Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 10 juin 2008

Conseil Municipal du Jeudi 12 juin a 20h30

Vous trouverez en lien ici l'ordre du jour de la prochaine reunion du Conseil Municipal ce jeudi 12 juin a 20h30.

Le Conseil Municipal est ouvert au public.

lundi, 09 juin 2008

Une nouvelle constitution pour Genève

Les Genevois ont décidé récemment d'élire une Assemblée Constituante qui aura pour tâche de rédiger une nouvelle constitution pour le canton d'ici quatre ans. On pourrait penser à tort que cela ne nous concerne pas ! Pourtant c'est bien avec Genève que nous pourrons restaurer la qualité de notre cadre de vie qui nous échappe depuis plusieurs années (embouteillages, mauvaise urbanisation, crise du logement..)

Les décisions politiques de part et d'autre de la frontière ne sont pas coordonnées. Un élu de Plan-les-Ouates m'expliquait que lors que la commune avait implanté la zone d'activité de Plan-les-Ouates elle avait pris soin de protéger une zone agricole aux abords de la frontière... à quelques mètres de là où nous avons implanté la zone d'Archamps quelques années plus tard. Prises isolément ces deux décisions sont justes.. mais mises côte à côte comme elles le sont dans la réalité, elles se révèlent stupides. Nous devons améliorer la co-gouvernance de la région. La future constitution Genevoise doit le permettre.

J'ai participé comme auditeur à un séminaire du Parti Démocrate Chrétien Genevois (PDC) sur le sujet. Il me semble qu'il revient à chacun d'entre nous de participer au débat sur la future constitution pour que notre région ait les moyens politiques de décider de son avenir.

vendredi, 06 juin 2008

Des solutions de garde pour les enfants à Saint Julien

Les parents de jeunes enfants sont dans des situations desespérées pour faire garder leur enfant. Tout particulièrement ceux dont les parents n'habitent pas la région. Jusqu'à présent les élus se sont peu préoccupés de ce problème pour plusieurs raisons :

  1. en raison de leur âge ils ne cotoient plus le problème au quotidien et ne se rendent pas compte de la gravité de la situation,
  2. la plupart des élus municipaux et communautaires ont leur famille sur place - pour eux ce problème n'en est pas un,
  3. les délégués communautaires sont en très grande proportion des hommes qui dans le passé ont trop souvent répondu aux élues qui travaillaient sur le sujet que les femmes doivent "choisir entre travailler et faire des enfants"... (sic).

Il y a des raisons législatives et réglementaires à la crise. Les normes de construction des crèches, d'encadrement des enfants et de formation des assistantes maternelles ont permis de protéger les enfants... mais à des coûts prohibitifs pour les communes. A force de vouloir protéger les enfants on a empêché la réalisation de suffisament de crèches. On en a sans doute trop fait. On en n'exige pas tant des parents qui n'ont aucun dipôme à passer avant de faire des enfants, qui n'ont pas de limite sur le nombre d'enfants qu'ils peuvent élever et qui peuvent construire leur logement comme ils l'entendent indépendamment des normes établies pour les crèches. Pourquoi ne pas laisser cette même liberté aux parents lorsqu'ils confient leur enfant à une assistante maternelle ?

Il y a une solution qui permet d'eviter ces dérives réglementaires et qui peut être une solution de court terme pour les parents du canton de Saint Julien : la garde partagée. Deux ou trois couples de parents se réunissent et cherchent ensemble une personne qui a les compétences pour garder leurs enfants. A charge pour les parents de vérifier les compétences humaines de la personne. La garde se fait dans le domicile de l'un ou l'autre des parents. Tout devient privé et les réglements ne s'appliquent plus. A charge pour les parents d'évaluer la personne. A charge pour eux de veiller à ce que l'appartement soit sécurisé. On évite ainsi les problèmes liés à l'encadrement, aux normes de construction ou aux diplômes. Les parents retrouve ainsi leur liberté et leur responsabilité de choix. Si nous avions été élu nous aurions pu aider à la mise en relation des jeunes parents entre eux, et avec les gardes maternelles.

De nombreuses personnes dans le canton ont les qualifications requises pour garder des enfants.. mais pas les diplômes nécessaires. A charge pour les parents de trouver d'autres parents dans un cas similaire.

mercredi, 04 juin 2008

Conséquences ou vérité... pour les pêcheurs, les agriculteurs et les camionneurs

Rêvons un instant qu'un ministre ou un parlementaire affirme publiquement que 1) les ressources en pétrole vont se tarir, 2) la demande va continuer à augmenter jusqu'à ce que les Chinois et les Indiens consomment autant de pétrole que nous, 3) que la hausse des prix du pétrole pourra connaitre des hauts et des bas mais que sur le long terme la hausse ne pourra que se poursuivre.

Rêvons un instant qu'un ministre ou un député ait le courage de l'honnêteté. Cela reconstruirait un peu plus de confiance dans nos institutions plutôt que les promesses illusoires sur le pouvoir d'achat suivie d'un "je ne peux rien les caissses sont vides".

Les solutions de subventions publiques ne sont pas tenables à long terme - les agriculteurs, les pêcheurs et les camionneurs le savent. Elles agravent le déficit de l'Etat et ne changent rien au problème. Il n'y a que deux solutions durables et pertinentes : baisser la consommation d'énergie et augmenter les autres sources d'énergie tout particulièrement les énergies renouvelables.

Collectivement il y a de nombreuses pistes pour baisser la consommation d'énergie :

- Améliorer les normes de construction, investir massivement dans les transports en commun, favoriser l'habitat collectif, conclure des accords multilatéraux pour taxer le kérosène...

- pour les particuliers, une conduite souple et des pneus bien gonflés peuvent réduire la consommation d'essence de plus de 30%, consommer des produits locaux permet de réduire également les frais de transport... Certains transporteurs routiers appliquent déjà ces techniques pour réduire leur consommation.

- l'Etat et l'Union Européenne doivent sans cesse imposer des normes plus strictes en matière de consommation d'énergie. Les constructeurs automobile ont prouvé leur incapacité à s'autodiscipliner pour baisser le consommation des véhicules. Les législateurs et les exécutifs doivent imposer des normes environnementales constamment plus faibles. Ces normes ne doivent pas concerner seulement l'industrie automobile mais toutes les industries.

Collectivement nous devons aussi investir dans les autres énergies :

- les énergies renouvelables ne pourront améliorer leurs rendements que lorsque nous investirons dedans. Les panneaux solaires doivent devenir des normes de construction partout où ils sont possibles.

Mais il revient surtout aux pêcheurs, aux agriculteurs et aux camionneurs de définir comment leur métier doit évoluer dans un monde où le pétrole atteindra inévitablement les 200 dollars un jour ou l'autre : nouvelles cultures ? nouvelles techniques ? L'aide de l'Etat ne peut que se limiter à faciliter temporairement cette transition. Tout autre type d'aide ne ferait que tromper ses bénéficiaires dans une illusion néfaste d'un pétrole pas cher.

09:00 Publié dans Environnement | Commentaires (2) | |  Facebook | |  Imprimer | |

lundi, 02 juin 2008

Poursuivre l'effort de logements sociaux à Saint Julien

Lors du dernier Conseil Municipal nous avons approuvé une délibération qui permet la réalisation de 16 logements sociaux dans le programme dit "les Contemporaines" près du centre de tri de la Poste.

Ce programme de logements sociaux est un bon programme. C'est un programme mixte privé et social comme le souhaite une majorité des habitants (cf résultats de notre grande enquête auprès des habitants). Il y aura 16 logements sociaux et 64 logements privés. Voilà qui tranche avec les quartiers sociaux des années 70 et qui favorisera une meilleure mixité sociale.

Notre commune a grandement besoin de logements sociaux. De nombreux salariés aux revenus français et fonctionnaires n'ont plus les moyens de vivre dans notre commune. Leur pouvoir d'achat est trop pénalisé par les prix de l'immobilier. Les entreprises et les administrations sont pénalisées dans leurs activités par le faible pouvoir d'achat de leurs collaborateurs qui partent vivre ailleurs. Pour favoriser leur pouvoir d'achat et pour favoriser le développement économique et administratif de la commune nous devons améliorer la situation du logement entre autre par des logements sociaux.

Ce programme est le bienvenu car il comble partiellement un grand retard. Seulement 18 logements sociaux auront été réalisés dans la commune en 2006, 2007 et 2008. Un chiffre trop faible par rapport au nombre de logements construits. Presque tous les logements sociaux réalisés sous le précédent mandat ont été initiés par la municipalité Joubert.

Le Maire, membre du Parti Socialiste, s'est défendu en expliquant que la loi rend très difficile la construction de logements sociaux. Et que ceux-ci coûtent cher. Ce sont des arguments qu'on entend habituellement dans la bouche du Maire de Neuilly et qui lui vaut les foudre des militants socialistes dans le jeu de rôle traditionnel droite-gauche de la vie politique française.

Les objections du Maire sont justes... mais n'ont empêché aucun de ses prédécesseurs depuis Jean Pissard de réaliser des logements sociaux. Le développement des actions culturelles lui aussi a été difficile et coûteux... mais avec un peu de volonté politique la municipalité y est arrivé. Elle n'a pas fait preuve d'autant de volonté politique sur la question des logements sociaux.

La municipalité pourra compter sur notre soutien pour ses projets de logements sociaux... et sur notre vigilance si elle se montrait aussi laxiste que lors du précédent mandat.

vendredi, 30 mai 2008

Deux fois moins de députés et de sénateurs

Le Gouvernement a engagé le rédécoupage des circonscriptions. Il était temps. Les évolutions de populations depuis le dernier découpage qui date de 1987 sont telles que des circonscriptions sont devenues énormes pendant que d'autres se dépeuplaient. Le Conseil Constitutionnel exige ce rédécoupage depuis des années.

Voilà encore une grande occasion de changement manquée. Le Gouvernement a décidé de garder le même nombre de députés à 577. Cette occasion était pourtant unique pour réduire le nombre de Parlementaires en France. Alors que l'Etat demande aux fonctionnaires de faire des économies, alors que les suppressions de postes dans la fonction publique sont importantes (et opportuns au regard des déficits publics), la classe politique aurait gagné en crédibilité s'il elle avait montré l'exemple en supprimant la moitié des députés.

La France ne s'en saurait pas plus mal porté. Nous avions 491 députés jusqu'en 1986. En Haute Savoie nous en avions 3. Nous ne nous portons pas particulièrement mieux depuis que nous en avons 5. Aux Etats Unis il y a 435 représentants (l'équivalent de nos députés) - le pays est pourtant significativement plus grand.

Nous aurons bientôt 348 sénateurs... les Etats Unis n'en ont eux que 100.

Cette multiplication du nombre de Parlementaires conduit aussi à une réduction du pouvoir du Parlement. Nos petits Parlementaires ont beaucoup moins d'influence que des Parlementaires qui auraient une plus grande assise électorale. Plus les Parlementaires sont nombreux moins ils sont influents. Plus ils sont nombreux moins ils peuvent se coordonner face à l'exécutif.

Un Parlement moins cher aurait aussi été un Parlement plus efficace. Voilà le genre de changement dont notre pays a besoin. Nous avons besoin pour celà d'élus plus courageux et qui ont à coeur de défendre l'intérêt général au délà de leur propre mandat.

16:01 Publié dans Institutions | Commentaires (3) | |  Facebook | |  Imprimer | |

mercredi, 28 mai 2008

Le bipartisme des financements publics

UMP et PS tentent de faire croire que les Français pourraient se diviser en deux groupes seulement : il y aurait les Français de droite et les Français de gauche. Les uns voterait pour l'UMP et les autres pour le PS. La réalité est beaucoup plus compliquée que cette vision en noir et blanc.

Les élections proportionnelles montrent que le PS et l'UMP à eux deux ne rassemblent même pas la majorité des Français. Plus modestement l'alliance électoralle UMP/PS à Saint Julien n'a guère rassemblée que 51% des voix au second tour des dernières municipales.

La seule réalité du bipartisme existe dans le financement politique. Depuis la loi de moralisation de la vie politique les partis dépendent pratiquement exclusivement pour leur financement des subventions publiques. Celles ci sont accordées à moitié en fonction du nombre de voix obtenues aux législatives et à moitié par le nombre de parlementaires. Mais depuis 2002, l'UMP et le PS détournent le mode de scrutin majoritaire pour exclure les autres partis. Ces deux partis qui n'ont rassemblé que 58% des voix aux présidentielles s'arrogent ainsi 90% des députés et sénateurs.

Par ricochets l'UMP se voit attribuer une subvention publique colossalle de 34.5 millions d'euros (soit 46% du total attribué aux partis), le PS 24.5 millions d'euros (soit 33%). Les autres partis doivent se répartir les restes pour défendre le point de vue de millions de Français : Modem 4.1 millions, PC 3.6 millions, PRG : 1.1 millions, Verts 1,4 millions, FN 1,8 millions, Nouveau Centre 1,0 millions. La démocratie (comme la libre concurrence) exige une pluralité. Cette loi de financement des partis doit impérativement être modifiée pour permettre une pluralité des financements. En attendant, il revient aux citoyens attachés au pluralisme de faire des dons aux autres mouvements politiques pour contribuer à la pluralité des idées. Ces dons sont déductibles des impôts à hauteur de 66%.

15:46 Publié dans L'engagement | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

lundi, 26 mai 2008

Merci à Arnaud Montebourg !

La réforme des institutions qui est en discussion devant le Parlement n'est pas à la hauteur des enjeux. On y trouve de très nombreuses imperfections sur le contrôle des nominations. Rien qui permette d'améliorer la représentativité sociologique et politique des institutions prétenduement représentatives de la République. On n'y trouve rien contre le cumul des mandats, fléau de la vie politique Française qui fait que les Parlementaires sont toujours absents comme l'a encore une fois prouvé le vote sur les OGM la semaine dernière. L'interdiction des déficits n'y est hérigé que comme principe et pas comme règle. Rien pour mettre un terme à la collusion des pouvoirs médiatiques, économiques et politiques qui conduit à limiter l'accès à une information libre.

Si cette réforme est adoptée elle ne changera pas la nature monarchique de notre République qui pourtant à fait la preuve de son échec depuis 30 ans. Mais c'est malgré tout une avancée.

La limitation de l'utilisation du 49.3, la plus grande maîtrise par le Parlement de son ordre du jour ou encore la discussion du texte élaboré par les commissions plutôt que par le Gouvernement contribueront à renforcer les pouvoirs du Parlement. Ces modifications contribueront à remettre les citoyens au centre du débat politique au travers de leurs députés.

Pour celà, il faudra que les Députés fassent la preuve qu'ils sont capable d'assumer ce pouvoir. Il faudra des députés qui soient capables de voter en conscience selon les intérêts des Français plutôt qu'aux ordres selon les intérêts des partis : les votes libres d'une poignée de député UMP sur les OGM et PS sur la modification de la constitution sont de bons signes mais trop rares. Il faudra que les députés soient plus présents et plus actifs.

Arnaud Montebourg a montré l'exemple. Je ne partage pas ses idées politiques, mais j'admire la persévérance d'un homme qui a imposé le débat sur les institutions. Nous ne sommes pas encore à la 6ième république, mais à force d'argumenter la nécessité d'un accroissement des pouvoirs du Parlement s'est finalement imposé à tous d'abord au PS, puis à l'UDF et enfin à l'UMP. Voilà un Député qui faisait son travail -avant qu'il ne commence à cumuler les mandats il y a deux mois-.

Cette modification si elle est adoptée ne sera qu'une première étape. Il faudra encore profondément améliorer le fonctionnement de la République pour la rendre plus juste, plus efficace, plus représentative et plus transparente. Mais c'est une modification qui va dans la bonne direction.

15:11 Publié dans Institutions | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

vendredi, 23 mai 2008

Saint Julien opéré à coeur ouvert

A quelques semaines des élections municipales, la commune avait jugé bon de lancer les travaux de démolition de la maison acquise sur la place dite de la poste. La maison a été démolie. De jolis panneaux faisant la promotion des projets de l'équipe municipale ont été installé en parfaite violation du code électoral. Peu importe.

Pourtant 6 mois plus tard la place centrale de notre commune est encore en chantier. Rien n'avance - les travaux devaient durer 6 mois seulement. Et pour cause, les travaux de démolition ont été engagés alors que le projet n'était pas bouclé. La charrue avant les boeufs comme pour les constructions. La municipalité avait même conduit une étude (une de plus) sur des terrains dont elle n'était même pas propriétaire.

Depuis 6 mois les Saint Juliennois peuvent voir de "jolies" pancartes de chantier en plein coeur de la ville. Un peu comme si un chirurgien commençait une opération à coeur ouvert, et laissait le patient en plan en attendant la livraison d'un implant cardiaque quelques mois plus tard ! Le résultat c'est que notre ville est aussi désordonnée que le bureau personnel du Maire.

Il serait temps que l'équipe municipal boucle ce projet ou aménage ce qui peut être aménagé. Cette plaie béante en plein centre ville souligne que l'expérience et la compétence sont deux qualités bien distinctes. Maintenant que les élections sont passées la commune pourrait mettre un terme aux pseudo chantiers électoraux laissés en plan.

jeudi, 22 mai 2008

« Priez pour nous pauvres pécheurs ! »

Les marins pécheurs se trouvent dans des situations personnelles dramatiques. Limités par les quotas de pèche et l’inflation du prix du pétrole, ils ne parviennent plus à gagner leur vie.

Le Gouvernement a décidé de leur allouer 110 millions d’euros d’aides sociales. 110 millions qui s’ajoutent aux montagnes de dettes que nous laissons aux générations futures. Les pécheurs ont su se faire entendre par la population et par le Gouvernement. Les français de demain qui devront en payer la facture ne peuvent eux pas se faire entendre. Nous devons cesser ces politiques qui orientent les dépenses publiques vers ceux qui se font le plus entendre ou le plus nuire par des blocages.

Des marins pécheurs ont justement souligné le fait que ces aides ne serviront pas à grand-chose car ils ont déjà épuisé leurs quotas de pèche. Ils voudraient que ces quotas soient augmentés. Comment feront les pécheurs de demain lorsque les ressources en poisson seront totalement épuisées ? Nous devons aider les pécheurs.. autant ceux de demain que ceux d’aujourd’hui. C’est l’objet de ces quotas de pèche.

Enfin, 110 million d’euros d’aide pour les marins alors que le pétrole est à 130 dollars le baril. Combien pour les camionneurs, pour les agriculteurs, pour l’industrie aéronautique lorsqu’ils feront des demandes similaires ? Combien celà coutera lorsque le pétrole sera durablement à 200 dollars ? Comment la pèche s’organisera-t-elle lorsqu’il n’y aura plus de pétrole ?

La mission de l’Etat n’est pas de bercer les pécheurs dans l’illusion que les prix du pétrole baisserons un jour mais bien d’aider à une transition qui permette de préserver les ressources de poissons, de faciliter la reconversion de pécheurs et d’aider le secteur de la pèche à trouver des alternatives au pétrole.

La mission de l’Etat c’est aussi et surtout de préserver la solidarité entre les générations en réduisant les montagnes de dettes que nous laissons aux générations futures plutôt que de les augmenter.

10:33 Publié dans Dette publique | Commentaires (6) | |  Facebook | |  Imprimer | |

dimanche, 18 mai 2008

Pour une obligation d'équilibre des comptes publics

Depuis plus de 30 ans la France vis aux dépens des générations futures. Elle a accumulé plus de 80 000 euros de dettes par famille, et continue de le faire au rythme de 2000 euros suppléméntaires chaque année que nous devrons tôt ou tard rembourser. Cette situation menace la solidarité entre les générations. Il est illusoire de penser que les jeunes d'aujourd'hui pourront demain rembourser ces montagnes de dettes ET payer les retraites de leurs aînés ET épargner pour la leur ET faire face aux prix de la préservation de l'environnement. Nous devons de toute urgence mettre un terme aux déficits publics. Et une bonne fois pour toute interdire à une génération de vivre aux dépens des suivantes.

Depuis 30 ans on entend la même rengaine : les déficits seront financés par la croissance. Croissance qui ne dépend que très peu des dépenses publiques. Cessons de financer des dépenses réelles d'aujourd'hui par des recettes illusoires de demain car ce sont les jeunes qui font les frais de cette irresponsabilité.

Il faut constitutionnaliser l'interdiction des déficits, comme la loi interdit aux communes les déficits de fonctionnement.

Le Gouvernement a accepté d'en constitutionnaliser le principe... mais la seule contrainte réelle de la constitution c'est le rejet par le Conseil Constutitonnel d'une loi. Or le Gouvernement n'a accepté de mettre ce principe que pour les loi de programmation (qui sont des projets non contraignants) et pour les projets de loi de financement de la sécurité sociale. Dans les deux cas, le Conseil Constitutionnel ne pourra pas empêcher ces projets équilibrés de ne pas être respectés en raison de facteurs externes (augmentation des dépenses de médicaments plus élevé que prévu..).

La seule manière efficace est d'obliger à un équilibre de la loi de finances. Soit un équilibre strict annuel au moins pour les dépenses de fonctionnement, soit un équilibre pluriannuel sur une législature qui contraindrait les parlementaires à gérer l'équilibre sur 5 ans et permettrait au Conseil Constitutionnel de rejeter en fin de mandat une loi qui ne rétablirait pas l'équilibre.

Pour l'instant le projet constutionnel ne le prévoit pas : la génération d'élus papy boomers continue de faire vivre la France aux dépens des générations suivantes. Il est grand temps de procéder à un profond renouvellement politique pour préserver une certaine solidarité entre les générations.

12:02 Publié dans Dette publique | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

mercredi, 14 mai 2008

Indépendance des pouvoirs et loi OGM

Hier, l'Assemblée nationale a rejeté le projet de loi sur les OGM proposé par le Gouvernement par 135 voix contre 136. De nombreux députés de la majorité dont quelques uns de Haute Savoie ont exercé leur esprit critique et on refusé de se plier aux consignes de vote. Ce genre d'accident de parcours arrivent en France - on l'avait vu lors du vote de la loi sur le PACS lorsque le PS avait été mis en minorité. Mais il est malheureusement trop rare que les députés votent en conscience.

Dans nos insitutions, le pouvoir législatif est beaucoup trop soumis au pouvoir exécutif auquel il doit son élection. Lorsque le législatif est trop aux ordres, il ne peut plus y avoir de débat et d'écoute. Les textes ne sont pas amélioré comme ils devraient l'être grâce au bon sens de terrain de députés proches de leurs circonscriptions. Au final, même les députés finissent trop souvent par déserter leur fonction. Il n'y avait hier qu'un peu plus de 271 députés sur 577 pour voter. Même pas la moitié.

Quelques soit leur vote, les députés qui ont voté en conscience mérite le respect, car ils ont fait un peu progresser la démocratie en France. On ne peut jamais savoir si les députés qui votent comme leur groupe ont voté en conscience ou aux ordres.. mais on sait toujours que les députés qui ne suivent pas les consignes votent en conscience. Il est temps que les executifs se rappelent que la France n'est pas le pays du pouvoir absolu.

Il serait bon que les principes de séparation des pouvoirs soient pleinement appliqués au sein des Conseils Municipaux comme des Conseils Communautaires ou Conseils d'Agglo. Trop souvent il y a là aussi des consignes de vote, des executifs qui ordonnent.. et des Conseillers ou Délégués qui par leur passivité transforment des organes de délibération en chambre d'enregistrement. Les exécutifs parfois inconsciemment, mettent à l'ordre du jour des comptes rendus d'expert, des présentations ou au contraire noient la discussion dans des détails techniques pour mieux éviter les discussions politiques. Libre à chaque Conseiller ou Délégué de voter en conscience pour que les organes législatifs reprennent le rôle qui est le leur.

11:00 Publié dans Institutions | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

vendredi, 09 mai 2008

Adhésion à un parti et engagement

L’an dernier en pleine campagne présidentielle, l’UMP et le PS avaient doublé le nombre de leurs adhérents. L’UDF devenu MODEM en avait fait autant le lendemain des présidentielles. Une nouvelle génération d’adhérents arrivait. Un peu d’air frais dans les appareils partisans.

Un an plus tard, plus de la moitié sont partis de l’UMP et du PS. L’état des lieux n’est sans doute pas beaucoup plus favorable au MODEM bien que notre désorganisation soit telle que nous ne sommes même pas en mesure de l’estimer.

Localement, j’ai rencontré des adhérents de l’UMP furieux de l’attitude de leur parti à Annemasse, à La Roche, à Gaillard ou à Saint Julien. Beaucoup se sont réveillés brutalement des rêves de la présidentielle.

Au PS, il y a beaucoup de déçus des querelles d’éléphants. Des déçus de Royal ou des déçus du sort réservé à Royal. Il y a aussi des déçus sur la composition des listes aux municipales ou sur la manière de renoncer à ses valeurs pour parvenir à la victoire.

Au Modem il y a des déçus de la démocratie interne. Des déçus de la désorganisation. Des déçus aussi des directions prises. Il y a encore des déçus des municipales à Annemasse ou à Lyon. Ou de notre incapacité à avoir plus de candidats.

Tous ces déçus n’ont pas renouvelé leur adhésion.

Pour que les partis politiques français soient plus proches des réalités et plus ouverts nous devons éviter de les abandonner aux plus sectaires d’entre nous. L’acte d’adhésion n’est pas un acte consumériste qui consiste à acheter une carte d’un parti lorsqu’on est d’accord et à l’abandonner lorsqu’on ne l’est plus. C’est un acte d’engagement pour changer les choses de l’intérieur – ne serait-ce qu’en participant simplement aux votes internes pour le choix des dirigeants et des candidats. Personnellement, j’aurai plutôt tendance à m’engager deux fois plus lorsque je ne suis pas d’accord pour changer les choses dans le parti dont je suis le plus proche. Etant centriste je voterai souvent pour des candidats centristes… alors autant participer à leur choix en adhérent. Parce que les adhérents sont 100 fois moins nombreux que les électeurs, leur pouvoir d’influence sur la vie politique est mathématiquement 100 fois plus élevé.

Les déçus doivent poursuivre leur engagement pour ne pas abandonner leur famille de pensée aux plus sectaires.

09:24 Publié dans L'engagement | Commentaires (3) | |  Facebook | |  Imprimer | |

mardi, 06 mai 2008

"Attrape couillons"

Pour que cesse en France l’usage généralisé du mensonge en politique, nous devons nous comporter en citoyens adultes et responsables. Cela signifie qu’il est temps de cesser de se laisser berner par la première promesse venue. Il y a un peu plus d’un an je qualifiais « d’attrapes couillons » les programmes proposés dont les coûts excédaient très significativement les capacités budgétaires de la France.

Après avoir dépensé 15 milliards d’euros dans le paquet fiscal, François Fillon reconnaissait à l’automne que la France est en faillite. C’est en janvier que Sarkozy admettait que les caisses sont vides. Bien loin des promesses par millions de la campagne. A peine quelques mois pour reconnaître que le programme proposé était bien un attrape couillons.

Le programme de Ségolène Royal n’était pas plus réaliste.

Cette accumulation de déficit est une épée de Damoclès sur la cohésion du pays. Comment les générations futures pourront-elles supporter le poids du financement des retraites en plus du poids de la dette publique qui s’accumulent ? Cessons d’accuser l’Europe, puisque tous les autres pays de l’Union font mieux que nous. Et commençons à regarder d’un peu plus près les projets politiques qui nous sont proposés par les candidats.

Les députés doivent avoir un rôle de premier plan dans la maitrise des dépenses. Plutôt que de demander sans cesse des subventions pour leur circonscription, ils doivent regarder de plus près chaque dépense publique. Consulter les fonctionnaires qui vivent de l’intérieur la désorganisation de l’Etat qui conduit à des dépenses inefficaces. Pour cela il faut que les députés cessent de cumuler des mandats pour avoir le temps d’assumer leur responsabilité. Les députés doivent s’arroger un peu de liberté de parole, plutôt que de soutenir ou de s’opposer aveuglement selon des consignes partisanes.

La loyauté partisane doit enfin cesser de primer sur la loyauté au pays.

16:18 Publié dans Dette publique | Commentaires (2) | |  Facebook | |  Imprimer | |

mardi, 22 avril 2008

Minorité municipale ou Opposition municipale

Les hebdomadaires locaux ont rendu compte du dernier conseil municipal de Saint Julien en affirmant à tort que le Maire de Saint Julien aurait face à lui une opposition plus vive. Lorsqu’on lit un journal, il faut se souvenir que la presse vend des nouvelles pas des informations. La presse est le reflet des aspirations de ses lecteurs. Les lecteurs de la presse s'intéressent plus aux querelles de personnes qu'aux échanges d’arguments.

Pourtant le projet que nous avons défendu lors des élections municipales n’était pas un projet opposé au projet de la majorité. C’était simplement un projet différent. Fondé sur des choix différents. Nous défendions et continuerons de défendre l’idée que les problèmes de circulation, de maitrise de l’urbanisme et d’accueil de la petite enfance doivent être les trois priorités d’action de la municipalité. C’est un choix différent de la municipalité qui depuis 2001 a consacré la plus grande partie de ses nouvelles ressources à la culture. Le choix opposé aurait lui consisté à sacrifier le budget culturel, ce que nous n’avons jamais défendu.

Considérer qu’un point de vue différent est un point de vue opposé est dangereux. Cela conduit à empêcher tout échange d’idées. C’est pourtant dans la confrontation saine de points de vue différents que peut émerger des solutions nouvelles plus efficaces pour tous.

Assemblée nationale, Sénat, Conseils régionaux, généraux, communautaires et municipaux, notre pays a trop de chambres d'enregistrement et pas assez de débats d’idées sincères. Celui qui exprime un point de vue différent doit cesser d'être considéré forcément  comme un opposant. Seuls les dictateurs considèrent comme ennemis tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

Avec tout le respect que nous avons pour la majorité, notre rôle est de dire ce que nous estimons être l’intérêt des habitants pas de nous positionner par rapport à eux – ni pour, ni contre-. Ce que nous avons fait jusqu'à présent. Le Maire de Saint Julien n’aura pas une vive opposition, mais simplement des Conseillers Municipaux qui diront avec franchise ce qu’ils pensent en toute transparence sans se préoccuper de savoir si cela lui fait plaisir ou pas. Le pays a besoin d’élus sincères et pas d’élus aux ordres.

vendredi, 18 avril 2008

Les centristes continuent de convaincre

Depuis les municipales, les différents mouvements centristes s’accusent d’avoir plus perdu les uns que les autres comme pour justifier leur propre stratégie d’autonomie (MODEM) ou d’alliance (Nouveau Centre). Les uns comme les autres ont perdu ! Des villes pour le Nouveau Centre, des élus pour le MODEM. Dans les 90% des communes de moins de 10 000 habitants, de nombreux centristes ont été élus. Ici, dans le Genevois Haut Savoyard nous comptons 23 Conseillers Municipaux MODEM dans 7 communes, des Nouveau Centre et un peu partout de très nombreux élus locaux centristes indépendants.

Défaites toutes relatives lorsqu’on la met en perspective des performances de l’UMP Haute Savoie qui décline partout dans le Genevois : défaite des maires de Fillinges, Arthaz et Feigères. Scores faibles ou décevants dans les 4 communes où il y avait une liste UMP à part entière (Gaillard 34%, Annemasse 29%-avec le soutien du MODEM-, La Roche 14% et Saint Julien  28%). Personne ne peut se réjouir de défaites de concurrents qui défendent honnetement et avec sincérité leurs convictions, mais elles interpellent par leur catactère systématique.

Le centre est aujourd’hui le troisième courant de pensée en France. Dans d’autres pays, cela assurerait au centre une représentation politique importante. Dans un système majoritaire il faut composer une coalition majoritaire comme cela se faisait jusqu’en 2002 (RPR+UDF d’un coté, PS+PC+Verts de l’autre). Mais depuis 2002 l’UMP et le PS utilisent leur prépondérance et détournent le système majoritaire pour éliminer leurs anciens alliés respectifs.

La volonté hégémonique de l’UMP et du PS conduit à avoir un pouvoir soutenu par une minorité de la population. Un pouvoir impuissant faute de soutien populaire. Un Parlement dont sont exclus de représentation 41% des électeurs de la présidentielle de 2007. Cela conduit à un débat public qui se résume à des anathèmes plutôt qu’à des débats constructifs. PS et UMP s’invectivent sur les déficits plutôt que de trouver la meilleure manière de réduire les dépenses. La France a besoin d’un centre fort pour contraindre la droite et la gauche à s’écouter pour trouver ensemble des solutions aux problèmes du pays.

Dans ce contexte quel est l’avenir du centre ? S’allier comme l’affirme le Nouveau Centre, pour reconduire les coalitions majoritaires du passé ? Ou l’indépendance comme le prône le MODEM pour parvenir au niveau électoral à partir duquel tout bascule et l’on passe du statut de troisième éliminé à celui de second en position de force ?

Le centre a pour vocation de former des coalitions. C’est l’essence même de son projet de rassemblement au delà des clivages. Mais pour former ces coalitions le centre doit d’abord gagner le respect de ses futurs partenaires dans les urnes. C’est parce que la vieille garde centriste n’avait plus été à la conquête depuis les législatives de 1978 qu’elle s’est retrouvée en situation de faiblesse face à l’UMP en 2002.

A ce jour le centre ne peut pas s’allier à une UMP dirigée par des individus qui organisent activement l’extermination politique du centre par toutes sortes de manœuvres : seulement 22 députés Nouveau centre sur 577 soit 4% pour représenter les 18% d’électeurs de Bayrou, appels à voter PS au second tour lorsque le centre est en seconde position, investiture à un maire PS à Pau, menaces sur les financements publics… etc...etc... Cette extermination politique vise autant le MODEM que le Nouveau Centre que les anciens UDF. Pour faire des alliances encore faut-il avoir des alliés qui vous respectent. L’UMP a été une machine à broyer les centristes ambitieux : Méhaignerie et Douste-Blazy n’ont plus voix au chapitre, de Robien non plus… Morin, Santini et Létard bientôt, Cornillet, Arthuis et Mercier vont bientôt échanger leur poids politique pour un maroquin. En politique, on n’a d’influence qu’à proportion des électeurs que l’on représente. Moins on a de liberté de parole, moins on exprime les points de vue de ses électeurs, moins on a d’électeurs et donc d’influence.

Le centre ne peut pas non plus aujourd’hui, s’allier avec un PS qui ne sait toujours pas s’il doit réguler le libéralisme ou le rejeter. Le centre, lui, est libéral et social. Il ne pourra s’allier avec le PS que lorsque celui-ci deviendra un mouvement social démocrate comme tous les autres PS en Europe qui ont renoncé à l’idéologie antilibérale. Seul un profond changement du PS à son Congrès de l’automne 2008 pourrait en faire un partenaire possible du centre.

Le centre doit donc continuer à convaincre pour atteindre le seuil à partir duquel tout bascule. Le problème du scrutin majoritaire lorsqu’il est détourné comme c’est le cas depuis 2002, c’est qu’il élimine le troisième. Jusqu’au jour ou le troisième devient second. L’histoire politique a prouvé que ce qui parait éternel un jour peut disparaître le lendemain.

Les centristes ont le choix entre une disparition programmée sous tutelle à l’image de ce qui arrive aux Verts et au PC ou, petit à petit, de convaincre suffisamment de Français pour atteindre le seuil qui leur permettra de devenir seconds.

Est-ce possible ? Le centre devra pour cela venir à bout de trois handicaps. En premier lieu il y a les moyens financiers. Les subventions publiques du centre sont environ 5 fois inférieures à celles du PS et de l’UMP. Deuxièmement, la prime au sortant rend les conquêtes difficiles. Plus de 8 sortants sur 10 sont réélus aux élections cantonales, législatives et municipales. Entre la longévité des carrières politiques et la prime au sortant, le territoire des conquêtes possibles se limite au maximum à 30% des unités électorales. Troisièmement, le centre est pénalisé par ses multiples divisions.

Mais le centre dispose aussi de deux atouts. En premier lieu une nouvelle génération de candidats qui élections après élections s’implantent. D’abord une centaine lors des législatives de 2002, puis environ 400 lors des cantonales et régionales de 2004, puis 500 lors des législatives de 2008, et environ 10 000 conseillers municipaux lors de ces municipales. Voilà une armée de candidats en marche qui tranche des tergiversations de la vieille garde centriste. Le centre se trouve en position d’être le premier parti politique qui pourra répondre à l’attente forte de renouvellement politique de la génération post baby-boom.

En second lieu pour sa défense, sa capacité de nuisance est très forte. L’UMP avait été créé pour être une machine à gagner les élections. Mais son incapacité à fédérer les électeurs du centre l’a transformé en machine à perdre : perte avec fracas des élections régionales et cantonales de 2004, perte du second tour des législatives de 2007, perte encore des municipales et cantonales de 2008. Les pertes de l’UMP sont tellement invraisemblables que le PS contrôle presque toutes les régions, une majorité des départements et bientôt peut être même le Sénat ! Quant aux présidentielles et législatives est-ce bien l’UMP ou Sarkozy qui les ont gagnées ? Le jour où l’UMP aura pour objectif de gagner, elle devra respecter le point de vue des français du centre. Le PS engrange les victoires, sans leader et sans projet... par la seule incapacité de la droite à fédérer le centre.

Entre le PS et l’UMP la tentation est grande d’isoler le centre pour rester dans un duopole confortable qui conduit à l’alternance des incapables. Ils peuvent éliminer des candidats, mais ils ne pourront jamais supprimer un courant de pensée dans la population. Le premier des deux qui rompt le duopole et  forme une coalition avec le centre sera dans une position majoritaire durable. Le PS le fera t’il en premier à l’automne en se transformant en mouvement social démocrate ? Ou l’UMP voudra t’elle en premier sortir de la spirale infernale de ses défaites successives ?

Que peuvent faire les centristes ? Exercer le pouvoir au détriment de leurs idées ou défendre leurs idées et ne jamais participer au pouvoir ? Le dilemme n’est que d’apparence : à quoi bon exercer le pouvoir si on ne peut y mettre en œuvre ses convictions comme le proposent PS et UMP à ce jour qui ne veulent du centre que comme faire-valoir électoral plutôt que comme partenaire respecté. Hervé Morin, Ministre de la défense, ne participe aux décisions qu’à la faible mesure de ses 4% de parlementaires, c'est-à-dire qu’il exécute plutôt qu’il ne co-décide.

Notre seul choix c’est de continuer de convaincre patiemment un à un les Français. De gagner un peu plus d’électeurs à chaque élection que l’on perd, pour parvenir un jour au point de bascule du système majoritaire. C’est parce que l’UMP et le PS savent que cette menace du point de bascule est à portée des centristes qu’ils s’acharnent à détruire le centre quitte à s’entendre entre eux. C’est aussi parce que ce point de bascule est à notre portée que nous nous acharnerons à convaincre les Français de la justesse de nos convictions. Pour tous les centristes, la seule solution pour faire progresser le centre c’est de convaincre chaque jour quelques Français supplémentaires que la France a besoin à nouveau de son centre pour mettre fin au déclin et commencer à trouver des solutions à ses problèmes.

Lors de son congrès de Lyon en janvier 2006, l’UDF avait fait le choix de la liberté. Avec la liberté vient la responsabilité. La responsabilité de défendre ses convictions parce que la France a besoin de son centre.

 

Croire en quelque chose et ne pas le vivre c’est malhonnête (Gandhi)

13:55 Publié dans Politique nationale | Commentaires (8) | |  Facebook | |  Imprimer | |

vendredi, 11 avril 2008

Compte rendu du Conseil Municipal du 10 avril

Hier soir avait lieu le second Conseil Municipal du mandat. A l'ordre du jour les délégations de la commune et deux délibérations sur le projet Chabloux.

Pour la communauté de commune, une représentation proportionnelle de nos scores nous aurait attribué 5 sièges, la proportionnelle du Conseil Municipal nous aurait attribué 3 sièges.  Pourtant, les Conseillers Municipaux de la majorité ont décidé de n'accorder que 2 délégations sur 11 à la minorité. Ils privent la moitié des électeurs de Saint Julien d'une représentation équitable à la Communauté de Communes et font le choix de n'être les élus que de la moitié des électeurs qui ont voté pour eux. Voilà un mauvais choix pour l'avenir de Saint Julien. La représentation de Saint Julien à la communauté aurait été plus forte si tous les habitants avaient été correctement représentés et pas principalement la majorité municipale.

Seul sujet de satisfaction pour l'intérêt général, les délégués désignés par la majorité ne sont pas les plus absentéistes du précédent mandat (cf. note sur l'absentéisme ci-dessous). Voilà une bonne chose pour notre commune et pour la communauté de communes.

Cette volonté de domination s'est retrouvée dans divers votes : Lydie Lemerle de notre équipe, qui travaille à l'Hôpital, était candidate au Conseil d'Administration de l'Hôpital. Elle connait le sujet de l'intérieur et elle a prouvé durant la campagne qu'elle se préoccupe de l'intérêt général. Elle aurait fait une excellente représentante de la commune. Sa candidature a à nouveau été rejetée par les Conseillers Municipaux de la majorité. Rebelote pour le Conseil d’Administration du Lycée : la majorité refuse de confier à la minorité l’un des 3 sièges ! Pareil pour les Collèges ! Encore idem pour le Comité des Festivités : pour la majorité la représentation de la commune se limite à la représentation de sa seule majorité !

Par contre pour le syndicat du Salève, la majorité accepte de nous confier la moitié des délégations. Faut-il y lire un désintérêt pour le travail de ce syndicat ou une soudaine volonté de coopération avec la minorité ?

Conception étonnante et toute française de la démocratie, lorsqu'on considère que la voix des électeurs se réduit à la seule conception majoritaire. Nous avons du travail à faire pour que tous les citoyens soient écoutés et pas seulement ceux qui se réclament des majorités de plus en plus réduites par l'abstentionnisme.

Lors de l'une de ses interventions, le Maire m'a reproché d'avoir publié des notes sur ce site sur les discussions au sujet du Conseil Communautaire et d'avoir envoyé par mail un point de vue directement à l'ensemble des Conseillers Municipaux. La confiance ne consiste pas à limiter l'expression des points de vue mais bien au contraire à se montrer capable de tout entendre de part et d'autre. De dire les choses avec honnêteté et sincérité. Il faut en contre-partie exprimer les points de vue les plus tranchés de manière constructive - nous devons nous même apprendre à mieux le faire. Mais le débat public doit rester public. Si les Conseils Municipaux sont composés de personnes différentes c'est bien parce que chaque Conseiller doit se faire son propre point de vue et voter en conscience. Notre pays est déjà l'un des rare au monde à accorder un droit de vote à l'exécutif au sein du législatif de la commune, mais il n’a pas poussé le vice jusqu’ à accorder 25 voix au seul Maire et 8 voix a un seul représentant de la minorité.

Un vote sur les indemnités d'élus des adjoints. La municipalité fixe l'indemnité au montant maximum et y ajoute les primes pour ville centre et station climatique. Si les prétextes de ces primes sont étonnants, il n'en demeure pas moins que le montant des indemnités d'élus, 3500 euros pour le Maire et 1400 euros pour les adjoints n'est pas excessif au regard des responsabilités et de la complexité croissantes des sujets traités. La municipalité s'engage à ce que les adjoints consacrent à leur mandat une journée par semaine. 

Enfin un vote sur le projet Chabloux. Une acquisition de la commune et une donation pour la commune. Nous sommes favorables à ces deux délibérations, mais nous souhaitons que la municipalité avance plus rapidement sur la résolution des problèmes de circulation que pose le projet Chabloux. Nous y participerons au sein de la commission urbanisme.

La répartition des commissions ne se fera que lors du prochain Conseil Municipal du jeudi 15 mai à 20H30. Il faudra que les commissions se mettent rapidement au travail avant l'été sinon ce sera 6 mois de perdus sur le mandat. Le travail municipal ne doit pas se faire seulement par l'exécutif mais bien avec la participation de l'ensemble du Conseil Municipal.

Je suis surpris par l'ambiance tendue de ce Conseil Municipal. Le travail en commission permettra peut être de créer une atmosphère plus propice au travail pour l'intérêt général.

Prochains RDV :
  • réunion ouverte au public du Conseil Communautaire jeudi 17 avril à 20h00 à Archamps, Bâtiment Athéna
  • réunion ouverte au public du Conseil Municipal, jeudi 15 mai à 20h30 à la Mairie de Saint Julien

lundi, 07 avril 2008

La représentativité des Conseils Communautaires

J'ai déjà écris quelques notes sur le manque de représentativité des institutions publiques Françaises composées quasi exclusivement d'hommes, blancs de plus de 50 ans. La loi sur la parité a introduit un peu de diversité des sexes dans les instutions élus par scutin de liste (c'est à dire uniquement les Conseils Régionaux et les Conseils Municipaux. Mais la diversité des origines et la diversité des générations restent exclus des institutions prétenduement représentatives de la République).

Avec ces dernières municipales, la diversité des origines des Français est toujours mal représentée. A ma connaissance on compte un ou deux Conseillers Municipaux issus de l'immigration parmi les près de 300 conseillers municipaux du canton, pour représenter plus de 10%-15% des électeurs ! 

Nous avons vu quand même l'élection de jeunes maires dans notre circonscription et d'un peu plus de jeunes conseillers municipaux, mais nous sommes encore très loin de la représentativité de la population dans un bassin qui est l'un des plus jeunes de France. Et il semble que notre circonscription soit assez unique en France avec 3 maires de moins de 30 ans sur un peu moins de 50 communes.

Le problème de la représentativité est encore plus grave au niveau des Communautés de Communes. La plupart des communes sont des petites communes qui envoient deux ou trois délégués. La plupart du temps elles envoient à la Communauté le Maire et un ou deux adjoints. Le résultat est que l'on aggrave le manque de représentativité en envoyant les plus expérimentés d'un Conseil Municipal qui est déjà lui même beaucoup plus âgé que la commune. On se retrouve avec un Conseil Communautaire en total décallage avec la population.

Les débats du Conseil Communautaire seraient sans doute plus vifs mais surtout plus proches des préoccupations des habitants si les délégués communautaires étaient plus représentatifs de la diversité des habitants.

Nous ne pourrons construire notre avenir commun qu'en rassemblant toutes les générations, toutes les origines (et aussi accessoirement tous les courants de pensée de l'extrême gauche à l'extrême droite). Il est illusoire de penser que notre pays pourra se reconstruire avec seulement une seule génération, une seule origine, et seulement deux courants de pensée.

mardi, 01 avril 2008

Saint Julien doit mieux s’impliquer au sein de la communauté de communes du Genevois

Quelques une des priorités de Saint Julien devront être traités au niveau de la communauté de communes du Genevois. Le transport en particulier, mais aussi l’emploi ou la petite enfance. La commune gère annuellement environ 2000 euros par famille de dépenses publiques et la communauté de commune environ 500 euros par famille. Il est donc est important que Saint Julien assume son rôle de ville-centre en contribuant activement aux débats communautaires. Nous pouvons encore faire des progrès dans ce domaine. Les Comptes rendus des Conseils Communautaires publiés sur le site de la communauté de communes indiquent les présences.

Tableau des relevés de présence aux réunions du Conseil Communautaire sur l'année 2007 :

Dates 17-Dec 19-Nov 29-Oct 24-Sep 25-Jun 21-Mai 5-Fev presence
Delegue St-Ju
Delegue #1               100%
Delegue #2               86%
Delegue #3               86%
Delegue #4               71%
Delegue #5               71%
Delegue #6               71%
Delegue #7               0%
Delegue #8               0%
Delegue #9               0%
Delegue #10               0%
Delegue #11               0%
Presence St Ju 55% 45% 45% 45% 36% 45% 36% 44%
Presence autres 70% 74% 70% 79% 67% 67% 74% 71%
Present
Absent

Notre commune dispose de 11 délégués. Les relevés de présence montrent que 5 de ces 11 délégués ne sont allés à aucune réunion du Conseil Communautaire au cours de l’année 2007. Je ne citerai pas les noms car il ne s’agit pas de mettre tel ou tel à l’index car les uns et les autres ont eu d’autres manières de s’engager pour la commune. En particulier certains ont eu du mal à avoir suffisamment de disponibilité personnelle pour cumuler une responsabilite d’adjoint qu’ils ont bien assumée avec une responsabilité de délégué à la communauté de communes qu'ils ont abandonnée. Mais il reste un problème : Saint Julien doit être activement représentée au sein de la communauté de communes. Au total et en moyenne, le taux de présence des délégués de Saint Julien est de seulement 44% contre 71% pour les délégués de toutes les autres communes ce qui réduit de moitié notre capacité d’influence.

La réponse habituelle –qu’on entend aussi des députés français qui sont les recordmen européens de l’absentéisme parlementaire- c’est que le travail se fait en commission (réponse facile car l'absentéisme en commission est plus difficilement vérifiable). Renseignements pris auprès d’élus du canton, il s’avère que le Maire s’active beaucoup dans les commissions. Quelques autres aussi comme François Cena ou Eric Brachet qui n’était pourtant pas délégué (chapeau!).  En revanche, Saint Julien a été totalement absente entre autre de la commission transport alors que c’est notre commune qui est la première concernée. Une ville de 11 000 habitants qui dispose de 11 délégués communautaires ne peut être représentée efficacement par son Maire et deux ou trois élus avec lui.

Jusqu'à présent les Conseils Communautaires étaient la seule responsabilité des délégués communautaires puisque les commissions étaient ouvertes à tous. Pour l’avenir de notre commune, il serait sage que les Conseillers Municipaux désignent le 10 avril prochain des délégués communautaires qui s’engagent à participer activement aux travaux de la communauté de communes.

vendredi, 28 mars 2008

Pot de fin de campagne

Au cours des ces derniers mois, vous avez été très nombreux à nous aider, à nous encourager, à nous financer par vos dons, à nous soutenir. Vous avez été 1621 à nous accorder votre confiance en votant pour nous dimanche 16 mars. Depuis deux semaines vous avez été également très nombreux à nous témoigner votre reconnaissance et à nous encourager à persévérer.

Nous vous en remercions profondément. Nous continuerons de vous servir au sein du Conseil Municipal.

Afin de terminer cette phase de campagne, nous vous invitons pour partager

un verre de l'amitié le samedi 5 avril à 11h00

devant le supermarché Champion Lambert.

Faites suivre cette invitation et venez nombreux avec vos proches et vos amis qui nous ont également accordé leur confiance.

samedi, 22 mars 2008

Premier conseil municipal

Hier soir avait lieu le premier Conseil Municipal de ce nouveau mandat.

Nous refusons l'idée qu'il y ait une majorité et une opposition. Nous nous voyons plutôt comme conseillers municipaux qui avec leur expérience et leur point de vue contribuent à prendre des décisions qui vont dans le sens de l'intérêt général. Pourtant nous ne serons pas toujours d'accord. Nos divergences de point de vue doivent venir de divergences d'appréciation et pas d'un antagonisme systématique et stérile. Nous souhaitons qu'il en soit de même pour les 33 membres du Conseil.

Nous n'avons pas présenté de candidat pour l'élection du Maire et avons voté blanc. Nous avons voté contre l'augmentation du nombre d'adjoints qui étaient 7 en fin de mandat et passent maintenant à 9 car cela représente déjà une augmentation de 40 000 euros par an des dépenses municipales (soit déjà 8 euros par an et par famille de dépenses supplémentaires). Plusieurs d'entre nous ont voté pour la liste des adjoints présentée par le Maire.

Nous voulons travailler en confiance avec l'exécutif et les autres conseillers municipaux. Cette confiance existait il y a quelques semaines lorsque nous nous croisions sur le terrain de la campagne, mais elle a été mise à mal par la dernière semaine de campagne. Nous souhaitons que cette confiance se reconstruise par un travail quotidien de propositions constructives et d'écoute mutuelle.

Pour nous il y aura un symbole fort de cette volonté de confiance mutuelle qui sera la désignation des délégués de Saint Julien à la communauté de commune. Saint Julien y dispose de 11 délégués. La logique démocratique voudrait que 6 délégués soient issus de l'équipe de M. Thénard qui a obtenu 51% des voix et 5 de notre équipe qui a obtenu 48% des voix au second tour des municipales de dimanche. D'autant plus que la responsabilité de délégué communautaire est une charge lourde que les adjoints ont eu du mal à assumer sur les dernières années de leur mandat précédent (cf les relevés de présence dans les procès verbaux du Conseil Communautaire qui montrent que Saint Julien n'est habituellement représenté que par 5 de ses 11 délégués).

Juridiquement, l'exécutif peut décider de n'envoyer que des membres de leur équipe. Ils peuvent aussi décider de n'envoyer que 1, 2 ou 3 délégués de notre équipe comme cela se faisait par le passé dans des schémas d'opposision/majorité classiques. Il nous semble que ces schémas là sont dépassés. Il reviendra aux Conseillers Municipaux d'en décider lors du prochain Conseil Municipal du 10 avril.

lundi, 17 mars 2008

Fiers d'être restés fidèles aux habitants

Bonjour,

Depuis plusieurs années nous avons été à votre écoute pour identifier les problèmes prioritaires et y apporter des solutions. Nous avons pour cela rassemblé une équipe qui fédère des personnalités de toutes sensibilités politiques et de toutes générations. Plus que toute autre équipe nous sommes allés à votre rencontre : à la sortie des supermarchés de Saint Julien, à la sortie des boulangeries en faisant du porte à porte car nous savons que vos horaires ne vous permettent plus de participer aux campagnes. A nos côtés se trouvaient deux listes concurrentes, l'une composée à partir de membres du Parti Socialiste et l'autre à partir de membres de l'UMP.

Durant la campagne du premier tour, les deux autres listes ont souligné leurs divergences profondes et leur opposition.

Vous avez été très nombreux à nous accorder votre confiance pour le premier tour.

Entre les deux tours, la liste PS et des membres de la liste UMP se sont entendus. En totale contradiction avec leurs engagements politiques, en totale contradiction avec leurs propos publics de campagne du premier tour, ils ont choisi de s'entraider pour le second tour afin de préserver leur duopole partisan. Ils ont fait l'erreur d'affirmer publiquement leur accord : la liste PS dans une note publiée sur leur blog mardi soir et rapidement enlevée, et le candidat UMP Daniel Bouchet dans des propos tenus sur France Bleue Pays de Savoie même s'ils ont été ensuite corrigés par un communiqué de presse. Pour parvenir à leurs objectifs ils n'ont pas hesité à diffuser des fausses rumeurs irresponsables (le financement supposé par notre équipe d'une mosquée) et des tracts mensonger orduriers notamment aux cyclades.

Hier soir la liste du PS et des membres militants de la liste UMP affichaient ensemble leur joie. De notre côté c'est la déception qui régnait. La joie et la déception sont des sentiments qui passent vite.

Ce matin il nous reste la fierté : la fierté du travail accompli, la fierté d'avoir été fidèles à nos convictions, fidèles à nos engagements mais surtout fidèles à chacun d'entre vous. La fierté restera.

Devant tant de sectarisme, il est de notre responsabilité collective d'oeuvrer ensemble pour notre pays et nos communes. Il est temps de mettre un terme au cinéma qui veut que sur la scène publique les appareils PS et UMP s'opposent systématiquement à ce que dit le concurrent politique mais qu'ils contribuent à leurs réélections respectives en secret. Il est temps de fédérer les Français de bonne volonté de droite et de gauche qui placent l'intérêt du pays avant les intérêts partisans et les ambitions personnelles.

Il n'a manqué que 85 voix pour faire exploser le duopole partisan sectaire hier soir. Mais nos coups de boutoirs ont porté. J'en remercie profondément toutes les personnes qui ont pris part à la campagne : les colistiers, les soutiens et chacun des 1621 Saint Juliennois qui nous ont fait confiance. Le temps joue en notre faveur car les contradictions sont désormais apparentes entre les discours publics des appareils partisans et leurs accords secrets. Chaque année une nouvelle génération d'électeurs arrive dans les isoloirs qui s'opposent à ces clivages d'un autre âge. Ensemble poursuivons nos efforts. Notre avenir collectif en dépend.

dimanche, 16 mars 2008

Résultats

Les résultats sont tombés. Nous perdons avec 85 voix de retard sur 3327 voix exprimées.

Merci aux 1621 électeurs qui nous ont accordé leur confiance.

Antoine Vielliard

21:10 | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

vendredi, 14 mars 2008

Une équipe à votre service et un projet pour Mieux Vivre à Saint Julien

 

Téléchargez notre projet de ville complet en cliquant ici : projet de ville

Nous vous donnons rendez vous ce soir pour notre réunion publique de fin de campagne ce vendredi 14 mars à 20h00 à la salle du Savoie au dessus du cinéma le rouge et le noir.

 

Une équipe qui rassemble de multiples compétences pour être plus efficace.

Nom, Prénom, Âge
1 VIELLIARD Antoine 36 ans
2 JOUBERT Catherine 50 ans
3 BRUNET Pierre 51 ans
4 LEMERLE Lydie 36 ans
5 SANSA Frédéric 27 ans
6 GUEGUEN Dominique 53 ans
7 MARX Cédric 35 ans
8 GERARD Isabelle 39 ans
9 CARL Edy 57 ans
10 GHOSN Dorina 50 ans
11 BOUGHANEM Samir 32 ans
12 CHARPIE Sophie 21 ans
13 TANRIKULU Stéphane 29 ans
14 PÉLISSON Nicole 60 ans
15 HARTER Philippe 40 ans
16 MAISSA Jeannette 64 ans
17 DUPARC Paul 43 ans
18 GAUGHRAN Catherine 41 ans
19 BRINGOLLET Stéphane 36 ans
20 DELEPINE Amélie 25 ans
21 DUVERNEY Rémy 25 ans
22 DUBOURGEOIS Odette 39 ans
23 PONCET Grégoire 35 ans
24 BRUYAS Emilie 30 ans
25 SEVERAC Laurent 33 ans
26 BIRMELE Emilie 24 ans
27 STEFFENINO Olivier 36 ans
28 ERMENEUX Maroussia 34 ans
29 LECAQUE Vincent 26 ans
30 VAUFREY Valérie 42 ans
31 PALENZUELA Marc 39 ans
32 CARL Béatrice 33 ans
33 DUCHENE Claude 62 ans

 

PS : Le code électoral nous oblige à fermer les commentaires et à ne plus publier de note à compter de ce vendredi  à minuit et jusqu'à dimanche à 20H (attention les bureaux de vote ferment eux à 18H00). Nous vous donnons RDV à la Mairie dimanche pour le dépouillement. Nous mettrons les résultats en ligne dimanche vers 20H00 environ. 

jeudi, 13 mars 2008

Compte rendu d'hier soir

Vous trouverez en lien ici un compte rendu de la réunion d'hier soir par Jean-François Mabut, journaliste à la Tribune de Genève.

mercredi, 12 mars 2008

Une dette municipale qui explose

1404219137.JPG

 Vous trouverez ci-contre un graphique qui montre l'évolution de la dette de Saint Julien par famille. Le graphique tient donc compte de l'augmentation de la population. Lorsque l'équipe actuelle a été élue en 2001 la dette municipale rapportée au nombre de famille était de 453 euros. Elle est aujourd'hui de 1937 euros par famille. Elle a quadruplé en sept ans. Il me semble plus juste de le ramener au nombre de famille car les budgets sont aussi fait par famille et que ce sont bien les familles qui devront rembourser ces dettes.

 En soit le niveau de la dette n'est pas exceptionnel. Il est en ligne avec les communes comparables. C'est ce qui explique le bon classement de Saint Julien - même si ces classements ont été fait à partir des chiffres de 2006 beaucoup plus favorables que ceux de 2007. Ce niveau de dette est aussi près de 30 fois inférieur au niveau de la dette par famille accumulée par les gouvernements français depuis 30 ans avec l'aval des députés.

En revanche ce qu'il y a de catastrophique, c'est l'évolution. Si la dette continue d'évoluer dans ce sens, la commune court à la faillite. Ceci est d'autant plus inquiétant que la commune a bénéficié d'une situation financière exceptionnelle dans le même temps : 1,7 millions d'euros annuels de recettes supplémentaires provenant du casino et 900 000 euros de fonds frontaliers supplémentaires. Les impôts locaux ont eux aussi augmenté. Avec tant de recettes nouvelles pourquoi en plus faire appel à l'endettement.

Avec une telle profusion de dépenses publiques, il aurait été étonnant que l'équipe sortante n'ait pas réussi à financer quelques réalisations. Le bilan de l'équipe actuelle nous le devons surtout aux sources de financement laissées par l'équipe précédente.

Ce qu'il y a de grave c'est que ces réalisations n'ont pas été faites dans les domaines prioritaires pour les habitants : peu de réalisations dans le domaine du cadre de vie alors que la ville s'urbanisait à grand pas, rien dans le domaine de la circulation, rien dans le domaine de la petite enfance dont le budget est lui resté stable (il faut attendre les toutes dernières semaines des 7 ans de mandat pour voir initié un projet de crèche un peu tardif). Pratiquement rien dans le domaine du logement social puisque seuls les projets de l'ancienne municipalité ont été menés à bien avec à peine quelques logements actuellement en cours (mais dérisoires en nombre par rapport à l'urbanisation de la ville).

Au final, d'une manière ou d'une autre ce sont chacun des habitants qui finissent par payer ces dépenses municipales. Depuis 7 ans la commune a augmenté les dépenses municipales de 550 euros par famille et par an. 550 euros qui pénalisent le pouvoir d'achat de chacun. Nous devons mettre un terme à cette évolution des dépenses comme si personne ne devait jamais payer les factures. Nous devons surtout nous assurer que les dépenses municipales sont réalisées dans les domaines qui sont les plus importants pour les habitants.

17:34 Publié dans Dette publique | Commentaires (18) | |  Facebook | |  Imprimer | |

lundi, 10 mars 2008

Merci ! Poursuivons le travail de mobilisation pour Mieux Vivre à Saint Julien

Nous remercions les 1109 Saint Juliennois qui nous ont accordé leur confiance pour mettre en oeuvre notre projet pour Mieux Vivre à Saint Julien. La victoire est maintenant à portée de main. Nous avons besoin de l'aide de chacun d'entre vous pour continuer à convaincre pour maitriser l'urbanisation, pour améliorer la circulation et pour favoriser l'accueil de la petite enfance.

Nous avons entendu le souhait des 60% d'habitants qui veulent changer d'équipe municipale. Nous avons entendu le souhait de 28% des électeurs pour une meilleur maitrise des dépenses. Si vous nous faites confiance dimanche prochain nous mettrons un terme à l'augmentation considérable de la dette municipale. Nous mettrons en place des mesures d'économies : 1) par une réduction significative des budgets d'étude qui consistent trop souvent à faire prendre à grand frais par des experts les décisions que le Maire veut prendre, et 2) nous optimiserons le budget de la culture qui a quadruplé en 7 ans pour le concentrer plus efficacement sur le soutien aux associations culturelles. Enfin nous mettrons en place un meilleur recensement des frontaliers qui doit nous permettre de dégager 250 000 euros de recettes supplémentaires annuelles. Nous appliquerons au quotidien les méthodes de saine gestion que beaucoup d'entre nous ont apprise dans le secteur privé.

Nous appelons au rassemblement de tous les Saint Juliennois pour pouvoir mettre en oeuvre notre projet. Pour celà, nous commençons dès ce soir la campagne de second tour. Prenez votre part pour contribuer à cette victoire et à l'avenir de notre commune. Nous vous invitons d'ors et déjà ainsi que vos proches à une réunion publique ce mercredi 12 mars à 20H à l'Espace Jules Ferry.

dimanche, 09 mars 2008

1er Tour des élections municipales

Résultats du 1er tour des élections municipales de St-Julien-en genevois

Nom de la liste(Nom de la tête de liste) Résultats(en %)
Bien vivre St-Julien(Jean-Michel Thénard) 39,3
Mieux vivre à St-Julien(Antoine Vielliard) 32,47
Réussir demain(Daniel Bouchet) 28,23

Merci à tous !

 

Nous comptons sur vous pour le deuxième tour pour Mieux Vivre à St-Julien

vendredi, 07 mars 2008

Sur Radio Cité à 11H30

Je serai ce matin invité dans l'émission "La Fourmillière" de 11H30 à 12H30 sur Radio Cité sur 92.2FM.

L'émission sera rediffusée ce soir à 22H35.

 PS : Le code électoral nous oblige à fermer les commentaires et à ne plus publier de note à partir de ce soir minuit et jusqu'à dimanche 18H00.

08:32 Publié dans Media | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer | |

mardi, 04 mars 2008

Projet de ville : mieux gérer votre argent

Pour mieux gérer les ressources publiques

La municipalité élue en 2001 a considérablement augmenté les dépenses municipales au delà de la croissance de la population de près de 25%. Elle a bénéficié de ressources supplémentaires et a considérablement utilisé les marges d'endettement laissées par la précédente municipalité. Elle a également proposé de nouveaux services tout particulièrement dans le domaine de la culture.

Nous nous engageons à ne procéder à aucune augmentations d'impôts tant que nous n'aurons
1)veillé à une utilisation stricte des fonds publics et
2)seulement si c'est nécessaire pour financer des services nouveaux qui correspondent à vos attentes prioritaires.

Les ressources municipales devront être plus étroitement gérées au cours du prochain mandat. La municipalité élue en 2001 a utilisé les marges offertes par l'augmentation des ressources du casino de Saint Julien (1,7 million d'euros en 2007) et des fonds frontaliers (+900 000 euros depuis 2001). Ces ressources fiscales baisseront vraisemblablement dans les prochaines années en raison de l'évolution du taux de change du franc suisse et de l'interdiction de fumer dans les casinos.

Les aides et subventions accordées aux associations ne seront pas renouvelées automatiquement chaque année mais devront faire l'objet d'une explication détaillée. Elles seront réduites ou supprimées lorsque ces explications seront jugées insuffisantes par le Conseil Municipal.

Nous réduirons de moitié l'extravagant budget d'études de la municipalité qui se monte à près de 200 euros par famille. Nous vous consulterons sur nos projets par le biais d'enquêtes en ligne et de questionnaires, puis nous déciderons, plutôt que de faire prendre à grand frais par des experts les décisions qui s'imposent.

Comme l'a fait la commune de Viry nous encouragerons plus de frontaliers à déclarer leur situation auprès de la Mairie afin d'augmenter les fonds frontaliers alloués à la commune. Pour une population active pourtant comparable, Gaillard touche 1 million d'euros de plus que Saint Julien. Ce meilleur recensement nous permettra d'accroître d'au moins 250 000 euros les ressources publiques pour les habitants soit environ 50 euros de plus par famille.