuis sa création sauf les présidentielles de 2007 -, le PS dans sa forme actuelle d'alliance incohérente entre la gauche de la gauche et la social démocratie ne survivrait pas non plus à une 4ième défaite successive aux présidentielle. Le PS serait contraint de clarifier ses positions entre les pro européens et les anti européens, entre les pragmatiques et les dogmatiques. Vous orienter vers un second tour Sarkozy/Hollande est donc une question de survie pour ces deux appareils politiques.

Mais voilà, maintenant il y a internet, et vous savez désormais que les intentions de vote placent François Bayrou gagnant dans toutes les configurations.

 

mercredi, 08 février 2012

Internet rend le pouvoir aux gens

Il y a quelques années dans la famille, les nouvelles circulaient par les oncles et tantes. Des coups de fils, et les nouvelles familiales circulaient plus ou moins vite. Les oncles et tantes faisaient suivre la nouvelle aux nièces et neveux. De temps en temps on ratait une étape : une naissance se produisait sans qu'on ait eu connaissance de la grossesse.

Mais depuis quelques années, ce sont les cousins qui informent les oncles et tantes. Untel est à l'hôpital. Untel a eu son examen. On est passé à internet, facebook et les mails. Et c'est la nouvelle génération qui transmet l'information.

Il en va de même dans la société. Avant on avait les infos grâce aux rédactions nationales. TF1 et France 2 nous disaient ce qu'il fallait penser. Ils continuent encore de nous faire croire que nous n'avons pas le choix : le deuxième tour est annoncé. Ils ont déjà choisi pour nous le Président de la République.

Mais voilà, ici aussi les choses ont changé. En France, comme aux Etats-Unis, en Tunisie et en Egypte, l'information ne vient pas de quelques rédactions mais circule de proche en proche. Comme il y a plusieurs siècles. C'est une bonne nouvelle que le pouvoir de l'information soit à nouveau dans les mains des gens.

François Bayrou affirmait il y a quelques mois "ce sont les Français qui se mettent en campagne". Une affirmation assez provocante : je n'ai fait avec lui qu'une partie de sa journée lors de sa venue en Haute-Savoie et j'étais HS en fin de journée.. un candidat se les enquille les une après les autres et garde la forme et le sourire. Les candidats font campagne. Mais j'ai effectivement observé que ce n'est pas l'énergie qu'y mettent les candidats qui détermine l'issu d'un vote mais le mouvement collectif du corps électoral.

Le nouveau site des volontaires en ligne pour animer la campagne de François Bayrou est un outil qui permet à chacun de reprendre le pouvoir confisqué par quelques rédactions parisiennes sous influence idéologique ou capitalistique. Un site qui permet de manière ludique de coordonner des milliers de volontaires pour rendre cohérentes et puissantes leurs inititatives individuelles. Un site qui permet aux 15% de personnes déjà convaincues de convaincre une bonne partie des 85% qui restent à convaincre. Il suffit pour cela de convaincre chacun une, deux ou trois personnes de son entourage... pour commencer.

Si vous êtes convaincu que les exportations et l'instructions doivent devenir les priorités de la France ces prochaines années. Si vous êtes convaincu qu'il faut un gouvernement central pour mettre un terme aux clientélismes. Si vous êtes convaincu que nous devons rééqulibrer les comptes publics pour rendre à la France sa grandeur. Si vous êtes convaincu que le chef de l'état doit être indépendant des clans et des intérêts particuliers et partisans pour être juste et indépendant au service de tous, alors il faut vous engager vous aussi. Partagez vos convictions et rejoignez les volontaires en cliquant ici !

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Le choix entre les deux gouvernements possibles pour la France en juin 2012

Chaque jour qui passe confirme un peu plus une évidence que ceux qui rencontrent beaucoup de Français de tous milieux sociaux savent depuis maintenant plusieurs années. Il n'y a que deux gouvernements possibles en France en juin prochain.

a) soit un gouvernement de gauche qui incluera l'extrême gauche autour de Jean-Luc Mélenchon, l'aile gauche du PS autour de Benoit Hamon, Marie-Noëlle Lieneman, Henri Emmanuelli, avec aussi Laurent Fabius ou encore Jack Lang. Il y aura aussi Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé. Un gouvernement dans lequel seront représentés toutes les motions du parti socialiste. Au fur et à mesure qu'on s'approche des élections, il deviendra de plus en plus évident que ce sera le cas si François Hollande est au deuxième tour face à Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen.

Cette majorité devra sans cesse renforcer sa faible légitimité politique en donnant des gages à son aile gauche. Les dépenses publiques ne seront pas maitrisées comme elles doivent l'être. La situation financières des communes, des collectivités sera dégradée. Tout comme les services publics.

b) soit le gouvernement sera central. Autour de Jean Arthuis, de François Zocchetto, de Jean Peyrelevade, d'Alain Lambert et de Jean-Luc Bennahmias, et une fois les élections passées, il y aura aussi des personnalités du type de Manuel Valls, Laurent Henart, Hubert Védrine, Eva Joly, Daniel Cohn Bendit, Alain Juppé, Xavier Bertrand, Harlem Désir, Jean Jack Queyranne, Nicolas Hulot, Rama Yade... des représentants de la société civile du style de Patrice Pelloux ou Jean-Claude Trichet et toute une nouvelle génération capable de remettre en cause les mauvaises habitudes de gestion des deniers publics de ces 30 dernières années. Ce sera le cas si François Bayrou accède au second tour face à n'importe quel candidat. Equilibré, ce gouvernement pourra proposer des réformes justes : les réformes nécessaires deviendront alors possibles. Fondé sur une large légitimité politique il pourra mettre en oeuvre ses réformes.

Le jour venu, lorsque les Français voudront une alternance à cette majorité centrale, ils auront alors un double choix : une alternance à gauche ou une alternance à droite.

La seule bonne nouvelle commune à ces deux configurations, c'est que dans tous les cas de figure, nous n'aurons plus à supporter les provocations de Claude Guéant, de Nadine Morano ou les débilités de Frédéric Lefebvre.

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mardi, 07 février 2012

L'Assemblée nationale : ce lieu du débat politique constructif au service de la cité

Chaque semaine a lieu le rituel des séances de question au Gouvernement. Un pugilat hebdomadaire qui montre le niveau auquel est tombé l'Assemblée nationale. Un député intelligent, soucieux de son efficacité au service des habitants s'assurerait de n'être jamais présent à ces séances puériles et de consacrer ce temps à un travail besogneux de préparation des dossiers. Mais non, c'est la seule séance à laquelle l'absentéisme est le plus faible : c'est du grand spectacle, donc tous les médias sont là pour faire de l'audience, et les députés pour s'y montrer.

Cette semaine l'Assemblée nationale a touché le fond. Présidentielles obligent. Elle a atteint le point godwin à partir duquel deux débatteurs se qualifient de nazi et où le débat s'interrompt. Mike Godwin a un jour théorisé cela de la manière suivante : "Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolph Hitler s'approche de 1." La loi Godwin ne s'applique normalement qu'aux discussions en ligne, aux commentaires anonymes sur les blogs.. il faut désormais ajouter à cette liste de lieux de débats stériles : l'Assemblée nationale !

Dans une élection présidentielle les personnes constructives, les centristes et quelques autres, parlent de la balance commerciale de la France, de l'éducation comme outil de compétitivité, du pouvoir d'achat et des coûts des logements. Du fonctionnement de nos institutions comme cette note-ci.

Mais non, la droite et la gauche préfère se lancer des polémiques. Guéant est passé maitre dans la provocation. La Gauche sait très bien faire de la surenchère...

Il est temps de tourner la page de ces débats absurdes et stériles. Il est temps de remettre les sujets principaux au coeur du débat public et de mettre un terme aux polémiques.

 


La polémique sur les propos de Claude Guéant... par LCP

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Pénurie de logements : un problème de production et pas d'avantages fiscaux

La pénurie de logements est présente partout en France. Tout particulièrement dans ses agglomérations. Et encore plus particulièrement dans celle qui ont une forte croissance démographique comme l'agglomération parisienne et l'agglomération genevoise.

En France, comme en Suisse, on réfléchit à des avantages fiscaux pour aider à l'acquisition d'un logement. Les dispositifs ont été multiples :

  1. déduction fiscale des intérêts d'emprunt mis en place par la majorité UMP et retiré quelques années plus tard vu son coût exorbitant et son innefficacité totale. Un jour il faudra évaluer le montant de la dette publique que nous devrons rembourser pour payer la facture de cette n-ième décision stupide de l'UMP.
  2. en Suisse, le parlement réfléchi à l'épargne logement... croyant que les Plan Epargne Logement sont la raison du taux de propriétaire trois fois supérieur en France qu'en Suisse. (1)
  3. il y a eu aussi les prêts à taux zéro (à ce sujet d'ailleurs, les parlementaires frontaliers ont tellement mal fait leur travail que le gouvernement français a même subventionné avec l'argent public l'installation des Genevois dans le Genevois français plutôt que de faire pression sur le canton concernant ses engagements sur la production de logements)... etc...etc..

Ces avantages fiscaux pour l'acquisition d'un logement dans un marché en pénurie n'a eu qu'un seul effet : alimenter la spéculation en la finançant par des fonds publics ! Orienter plus de fonds sur un marché en pénurie est totalement absurde. Les promoteurs de ces idées stupides estiment que la hausse des prix aura un effet dynamisant sur la production. Ce serait le cas si les ressources étaient abondante. Mais ce n'est pas le cas de l'immobilier.

La pénurie est dûe à de multiples facteurs qu'il faut traiter les uns après les autres :

1) la pénurie de foncier : les égoïsmes font rage et les bien logés s'en donne à coeur joie de s'opposer aux cosntructions de logements pour leurs enfants. La loi doit créer un cadre qui assure durablement la suffisance du foncier à bâtir pour répondre aux besoins en logement. Ce n'est le cas ni en France, ni en Suisse. En France, les documents d'urbanismes sont fait dans les communes... et les SCOT sont des documents insuffisament prescriptifs pour s'assurer que la production de logements sera suffisante pour éviter la pénurie et la spéculation.

2) la pénurie de main d'oeuvre : La capacité de production de l'industrie est inférieur aux besoins en logements. Les divorces et les veuvages nécessite 1% de logements supplémentaires par an pour loger autant d'habitants. La vetusteté en nécessite un autre 1% de logements supplémentaires. La croissance démographique encore quelques points. Faute de main d'oeuvre, nous sommes incapables de produire des logements. L'influence de l'extrême droite xénophobe en Europe a eu une conséquence directe sur les lois anti-immigration, sur le coût de la construction... et sur les loyers que paient les ménages chaque mois.

3) l'augmentation des coûts de la construction : il faudra renforcer la concurrence en autorisant plus de carrières, sans doute mieux implantées, plus respectueuses de l'environnement. Mais dans des marchés aussi locaux, nous ne pouvons pas nous permettre de faire dépendre toute une agglomération de seulement deux ou trois fournisseurs principaux. Les coûts de la construction ont doublé en France au cours des 15 dernières années pendant qu'ils étaient à peu près stables en Allemagne.

La question du logement est d'abord une question humaine et sociale. Surtout en période de vague de froid, parce que par ricochet, ceux qui s'opposent aux constructions de logements, sont directement responsables de la mort des personnes sans domicile ces derniers jours.

C'est aussi une question économique. Le logement représente le tiers du budget des ménages : il a une influence directe et majeur sur le coût de la main d'oeuvre des entreprises et sur le pouvoir d'achat de leurs collaborateurs. Lorsque ces coûts explosent c'est toute la compétitivité du pays qui se réduit.

10:04 | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

lundi, 06 février 2012

Du gaz de schiste à la géothermie dans le Genevois français

Des écologistes français ont créé un collectif contre le gaz de schiste dans le Genevois français. Suivi de près par les Verts Genevois : enfin des élus genevois qui commencent à comprendre que lorqu'on parle de notre avenir commun, il n'y a pas d'ingérence.

De quoi parle t'on ? D'autorisation de recherche pour du gaz de schiste. Le gaz de schiste (et ses dérivés) sont des énergies fossiles qui se trouvent dans les roches. Jusqu'à présent on ne pouvait pas les exploiter. Les coûts étaient supérieurs aux ventes possibles. Mais depuis plusieurs années des forages et des recherches ont lieu aux Etats Unis notamment. Encouragés par les problèmes de dépendance énergétique. Ces forages ont été faits par la technique dite de "fracturation hydraulique" et ont conduit à de graves polutions des nappes phréatiques et des effets très néfastes sur la santé des habitants.

En France, des permis de recherche avaient été accordés sur un peu tout le pays en 2009. C'était une faute. En 2011, le gouvernement, que je ne soutiens pas, a reculé en précisant le cadre de ces permis en interdisant la technique dite de fracturation hydraulique. La seule technique possible. Une entourloupe de la part du Gouvernement puisque cela revient à vider de sa susbtance les permis accordés plutôt que de les annuler et de rembourser les entreprises. Certains souhaiteraient qu'on rembourse les millions perçus à ces entreprises et qu'on annule les permis ce qui leur permettraient d'investir ailleurs dans le gaz de schiste. Personnellement, et bien que l'entourloupe du gouvernement manque d'honnêteté vis à vis des entreprises, je pense que cet argent serait mieux utilisé dans le développement des énergies renouvelables... quitte à vivre quelques temps avec l'ambiguïté de permis encore valides mais vidés de tout contenu.

On a du mal à comprendre pourquoi il y a soudainement une telle mobilisation sur le sujet alors que les deux seuls éléments nouveaux depuis 2009 c'est que d'une part le gouvernement a vidé les permis de toute substance en juillet 2011 et qu'il y a des élections présidentielles dans deux mois.

Alors évidemment s'il y avait du nouveau, tous les élus locaux seraient unis comme un seul homme pour empêcher ces recherches et ces forages. Rien n'interdit de prendre des délibérations préalables. Nous le ferions tous car il faut développer les énergies renouvelables et pas les énergies fossiles, parce que les dangers du gaz de schiste sont avérés et vérifiés. Nous serions vite soutenu par la Confédération helvétique parce que dans notre cas il y a une nappe phréatique binationale juste en dessous. Nous serions soutenus par les diplomaties de nombreux pays parce qu'il y a aussi un anneau de recherche sur les particules qui a coûté des milliards à ces pays et qui ne peut pas se permettre la moindre secousse. Mais en criant au loup alors qu'il ne se passe rien (la mise à jour des demandes en septembre dernier était imposé par la loi), le collectif risque au contraire de freiner la mobilisation lorsqu'il faudra effectivement se mobiliser.

Pendant cette mobilisation, le collectif diffuse un film "Gazland". Un film instructif bien que très caricatural à l'américaine. Un film qui montre à quel point la politique américaine est dépendante des milieux financiers pour ses campagnes - notre loi sur le financement des campagnes nous préservent de ces dérives. Ce qui me frappe, c'est que le "héro" de l'histoire habite dans une maison totalement isolée en pleine nature. Le contre exemple typique du citoyen éco responsable : notre consommation d'énergie concerne d'abord le chauffage et les déplacements. Un personne qui habite dans une habitation isolée consomme énormément en chauffage comme en déplacements. Le "héro" du film est probablement parmi les 0,5% d'habitants du monde qui consomme le plus d'énergie... et qui devrait consacrer toute son enthousiasme au développement des énergies renouvelables.

Alors ce film serait extrêmement positif si plutôt que de très légitimement lutter CONTRE le gaz de schiste, il se battait au contraire POUR la géothermie, et en particulier la géothermie profonde qui elle aussi nécessitera des forages. Dans le seul canton de St Julien il y a un potentiel de géothermie équivalent à un barrage hydroélectrique. Notre canton pourrait être producteur net d'énergies renouvelables. Cela nécessite une mobilisation pour que tous les élus fassent de cet enjeu une priorité : il faudra en soulever des montagnes pour avancer sur ce sujet. Il faudra alors accepter des forages qu'on dénonce aujourd'hui. Les élus ne le feront que s'ils ont un soutien massif de la population.

Le respect de l'environnement doit se faire par le progrès plutôt que par la regression. L'écologie efficace n'est pas un conservatisme nostalgique des temps anciens qui prone la décroissance, l'écologie est au contraire l'orientation du progrès vers la préservation de l'environnement : le développement des énergies renouvelables en général et de la géothermie en particulier doit être un de ces combats pour un avenir plus respectueux de l'environnement. Mobilisez-vous en disant à vos élus à quel point vous souhaitez le développement de la géothermie profonde dans notre canton.

Informez vous sur la géothermie à l'adresse suivante : http://www.geothermie-perspectives.fr/18-regions/index.html

08:42 Publié dans Environnement | Commentaires (5) | |  Facebook | |  Imprimer | |

dimanche, 05 février 2012

Internet, votre seul garant d'une information pluraliste

Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a publié les "chiffres" de temps de parole des candidats. Je mets "chiffres" entre guillemets car l'heure de Nicolas Sarkozy candidat sur 6 chaines de télévision en même temps n'a pas été comptabilisé dans le temps de parole du candidat.. bien que ce dernier n'y ait annoncé que des mesures dont la mise en oeuvre dépend de sa propre réélection. L'intervention d'un candidat utilisant son statut publique à des fins électorales pour intervenir en même temps sur 6 chaines de télévisions c'est un peu l'équivalent médiatique de ce que les chasseurs appellent "une battue".

Même ainsi truqués, les temps de parole des candidats montre l'urgence qu'il y a à ce que vous retrouviez un débat politique pluraliste qui permet d'échanger des idées différentes pour faire émerger des solutions nouvelles. La biodiversité a du bon.. en politique comme dans la nature. Manifestement nous en sommes très loin. Sur France 2 par exemple, deux candidats monopolisent 61% du temps de parole (sans compter l'heure du Sarko show de dimanche dernier). Tout se passe comme si les télévisions et les radios voulaient vous priver du choix du premier tour. Ils vous orientent vers un choix imposé de premier tour... qui conduira à une élection inévitable au second. Un peu comme si certaines rédactions amenaient le pays à l'abattoir et vous prenaient pour des vaches.

Heureusement, depuis quelques années, il y a internet qui vous permet d'avoir accès à l'information en direct. Il y a les blogs aussi qui vous permettent d'avoir des points de vue qui sortent des conventions comme les points de vue que j'ai imposé dans le débat public régional sur la crise du logement. Des points de vue de bon sens qui n'auraient jamais émergés dans un débat public traditionnel.

Je vous recommande vivement de consulter par vous même les "chiffres" pourtant truqués du CSA sur le temps de parole en télé et en radio (cliquez sur ces liens que le CSA sache à quel point vous tenez au respect de la loi)... et d'aller ensuite sur le site bayrou.fr pour vous informer directement sur les propositions, les interventions et les équipes de François Bayrou. Pour contourner ces biais des médias traditionnels, je vous mets en lien ici un "widget" qui vous orientera sur de nombreux blogs qui vous informeront sur les propositions et interventions de François Bayrou.

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samedi, 04 février 2012

Candidat aux élections législatives ?!? une note hors sujet !

A peu près une fois par jour, une personne du nanocosme localo-politico-journalistique me pose une question dont se moque à peu près la totalité des habitants : suis-je candidat aux élections législatives ? Il y a même un candidat qui est tellement préoccupé par la question qu'il en a fait le sujet d'un "statut Facebook" la semaine dernière (si, si je vous assure...c'est fou !). Je vous prie de m'excuser pour cette note qui s'adresse uniquement aux très rares personnes que la question intéresse.

Les habitants eux se soucient beaucoup plus de la situation de la France, de la dette publique, de l'emploi, de l'engorgement des transports, du coût des logements.. et certainement pas de savoir si Guillaume, Virginie, Claude, Cyril, Antoine, Pierre, Paul ou Jacqueline seront candidats aux élections législatives.

D'un point de vue politique le sujet du jour c'est l'élection présidentielle. C'est elle qui décidera des orientations principales du pays pour les années à venir.. Est-ce que vous donnez une n-ième chance au Parti Socialiste de prouver à quel point sa dépendance à l'extrême gauche et ses lubies est néfaste pour la France ? Voulez-vous permettre au Parti Socialiste de gouverner en érigant la moitié de la France contre l'autre ? Est-ce que vous donnez une nouvelle chance à l'UMP de plus en plus dépendante de sa frange populiste et nationaliste de prouver à quel point elle peut placer les moyens publics au seul service de ses propres clients ? Veut-on continuer avec ses alternances illusoires : un peu comme un navigateur d'optimiste qui essaierait de faire avancer son bateau à coup de gouvernail !

Ou veut-on ensemble la seule véritable alternance : la double alternance. Celle qui met un terme au clivage totalement artificiel de la droite contre la gauche : ces deux atelages hétéroclites d'européens convaincus et de nationalistes invétérés ? Voulons-nous mettre un terme à ces coalitions improbables de réformateurs pragmatiques et d'idéologues sectaires à droite comme à gauche ?

Veut-on continuer à dilapider l'argent public de nos prêteurs pour nous plaindre ensuite de l'influence des agences de notations ? Ou au contraire, veut-on ensemble remettre le pays debout en aidant ses entrepreneur à exporter, créer des richesses pour créer des emplois ?

La seule campagne qui compte c'est celle des idées et de ce point de vue là, j'essaie de contribuer au débat par les 917 notes de ce blog. Il n'y a pas besoin d'être candidat pour apporter des idées nouvelles et les mettre en oeuvre comme l'orientation des fonds frontaliers sur les infrastructures qui nous manquent tant. J'essaie de contribuer au débat pour plus de logements pour les habitants, pour aider les entreprises à créer des emplois, sur la formation, sur les retraites, sur les enjeux frontaliers.

Guillaume Mathelier, le candidat socialiste, contribue lui aussi au débat d'idées. Ses idées sur la politique nationale peuvent être lues de manière extensive au travers de la motion Hamon-Lieneman qu'il a co-signée. C'est la motion la plus à gauche de la gauche du parti socialiste français. Le parti socialiste le plus à gauche de tous les partis socialistes européens. N'importe où ailleurs dans le monde on appellerait cela l'extrême gauche. En France, on appelle cela la gauche de la gauche. Guillaume y défend des idées respectables, certes, mais contre lesquelles je m'engage fortement :

  • le retour de barrières douanières qui ferait perdre leur emploi à tous les Haut-Savoyards qui travaillent à l'exportation (notre département est exportateur net),
  • le retour à la retraite à 60 ans, une lubie qui a pour simple effet de réduire à néant tout espoir pour les actifs de bénéficier un jour d'une retraite même modeste.
  • il est contre les retraites complémentaires par capitalisation. Alors que la France pourrait s'inspirer de l'équilibre solide qu'offre le système de retraite suisse solidement fondé sur ses 3 pilliers (par distribution, par capitalisation professionnelle, par capitalisation individuelle).

Il serait trop long de lister ici toutes les lubies archaïques de cette motion Hamon-Lieneman co-signée par Guillaume Mathelier (vous pouvez lire ici son point de vue sur cette motion). Guillaume est un jeune homme sympathique à la poignée de main chaleureuse, en le rencontrant on n'imagine pas qu'il défende de telles idées. Ces idées sont respectacles dans un débat purement théorique, intellectuel et universitaire. Elles sont dangereuses lorsqu'on parle de votre avenir. Vouloir changer le monde est tout à fait louable, c'est l'objet de toute engagement politique. Mais encore faut-il avoir le courage de chercher à comprendre ce monde qu'on veut changer. L'intérêt du Parti Socialiste aurait été de présenter Christian Dupessey, maire d'Annemasse, mais l'aile gauche du PS a imposé sans débat sa candidature incongrüe dans notre circonscription modérée.

L'autre candidate, Virginie Muller n'a pas encore eu l'occasion de contribuer au débat d'idée, mais dans le cas d'une candidate UMP les idées personnelles ont peu d'importance : un député UMP ça vote un bouclier fiscal quand on lui en donne l'ordre, ça vote pour sa suppression quand on lui donne l'ordre contraire. Ca vote pour les pires déficits de l'histoire de France quand Sarkozy en décide ainsi, et ça vote pour une règle constitutionnelle contre les déficits quand Sarkozy estime que c'est utile pour son plan de com'. Ca soutien l'idée que Jean Sarkozy soit à la tête de La Défense quand l'idée vient au chef, et ça défend son retrait lorsque le chef change d'avis. Ca vote des exonérations d'intérêts d'emprunts sur les résidences principales avec les doigts sur la couture du pantalon, et le contraire avec autant d'obéissance. Virginie Muller est une jeune fille très sympathique dont on ne connait pas encore les convictions, mais en l'occurence peu importe ses convictions puisqu'un député UMP n'est qu'un type qui tourne des boutons quand on lui en donne l'ordre et qui coute très cher à la république. Tout au plus Virginie Muller ferait elle comme Lionel Tardy, député UMP d'Annecy, à montrer une petite indépendance d'esprit sur des sujets pas très génants, mais votant tous les déficits proposés par le gouvernement. Mais même celà c'est peu probable, car l'UMP a choisi une candidate qui n'est pas implantée dans la circonscription : l'implantation personnelle aurait pu être source d'autonomie politique et donc d'indépendance d'esprit.

Le dépôt des candidatures pour les élections législatives se fera le 14 mai. Il est certain qu'il y aura un candidat du centre. Il est certain que d'une manière ou d'une autre je serai impliqué dans cette campagne pour défendre les valeurs et les idées d'un centre indépendant. Que je sois candidat ou pas, je défendrai en particulier l'idée qu'un parlementaire est là pour faire remonter les préoccupations des habitants et améliorer la rédaction des lois.. et pas pour obéir à des ordres partisans (cf article V de la charte éthique du Mouvement Démocrate). C'est la raison pour laquelle j'ai intitulé ce blog "Portevoix" en le créant il y a 5 ans et demi. 

Il est certain aussi qu'entre le candidat de la gauche de la gauche du parti socialiste le plus à gauche d'Europe et l'exécutante des consignes de vote du parti bonapartiste, il sera nécessaire qu'un candidat porte les valeurs et les idées d'un centre pragmatique et indépendant au service des gens. Ce candidat pourra être issus des nombreux courants de pensée qui soutiennent publiquement François Bayrou : écologiste, radical, MODEM, Nouveau Centre, socio-démocrates..etc..etc... Pour ce qui est d'être moi-même candidat, cela dépendra des candidats potentiels et du choix des Français lors de l'élection présidentielle qui détermineront si je vous serai plus utile en étant candidat ou en ne l'étant pas.

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vendredi, 03 février 2012

Compte rendu du Conseil Municipal de St Julien en Genevois

A l'invitation du Maire j'ai présenté au Conseil Municipal un bilan de l'attribution des crédits cantonalisés sur les 10 dernières années et les principes d'attribution pour les années à venir. Vous trouverez la présentation ici et la note que j'avais écrit sur le sujet ici. J'ai déjà fait cette présentation auprès des Conseils Municipaux d'Archamps, Présilly, Neydens, Beaumont, Vers, Chênex, Vulbens et Savigny. Je la ferai auprès des Conseils Municipaux de Viry et Jonzier prochainement. Le Maire a souligné la transparence que j'apportai au débat et appuyé les orientations que je propose. Il a eu cette remarque que je ne comprends toujours pas en se félicitant qu'un jeune conseiller général puisse dire des choses que lui-même pensait depuis longtemps mais qu'on ne pouvait pas dire dans le département lorsqu'on est de gauche !?!? Il me semble au contraire que la gauche devrait pouvoir porter ce genre de message de manière beaucoup plus facile qu'un Conseiller Général membre de la majorité départementale. Non la question n'est pas de savoir si on est dans la majorité ou dans la minorité, mais plutôt de savoir si on a le courage de porter dans le débat public des idées justes même quand elles dérangent !

Nous avions également une présentation sur la délégation de la compétence eau à la communauté de communes. Aucune remarque et pratiquement pas de débat au conseil municipal de St Julien sur le sujet qui y est favorable à l'unanimité. Il est frappant de voir la différence entre le conseil municipal de St Julien qui a franchement d'autres préoccupations que l'eau.. et les réactions dans certaines communes du canton qui estiment que la compétence EAU relève de l'essence même de la souveraineté communale. Personnellement je trouve ce débat surréaliste : on devrait déléguer bien plus de compétences que l'eau - l'urbanisme, la voirie, le sport, la culture.. activitées qui sont utilisées par les habitants au niveau intercommunal. Et on s'interroge encore si la production d'eau potable doit être géré à l'échelle de la nappe phréatique ou à l'échelle des paroisses du XVIIIième siècle qui ont fixé les limites communales ?!?

Une présentation de Joël Périno sur le Gaz de Schiste. J'écrirai une note sur le sujet dans les prochains jours. Une présentation un peu moins caricaturale que les messages qu'on recoit ces jours-ci sur le sujet. En un mot ma position est la suivante :

  1. tout le monde est contre le gaz de schiste et les risques de la fracturation hydraulique,
  2. il n'y a absolument rien de neuf sur le sujet depuis 2009 (la mise à jour des documents en septembre dernier est rendue obligatoire par la loi pour conserver les droits passés).
  3. il serait plus efficace de se mobiliser POUR la géothermie où il y a un véritable potentiel d'énergie renouvelable, plutôt que de mobiliser CONTRE rien.

Nous passons enfin à l'ordre du jour vers 22H30 avec le débat d'orientation budgétaire. Comme chaque année, Michel de Smedt, adjoint aux finances, nous décrit l'apocalypse communal au coin de la rue. C'est une excellente gestion de prudence. La gestion de la commune a notablement évolué depuis que Michel de Smedt s'en occupe. Mais le trait est tellement gros et cela devient si rituel que ça en perd de la crédibilité. Peu importe. Nous sommes rassurés, il n'y aura pas d'augmentation des taux d'imposition. Ils savent que nous le ferions savoir fortement. L'endettement de la commune a été réduit ses dernières années mais va à nouveau prendre l'assensceur avec la réalisation de la maison de l'enfance. On s'interroge sur la capacité financière de la commune lorsqu'il faudra construire une nouvelle école. D'après les projections il faudra une nouvelle école en 2014.. et sachant qu'il faut 4 ans pour construire une école nous avons déjà du retard. Le maire répond qu'on pourra faire des extensions de classe en attendant. La seconde incohérence c'est la poursuite des travaux pour un bassin bio sur la plaine de l'air. Un projet dont la commune n'a pas les moyens, mais comme l'exécutif n'ose pas le dire clairement à sa majorité, on continue les études... 60 000 euros seront dépensés en 2012 pour faire croire à la majorité que l'exécutif est sincère sur ce projet. C'est cher payé pour les St Juliennois.

Enfin, la municipalité créé des postes à tout va. Les créations de postes étaient mesurées ces dernières années. On ne retrouve plus cette rigueur cette année. Un chargé de mission développement durable alors qu'il y a déjà un adjoint et une conseillère municipale déléguée, qu'il n'y a pas de projet d'agenda 21... la meilleure manière de s'assurer que les services n'avancent pas sur le sujet, c'est de désigner un chargé de mission. Ca coutera plus cher aux habitants pour moins d'efficacité. Un cadre pour assurer le suivi technique des manifestations et événéments alors que cela aurait pu être pris en charge par une meilleure organisation du travail, des gains de productivités et de la formation : bref par une gestion des ressources humaines. Deux adjoints administratifs dont un pour le service vie publique. Un service qui a surtout besoin d'une meilleure organisation du travail, d'un meilleur travail d'encadrement, et d'outils informatiques plus performant pour améliorer leur efficacité. Par contre aucune réduction de poste anticipé lié au transfert de la compétence eau, aucune réduction de poste lié à une meilleure utilisation des outils informatiques, aucune réduction de poste lié à une amélioration des processus de travail. A peine 20 minutes après nous avoir décrit la faillite annoncé de la commune, on nous annonce des créations de postes à foison. Il y a une profonde incohérence entre ces deux sujets traités.

Je passe sur les autres délibérations qui ont plus traits aux affaires courantes, à l'exception du projet de municipalisation de l'école de musique que nous soutenons vivement.

Parrainages présidentiels : 75% des Maires s'abstiennent de prendre part au débat

L'intérêt d'une élection présidentielle n'est pas seulement le vote de chacun individuellement dans un isoloir. Le plus important ce sont tous les échanges que VOUS aurez avec les personnes de votre entourage à réfléchir ensemble à l'avenir du pays : ces échanges se conclueront le jour venu par des votes. Ce débat national commence à partir du moment où les uns et les autres nous défendons nos points de vue publiquement, non pas de manière péremptoire mais simplement pour susciter la discussion et enrichir nos points de vue respectifs. Plus ce débat national sera intense, respectueux et riche en idée, plus le résultat de l'élection sera pertinent pour résoudre les problèmes de la France. Au delà du Président élu, cela permettra surtout de faire émerger des idées nouvelles pour le pays.

Dans ce débat national, les 36000 Maires de France ont une responsabilité particulière en tant qu'élus. Leur parrainage, prérogative personnelle du maire, est un moyen de rendre public leur point de vue pour amorcer le débat public. Pourtant, les trois quart des maires de France ne signent pas de parrainage de peur de rendre public leur point de vue sur les enjeux nationaux.

Il y a de nombreuses raisons à cela : ils sont élus sur des enjeux locaux et sont gênés de prendre position sur des enjeux nationaux, ils animent des équipes pluralistes et craignent pour la stabilité de leur équipe, ils ont besoin du soutien d'élus qui ne partagent pas forcément leurs convictions et craignent des rétorsions.

Plutôt curieux de constater que ces mêmes maires qui luttent contre l'abstention, s'abstiennent eux même de participer au débat public en parrainant ! Cette abstention massive des maires est surtout révélatrice du niveau du débat public en France : même des élus communaux ne se sentent pas libres d'exprimer leur conviction. Si nous étions réellement dans une république libre, les maires pourraient exprimer leur point de vue librement. Leur point de vue serait respecté pour ce qu'il est : un point de vue qui contribue au débat. Ils ne craindraient aucune menaces. Leurs équipes respecteraient leur choix et apporterait leur soutien à un Maire pour son action communale et pas sur ses positions nationales. L'argent public serait orienté sur leurs projets pour leur pertinence et pas pour leur parrainage d'un candidat aux présidentielles !

Mais après 30 ans de clivage gauche droite, après les dérives claniques de l'UMP et du PS, même les élus locaux ne se sentent plus libres de contribuer au débat. Et pourtant, les communes subissent déjà directement les conséquences des 30 années de déficits publics générés par le clientélisme de gauche et le clientélisme de droite.

Il est temps de tourner cette page de notre histoire et de libérer à nouveau le débat public. Il est temps que les Maires prennent position sur les enjeux du pays qui concernent directement leur commune et chacun des habitants. Il est temps de libérer à nouveau la parole publique des intimidations et des pressions en tout genre. L'intelligence collective national n'en sera que renforcée.

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jeudi, 02 février 2012

Le logement : la seule véritable affaire Mark Muller

Des observateurs non avertis pourraient penser que le déchainement politico médiatique autour de Mark Muller, conseiller d'Etat du canton de Genève en charge de la construction, est lié à une affaire de boite de nuit. Ils pourraient se laisser duper et croire naïvement que les attaques contre Mark Muller sont empruntent de sincérités. Et pourtant, lorsqu'on voit cela d'un peu plus près personne ne peut être dupe sur ce qui anime certains milieux ASLOCISTES ou encore le Maire de Veyrier lorsqu'ils s'en prennent à Mark Muller. Les faits ne sont qu'un prétexte. Leur préoccupation majeure c'est la question du logement et de l'urbanisation.

Les uns comme les autres ont ouvert une guerre à mort contre le plan directeur cantonal qui permettra au Canton de Genève de réduire, très partiellement la gravissime pénurie de logement qui expulse les uns après les autres la moitié des Genevois en dehors du canton. "L'affaire Muller" n'est qu'une arme dans cette guerre. Une arme contre celui qui porte ce plan directeur cantonal.

Thomas Barth, le maire libéral de Veyrier, opposé aux constructions de logements prévus sur sa commune pour les habitants, pousse même le vice à défendre Isabel Rochat comme prétexte à sa solidarité partisane pour ensuite concentrer ses attaques contre Mark Muller. Cela s'appelle la "concentration des forces" préconisé par Sun Tzu  dans "l'art de la guerre". Mais personne n'est dupe.

Toute cette curie sur une cuite qui tourne mal me fait penser à "Belle du Seigneur" d'Albert Cohen. Lorsque les amants vont discrètement aux toilettes pour se cacher l'un à l'autre leur humanité. Et bien oui les élus vont aussi aux toilettes, ils sont parfois bourrés, ils sont loin d'être parfaits. Les smart phones et les réseaux sociaux brisent petit à petit ces images d'épinal de notables embourgeoisés exemplaires qui n'a jamais correspondu à la réalité d'élus qui ne sont ni meilleurs ni pires que les citoyens qui les élisent.

Il n'y a en réalité qu'une seule et unique affaire Muller : la pénurie de logements qui fait qu'aujourd'hui 52% des nouveaux électeurs genevois ne peuvent plus habiter dans le canton, que ce sont plus 80 millions de kilomètres supplémentaires parcourus dans la seule année 2011 par les pendulaires qui doivent se loger de plus en plus loin de ce ghetto d'expats et de forfaits fiscaux qu'est entrain de devenir Genève.

La seule affaire Muller c'est que les Genevois considèrent dans leur écrasante majorité que le problème numéro 1 de l'agglo c'est la question du logement... et que la commission logement du Comité Régional Franco Genevois, co-présidée par Mark Muller, est la seule commission qui ne se réunisse plus. La dernière réunion remonte à 2010 et encore Mark Muller était arrivé en retard et reparti une demi heure plus tard avant la fin de la réunion. Depuis il annule, décommande et repousse cette commission qui doit pourtant travailler à comprendre les obstacles et à les régler. Au point que le Président du Conseil Général de Haute-Savoie vient d'adresser une lettre aux deux co-présidents exigeant une réunion de travail dans les plus brefs délais.

La seule véritable affaire Muller c'est qu'aux élections cantonales de 2009, il avait promis aux Genevois une accélération des productions de logements qui s'est transformée en chute après les élections et en stagnation depuis. Les chiffres de 2011 vont être minables à nouveau.

La seule véritable affaire Mark Muller c'est qu'il n'y a toujours pas de consensus politique sur des objectifs de production de logements et sur leur répartition géographique entre zones agricoles, zones de villa et zones urbaines.

La seule véritable affaire Mark Muller c'est que son parti commence seulement maintenant à avoir des positions cohérentes.. mais n'a pas encore exclus de ses rangs tous les élus NIMBY qui s'opposent constament aux logements et entraine Genève dans le déclin.

La seule véritable affaire Mark Muller c'est qu'il n'y a aucune innovation législatives pour simplifier et accélérer les procédures d'urbanisme.

En un mot, la seule véritable affaire Mark Muller c'est qu'il n'y a toujours pas de logements pour les Genevois.

Et pourtant, Mark Muller, dont je ne partage pas les idées libérales, fait preuve de courage politique. Le plan directeur cantonal est toujours très nettement insuffisant, mais c'est une avancée qu'il faudra poursuivre. Et pourtant, les autorisations sont en hausse. Et pourtant, les moyens commencent à être mis en oeuvre.

Au final, j'ai la conviction que ces prétendues "affaires Mark Muller" qui ne sont en réalité que des prétextes utilisé par le camp "anti-logement", peuvent être une chance pour Genève et toute la région genevoise. Elles excluent définitivement une nouvelle candidature aux prochaines élections cantonales, et les démagogies qui peuvent y être liées. Elles vont donner au magistrat l'indépendance de pouvoir faire ce qui est nécessaire pour les Genevois : imposer l'intérêt général qui exige des logements contre les conflits d'intérêts et les intérêts particuliers. Mark Muller peut alors se révéler dans les deux ou trois années de mandat qui reste comme un excellent magistrat qui aura marqué l'histoire de la région genevoise.

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mardi, 31 janvier 2012

Ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien en Genevois

Vous trouverez ci-joint l'ordre du jour du Conseil Municipal de St Julien en Genevois qui se tiendra en séance publique en mairie à 20H.

Nous sommes à votre disposition pour toute question relative aux sujets traités.. ou à d'autres sujets.

 

CM 2 FEVRIER 2012.pdf

DOB 2012.pdf

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François Bayrou rassemble la Haute-Savoie pour "Produire en France"

photo Bayrou Sensorex.jpgFrançois Bayrou était vendredi en Haute-Savoie. J'ai eu l'honneur de l'accueillir à la technopole d'Archamps pour une visite de Meggit Sensorex. Une entreprise leader dans la production de capteurs pour l'industrie aéronautique et ferroviaire. Comme toutes les entreprises du Genevois français les salaires y sont plus élevés que la moyenne française en raison du coût de la vie lié à la pénurie de logements de notre agglomération. Et pourtant ! Et pourtant Meggit Sensorex s'est développée de 17% l'an dernier. Recrute et gagne des parts de marchés en raison du savoir faire de ses équipes. Et pourtant, des capitaux britanniques investissent, ici, dans le Genevois français. C'est le paradoxe de notre région frontalière, une des régions de France où le coût de travail est le plus cher.. et une des régions de France où la création d'emplois est la plus vigoureuse. François Bayrou venait écouter ce chef d'entreprise exemplaire pour mieux comprendre comment répliquer le succès de Meggit Sensorex et comment supprimer les obstacles qui empêchent l'entreprise de créer plus d'emplois. A ma connaissance c'est la première fois depuis très longtemps qu'un candidat à l'élection présidentielle vient dans le Genevois français.

A midi nous sommes allés à Sevrier rencontrer Lionel Curt, créateur de l'entreprise MNSTR. Une agence de communication dont une part importante de l'activité se fait en ligne et qui d'Annecy, sert des clients internationaux et concurrence les agences internationales. Un créateur d'entreprise de moins de 30 ans.. qui va bientôt avoir créé son 100ième emploi ! Le quart des emplois créés en France ces 10 dernières années l'ont été dans l'économie numérique ! L'économie numérique croit deux à trois fois plus vite que le reste de l'économie. La France a tous les atouts pour être à la pointe de cette croissance là.

La spécificité de la journée de vendredi c'était la présentation de tous les soutiens de François Bayrou en Haute-Savoie. Près d'une soixantaine d'élus et responsables politiques issus de nombreux courants de pensée : unis. Le Mouvement démocrate c'est évident. Tous les élus et presque tous les cadres du Nouveau Centre. La quasi totalité du bureau du Parti Radical de Haute-Savoie, ainsi que Marie-Françoise de Tassigny, élue à l'Assemblée des Français de l'étranger et candidate aux élections législatives des Français de Suisse. De très nombreux écologistes. Des divers gauche. Michel Meylan, ancien député maire de Bonneville du Parti Républicain. Mais aussi et surtout un Conseiller Général et de nombreux maires sans étiquettes : ces élus qui habituellement réservent leur engagement aux enjeux locaux, mais qui cette fois-ci ne veulent plus laisser le pays à la dérive d'un clivage gauche droite stérile. Il y avait vendredi à Sevrier une ambiance de famille qui se retrouve et qui en se retrouvant a le plaisir de s'aggrandir. La Haute-Savoie n'est que le pionnier de ce grand rassemblement qui s'opère en ce moment même de Brest à Mulhouse, de Dunkerque à Marseille.

La visite s'est poursuivie par une visite de la Fraitire, magasin qui vend des produits de la ferme d'Epagny. Un exemple de vente de produit locaux et de ferme en milieu périurbain. Puis une visite du magasin Botanic de Metz Tessy. Nous avions choisi Botanic pour l'exemplarité de sa politique respectueuse de l'environnement et pour sa gamme d'outillage produite en France. Des choix courageux, des choix responsables : et des choix qui paient pour le développement économique aussi ! Luc Blanchet, Président de Botanic, nous a expliqué comment des contraintes réglementaires pertinentes pouvaient devenir des atouts économiques pour un pays lorsque la législation française est en avance sur les législations mondiales et obligent donc les entreprises du pays à prendre une longueur d'avance.

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Ci-dessous la liste des soutiens publics de François Bayrou à Sevrier :

MODEM Angélique Ballet-Baz-Périnet Co-présidente du MODEM Haute-Savoie
MODEM Annick Cressens Maire de Arêches Beaufort
Nouveau Centre Antoine Carré Délégué départemental et élu d'Annecy
MODEM Antoine Vielliard Conseiller Général de St Julien-en-Genevois
MODEM Bernard Bouvier Maire de Bogève
Sans étiquettes Bruno Forel Maire de Fillinges
Ecologistes Christian Guiraudon Responsable associatif
Nouveau Centre Dominique Puthod Conseiller Général d'Annecy, Président du Centre International de l'Image en Mouvement
Parti Radical Domnique Revil Ancien Président Départemental
MODEM Erwan Le Bouteillec Président des Jeunes Démocrates de Haute-Savoie
Nouveau Centre François Mogenet Conseiller Général de Samoëns
MODEM Gabriel Doublet Maire de St Cergues
Sans étiquettes Georges Dupassieux Maire de Chainaz les Frasses
Sans étiquettes Grégoire Lafaverges Maire de Challonges
MODEM Hafida Mahrez Responsable associatif
MODEM Hervé Teyssier Maire de Crempigny Bonneguête 
Sans étiquettes Jacky Rey Maire de Sevrier
MODEM Jean-Charles Vandenabeele Président départemental MODEM Haute-Savoie
Divers Gauche Jean-Claude Martin Conseiller Général d'Alby sur Chéran
Ecologistes Jean-Louis Presse Responsable associatif
Ecologistes Jean-Loup Bertez Responsable associatif
Parti Radical Jean-Luc Arcade Président départemental
Nouveau Centre Jean-Luc Rigaut Maire d'Annecy, Président de la C2A et Conseiller Général
MODEM Jean-Marc Louche Trésorier départemental
Nouveau Centre Jean-Paul Amoudry Sénateur, Conseiller Général
Sans étiquettes Jean-Pierre Blanchet Maire du Reposoir
Ecologistes Jocelyne Daviet Responsable associatif
MODEM Joël M'Biada Délégué
Sans étiquettes Laurent Rosain Responsable associatif, Adjoint au Maire d'Annecy
MODEM Laurent Viotto Responsable associatif
MODEM Lionel Mithieux Maire de Vimines, Vice Président du Conseil Général de Savoie
Nouveau Centre Loïc Hervé Maire de Marnaz
Parti Radical Marie-Françoise de Tassigny Elue à l'Assemblée des Français de l'étranger
Sans étiquettes Marie-Luce Perdrix Maire de Gruffy
Divers Gauche Marie-Noëlle Provent 1ère Maire Adjoint d'Annecy
MODEM Marina Ferrari Présidente départementale du MODEM Savoie, Adjointe au Maire d'Aix les Bains
Nouveau Centre Marylène Fiard Responsable associatif, Maire-Ajdoint d'Annecy
MODEM Michel Amoudry Vice Président de l'agglo d'Annecy
Ecologistes Michel Daviet Responsable associatif
Parti Républicain Michel Meylan Député Maire Bonneville honoraire, Président Honoraire de Parti Républicain de Haute-Savoie (UDF-PR)
Divers Gauche Mireille Brasier Responsable associatif, maire adjoint d'Annecy
Divers Gauche Nicole Billet Conseillère régionale
Ecologistes Nicole Mathis Responsable associatif
MODEM Olivier Colloud Délégué départemental
Sans étiquettes Pascal Bel Conseiller Général d'Abondance
MODEM Patrick Mignola Maire de la Ravoire
Parti Radical Philippe Deparis Responsable associatif
MODEM Pierre Poles Conseiller municipal, délégué à la C2A
MODEM Raynald Vial Délégué départemental MODEM Haute-Savoie
Parti Radical Rémy Berthod Président des Jeunes Radicaux de Haute-Savoie
Ecologistes René Boissier Maire-Adjoint de Seynod
Sans étiquettes Roland Dalex Maire de Chappeiry
Ecologistes Thierry Billet Maire-Adjoint d'Annecy, Vice Président du Syndicat Intercommunal du Lac d'Annecy
Parti Radical Véronique Saudrais Secrétaire Générale du Parti Radical de Haute-Savoie
Ecologistes Vincent Nallet Responsable associatif
Sans étiquettes Yann Jaccaz

Maire de Praz sur Arly

Copyright des photos : Soizig de la Moissonière

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mercredi, 25 janvier 2012

François Bayrou en Haute-Savoie et dans le Genevois français ce vendredi

François Bayrou sera en Haute-Savoie ce vendredi. Il viendra notamment rencontrer des entrepreneurs qui exportent et créent des emplois. Le matin il visitera l'usine de Meggit Sensorex située à Archamps. Une entreprise qui exporte partout dans le monde pour l'industrie aéronautique et ferroviaire. En pleine expansion elle construit actuellement un nouveau bâtiment sur la technopole d'Archamps.

A midi, François Bayrou sera à Sevrier pour la présentation d'une jeune start up créatrice d'emploi dans le domaine de la communication par l'image.

Il y aura également une présentation de très nombreux responsables politiques et élus savoyards, de toutes sensibilités politiques qui commencent le rassemblement nécessaire pour remettre le pays debout au delà des clivages partisans traditionnels.

L'après midi il rencontrera un agriculteur d'une ferme périurbaine spécialisée dans les circuits court. Et visitera un magasin Botanic qui a fait le choix de vendre des outillages uniquement produit en France, dont la production est locale et intégrée et qui a une feuille de route du développement durable extrêmement ambitieux et innovants dans sa sélection de produits pour le jardinage.

Si vous souhaitez participer au déjeuner buffet qui aura lieu à Sevrier, vous pouvez vous inscrire par mail auprès de jmlouche74@gmail.com - une participation aux frais de repas de 15 euros par chèque à l'ordre du mandataire financier de François Bayrou sera demandée à l'entrée.

08:46 | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |